Septembreoctobre2013

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par Gérald Flotte Juillet 2013

ne fois de plus, la MB Race a été LE grand rendez-vous pour les amoureux du vtt sur deux jours (6 et 7 juillet) aux départs de Combloux ou Praz sur Arly.

Je trouve que c’est un bon choix de la part de l’organisation car la descente sèche est déjà très technique alors humide et en peloton comme cela avait été le cas l’année passée, elle devient dangereuse.

Passage à Combloux : fin de course pour certains. Pour moi, petit arrêt pour refaire le plein du camel et petit nettoyage et graissage de mon vélo par des bénévoles. Merci à eux !!!

En effet, avec une course street, une kid, 2 enduro cross country de 20 et 50km et bien sûr l’ultra marathon, il y en avait pour tous les goûts. Pour ceux qui ne connaissent pas la formule de l’ultra, il s’agit d’une course où tout le monde part ensemble le dimanche matin à 6h sur le circuit balisé de 140km et au cours de la journée suivant vos capacités et les barrières horaires, vous pouvez vous arrêter au 70ème kilomètre à Combloux (3500m D+) ou au 100ème à Praz sur Arly (4800m D+) ou décider d’aller jusqu’au bout : 140km (7000m D+). Et oui, cette année, nous sommes passés à un compte rond ! 7000m D+ contre 6650m l’année dernière…

Nous continuons donc plutôt à flanc de colline pour nous diriger jusqu’au premier ravito (km14) à Cordon : c’est là que commence la première mise en bouche, le col du Jaillet. C’est une belle montée : pas trop pentue, au départ, qui gagne en pourcentage au fur et à mesure de l’ascension. Il y a quelques passages dans les alpages un peu gras et un peu de portage, mais c’est une montée très sympa.

Et c’est reparti. Je suis largement en avance sur les barrières horaires donc il faut continuer sur ce rythme pour ne pas arriver trop tard à Praz sur Arly.

Me voilà donc derrière la ligne quelques minutes avant le départ. Pour ma part, c’est une troisième participation. La première fois en 2011, j’ai été arrêté au bout de 100km à cause de risques d’orages. L’année dernière, j’ai du stopper au 90ème kilomètre, à cause des conditions extrêmes : tout le début de course sous la pluie, un terrain super gras et un parcours qui n’était pas forcement adapté à de telles conditions climatiques, je ne suis pas passé dans les barrières horaires. Cette année, les conditions météo sont parfaites et elles devraient le rester tout au long de la journée. De plus, les organisateurs ont fait des modifications de parcours pour qu’il soit plus agréable tout en restant dur et que chacun y prenne du plaisir. 6h, c’est parti ! Le départ reste le même que les années précédentes : nous partons par la route direction Jaillet ce qui permet d’étirer le peloton et d’éviter les embouteillages une fois que nous serons sur les premiers chemins. Cependant, nous ne montons pas, comme les autres années, jusqu’aux Salles et nous ne ferons pas non plus la descente du col du Jaillet côté Cordon.

Sept Oct 2013

Après le col, nous basculons direction La Giettaz : descente assez roulante avec quelques passages techniques sans grandes difficultés. Et là, comme il y a quelques semaines pour le Roc des Alpes, nous roulons sur le même petit sentier en surplomb de rivière, toujours aussi humide, avec les mêmes racines et pierres glissantes ; en clair : petite partie aussi désagréable qu’il y a trois semaines !!

La partie entre le km 70 et le 100ème kilomètre reste inchangée par rapport aux années précédentes, j’ai donc souvenir que c’est du très lourd : montée à la croix du Christ. De Combloux, il y a 10 bons kilomètres d’ascension, le tout en plein soleil (début d’après-midi) avec quelques portages et une fin de montée à flan de colline avec de gros pourcentages. Le plus dur est qu’en levant les yeux, vous voyez d’autres concurrents touts petits en haut du col !

Commence ensuite l’ascension jusqu’à la Tête de Torraz : gros morceau car vous partez de 1000m pour vous retrouver quasiment à 2000m d’altitude en une dizaine de kilomètres. Arrivé en haut : quel panorama !!! Vous roulez sur les crêtes avec le Mont Blanc sur votre droite, on a l’impression de pouvoir le toucher tellement il semble proche. Il y a beaucoup de public, monté jusque là avec une liste des concurrents et qui hurle votre prénom lors de votre passage : c’est vraiment très sympa. Tout cela vous fait oublier la difficulté de la course et le mal de jambes.

Une fois la croix du Christ franchie, nous basculons sur Cote 2000, juste au-dessus de Megève, par une descente super rapide. Attention tout de même avec la fatigue, qui commence à arriver, à ne pas prendre trop de risques. Ravito de Cote 2000, avant dernière barrière horaire. C’est à partir de là que tout va se décider pour la suite car il faut passer le Mont de Vores sans y laisser trop de jus tout en restant dans les délais. La montée n’a rien de très compliqué : le chemin est très large mais cela parait interminable. Pour couronner le tout, on entend quelques coups de tonnerre et le sommet sur la gauche commence à se charger. Je passe enfin le col à 2067m pour entamer la descente sur Praz sur Arly. De ce côté, le ciel est bien dégagé ; la course ne devrait pas être stoppée.

Entre le 46ème kilomètre et l’arrivée du 70 à Combloux, nous empruntons une grosse partie descendante avec trois petites bosses, rien de trop technique et nous prenons même un passage très agréable : une piste de descente vtt avec virages relevés, vraiment très sympa et surtout super ludique.

Au cours de la descente, j’en profite pour m’alimenter et faire le point. Je trouve que j’ai perdu beaucoup de temps entre le 70 et le 100ème kilomètre mais en regardant mon compteur, je suis à plus de 100km. La descente est assez rapide mais sur la fin il y a des passages en sous bois un peu glissants.


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