Novembredecembre2013

Page 1

Dossier spécial Raid Terre d’Audace Finale du Challenge National

INTERVIEW COURSES

Team Lafuma, champion de France des raids ! Pascal Bahuaud, organisateur du Raid In France 400 team Sainté Mon premier raid junior…

Raid Bassin Minier Raid des 2 domaines Défis franciliens Lafuma Amalfi Coast Trail Raid Nature 42 Grand Trail du Saint-Jacques

TESTS 2 sacs Oxsitis Veste Impermalite Flex Mizuno 4 Lampes Silva Semelles Optimum Fit Tenue Urban Blu Rosti

NEWS SANTE FORME Tendinite du tendon d’Achille Les méthodes de récupération Orthèse Zamst Cheville AT 1 F

CANICROSS

Étapes du Challenge National 2014 Corsica Raid 2014 Challenge Régional Nord Pas de Calais Raid Rostaing Mongolian Trophy 2014 Base VTT au Fort St Père Echappée Belle 2014 Grand Brassac Transpyr 2014

Championnat du monde Dryland en Italie Canicross de Montilly sur Noireau avec interview de Philippe Fournis



Nous remercions tous les lecteurs pour leurs emails d’encouragements. Pour nous transmettre vos témoignages, une seule adresse email : contact@endorphinmag.fr Bimestriel gratuit avec 20% de lecteurs en plus à chaque sortie du mag

Photo de couverture : Raid Terre d’Audace 2013 © Béatrice Glinche 22... le voilà ! Chers lecteurs, ce 22e numéro d’EndorphinMag.fr, revient sur la finale des raids multisports de nature, le Raid Terre d’Audace avec une interview exclusive du team mixte Lafuma, vainqueur au scratch, performance unique dans l’histoire du raid aventure !!! Retrouvez une rubrique News toujours très dense avec notamment un focus sur le Challenge régional du Nord et sur la présentation des étapes du Challenge National des raids multisports de nature 2014… puis la rubrique Interview où 2 raideurs juniors font partager leur expérience insolite, leur regard unique sur le raid aventure... une rubrique Test très riche avec 2 sacs de la collection Oxsitis et les semelles Optimum Fit entre autres... une rubrique Santé Forme avec un retour test des orthèses Zamst, un sujet sur les tendinites du tendon d’Achille et sur les méthodes de récupération… et enfin, une rubrique Canicross avec 2 reportages exclusifs dont le dernier mondial. Du 2 au 12 décembre, c’est la Finale mondiale des raids aventure au Costa Rica… c’est aussi le prochain Live à suivre sur www.endorphinmag.fr avec le suivi des équipes françaises et pas que ;-) News, photos, vidéos…. Comme si vous y étiez ! Notre site www.endorphinmag.fr est un relais d’info ouvert à tous les organisateurs, n’hésitez pas à envoyer vos communiqués à contact@endorphinmag.fr (français, anglais et espagnol). Notre page Facebook vient compléter ce relais d’actu… Et avant de vous souhaiter de bonnes fêtes, j’adresse un GRAND MERCI à tous nos rédacteurs… toute une équipe de bénévoles qui ne compte pas ses heures pour vous permettre de vivre, revivre et partager la passion du raid aventure ! Nos amis, nos collègues et notre famille est branchée 100% EndorphinMag.fr et vous ? plutôt solo ou vous la jouez esprit d’équipe ? Bref… Comme c’est gratuit, nous on partage ! Merci à vous, chers lecteurs... Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes de fin d’année !

Béatrice GLINCHE, Rédactrice en chef

Challenge National des Raids Multisports de Nature Siège Social : 9 Rue Leguen de la Croix 35720 St Pierre de Plesguen Téléphone : 06-03-45-11-45 Contact : contact@endorphinmag.fr

Directeurs de publication : Nady Berthiaux, Alexandra Flotte, Jean-Philippe Deshayes, Béatrice Glinche, Patrick Lamarre, Jérémy Sorel Rédactrice en chef : Béatrice Glinche

DEFI X SPORT DROME RAID FLYING AVENT’HURE RAID DES DENTELLES RAID ORE RAID VAL D’OISE RAID TAILL’AVENTURE VOSGES RAID AVENTURE RAID CHAUDS PATATES

23 mars 2014 (26) 5 et 6 avril 2014 (79) 12 et 13 avril 2014 (84) 4 mai 2014 (11) 17 et 18 mai 2014 (95) 14 et 15 juin (34) 21 et 22 juin (88) 5 et 6 juillet (38)

SUISSE NORMANDE LE RAID 29, 30 et 31 août 2014 (14—61) Finale

www.raidsmultisports.fr

Directrice Com/Partenaires : Nady Berthiaux Webmaster : Denis Barberot Consultants sportifs : Journalistes : Denis Barberot, Jean Philippe Deshayes, Alexandre Falq, Alexandra Flotte, Alexandre Ghibaudo, Béatrice Glinche, Dr Patrice Manopoulos, Jérémy Sorel, Marion Wojtkowski. Merci pour leur contribution ce mois-ci : Laurent Gressier, Michel Jorge, Gérald Flotte, Guillaume Besnard, Perrine Cavillon, Maxime Collar, Thibaud Geffroy, Nathalie Dietrich.

ANNULÉ

PROCHAIN LIVE

©photos : précisé sur les articles ARWC

Novembre Décembre 2013

L’édito : Point de vue et équipe de rédaction


NOVEMBRE DECEMBRE 2013

21-23 24-25 26-27 28-29 40-42 44-46 48-51 52-55 56-57 58

TEAM LAFUMA, CHAMPION DE FRANCE PASCAL BAHUAUD ORGANISATEUR RA 400 TEAM SAINTÉ MON PREMIER RAID JUNIOR…

RAID BASSIN MINIER RAID DES 2 DOMAINES RAID NATURE 42 GRAND TRAIL DU SAINT-JACQUES LAFUMA AMALFI COAST TRAIL DÉFIS FRANCILIENS

74-75 CANICROSS DE MONTILLY SUR NOIREAU AVEC ITW DE PHILIPPE FOURNIS 76-77 CHAMPIONNAT DU MONDE DRYLAND

60 61-63 64-65 66-67 68-69

TENUE URBAN BL SACS OXSITIS VESTE IMPERMAL SEMELLES OPTIM 4 LAMPES SILVA

70-71 LES MÉTH 72 TENDINITE 73 ORTHÈSE

Novembre Décembre2013

SOMMAIRE


NOVEMBRE DECEMBRE 2013

30-39 RAID TERRE D’AUDACE FINALE DU CHALLENGE NATIONAL

E DES RAIDS ! AID IN FRANCE

LU ROSTI

LITE FLEX MIZUNO MUM FIT A

ÉTAPES DU CHALLENGE NATIONAL 2014 CORSICA RAID 2014 GRAND BRASSAC CHALLENGE RÉGIONAL NORD PAS DE CALAIS RAID ROSTAING MONGOLIAN TROPHY 2014 BASE VTT AU FORT ST PÈRE ECHAPPÉE BELLE 2014 TRANSPYR 2014 6-20

HODES DE RÉCUPÉRATION E DU TENDON D’ACHILLE ZAMST CHEVILLE AT 1 F

SOMMAIRE

Novembre Décembre 2013


ECHAPPÉE BELLE… ET C’EST PARTI POUR 2014 ! Rappel édition 2013 : « Plus belle, plus dure » Après 2 années de préparation, 800 traileurs, raideurs et montagnards s’étaient inscrits à cette première édition. Seuls 498 solos, 42 équipes relais (2) ainsi que 15 pacers prenaient le départ de la première édition de l’Echappée Belle - Helly Hansen. Sur cette première, les participants comme les bénévoles ont vécu un moment de solidarité très fort ensemble, au-delà de la simple course en montagne. Les 300 bénévoles étaient très fiers de faire découvrir leur massif pour la première fois à travers un ultra-trail et les coureurs ont unanimement qualifié le parcours de « parcours d’exception » tant par sa beauté que par sa difficulté. Sébastien Gérard, Team Scott ODLO Les Saisies, premier à Fond de France (micourse en 10h), juste devant Oscar Perez Lopez, déclare : « C’est le plus beau trail que j’ai effectué… avant d’enchainer par « mais également le plus exigeant ». Certes, les abandons furent nombreux malgré une météo exceptionnelle (37% d’arrivants en solo et près de 85% en duo), mais ceux qui abandonneront promettent déjà de revenir mieux préparés. Beaucoup étaient venus avec en tête un kilométrage et un dénivelé et avaient omis le caractère très alpin de cette traversée. Les 60 premiers kilomètres vous emmènent à travers lacs d’altitude et cols grandioses de 280 à 3000m d’altitude sur 30km pour ensuite évoluer au-dessus des 2000m pendant plus de 40km. Belledonne, de son étymologie « la grande muraille » ne s’est donc pas laissée dompter facilement. Seuls ceux ayant géré leur effort en prévision de la seconde partie et préparés mentalement à cette terre à chamois (rocs, pierriers, blocs) ont pu apprécier les charmes sauvages de ce massif. Chez les féminines, c’est notre marraine, Sandrine Béranger (Fr), team Raidlight, au palmarès trail et raid remarquable, qui remporte l’épreuve en 34h23 et s’offre une très belle 10ème place au scratch, suivie d’Isabelle Cifermann (Al) en 39h57 et Catherine Desmurs (Fr) en 40h29. Chez les hommes, Oscar Perez Lopez (Es), team Griffone, parrain de l’épreuve, au palmarès impressionnant remporte l’épreuve en 28h04 devant Raul Frechilla Toledo (Es) en 29h20 suivi d’un duo ex aequo avec Sébastien Gérard (Fr) et Sangé Sherpa (Népal) en 29h47. En équipe, le duo des Chauds Patates, équipe de raid confirmée, composée de Maxime Léger et Gaëtan Janssens s’impose en 26h51. Ils sont suivis d’un duo belge membre des Coureurs Célestes Arnaud Salmon et Mike Wittorski en 32h55 puis par Serge Duverney-Pret et Alain Excoffier en 33h02. Bravo à eux et à tous les participants pour avoir réalisé tout ou partie de cette traversée rebaptisée par les coureurs et la presse « le trail aventure ». Pourquoi un trail en Belledonne ? Belledonne compte plus d’une quarantaine de communes et la chaine montagneuse s’étend sur plus de 80km de long avec de nombreux sommets frôlant les 3000m. Belledonne regroupe tous les étages alpins grâce à son étalement vertical important (200m à 3000m). Massif éminemment « aquatique », cascades, lacs d’altitude…, on comprend mieux pourquoi le massif fut l’objet des premières mondiales d’installations d’usines hydro-éléctriques par son inventeur de génie Aristide Bergès. Depuis ce passé glorieux, Belledonne s’est reconverti au tourisme hivernal avec succès avec des stations reconnues comme les 7 Laux, Chamrousse ou encore le Collet d’Allevard. L’activité agricole soutenue en association par l’ADABEL y est aussi très présente. Le territoire d’une beauté exceptionnelle, déjà protégé par 2 zones Natura 2000 et une réserve nationale (Luitel) fait d’ailleurs l’objet d’un parc naturel régional, emmené par l’association « Espace Belledonne ». Afin de maintenir une activité touristique estivale, les initiatives se multiplient. Le trail fait partie de ces activités capables d’amener une nouvelle clientèle sur la région et de rayonner au-delà des frontières (10 nationalités étaient présentes sur cette première édition). Le GR déclassé, passant par de nombreux refuges, cherche à nouveau son chemin et un projet de GR intégral traversant le massif a été un des supports de création de cet ultra trail.

L’ultra souhaite également être un vecteur de mis en valeur de l’activité de production agricole de Belledonne auprès des participants et accompagnants sur les ravitos mais également sur les villages d’accueil. Voilà autant de raisons pour que le projet d’ultra trail en Belledonne ait toute sa légitimité, au-delà du simple intérêt sportif, il cristallise l’envie de faire vivre Belledonne en toute saison. Edition 2014, infos essentielles... Pour 2014, après avoir questionné les participants, les bénévoles et les communes, le staff, emmené par Florent HUBERT, décide de certaines nouveautés : 1. 2. 3. 4.

La création d’une nouvelle épreuve de 85km et 6000m de D+ de Fond de France à l’arrivée ouverte à 500 participants permettant de découvrir la magnifique partie nord de jour ! La création d’un village vitrine des savoir-faire de Belledonne sur Aiguebelle afin de créer une ambiance festive sur l’arrivée. La création d’un nouvel itinéraire passant par la vallée des huiles au Pontet et évitant la route finale. L’amélioration des capacités et de la qualité d’accueil sur l’ensemble du parcours : • Mi-course sur la petite station du Pleynet (7 Laux) à l’étude • Nouveau ravito au Pas de la Coche, point d’eau et point chaud soupe officiel supplémentaire au refuge des 7 Laux et sur le site de Perioule • Barrières horaires élargies sur la mi-course (+4h00) • Confort amélioré (lits d’appoints, chauffages, couvertures) sur les ravitos • Ravitos plus complets avec produits du terroir adaptés à la compétition • Sécurisation supplémentaire des cols nocturnes • Nouveau système de suivi live pour animer la course.

La course gardera le caractère très alpin et authentique de la première édition. 100% monotraces – 200% technique – 300% magnifique. La difficulté et la beauté du paysage sont donc encore cette année au rendezvous. En cas de mauvaise météo plusieurs options de repli, offertes par les nombreux sentiers de Belledonne permettront de rallier Aiguebelle dans des conditions de sécurité optimale. Tandis que l’intégrale partira à 6h00 de Vizille, le 29 août, comme l’an passé pour une durée max de 54 heures, l’ultra nord partira à 6h00 de la station du Pleynet, le 30 août pour une durée max de 30 heures. L’organisation attend 1000 participants sur l’intégrale et 500 sur la demie course. Chaque formule compte pour 4 points (demie course ou intégrale ou relais) pour l’UTMB, mais il est important de rappeler que l’Echappée Belle – Helly Hansen est bien plus difficile que l’UTMB, ne vous y trompez pas.

Florent HUBERT, directeur de course et président de l’association Echappée Belle.

+ d’infos sur : www.lechappeebe lledonne.com contact : contact.belledonn e@gmail.com

Nov Déc 2013

NEWS


LES 1ER ET 2 FÉVRIER 2014 AURA LIEU EN PÉRIGORD

LE GRAND-BRASSAC

Du trail hivernal pour tous les goûts, du 22km trail nocturne (800m D+ /350 dossards) à l’extrême trail 44km combiné 22km diurne et nocturne (1600m D+ / 350 dossards), le maintenant célèbre Team Trail stratégique de 24h00 non-stop par équipe (3 trailers + 1 assistant) (50 dossards maxi) et tout nouveau : les 24h00 de trail en solo (100 dossards maxi), tous les détails sont sur le site. Que vous prépariez un ultra de montagne, que vous débutiez dans le trail long ou tout simplement qu’une épreuve avec un parcours atypique, ludique et exigeant vous séduise, toutes les raisons sont bonnes pour venir goûter aux joies du trail hivernal en Périgord. Une équipe Team Endorphinmag.fr participera au 24h00 par équipe, venez nous rejoindre et inscrivez-vous rapidement sur www.gipsaventure.fr

TRANSPYR RE-EVOLUTION Transpyr évolue dans un format compétitif et progresse de 8 à seulement 7 étapes dans une cinquième édition plus compétitive que jamais ! Avec l'ouverture des inscriptions pour la cinquième édition, Transpyr nous présente un nouveau format. Avec le même niveau d'exigence et d’itinéraires attractifs, en ce cinquième anniversaire, l'organisation incorpore une motivation compétitive et passe à un format audacieux de 7 étapes. Transpyr, le défi ultime dans les courses par étapes de vtt. Conçu comme un défi personnel et d'aventure, Transpyr intègre désormais le format compétitif avec des nouvelles catégories et un chronométrage électronique, renforçant sa mission : la traversée des Pyrénées d'une mer à l’autre tout en appréciant leurs routes et sentiers, leurs paysages et cultures. Avec l'évolution de ce format de course, Transpyr enrichit la légende d'un défi exigeant où réussir à être un finisher Transpyr est déjà un grand succès, étant considéré comme « Diplômé en vélo de montagne ». Transpyr rassemble des participants de tous les continents grâce à sa personnalité unique qui s'explique par l'itinéraire spectaculaire et artisanal, reliant la mer méditerranée et l'océan atlantique le long des Pyrénées. Cette année, nous avons deux nouvelles villes-étapes: la légendaire Roncesvalles et la belle Hondarribia. Cette ville sera la fin d'un voyage passionnant vers la mer qui combine les obstacles techniques et les longues étapes avec la motivation concurrentielle de l'une des courses par étapes plus attractives. Les gagnants de l'année dernière, Pau Zamora et Joan Llordella, ont établi un temps de 39h55mn, un record à battre dans cette édition, qui partira de Roses le 29 juin et finira le 5 juillet à Hondarribia. Cette année, pour la deuxième fois, Transpyr Road sera le compagnon de voyage tout au long des différentes étapes. Les amateurs de roues fines pourront partager leurs expériences à travers les Pyrénées tout en trouvant des routes inconnues, défiant ports de haut niveau et spécialement roulant des secteurs chronométrés pour tester les cyclistes les plus compétitifs. Transpyr, c'est l'aventure culminante pour tous les cyclistes de longue distance, un véritable « Diplôme en vélo de montagne ».

Nov Déc 2013

NEWS


http://www.endorphinmag.fr/webtv.php

Nov Déc 2013

NEWS


2E ÉDITION DU RAID ROSTAING MONGOLIAN TROPHY du 29 juin au 4 juillet 2014 L’aventu r e au cœu r d es st e ppes mongoles… Porté par le succès de la première édition en 2012, Jacques Rostaing relance en 2014, un raid multisports original et unique en Mongolie : 5 jours dans le parc national Terelj, par équipe de 3, avec un cheval et un vélo ! Découvrir les steppes mongoles, la population, la culture mongole… tel est le challenge des organisateurs. Comme lors de la première édition, le raid est soutenu par le Ministère du Tourisme et le Ministère du Sport mongol. 2 classements de course et un budget avec plusieurs formules… EndorphinMag.fr : Quel est le format de course ? Jacques Rostaing : On s’oriente vers un 20km individuel par jour en cheval, vélo ou course à pied. Avec la même distance en équipe, cela restera très ouvert pour les touristes sportifs occasionnels. Ce qui sera sympa pour eux, c’est de côtoyer des mongoles. EM : Quel budget prévoir ? JR : Le coût du raid a été étudié pour permettre l’accès à la population locale… Nous proposons différentes formules : simples, sans logistique… jusqu’au forfait incluant les repas, l’hébergement sous yourtes… L’inscription de 350 euros par concurrent, couvre les frais de course de Rostaing Mongolia uniquement (hors nourriture, boissons, chevaux, vélos, logement...), chaque coureur pouvant avoir sa propre organisation (tente, etc.) ou s’appuyer sur celle des agences partenaires qui fourniront une prestation à la demande soit minimum, soit luxueuse… selon les coureurs.

Inscription individuelle ou en équipe, possible en ligne :

2012

http://trophy.rostaingmongolia.com/?cat=17&lang=fr © B. Glinche

INAUGURATION DE LA BASE VTT FORT-SAINT-PÈRE CANCALE (35) EndorphinMag.fr était à l'inauguration officielle, dimanche 17 novembre à Saint-Père-Marc-en-Poulet. En 3 ans d'existence, Cancale Vtt compte désormais 40 licenciés. Ce club a impulsé un réel dynamisme autour du vtt dans la région cancalaise et malouine, comme l’explique, son président et vététiste, Ludovic Badier : « La Base VTT du Fort St Père Cancale est le point de convergence de 3

des 6 circuits déjà balisés. Nous espérons développer d’autres circuits et pourquoi pas un parcours technique d’un 1km2 autour du Fort pour les plus jeunes, ce qui animera la base en permanence... ». Les discours des personnalités ont rappelé les différents enjeux que représente cet outil : Patrice Legal, Secrétaire général de la Fédération Française de Cyclotourisme a annoncé que « l’inauguration de la 63e base en France est

Cancale VTT : L' as soc ia t io n organise des sorties le mercredi aprèsmidi et le dimanche matin.

un outil de loisir qui insuffle une dynamique locale avec un rayonnement touristique hexagonal non négligeable... » ; Jean-Francis Richeux, Maire de St Père a précisé que « le tourisme vert et le sport sont une nécessité au développement économique du territoire » ; Pierre-Yves MAHIEU, Maire de Cancale « s’est félicité d’avoir à ses côtés des responsables tel que Ludovic pour valoriser les ressources locales... » ; enfin, Gilles Lurton, Député, a souligné « que les loisirs contribuaient à l’équilibre d’une vie et que cela était une plus-value à l’économie touristique ». Joël, 62 ans, vététiste de Saint-Malo Sports Loisirs a testé les 6 circuits : « Ils sont bien balisés, les poteaux (pieux des moules de bouchot recyclés, offerts par un partenaire) sont très visibles mais j’espère que la base va s’étoffer avec un accès libre au lavage des vélos où encore un parcours autour du Fort… je pense aux touristes qui viendront de loin et à qui, il faudra pouvoir proposer plus qu’aujourd'hui… mais cette base est déjà un bon début, bravo ! ». Nombreux vététistes des clubs voisins étaient au rendez-vous, curieux et motivés pour développer des circuits vers la Bretagne Romantique, la Vallée de la Rance et le Mont Saint-Michel… Affaire à suivre !

Nov Déc 2013

Infos : Ludovic Badier 06 99 23 82 28 et sur ce lien

NEWS


CORSICA RAID...20E EDITION !

Nov Déc 2013


CORSICA RAID...20E EDITION !

NEWS


PRESENTATION DU CHALLENGE NATIONAL DES RAIDS MULTISPORTS DE NATURE 2014

T RAID X

Plus d’infos sur le site de la FRMN www.raidsmultisports.fr / contact@raidsmultisports.fr

Résultats : 1e VALMO RAID 2e CAP OPALE JULBO 3e VALMO RAID 2 MIXTE 1e CAP OPALE 2e GSO DUNKERQUE 3e SAINT JUST RAID

RAID NATURE 46 Résultats : Catégorie Homme 1e LAFUMA H1 2e ARVERNE OUTDOOR 1 3e ISSY AVENTURE WITH SPIRIT 4e PLANETE 2 ROUES GREEN TEAM 5e AGDE RAID AVENTURE Catégorie Mixte 1e SOUL OF TRIBE 2e ABSOLU MIXTE 3e TEAM GRIFFONS / CYCLES PLEIN AIR Catégorie Femme 1e LES POISSONS ROUGES ROUSSIER

Suite des résultats sur ce lien

Nov Déc 2013


Plus d’infos sur le site de la FRMN www.raidsmultisports.fr / contact@raidsmultisports.fr

NEWS


Plus d’infos sur le site de la FRMN www.raidsmultisports.fr / contact@raidsmultisports.fr

Nov DĂŠc 2013


Plus d’infos sur le site de la FRMN www.raidsmultisports.fr / contact@raidsmultisports.fr

NEWS


Plus d’infos sur le site de la FRMN www.raidsmultisports.fr / contact@raidsmultisports.fr

Nov DĂŠc 2013


LA FINALE

Plus d’infos sur le site de la FRMN www.raidsmultisports.fr / contact@raidsmultisports.fr

SUISSE NORMANDE LE RAID

EndorphinMag.fr média partenaire

NE


par Marion Wojtkowski Novembre 2013

Endorphinmag a interviewé Axel Riquebourg, président du tout premier Comité Régional des raids, celui du Nord-Pasde-Calais !

© Cyrille Daillet

Endorphinmag (EM) : Axel, peux-tu te présenter en quelques mots ? Axel Riquebourg (AR) : J'ai 36 ans, papa de 3 petites filles, professeur d'EPS dans un collège de Lille et je pratique le raid depuis 9 saisons. Je suis également orienteur au sein du VALMO dans lequel je fais partie du comité d'organisation de la « Valmotivée ». En somme, une vie bien remplie ! EM : Le Nord-Pas-De-Calais a crée le premier comité régional, dans quel but a-t-il été créé ? AR : Nous avons tout d'abord créé, il y a 3 ans, un challenge régional regroupant les principaux raids multisports de la région tout en gardant l'esprit d'ouverture cher à la FRMN (qui s'appelait alors le GNRMN). Nos buts étaient multiples : créer une vraie représentativité des raids dans la région et nous unir afin de résoudre les problèmes récurrents que nous rencontrions dans nos organisations. A ce titre, nous travaillons avec le conseil régional du Nord-Pas-De-Calais à clarifier l'obtention des subventions sur la base de critères connus de tous. Nous communiquons ensemble par l'intermédiaire d'une page FaceBook, d'un site internet dont le calendrier reprend un peu tout ce qui se fait en sport nature dans la région. EM : Qui compose le comité ? AR : On retrouve des organisateurs de tous horizons. Il y a des teams de raideurs qui organisent leur épreuve, des clubs d'orientation qui organisent des raids très techniques, des collectivités territoriales, nous avons même un club de triathlon ! Tout ce petit monde navigue ensemble depuis 3 ans maintenant et a décidé en mars dernier de fonder le premier comité régional des raids multi en France. EM : Le comité organise un challenge régional depuis 3 ans, peux-tu nous le présenter ? AR : Notre challenge comprend 11 manches en 2014. Il est très varié, on y trouve des raids très techniques, 100% orientation, comme très physiques, sans orientation. Le but est d'amener les raideurs de la région à progresser en les confrontant les uns aux autres et en les attirant sur des terrains auxquels ils ne sont pas habitués. C'est le fondement de notre comité, c'est autour de ce challenge que nous nous sommes entendus.

© Cyrille Daillet

Nov Déc 2013

EM : Quelles sont les prochaines échéances du comité ainsi que les « batailles » à mener ? AR : Nous espérons obtenir bientôt la finale du challenge national FRMN. Le T'Raid X est candidat depuis 2 ans maintenant et ce serait une belle reconnaissance pour nous. Ensuite, nous poursuivons notre action de structuration des raids dans la région, pourquoi pas au travers d'un portail des sports nature ? Les chantiers sont nombreux...


sur le team Cap Opale qui a remporté le challenge régional 2013 et a fait une très belle 4ème place à la finale nationale en Ardèche. (Interview de Mathieu Dernoncourt). EM : Peux-tu présenter Cap Opale en quelques mots ? CO : Le team Cap Opale est composé de 7 membres (dont 4 vétérans !), basés dans le Calaisis et le Boulonnais. Nous sommes issus du cyclisme, de la CO et du trail. EM : Quelle année pour Cap Opale qui a aligné les victoires aux manches du challenge régional, vainqueur du challenge et 4ème de la finale du challenge national ! Quelle est la recette du succès ? CO : La plupart de nos membres se sont initiés à l'orientation cette année et nous avons mis en place des entrainements collectifs réguliers, ce qui a développé des automatismes quand nous nous retrouvons en équipe sur les raids.

© Céline Dodin

EM : Quelles sont les prochaines échéances pour le team ? C0 : Nous sommes déjà inscrits sur le Corsica Raid 2014 (20ème anniversaire !) et les autres objectifs seront le championnat régional ainsi que la finale nationale sur le raid Suisse Normande, sur lequel nous avons déjà bien figuré cette année. ENDORPHIN

© Céline Dodin

© Marion Wojtkowski

© Marion Wojtkowski

CHALLENGE RÉGIONAL DU NORD-PAS-DE-CALAIS


PACARAID 9 MARS 2014 Sportifs confirmés, sportifs débutant, entre amis, en couple ou en famille nous vous proposons différents parcours Multisports. Au coeur du massif de l'étoile, vous découvrirez des paysages uniques à travers des tracés adaptés. Des valeurs fortes y sont véhiculées et vous en garderez une souvenir impérissable.

4 parcours : 1. LE PACARAID : Environ 60km et 1200m de dénivelé par équipe de 2, 30€ par personne licenciée FFCO et 33€ pour les non licenciés FFCO. 2. LE RAID SENSATION : Environ 30km et 600 m de dénivelé par équipe de 2, 30€ par personne licenciée FFCO et 33€ pour les non licenciés FFCO 3. LE RAID DECOUVERTE : Environ 15km et 150 m de dénivelé par équipe de 2, 30€ par personne licenciée FFCO et 33€ pour les non licenciés FFCO 4. LE RAID FAMILLE : non chronométré avec course d'orientation, VTT et tir par équipe de 2 à 6 (au minimum un adulte), 3€ par personne et maximum 8€ par famille.

Toutes les infos : http://www.pacaraid.fr/

Nov Déc 2013

NEWS


par Béatrice Glinche Octobre 2013

Raid Terre d’Audace © B. Glinche

L’équipe Lafuma mixte vient de remporter au scratch la finale du challenge national des raids multisports de nature… ce trio a terminé devant la 1ère équipe hommes (Raidlight), une première dans ce sport… une réelle performance ! EndorphinMag a interviewé ce team, champion de France 2013, avec un zoom sur leur féminine, Elisabeth Revol. EndorphinMag.fr (EM) : Bravo pour cette très belle performance ! Pouvez-vous présenter les 3 raideurs... Team Lafuma (TL) : Elisabeth Revol (34 ans) alpiniste de haut niveau et raideuse talentueuse depuis quelques années. Elisabeth est polyvalente et dès qu’elle enfourche son vtt elle est tout simplement impressionnante aussi bien techniquement que physiquement. Vincent Faillard (34 ans) raideur avec une énorme expérience. C’est le Benoit Peyvel Elisabeth Revol Vincent Faillard capitaine de l’équipe, fin stratège, il sait trouver les mots pour faire avancer l’équipe même quand la fatigue et le moral ne sont pas au beau fixe. Vincent maîtrise toutes les disciplines en raid et est un bon orienteur. Benoit Peyvel (34 ans) ancien coureur de haut niveau en course d’orientation, a basculé dans le raid multisports en 2008. Tout naturellement, il est en charge de l’orientation aussi bien sur IOF que sur IGN.

Portraits ci-dessus © Cyril Crespeau

(EM) : Comment avez-vous préparé cette finale ? (TL) : Le team raid Lafuma regroupe 12 coureurs et la constitution des équipes pour la finale a été assez complexe… Malheureusement, quelques coureurs expérimentés ont déclaré forfait suite à des blessures ou des retards trop importants dans la préparation pour cette épreuve. Alors, début septembre, nous avons décidé de composer une équipe « compétitive » dans la catégorie mixte et quelques semaines plus tard, l’équipe était définitivement fixée ! (EM) : A quel moment avez-vous imaginé la victoire possible au scratch ? (TL) : Vu la configuration de la course (20 heures d’effort avec 4 heures de stop) et le niveau des équipes masculines et mixtes présentent sur la ligne de départ, il était difficile pour nous d’imaginer pouvoir jouer la victoire au scratch, une place sur le podium était déjà un objectif ambitieux (même si nous avions fini 3ème lors de la finale 2011).

Nov Déc 2013

Au regard de notre mésaventure l’année dernière sur la finale 2012 (nous étions largement en tête le premier jour et finalement sur la deuxième étape on «saute» sur une porte horaire à cause d’un problème mécanique sur une section vtt) l’objectif principal était de remporter le titre en mixte, le classement scratch n’étant que du bonus, rien d’autre… On a donc débuté la première étape sans se soucier des autres équipes avec une bonne allure sans se mettre non plus dans « le rouge » car le programme de la journée était très copieux. Rapidement, on s’est retrouvé en tête de la course avec les 400 Team. Dans la montée du suc de Sarra, on a pris conscience qu’ils n’étaient visiblement pas plus forts que nous. Au fil de la journée, l’équipe avançait bien et les écarts avec nos poursuivants augmentaient régulièrement. Une fois la nuit tombée et évoluant dans le brouillard, il n’était plus question de prendre de risque à partir seul. On est donc resté sagement avec les 400 Team avec comme objectif de faire zéro faute d’orientation et de ne pas tomber non plus dans un faux rythme…

INTERVIEW TEAM LAFUMA


Raid Terre d’Audace © B. Glinche Arrivés au bivouac, on était très évidemment très satisfaits de notre première étape, le ballottage était favorable (4mn) mais rien n’était joué car le programme annoncé du dimanche était encore bien chargé. Même stratégie le dimanche matin… caler si possible notre rythme sur la tête de course et surtout limiter au maximum les erreurs d’orientation. Même si on a perdu quelques minutes sur le premier vtt nocturne, on s’est retrouvé sur la fin de cette section en tête mais avec cette fois comme compagnons les LSN. La section «CO photo» était très importante pour nous. On avait bien noté qu’on pouvait faire de gros écarts. Les bonus des balises sont tellement importants qu’un mauvais choix stratégique sur ces sections CO score peut aussi ruiner les heures d’efforts accumulées sur toutes les autres sections… Au final, tout s’est bien déroulé et on a enchaîné sous l’orage menaçant la section de vtt suivante. On roule aussi vite que possible car la descente en kayak n’est clairement pas notre spécialité, pour deux de nous trois et on s’attend à perdre du temps sur les bateaux. Arrivés au CP « Vtt/Kayak » on nous apprend que la course a été neutralisée à l’arrivée du vtt… On réalise donc à cet instant qu’on a probablement remporté le classement scratch. Pour conclure, un raid n’est évidemment jamais gagné d’avance. Et comme on ne maîtrise pas les performances des adversaires, mieux vaut se concentrer sur son équipe et tout mettre en oeuvre pour progresser au plus vite sur le parcours… que de faire en course des plans sur la comète concernant le classement final ! (EM) : Quel fut le moment le plus difficile ? (TL) : La dernière section « trail orientation » du samedi soir a été certainement le moment le plus difficile pour l’équipe. On était tous les trois biens entamés physiquement et les conditions météos « rustiques » n’étaient pas des plus agréables… Pour couronner le tout, la section était à 100% dans un brouillard à couper au couteau où la navigation était extrêmement difficile. Heureusement, le bivouac était au bout et ça permettait de garder le moral.

(EM) : Comment vous êtes-vous alimentés sur ce raid ? (TL) : L’important est de ne pas oublier de manger en course et de commencer à s’alimenter dès le début. La moindre hypoglycémie entraîne forcément un ralentissement du rythme mais aussi une perte de lucidité. Pendant la course : essentiellement du sucré car ce n’était pas très long. Donc nous avons utilisé les barres et gels Overstim’s qui proposent une très large gamme de produits qui évitent l’effet de saturation. Nous complétons par quelques bonbons et chacun finalise avec ses propres habitudes alimentaires. Une poche à eau de notre partenaire Source remplie au départ avec 1.5l + 1 bidon vélo avec de la boisson énergétique Overstim’s Hydrixir que l’on remplit en court de route. Au bivouac : soupe chaude de l’organisation et un sachet de pâtes déshydratées. Au petit déj : léger car peu de temps pour digérer, un bout de Gatosport et de pain d’épices et c’est parti!! (EM) : Elisabeth Revol, votre féminine est impressionnante de régularité… quels sont ses points forts sur ce genre de raid ? (TL) : Zab est polyvalente, persévérante et endurante aussi bien physiquement que mentalement… Même en orientation, comme elle est enseignante d’EPS et habituée à des expés en autonomie, elle maîtrise ! Sa force mentale est incroyable. L’analogie avec la très haute montagne est évidente. L’engagement sur ce type de raid est en deçà de ce qu’elle peut vivre en conditions extrêmes et souvent en solo. Techniquement, en vtt, peu de féminines ont son niveau. Physiquement, elle met généralement un point d’honneur à ne pas être tractée en vtt et depuis deux ans, on ne l’a jamais connu en difficulté sur une section vtt. En descente, elle est l’égal des meilleurs descendeurs. (EM) : Elisabeth, certains raideurs ont été impressionnés par tes sections vtt (entre autres)… Quel est ton secret ? Comment as-tu vécu ce raid ? Elisabeth Revol : Pas vraiment de secret… j’aime juste quand les parcours sont techniques et ludiques en vtt. C’est aussi sur ce genre de section qu’étrangement je peux récupérer… J’ai vécu ce raid dans le rouge parfois… mais c’était une très belle aventure. (EM) : Un mot sur votre partenaire titre, Lafuma. Joue-t-il un rôle ?

(EM) : Côté parcours, sections et tracés, le dosage était-il bon ? Qu’avez-vous apprécié le plus ? (TL) : On n’en attendait pas moins des organisateurs, on savait qu’ils préparaient minutieusement cet évènement depuis des mois et on n’a pas été déçu. Même si la météo nous a privé des paysages fabuleux de ce petit coin du massif central, les parcours étaient très sympas. Les sections en IGN proposaient de nombreux choix d’itinéraire et ce n’était pas évident de déterminer le meilleur choix. Les sections CO étaient déterminantes car complexes à appréhender du fait qu’il était impossible de valider toutes les balises dans le temps imparti et que les bonus attribués à chaque poste étaient très importants.

(TL) : La société Lafuma est à nos côtés et nous soutient depuis plusieurs années. Et la marque joue un rôle primordial dans nos performances sur cette finale (1er mixte et scratch, 2ème mixte, 8ème hommes). Son aide financière nous permet d’être présents sur un maximum de raids nationaux et internationaux. Son appui technique est aussi essentiel. Nous sommes généreusement équipés avec du matériel performant. Sac à dos, chaussures et la gamme de vêtements outdoor, tous nos équipements sont parfaitement adaptés pour la pratique du raid multisports. N’oublions pas tous nos autres partenaires qui contribuent également à la réussite sportive du Team Raid Lafuma cette saison. (EM) : Quels sont vos prochains objectifs ?

Malheureusement, les orages du dimanche matin nous ont privé de deux très belles sections de kayak et de cordes. Néanmoins, avec les LSN on a eu la chance de réaliser le deuxième vtt dans son intégralité. Et même si on n’en menait pas large sur les crêtes, une fois qu’on a basculé dans les vallées encaissées, les singles vtt étaient un vrai régal.

(TL) : Place à la période hivernale avec du ski de fond pour certains, du ski alpinisme pour d’autres ou encore des sommets à plus de 8000m (enfin là ce n’est qu’Elisabeth !!). Propos de Benoit Peyvel recueillis par Béatrice Glinche le 3 novembre 2013 Merci pour vos réponses et encore bravo pour cette sacrée perf ! ENDORPHIN

Nov Déc 2013


Raid Terre d’Audace © B. Glinche

Classements sur http://rta.cdco07.fr/ Live, photos, vidéos, WebTV sur http://www.endorphinmag.fr/evenement/ raid_terre_audace.php

INTERVIEW TEAM LAFUMA


Š Photos RIF 2012 B. Glinche


par Béatrice Glinche Novembre 2013

Raid in France 2014 (RIF) propose un circuit différent des années précédentes, avec pour terrain de jeu un départ du Massif central. EndorphinMag.fr a interviewé Pascal Bahuaud, organisateur et traceur, où la nature "la plus sauvage" reste le fil conducteur de l'épreuve...

© Photos RIF 2012 B. Glinche

(EM) : Sans dévoiler le parcours, peux-tu citer quelques épreuves attendues sur cette nouvelle édition ?

EndorphinMag.fr (EM) : Peux-tu préciser les lieux de départ et arrivée ? Pourquoi ce choix ? Pascal Bahuaud (PB) : Après une édition dans les Pyrénées et 4 dans les Alpes, nous avons souhaité changer de paysages et d'environnement. J'ai toujours eu envie de tracer dans le Massif central car c'est aussi une nature sauvage et peut-être moins connue. On a démarré les reconnaissances depuis plusieurs mois et... on ne s'est pas trompé. C'est magique ! De plus, nous avons un excellent accueil des sites de départ et d'arrivée, très motivés par le projet : la Haute-Loire, avec la Communauté de communes du Puy-en-Velay, et la Camargue avec le Grau-du-Roi.

(PB) : Les activités classiques seront au rendez-vous : trek, VTT, kayak, raft, cordes... toujours en orientation, sans GPS, non stop, en autonomie et avec des cartes au 1/50 000ème principalement. On prévoit aussi du canyoning, de la spéléo et... une surprise ! (EM): Un dernier mot ?

© Photos RIF 2012 B. Glinche

(EM) : Prévu du 12 au 20 septembre 2014, quelle est la durée estimée du raid, le nombre de kilomètres ? (PB) : On prévoit environ 5 jours pour les équipes de tête et 7 jours pour les dernières équipes à franchir la ligne d'arrivée. Le parcours fera environ 500 km avec un dénivelé positif autour de 15 000 mètres.

EndorphinMag te remercie pour ta disponibilité et souhaite une pleine réussite au Team Intersport Mc Kinley Raid in France engagé au Costa Rica.

(EM) : Les inscriptions seront ouvertes à partir de quelle date ? (PB) : On ouvre les inscriptions le 20 décembre prochain, sur le site de Raid in France. Le nombre d'équipes sera limité à 50.

Nov Déc 2013

(PB) : La course sera conforme aux standards de la Coupe du monde ARWS mais, fidèles à l'ADN de Raid in France, nous traçons une épreuve 100 % nature dans laquelle toutes les équipes - les plus expérimentées comme les plus novices - pourront vivre leur aventure et rallier l'arrivée. Raid in France peut être le projet d'un team voulant découvrir les sensations des raids longs. Début décembre, nous serons au Costa-Rica pour promouvoir Raid in France auprès des équipes étrangères. Objectif : assurer la présence de plusieurs équipes du top 10 mondial.

ENDORPHIN

Plus d’infos sur : www.raidinfrance.com © Photos RIF 2012 B. Glinche

INTERVIEW PASCAL BAHUAUD / RIF 2014


par Alexandre Flotte Octobre 2013

EM : Combien de membres compte 400 Team ? Quelle répartition des membres entre le sud et la Loire ?

MP : On compte une quarantaine de membres dans le sud et quinzaine dans la

Rencontre avec Manu Perrot des 400 Team Sainté lors d’un raid off organisé par sa sympathique et dynamique équipe ligérienne.

Loire. Depuis la rentrée, Séb a rajouté, aux licenciés de 400 Team, une trentaine de jeunes issus de sa section sportive (il est prof de sports en collège/lycée) qui sont déjà bien présents sur les raids (notamment 2 podiums au Raid Saucona).

EM : Quelles sont vos prochaines organisations ? MP : Les officielles sont le trail de Saint Héand le 17 novembre 2013 et le raid

EndorphinMag (EM) : Manu, présentes nous brièvement les 400 Team.

Manu Perrot (MP) : L'association 400 Team est née d'une belle amitié entre Sébastien (Raichon) et Rémi (Héritier), tous les deux passionnés d'athlétisme et coureurs de 400m. Au fur et à mesure des années, le groupe s'est agrandi et a abouti à la création de l'association. On retrouve, à présent, plus ou moins 2 sections de par l’implantation professionnelle des 2 amis à l’initiative de la création de l’association : 400 Team Raidlight (Sébastien habite dans le Vaucluse) et 400 Team Sainté (Rémi habite dans la Loire). EM : Le nom 400 Team vient donc du 400m ? MP : Et oui, tout s'explique ! EM : Les 400 Team ont l’air plutôt tourné vers le multisports que vers le 400m, maintenant, non ?

MP : Les coureurs de 400 Team sont un peu sur tous les fronts : les raids multisports sur circuit mondial (400 Team Raidlight et Raidlight Canoé Evasion), les raids multisports nationaux et les raids vtt (400 Team Sainté et 400 Team Raidlight), les trails et parfois même le championnat de cross country FFA...

Nov Déc 2013

des Dentelles 2014 les 12 et 13 avril. A noter que le raid des Dentelles 2014 permettra aux meilleurs jeunes de l’équipe de France de se qualifier pour la finale de coupe du monde junior 2015. Pour les organisations officieuses, il y aura, normalement, le raid d'entrainement de Saint Héand au printemps, on espère le retour du défi de la Perdrix : la montée du crêt de la Perdrix (sommet ligérien de 1432m) en vtt par les 3 faces et peut-être un raid à Annecy cette année…

EM : Ok, le message est passé pour Annecy ; Vincent, tu ne vas plus pouvoir te débiner ! EM : Où peut-on retrouver votre actualité ? MP : Les lectures sont variées !! On a :

• • • •

Le site du trail et des 400 Team Sainté : http://trail.de.saint.heand.free.fr Le site des sudistes : http://400teamraid.e-monsite.com/ Le compte rendu des courses : http://400team.blogspot.fr/ La page Facebook : https://www.facebook.com/400TEAM


C'est dans ce cadre que s'est déroulé le dimanche 13 octobre dernier la 6ème édition du raid d'entrainement des 400 Team Sainté. Le départ avait lieu d’Unieux (14km de Saint-Etienne, aux portes des gorges de la Loire) et 14 concurrents étaient présents. Le parcours consistait en un tour du barrage de Grangent revisité (comme ils disent à Master Chef). Au programme : une cinquantaine de kilomètres en vtt, 10km en trail et 1h30 de CO. Les paysages auraient du être magnifiques mais le brouillard en avait décidé autrement. Tout s'est toutefois bien passé, chacun adaptant le parcours à son envie et sa forme du moment. Mises à part 2 balises mal posées sur la CO, rien à redire sur l'organisation. Tout s'est terminé par un casse croûte très convivial auquel chacun avait contribué car c'est aussi ça l'esprit 400 Team : il y a l'effort mais aussi le réconfort !

Manu Perrot

Début octobre, coup de fil d’ Alex Falq : « Je suis invité à un entrainement raid off des 400 Team Sainté, est-ce que tu veux te joindre à moi ? ». J’ai une crève du tonnerre de dieu depuis le Grand Trail du St Jacques, c’est une semaine avant la finale des raids multisports de nature mais le départ se fait d’Unieux (1.5 km de chez moi !)… c’est difficile de refuser. Je demande si Julien (Jourjon) peut également se joindre à nous, plus sympa pour lui qu’un entrainement en solo. Le rdv est donné à 7h15 chez un certain Lionel. Je vois en gros où se trouve la rue… mais en fait s’est une impasse que nous devons trouver ! Ça commence bien : les 3 orienteurs du NOSE que nous sommes sont paumés. Petit coup de fil à Manu et tout rendre rapidement dans l’ordre. On est les premiers arrivés (on voulait faire bonne impression !!). Au fur à mesure, les autres raideurs arrivent, on se reconnait facilement en ce dimanche matin glacial à nos tenues sportives et de toute façon à cette heure matinale, le reste du monde a décidé de rester chaudement au fond de son lit. Je suis la seule courageuse nana à prendre le départ en masse, les autres nous rejoindront sur d’autres sections. Alex a accepté de passer la matinée avec moi, quant à Julien, il est près à se tirer la bourre avec les autres. Départ 8h15 (on a déjà 1/4 d’heure de retard), retour prévu à 14h, pour pouvoir se retrouver tous ensemble pour manger. On attaque par une section en vtt’O très sympa, plutôt vallonnée mais pas trop technique qui nous emmènera au château d’Essalois. On fait une erreur de lecture de carte à St Just St Rambert (pas évident à voir le vrai chemin à emprunter) qui nous emmènera en plein milieu des 5h de la moto (enduro) ! Oup’s !! A Essalois, nous choisissons de ne pas faire le trail (une boucle de 9km) car nous risquons d’être trop à la bourre pour le reste des sections. On décide même de filer directement vers Chambles par la route au lieu de reprendre la section de vtt’O. Du coup, on arrive dans les premiers sur Chambles où Manu nous attend pour nous distribuer les cartes de CO, nous ravitailler (tout est prévu) et garder nos vtt pendant que nous serons en forêt. 15 postes à prendre dans l'ordre de notre choix, 2 postes annoncés certainement mal posés, donc à ne pas chercher trop longtemps. Avec Alex, on décide de faire la CO chacun de son côté. Super carte, je me fais bien plaisir. Pour le retour sur Unieux, nous passerons par Biesse en compagnie de Daisy qui a commencé le raid par le trail à Essalois avec son mari et Vincent, un ancien camarade de lycée ! Du coup, ça papote gaiement sur cette dernière section. De retour chez Lionel, nous nous changeons et les garçons donnent un petit coup de jet aux vélos : même le seau et l’éponge sont prévus : parfait ! On se retrouve ensuite tous pour manger (chacun devait amener un truc) et boire un coup. Je rentre à la maison vers 16h30 : une bien bonne journée de passée. Merci les 400 Team ! ENDORPHIN

INTERVIEW 400 TEAM SAINTÉ


par Béatrice Glinche & Marion Wojtkowski Octobre 2013

Pour être un bon raideur selon Mathis, 9 ans et demi et Milo, 12 ans… il faut « pas être trop lourd, s’entraîner dur, être fort dans sa tête, persévérant, endurant et motivé... »

Juste après leur premier raid, EndorphinMag a interviewé 2 jeunes garçons, Mathis et Milo, nouveaux amis depuis ce run & bike… Cette première expérience est l’occasion de découvrir la motivation des jeunes pousses… avec un regard d’enfant sur la pratique du raid multisports ! EM : Pouvez-vous vous présenter ... Mathis : 9 ans et demi, non-licencié en club de raid (mais en tennis de table et natation), Râches (Douai, Nord). Milo : 12 ans, licencié au club du Touquet, Le Touquet, Pas de Calais.

Milo

Mathis

EM : Comment avez-vous eu connaissance de ce raid ? Mathis : Je l’ai su parce que maman m’a dit qu’elle participait côté organisation, elle a demandé à mon tonton d’essayer de me trouver un coéquipier. Milo : Le club m’en a parlé, mais surtout mon grand frère l’a déjà fait.

EM : Quelles étaient les épreuves ? Qu’auriezvous aimé ajouter comme épreuve ? Mathis : C’était un run and bike de 4 kilomètres. J’aurai aimé un parcours du combattant. Milo : J’aurai aimé qu’il soit un peu plus long, avec une épreuve de kayak.

EM : Combien de temps avez-vous mis ? Quel fut le moment le plus difficile ? Mathis : 22’20, classés en catégorie minime parce que c’est l’âge de Milo qui compte. Le plus difficile c’était de rouler sur le sable. Milo : Le plus difficile est le passage pour sortir de la plage pour accéder à la corniche et continuer dans le parc.

© photos : Orga et MarionWojtkowski

Nov Déc 2013

Le parcours "Enfant" Cette course ouverte à toutes et tous dès l'âge de 10 ans connaît un véritable engouement depuis quelques années. Près de 100 équipes de 2 étaient attendues sur la plage du Touquet.

Le parcours "Open" Une course de 15km dans un environnement agréable, au Touquet, entre terre et mer. Plus de 300 équipes de 2 étaient attendues pour cette 18ème édition. Cette épreuve fait partie du calendrier national de la FFTRI et attire chaque année de nombreux sportifs de haut niveau et des amateurs passionnés.

Peu d’écart sépare le trio (16 secondes) de tête et c’est finalement l’équipe de Clément Delescluse et Valentin André qui remporte cette épreuve au scratch en 54mn03s, suivie de l’équipe de Michel Lelièvre et Guillaume Pichonnier en 54mn10s puis en 3ème position, l’équipe de Cyril Chambelland et Jérémy Boulogne en 54mn19s. Chez les femmes victoire de Christelle Lelièvre et d’Anne Grémont en 01h17mn59s. En catégorie mixte Julie Kahn et Benoit Ramet gagnent dans leur catégorie en 01h01mn19s.

Résultats sur http://www.touquetbikeandrun.com/site/welcome/index.php


Milo m’a rattrapé en vélo et il m’a tendu la main pour qu’on passe la ligne main dans la main. EM : Qu’avez-vous apprécié le plus ? Mathis : A la fin de la course, après un gros sprint, je n’avais plus de jambes, Milo m’a rattrapé en vélo et il m’a tendu la main pour qu’on passe la ligne main dans la main. Milo : Au niveau compétition, je n’étais pas au top, mais partager ce moment avec quelqu’un que je ne connaissais pas, mais très sympa, c’était super. EM : Avez-vous fait une préparation spécifique ? Un repas ? Mathis : On a fait un seul entrainement run and bike avec une copine, ma sœur et ma maman. On a fait 5 kilomètres le long du canal. J’ai moins mangé le repas du soir et le petit-déjeuner pour être plus léger. Milo : Je m’entraine chaque samedi, mais là je n’ai rien fait de spécial voilà pourquoi je n’étais pas assez au top. EM : Vous faites déjà du sport en club, avez-vous envie de refaire d’autres raids ? Avez-vous envie de faire du raid en club ? Mathis : Je fais du tennis de table (2 fois par semaine + les matchs) et de la natation. Oui, j’ai envie de faire d’autres raids, surtout des gros, j’en ai déjà fait 3 avec papa ou maman, là c’était mon premier avec un autre enfant et le premier dans le sable ! Oui, j’ai très envie de faire du raid en club, mais c’est loin de la maison (école de raids du Touquet). Milo : Oui en fait, j’adore ça et là je suis bien décidé à me préparer pour le prochain en février 2014. EM : Selon vous, quel est le raid idéal ? Mathis : Du vélo sur route, course à pied dans la forêt, une CO, un grand parcours du combattant et une CO en canoë. Milo : Départ sur la plage, vélo dans la forêt, kayak, CO.

J’espère en faire d’autres avec Mathis qui est très sympa et motivé. EM : D’après vous, quel est le profil type pour être un bon raideur ? Mathis : Déjà il ne faut pas être trop lourd, il faut s’entraîner dur, être fort dans sa tête, persévérant, endurant. Milo : Comme pour tout, il faut s’entrainer et être fort dans sa tête et motivé. EM : Quels sont vos prochains objectifs sportifs (hors raid et en raid) ? Mathis : Hors raid (tennis de table), j’aimerais rester en D1 (Départementale 1) et être dans la meilleure équipe jeune de mon club. En raid, j’aimerais faire des raids de plusieurs jours et trouver un partenaire pour le raid ado du Touquet (j’aurai 10 ans et pour la première fois je pourrai enfin y participer !) et m’améliorer encore plus. Milo : J’ai déjà mon coéquipier habituel (en vacances lors du run and bike du Touquet) pour le raid ado du Touquet, mais j’espère en faire d’autres avec Mathis qui est très sympa et motivé. EndorphinMag vous remercie... et encore bravo pour cette première ! ENDORPHIN

INTERVIEW MATHIS & MILO AU TOUQUET BIKE & RUN




par Alexandre Falq Novembre 2013

 Céline Dodin / RTA

e Raid Terre d’Audace, c’est la dernière grosse course de l’année. Pour les Xttriens, c’était aussi l’occasion de faire la fête avec nos 4 équipes qualifiées (2 hommes, 1 mixte et 1 féminine). Alors, on se retrouve tous au domaine du Rouret (centre Pierre et Vacances) à Grospierres (07). Ludo et François (mes équipiers du jour) arrivent tard et me font (déjà) courir pour passer les contrôles et nous préparer pour le prologue. Jusque là, tout va bien… A peine changés et c’est déjà l’heure du départ pour la CO par répartition. L’orienteur en chef, c’est François. C’est donc lui qui répartit les postes : les plus durs pour lui, les plus faciles pour nous. La répartition est inégale et nous perdons un peu de temps sur les autres équipes. Samedi matin, réveil 4h30 pour rejoindre Les Vans : point de rendez-vous pour le départ en bus. Le temps est maussade et la route sinueuse pour rejoindre Le Cheylard. J’ai (déjà) la nausée. Le début du calvaire… Heureusement, à la descente du bus, nous avons le temps pour récupérer et tracer nos cartes. Après une collation offerte par la mairie, c’est l’heure du départ pour la CO urbaine… que François avale en quelques minutes. Je suis déjà à la traîne. J’ai l’impression de n’avoir jamais été aussi vite en CO urbaine, mais je me dis que le chemin est encore long et que je vais me refaire. La montée vers la première balise est un calvaire pour moi. Je n’arrive pas à trouver le rythme. Beaucoup d’équipes nous dépassent… le moral est, malgré tout, encore bon, ce n’est que le début de la course. Ludo et François me proposent leur aide mais je refuse poliment (mince, j’ai quand même mon égo !).

Nov Déc 2013

Arrivés à la première balise du Trail, c’est le moment de la première chute (avec un poignet qui sera douloureux jusqu’au bout) et des premières crampes (oui, oui, au bout d’une heure!!). Ludo finit par me convaincre de lui laisser mon sac et de prendre les bâtons pour m’aider. D’un seul coup, je me sens léger. La descente vers le roller se passera ensuite sans trop d’encombres. Deux chutes et sept kilomètres après, nous arrivons au vtt. Nos filles arrivent quelques instants après et repartent avec nous. Je ne suis pas au mieux mais je me dis que le vtt sera peut-être mieux pour moi. Malheureusement, la section peu roulante (c’est peu dire !!) que nous ont concocté les Raidlink’s ne m’aide vraiment pas et Ludo est obligé de me tracter et de me porter le vélo dans les portions très raides. Même avec leurs encouragements, je n’arrive pas à avancer ni à reprendre ma respiration. Je continue pour eux, parce qu’ils sont venus pour aller jusqu’au bout, mais le moral s’envole doucement.

Un moment de solitude… On repart sur l’ascension du Mont Gerbier et j’ai beaucoup de mal à monter en haut. L’envie de vomir me prend dès le début. Je m’accroche partout où je peux. J’ai l’impression d’escalader un mur. En haut, à bout de forces, je prends LA décision : je ne peux plus continuer comme ça. Le sport, c’est pour le plaisir pas pour finir à l’hôpital. La descente est difficile et quand j’arrive en bas, j’annonce à mes équipiers que je ne peux plus continuer. Le moment est difficile moralement.

Je continue pour eux mais le moral s’envole doucement.

Le temps se gâte… La météo tourne à l’orage et les températures baissent sous l’effet du vent. Je me couvre pour ne pas attraper froid. Nous continuons à nous faire dépasser par de nombreuses équipes. Ludo et François continuent à m’encourager. « Je ne vais pas craquer », « J’irai jusqu’au bout ». Le temps d’un instant, le moral remonte et j’ai l’impression de pédaler de nouveau. Mais 2 kilomètres plus loin, même sur la route, je n’y arrive plus. On arrive au Mont Gerbier de Jonc : j’ai froid et le fait de s’arrêter quelques instants n’aide pas à me réchauffer.

Je m’en veux terriblement de les abandonner mais je ne peux pas faire autrement. Ma santé prime sur le reste. Je leur demande de continuer sans moi. Au moins qu’ils aillent au bout. Je les regarde partir en vélo dans le brouillard et je monte dans le véhicule qui nous mènera au bivouac. Arrivé à la croix de Bauzon, j’en profite pour me changer et me mettre à l’aise. Il est 18h. Les premiers doivent arriver vers 23h. Le temps va être long.

Au fur et à mesure, les abandons arrivent en plus ou moins bon état. Certains devant même être perfusés. Je trouve le temps long. Je suis complètement éteint, déçu et fatigué. Vers minuit, les coureurs arrivent les uns après les autres. 400Team et Lafuma d’abord, LSN puis Raidlink’s et, ensuite, tous les autres. Je ne vois pas Ludo et François alors je commence à m’inquiéter. Enfin ils arrivent. Ils ont pris leur temps et ont profité de quasiment toute la CO. Ouf!


La pluie redouble et on nous laisse dormir dans le gymnase alors que certains s’essayent au sommeil dans la tente (plus qu’) humide. Je n’arrive pas à dormir, ça ronfle, ça parle, ça rigole. Le lendemain matin, je laisse partir les copains en masse avant de ranger les affaires.

Pour les « bâcheurs », la journée ne fait que commencer. Il faut aller récupérer les voitures aux Vans avant de venir rechercher les vélos, ici, à la croix de Bauzon… tout ça sous la pluie et le brouillard. Enfin, revenu aux Vans pour récupérer le reste des affaires (canoë, cordes, sac de bivouac, rollers), on apprend que la course a été stoppée à cause des conditions météorologiques. L’organisation est à la recherche des coureurs. Je n’ai pas le courage de rester. J’ai envie de chaleur et d’être au sec. Du coup, je raterai la victoire de nos filles… Bravo les filles! La santé va, c’est le principal... Pour moi, c’est l’heure du bilan. Pour le moral, cet abandon est difficile à avaler mais avec un peu de recul, je me dis que quand on décroche le dossard au milieu du parcours c’est aussi dans son intérêt ; pas à son encontre. Je suis en bonne santé, c’est là l’essentiel… Maintenant, repos pour recharger les accus.

 Céline Dodin / RTA

ENDORPHIN

 Céline Dodin / RTA

 B. Glinche

RAID TERRE D’AUDACE


EndorphinMag.fr était partenaire média de la finale du Challenge National 2013… Le Raid Terre d’Audace nous a accueilli et accompagné dans la réalisation de 3 plateaux WebTv à revoir sur ce lien http:// www.endorphinmag.fr/webtv.php Un Live a été produit pendant les 3 jours de course, (merci, au passage, à nos 2 webmasters : Denis et Perrine... et au présentateur d’un week-end : Jérémy) à revoir sur http:// www.endorphinmag.fr/evenement/raid_terre_audace.php Les retours ont été très positifs et nous pouvons déjà annoncer que nous serons présents en Suisse Normande pour la finale 2014 ! De nombreux raideurs ont déjà écrit leurs récits (avec beaucoup d’humour parfois), aussi, nous vous offrons une galerie photos, histoire de se replonger dans cette aventure rendue dantesque par les incroyables pluies cévenoles qui se sont abattues sur l’Ardèche, obligeant l’organisation à stopper le raid prématurément…. Ce fut pourtant une très belle édition ! Merci à tous, pour votre enthousiasme, vos encouragements… merci aux organisateurs et à la Fédération des Raids Multisports de Nature, à nos partenaires Awedia et Oxsitis… Béatrice Glinche.Plus d’infos sur http://rta.cdco07.fr/

Ré en ho

Vendredi 18 oc tobre

2013 - 21H30 - Domaine du Rouret à Gros Il fait doux, envir pierres (07) on 16 degrés, pa ça dure ! Le br s de ve nt et pas d’humidi iefing vient de té… se terminer, les cances… 86 équipes se dir certains sont en manches cour tes…. Pourvu qu igent vers le skat e e-parc du cent re Pierre & VaPied sur la carte , bras levé… tout réparti la reche rche de balise po es les équipes sont prêtes…. Et c’e breux raideurs ! Belle entrée en ur chacun de ses équipiers… Pr st parti pour une CO origina le ologue original jeu !!! et amusant au où l’orienteur x dires de nom-

Nov Déc 2013

Samedi 20 octobre 2013 Le Team Général Epargne V Trail…. Malheureusement, ils teams, la météo ayant durc


WEBTV http://www.endorphinmag.fr/webtv.php LIVE http://www.endorphinmag.fr/evenement/raid_terre_audace.php RTA http://rta.cdco07.fr/

les 2 teams ICEBREAKER… ctoire en PS TI ER ez vi ch s postes e avec la épartition de N feront une belle final PE ngagés en O ixte ! m ommes et en

Fin du prologue… INSA Rouen—AL B au premier pla L’ambiance est n bonne, chacun compare, échang ner, direction Le s Vans pour le dé e ses impression s…. part du lendem ain avec une pe Faut pas traitite nuit à venir ...

Valmo 1 (inscrit en mixte) avance bien sur cette 1ère section s terminent non classés, comme un certain nombre de ci les conditions de course..

affichent un les nordistes contraints )… en p (O 2 ils seront ne Valmo ction Trail… gagées éral Eparg Team Gén sur cette première se 22 équipes OPEN en es ire d ur é so rit d majo gran comme la ! à l’abandon classées à l’arrivée) 7 t (seulemen

RAID TERRE D’AUDACE - FINALE DU CHALLENGE NATIONAL DES RAIDS MULTISPORTS DE NATURE


WEBTV http://www.endorphinma LIVE http://www.endorphinmag.fr RTA http://rta.cdco07.fr/

Ça gli Rudy

Hormis les team Une balise à po s, il fallait être calé sur la W ebTV (plateau inter pour les 3 2) Beau point de ra vue à revoir su ideurs... avec à la clé un pa pour admirer le paysage de r la WebTV…. ysage découver là t, une vue splen -haut… dide sur le mas sif ardéchois !

Nov Déc 2013


ag.fr/webtv.php r/evenement/raid_terre_audace.php

i de Juraid Ligéraid 1)… isse bien chez les Quechua…. (suiv terminera 3e en mixte ! team le Gouy impose un bon rythme, ERTIPS Homm es… en action su r la section Rolle De gauche à dr r! oite : Marc Patu rel, Samuel Hu bert, Jocelyn Vo gt

ette rt sur c d’effo 2 ’4 2 our 3 32’05) c oute p a en r idlight ave u h c e a des Qu rrière les R rt e v in de Le tra (2e temps section

Fin de enregis section Rolle r t de la se re ses impress : Jérémy film io c ti o n e 2e au n 32’05 ns… L’équip e Thomas G sc e Nature ratch derriè ! Ils remport Raidlight a audion (Raid ffic re en Powerb lig ar, cha le team mix t le classemen he le meilleu ht) et te mpion r de Fra Lafuma 1) t homme (te temps rminan nce sort devant t ant... Lozère Sport

RAID TERRE D’AUDACE - FINALE DU CHALLENGE NATIONAL DES RAIDS MULTISPORTS DE NATURE


WEBTV http://www.endorphinma LIVE http://www.endorphinmag.fr RTA http://rta.cdco07.fr/

Arrivée du Vtt deviennent ter Il faut se nourr de ski de fond

Départ du team choix malgré un Lafuma 1 (mixte) sur la CO sco e re, dernière étap Ils sont talonné lucidité qui s’effrite au fil des e avant le repo s par les Raidlig he s de 4H ! Laisse ht… Elisabeth Re ures…. Déjà 12h de course… dans ce magaz r les options, fa Brou ine)…. vol, la féminine ire les bons des Lafuma, est illard et pluie au menu…. im pr ess ion nante (voir rubr Ils termineront ique interview va ries !!! Chapeau inqueur au scratch (une prem ière pour une fin !!!!) ale nationale !! Un team mixte vainqueur tout es catégo-

WEBTV http://www.endorphinmag.fr/webtv.php LIVE http://www.endorphinmag.fr/evenement/raid_terre_audace.php RTA http://rta.cdco07.fr/

Nov Déc 2013

Photos et commentaires Béatrice Glinche

Arnaud Huet, du team « Les P’tits organisateur de la finale 2014.


ag.fr/webtv.php r/evenement/raid_terre_audace.php

Plateau enregistré en public dans les conditions du direct aux Vans -> 11h 13h

En compagnie de Mme Buis, députée de l’Ardèche (2e en partant de la droite), les capitaines d’équipes, Benoit Peyvel du team Lafuma 1 (en bleu), Benjamin Monier de Lozère Sport Nature (à sa droite) et Sébastien Raichon des Raidlight (bandeau bleu) classés respectivement 1er, 3ème et 2ème au scratch !

rse les conditions de cou en plein brouillard… ge… et de mi hu , ire suivi d’itinéra donné s’allon n teams ayant aban score, le chalet en bois d’une statio rribles...La liste des la CO ec av er ain nch rir un peu avant d’e … offre un répit au sec

Plateau direct Mont-Gerbier -> 15h - 17h

Avec Mme Gilli, Hervé Simon explique le pourquoi du trophée...

Pascal Bahuaud reçu sur le plateau, administrateur de la fédé en charge de l’international et organisateur du Raid In France

Plateau direct du Cheylard -> 9h30 - 11h30

Suisses Normands »

Interview des Raidlight… pendant le contrôle matériel surprise ! Conditions météos difficiles pour les raideurs… comme pour nous !

Ci-contre avec Michel Bacciochi, administrateur à la fédé, chargé de la structuration européenne et organisateur du Corsica Raid (20ème édition en 2014 !!).

RAID TERRE D’AUDACE - FINALE DU CHALLENGE NATIONAL DES RAIDS MULTISPORTS DE NATURE


par Gilles Briand Septembre 2013

Crédit photos : ORGA

Le Raid Bassin Minier met en scène, à travers un parcours sportif exigeant, le patrimoine minier du Nord Pas de Calais, reconnu par l'UNESCO comme Patrimoine Mondial au titre des "Paysages Culturels Evolutifs et Vivants, le 30 juin 2012. Par équipe de 3, les concurrents ont participé à 3 formules (Elite et Sport sur deux jours, Découverte sur une journée) selon un principe classique alternant liaisons et épreuves sur site. Au programme, l'ensemble des disciplines du Raid Nature était proposé : Trail, Vtt, canoë, cordes, le tout en orientation sur l'ensemble du week-end et grâce à des supports variés : cartes iof, ign, photo aérienne, road boak... Le RBM est ainsi un cocktail équilibré entre performances physiques, orientation et stratégie de course. ’est encore une fois sous un soleil resplendissant que s’est déroulé la 8ème édition du Raid Bassin Minier, organisée par la Mission Bassin Minier Nord pas de Calais. Près de 240 raideurs s’étaient donnés rendez-vous pour un week-end qui s’annonçait très chargé pour les 14 équipes de la formule Elite (130km le samedi, 100km le dimanche, 9 liaisons, 17 épreuves, le tout en orientation). Ceux qui avaient choisi la formule Sport (205km) ou la formule Découverte (96km) n’étaient pas là, néanmoins, pour une tranquille randonnée ! Au départ, les Tyrannos 1 (David Rolin, Laurent Gressier et Manu Descamps), tenants du titre savaient qu’il serait difficile de le conserver tant la concurrence était motivée. En l’absence de Cap Opale, la meilleure équipe de raid du Nord Pas de Calais, présente aux côtés de l’organisateur pour gérer la partie sportive de l’épreuve, Les Pietra (3 nordistes, Yannick Wojtkowski, Yoann Brunot et Stéphane Boyaval, qui se sont distingués lors du dernier Corsica Raid), le Team Inov 8 NoName de Julien Charlemagne, Jérémy Vaucher et Fred Dewispelaere, revanchards après une boulette fatale l’an passé, ou encore Littoral Aventure emmené par Aurélien Hochart et Made in Raid 1 avec Maxime Leblanc en capitaine, tous étaient décidés à rebattre les cartes. Dans la formule Sport, quelques habitués du Raid Bassin Minier allaient aussi s’en donner à cœur joie pour décrocher la victoire ou le podium !

Nov Déc 2013

A 9h31, la meute était lâchée de la base de loisirs de la Porte du Hainaut pour un premier trail de 6km, que les Pietra terminaient en tête, suivis de près par Inov 8 NoName, mais aussi les Tyrannos ou les Jardineries Tulip. Mais, déjà le run and bike en CO mémo dans la forêt de Saint Amand allait faire quelques dégâts ! Littoral Aventure, par exemple, a déjà perdu beaucoup de temps suite à une grosse erreur d’orientation et l’obligation pour eux de faire demi-tour pour récupérer le bon itinéraire. Inscrit au Patrimoine Mondial A l’arrivée au PC2, sur le site minier de Wallers Arenberg, la stratégie d’équipe se met en place : qui sera le courageux qui ira affronter les 43m de haut de la tyrolienne installée en haut du chevalement ? Pendant ce temps-là, les deux autres équipiers enchaînent avec une CO photo qui les conduit dans la dynamitière, dans une galerie d’exploitation sous la salle des compresseurs ou encore dans la salle des recettes. Tout en courant, les raideurs découvrent la richesse de ce patrimoine industriel, inscrit le 30 juin 2012 au Patrimoine Mondial ! Selon les stratégies, les équipes Elites s’engagent ou pas sur le trail de 7km qui les emmène autour de la mare à Goriaux, gigantesque étang d’affaissement, devenu une riche réserve ornithologique. A ce stade, aucune erreur, les équipes de tête accumulent toutes les balises. Dans la formule Sport, la bataille est déjà serrée entre une dizaine d’équipes dont les ChtiBreizhs emmenés par Martial Urvoy, un vieil habitué du RBM !

Pour rejoindre le PC3, la plus longue section vtt du week end, 36km pour tout le monde, avec en rab un vtt’O pour les Elites sur le Terril de Germignies sud, terrain pionnier pour l’expérimentation d’un lagunage. Arrivés à Dechy, les équipes doivent enchaîner dans l’ordre de leur choix, une épreuve de tir à l’arc (chaque flèche dans la cible octroie une balise acquise pour la dernière CO), un kayak’O avec balises à prendre dans un ordre imposé, qui fera quelques dégâts, notamment chez les Pietra qui ont un peu cafouillé…, perdant 40 points sur leurs principaux concurrents ! Les CO sur le terril de Dechy et dans le parc Ch. Fenain ne provoqueront pas de fautes de la part des équipes qui restent globalement dans le bon timing. A l’arrivée au PC4, les choses se corsent pour les Elites, avec un vtt’O sur le terril de Fouquières lez Lens, terrain bien connu, mais qu’il faudra rejoindre avec un road book. Dernière liaison : un run and roll ! L’attention se fait plus difficile et la tension monte car l’heure tourne et à 19h il faudra être rentré. Sachant que la dernière liaison est un run and roll : démarrage en course (6km), arrivée en roller (8km), il ne faut pas partir trop tard du parc des Iles (PC4), ancienne cokerie reconvertie en parc urbain et dont Aquaterra, bâtiment d’accueil dédié à la pédagogie environnementale est inauguré le jour-même, ce qui donne au lieu une ambiance festive, les raideurs se faufilant entre un public nombreux qui peut enfin se réapproprier ces espaces longtemps laissés en friche et qui deviennent aujourd’hui des pôles structurants d’une trame verte et bleue à l’échelle du bassin minier !


RAID BASSIN MINIER


Pour rejoindre le PC8, les équipes enchainent avec un run and bike de 10km, puis se rendent au PC9 en kayak, 7km sur la Lawe entre Bruay la Buissière et Gosnay (là même où vous trouverez un excellent restaurant le Robert II, au sein de la Chartreuse du Val Saint Esprit). Liaison kayak courte mais physique car le niveau d’eau était parfois capricieux et il fallait mettre un peu les pieds dans l’eau !

Finalement, peu d’équipes renonceront à la liaison run and roll, qui fera quelques dégâts aux coudes de certains raideurs, sans pour autant entamer leur enthousiasme ! La dernière CO, sur le site du Val de Souchez à Liévin (encore un ancien carreau de fosse de mine) permettra aux plus adroits des archers d’engranger quelques points sans se fatiguer, alors que les autres devront aller récupérer les 6 balises en mémorisant leur emplacement à partir d’une carte fixée au point de départ.

Au PC9, les équipes s’engagent dans la CO du Bois des Dames, limitée à 1h30 et qui offre 150 points ; les choix stratégiques deviennent plus fins et seules les 4 équipes de tête en Elites ramèneront la totalité des balises, alors qu’en mixte l’équipe la plus performante, la Sportiva (venue de Marseille pour deux de ses équipiers) sortira avec 115 points. En Sport, les équipes de devant, Chtibreizh, Valmo/ Tad et Tyrannos engrangent aussi la totalité des points ou presque. Enfin, les Découvertes, Madres, Rahan ARO ou Raiders Coupe-Faim font aussi une bonne moisson !

A l’issue de cette première journée, l’équipe Team Inov 8 NoName est en tête avec 30 points d’avance sur les Pietra, 80 sur les Tyrannos 1, suivis par Littoral Aventure et Made in Raid. En Elite Mixte, c’est le Team Générale d’Epargne de Ludovic Beghin, Lucie Moisson et Sébastien Dejaeger qui mène la course, à égalité de points avec Dunkerque Raid Aventure mais 10’ d’avance… Pour la formule Sport, 4 équipes masculines se tiennent, avec 735 points, les 3 premiers étant en 7’ ! En Mixte, 3 équipes se tiennent également avec 735 points et en moins d’un quart d’heure : Psychopotes, Au Dessus C’est Le Soleil et Valmo Raid XY. Le bivouac se met en place et tout le monde est ravi de se retrouver à nouveau cette année à l’Arena Stade couvert de Liévin, pour un repas qui fait la réputation du Raid Bassin Minier. La bière, servie à volonté, coule donc à flots, il faut bien réhydrater des corps qui commencent à souffrir ! Dès 22h, la plupart des équipes sont couchées, car le départ sera donné à 6h du matin !

La barrière horaire de 15h approche... Le temps passe et la barrière horaire de 15h approche, les équipes de tête appuient fort sur la liaison PC9/PC10 pour pouvoir être autorisées à s’engager sur la boucle de 24km (100pts). Peu, au final, pourront s’en sortir et c’est là que le trou se creuse définitivement avec le gros des troupes. Mais, les festivités se poursuivent avec une CO dans le secteur du parc Calonnix où sont implantés des ateliers cordes, puis dans les cités minières périphériques et le terril d’Auchel. Au cours de cette CO, l’équipe Team Inov 8 NoName prend le risque de renoncer à grimper tout en haut du terril…, alors que Pietra fait l’effort. Piscine Art déco... Il est temps de rentrer vers l’arrivée, sachant que pendant ces liaisons et épreuves classiques, les assistants ont eu à affronter une épreuve de voltige équestre pour 50 points et une épreuve aquatique dans la piscine Art déco du Stade parc de Bruay la Buissière pour 50 points également. Au final, la plupart des équipes auront réussi à arriver avant 17h et peu seront pénalisées pour le dépassement de l’heure limite. En Elite, il y avait 1895 points à prendre, les vainqueurs, le Team Inov 8 NOName comptent 1837 et seulement 2 points d’avance sur les Pietra ! Autant dire que la balise d’Auchel aurait pu couter cher quand on sait que leur doigt électronique a été défaillant sur une autre balise… Les Tyrannos 1 complètent le podium de la formule Elite, qui dans sa version mixte est remportée par le Team Générale d’Epargne.

En ce dimanche 29 septembre, alors que le soleil dort encore, nos 14 équipes de raideurs s’apprêtent à se lancer sur la section qui a effrayé beaucoup de monde lors de la préparation de la course. 24km entre Liévin et le parc départemental d’Olhain, à pied et en relais, soit tout de même 16km/équipier, le tout à faire en moins de 2h45. Si l’amplitude semble « confortable », on sent sur le trajet que les organismes souffrent, à tel point que certaines équipes laissent passer le premier relais sans voir leur équipier ! Lucie du TGE fera ainsi les 24km ! D’autres comme Giuseppe Lo Monaco des Gras Lactiques décident de se sacrifier pour l’équipe en assumant aussi la totalité de la distance.

En Sport, les Chtibreizh l’emportent et laissent éclater une joie sincère sur le podium, eux qui sont là depuis le premier RBM. Ils sont accompagnés par les Tyrannos2 (Bruno D, Guillaume C, Guillaume B) et les Valmo/Tad (Matthieu et François W et Yannick D, autres habitués du RBM). En mixte, les Psychopotes l’emportent devant Au Dessus C’est Le Soleil (plus beau salto depuis le plongeoir de 5m !) et Valmo Raid XY. Enfin, en découverte, nos fidèles amis belges de Madres terminent devant les Rahan et Côte d’Opale Aventure, alors qu’en mixte c’est le Team Ecouvillon Aventure/ Made in Raid qui devance Brothers and Wife et les Defouilles. Saluons comme il se doit la seule équipe féminine, le Team General d’Epargne Power Girl qui a dignement représenté la gente féminine trop rare cette année !!

Au PC7, à Olhain, le ravito est assailli, le soda noir coule à flots pour alimenter en sucre les corps meurtris, plus encore ceux d’ailleurs des Sports qui ont fait la liaison à vtt mais se sont heurtés à quelques passages délicats qui les ont contraints à porter les montures sur plusieurs kilomètres ! A 9h, l’ensemble des équipes repart avec le renfort des 19 Découvertes, pour une CO avec traçage au carré report. Ce qui aurait pu être une catastrophe pour beaucoup s’est finalement bien passé, notamment grâce à la sportivité de Jérémy Vaucher qui avait mis sur la page FaceBook du RBM un petit mode d’emploi pour comprendre l’utilisation du carré report ;-) Par conséquent, la plupart des équipes du haut du tableau, dans chacune des formules, ressortira du parc d’Olhain avec toutes les balises.

Nov Déc 2013

Cette 8ème édition a tenu toutes ses promesses et laisse désormais la place à la 9ème à laquelle la Mission Bassin Minier pense déjà, tout en travaillant également sur le Trail des Pyramides Noires (100km/42km/21km) ! La Mission Bassin Minier développe ces événementiels sportifs afin de porter une politique de développement touristique visant à valoriser le patrimoine minier, inscrit à l’UNESCO et qu’elle vous invite à venir découvrir en prenant votre temps ☺

www.raidbassinminier.com

Crédit photos : ORGA

ENDORPHIN

RAID BASSIN MINIER



par Michel Jorge Septembre 2013

Crédit photos : Michel Jorge

La nuit est calme, l’orage a grondé. Je suis tapi dans mon lit, un peu fatigué. J’avais reçu, il y a plusieurs semaines courant juillet, l’invitation pour participer au 1er raid des 2 Domaines en Gironde. Mais, pourquoi des 2 Domaines ? Je m’empresse d’aller regarder, ma curiosité est plus forte que ma fatigue ce soir. Je commence à lire le résumé sur le site de la Gironde :

Plus de 100km d’aventure entre Hostens et Blasimon, les inscriptions au premier raid des 2 Domaines sont ouvertes. Ce nouvel événement associe les dimensions sportives, culturelles et touristiques. Dans le cadre de la journée "Sports et Rando", le Conseil Général de la Gironde, le Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) et le Conseil Départemental des Sports de Nature organisent le samedi 28 septembre le "RAID DES 2 DOMAINES». Le raid reliera les 2 domaines de loisirs, propriétés du Conseil Général de la Gironde : Hostens (sud Gironde) à Blasimon (Entre-deux-mers), soit 106km, à réaliser en équipes mixtes de 4 personnes dont au moins une fille, sans assistance.

Tout au long du raid, les participants auront à pénétrer dans différents sites historiques pour réaliser des épreuves : l’église de Saint-Léger-de-Balson (12ème siècle), le château de Villandraut, le château de Budos (14ème siècle) et le château de la Benauge à Arbis (13ème siècle). La navigation s’effectuera au road book avec des balises à poinçonner tout au long du parcours. Entrecoupés de course d’orientation, de tir à l’arc, de lancer de discgolf et d’escalade, de descente en tyrolienne, de découverte de la spéléologie, les épreuves se composent de : • • • • •

Run and bike (18km) Roller (8km) Canoë (10km) Trail (8km) Vtt (58km) au total entre 106 et 116km suivant les balises optionnelles choisies.

Ce raid avait l’air réellement séduisant mais le roller et mon planning de course trop chargé m’ont dissuadé de m’y inscrire. Les semaines ont passé, je suivais avec assiduité l’évènement Facebook de la course avec les commentaires des participants quand ce fameux soir arriva. Un soir sur Facebook : je lis le post suivant : Antoine Thuillier 23 septembre, 18:48 BOURSE AUX ÉQUIPIERS. Salut à tous les raideurs, à quelques jours maintenant du départ de cette aventure, nous voilà privés de la moitié de notre quatuor suite à une blessure. Nous recherchons donc activement 2 volontaires pour partager cette course avec nous. Nos prétentions sont justes de terminer dans la joie et la bonne humeur. — avec Anne-Flore Friot.

Nov Déc 2013

Le 26 septembre, 11:24 Antoine Thuillier Allez, il nous manque plus qu'une personne ! Il y a bien quelqu'un qui rêve de faire ce raid ? Le 26 septembre, 2 jours avant la course, là je me dis ce n’est pas possible de s’être entrainé pendant autant de temps pour abandonner... Oui !!! Ai-je crié, seul devant mon ordinateur Moooi !!! , je rêve de faire ce RAID ! Tant pis, pour le roller, j’improviserai… je prends contact immédiatement avec Antoine, le soir même, je faisais partie de l’équipe.


L’avant course enfin l’aventure commence ; il fallait, en 24h, rassembler tout ce qui était nécessaire et vital pour participer. Prévoir pour le vtt, c’est ok, pour le trail, c’est facile, j’ai l’habitude, pour le canoë, poche étanche, c’est parfait puis j’en arrive aux rollers. Mais où sont mes rollers ? Après une petite heure de recherche, je les trouve enfin !!!! Ouah, c’est la catastrophe, ils sont dans un état ! Très vite, je prends la décision d’aller m’acheter une paire neuve et je me programme de les essayer entre midi et 14h le vendredi. Le lendemain midi arrive, tout fier de mettre aux pieds mes nouveaux rollers, je me risque sans protection à faire un tour du quartier. Et là, je me rends vite compte que 8km de roller, ça va être l’enfer !!! Je monte le porte-vélo puis mon vélo et charge les 2 sacs. Pour un ultra-trail de montagne, il faut du matériel, mais là, ça dépasse tout. Le soir du rdv arrive, je passe chercher mes coéquipiers Anne-Flore, Amandine et Antoine. Quelques embouteillages à 19h, la rocade bordelaise est bouchée, nous n’arriverons pas à l’heure programmée. Tout est très bien organisé. Nous sommes enfin sur le domaine d’Hostens, la remise des dossards, le garage à vélo, le sac des rollers, etc…. Les bénévoles sont super gentils, accueillants et ne

manquent pas de nous donner toutes les explications nécessaires. Nous partons manger, le réfectoire est tout proche, il ne faut pas trainer, le grand débriefing est à 22h30. Le repas était excellent et réconfortant. Les grandes tentes pour dormir sont bien là et nos lits de camps ont l’air confortables pour une grande nuit de 5-6 h.

3h50 le réveil sonne ; 4h, on se lève tous et toutes, petite toilette, habillage, petit déjeuner puis à 5h15 le petit débriefing commence avant le départ à 5h30. Antoine, Amandine, Anne-Flore et moi les 4 loutres en folie ! … Eh oui, aujourd’hui, je suis une loutre qui n’en a rien à fou... des difficultés. Nous partons pour la course d’orientation sur le domaine d’Hostens, la carte est claire, notre esprit moins mais au fil de l’eau, nous trouvons presque toutes les balises. Le temps passe très vite, déjà 45 minutes, il est temps de partir pour le run and bike (18.6km). Il est 6h20, nous récupérons nos vélos, une bruine vient se joindre à nous. Physiquement, le run and bike est exigeant, une relance permanente et le suivi d’une piste pas très ludique mais parfaite pour cette activité encore de nuit à la frontale, donne à cette partie une sensation de langueur. Au bout du chemin, un ravitaillement, 8km de roller,

Nous progressons, nous roulons, le paysage défile … ça roule, notre vitesse supérieure à 15km/h nous permet de rattraper un peu le temps perdu au départ. J’ai d’un coup la sensation grâce à Amandine et Antoine d’être un champion de rollers. Anne-Flore dans un style qui me semble parfait nous ouvre la voie… Nous arrivons… Merci, c’était génial ! Une petite transition par le château de Villandraut pour une course d’orientation de précision. Allez ! Nous prenons la transition en courant pour le canoë, 10km de plaisir sur le Ciron, sauf pour Amandine, ma co-équipière, j’essaie de la guider et de la conseiller au mieux pour qu’elle puisse passer cette activité avec le plus de plaisir. L’entraide est le maître mot de ce raid, les organisateurs ont réussi leur pari.

nous chaussons les patins, nous nous protégeons. Ça y est c’est parti ! Waouh !! Je transmets à mon équipe l’angoisse de cette discipline. Antoine et Amandine n’ont de cesse de me rassurer. Je suis derrière Antoine, je lui tiens les mains qu’il a positionnées dans le dos. Amandine me pousse aux fesses. C’est trop fatiguant pour eux. Après une petite chute dans le fossé, histoire de se mettre du baume au cœur, je me positionne à côté d’Antoine qui me stabilise par sa main droite, Amandine me pousse et me parle en permanence pour me promulguer les conseils essentiels à une position correcte.

Nous partons, le bateau est lourd, difficile à manœuvrer après un petit kilomètre, une fausse manœuvre de ma part, nous pousse vers les ronces de l’autre rive. Yepa, baptême de l’eau ! Amandine est rouge de colère contre moi… Moi qui croyais que cela lui ferait plaisir ! Nous ne nous attardons pas à cette petite embardée insolite et traçons notre chemin. Au bout, Amandine et Antoine iront plus loin seuls, ranger les bateaux pendant qu’Anne-Flore et moi participerons à une petite épreuve de trail et aux activités d’adresse dans le château de Budos.

RAID DES 2 DOMAINES


Arrivés au château, nous devons réaliser le tir à l’arc et le lancer de disc-golf qui consiste à un lancer de plus en plus loin des disques en forme de frisbee dans des sortes de paniers en forme de parapluie avec des chaines métalliques pour freiner le disc. Nous nous en sortons juste avec une pénalité de 10mn. Nous rejoignons par une brève section de trail nos coéquipiers au port pour partir sur la 1ère section de vtt.

13h02, un petit déjeuner, un peu de café, ça fait du bien ! Les ravitaillements étaient parfaits en qualité et en quantité, le sourire et la gentillesse des bénévoles en prime.

Arrivés au château de la Benauge, où l’activité de recherche de photos se déroulait, cette étape fût une belle et courte pause. Nous repartons pour la section de vtt qui nous amène à Frontenac, section sur laquelle nous crèverons 2 fois. Nous ne trouverons pas toutes les balises. Le terrain était très gras. Nous nous perdrons, nous finirons à Frontenac par la route. La barrière horaire prévue était proche. Il fallait prendre des décisions. Heureusement et contrairement à ce que nous pensions, nous avons pu participer à l’escalade et à la descente à la tyrolienne. Amandine et Anne-Flore choisirent l’escalade, trop fortes ces coéquipières !!! Antoine et moi à la tyrolienne. Compte tenu de l’heure, l’organisation refusait de nous laisser finir la dernière portion de vtt mais une dizaine d’équipes voulaient absolument terminer ce 1er raid, à ce moment seulement 8 à 9 équipes avaient terminé. Nous prenons la décision avec les autres équipes de terminer par la route. Nous arrivons vers 20h15. Encore une fois, une course n’est jamais finie tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. Au final, nous sommes arrivés de nuit finissant le vtt par la route à la frontale en 22ème position reclassée ensuite à la 24ème.

L’organisation a bien géré son défaut d’évaluation des temps d’une des sections Arbis–Benauge qui a décalé tout le monde, ainsi qu’un orage terrible qui a déferlé en fin d’après-midi sur nous tous. Les bus pour nous rapatrier de Blasimon à Hostens avaient patienté, la logistique du département pour les vélos a été excellente. L’ensemble des bénévoles, leur gentillesse, leur patience et leur dévouement pour que tout se passe au mieux a fait l’unanimité. L’an prochain, l’organisation réfléchit à des modifications afin de préserver toutes les valeurs pour lesquelles ils ont créé ce raid dixit Mr Candas un des directeurs de course rencontré quelques jours plus tard au siège du département à Bordeaux Mériadeck : « Garder les 2 publics expérimentés et les novices qui veulent tenter l’aventure, des équipes mixtes, la multitude d’activités (toutes les activités différentes des sites départementaux), renforcer l’entraide et la tactique d’équipe, la notion de challenge sportif avec un parcours long, exigeant et technique puis l’organisation d’un week-end complet afin de faire découvrir aux familles, toutes les activités de sport et de loisirs en pleine nature... » Un beau programme nous attend pour 2014 pour la 2ème édition du raid des 2 Domaines. ENDORPHIN

C’est parti pour le vtt. Après le canoë, le trail, le tir à l’arc, jouer de la pédale est agréable. Cette section est sympathique et pas très difficile, on récupère un peu. Il faut se ménager, nous atteignons Cadillac par les bords de Garonne, le chemin n’est pas facile, il fait mal aux cuisses. Après Cadillac, on attaque le dénivelé, à priori, une portion difficile. En réalité, cette portion sera réellement très difficile avec la pluie, l’orage qui ont rendu le terrain très argileux et du coup très collant aux roues. Plus de 10h de course et la fatigue commence à venir. Nous ne parlons plus, mais je sais que dans un moment cela ira mieux… Courage les loutres, on va y arriver !! A chacun son moment de moins bien, les autres sont là pour le soutenir, le tirer. L’esprit d’équipe, de camaraderie, l’entraide, toutes ces valeurs de partage participent aux souvenirs formidables que nous garderons de ce raid même si parfois nous avons eu l’impression d’être fort minables.  Michel Jorge

Nov Déc 2013

RAID DES 2 DOMAINES



par Alexandra Flotte Septembre 2013

Crédit photos : Raid Nature 42

out commence par un gros délire avec Alex Falq alors qu’il est à la cérémonie de clôture de l’Aveyron Adventure Race. Webmaster du live pour l’occasion, je sais par nos 2 reporters sur place qu’il a le c.. en chou fleur suite aux 100 bornes de vtt. Alors, pour le faire grincer des dents, je lui demande, via Marion et Céline, de bien vouloir faire le Raid Nature 42 avec moi cette année. Rendez-vous incontournable de tout sportif ligérien qui se respecte, je n’avais malheureusement pas de coéquipières pour cette 8ème édition. Ah chapeau les filles !!! Du coup, j’envisageais de m’inscrire en bénévole sur l’épreuve quand Alex n’a rien trouvé de mieux que de me piéger dans mon propre délire. « Ok ! » qu’il me répond une semaine après l’AAR… « Je vois avec Julien (son coéquipier) s’il est d’accord ». Oup’s, c’est que Julien, je ne le connais pas, je ne sais pas ce qu’il vaut mais à mon avis, vu son métier (il est guide montagne de randonnée), ce n’est pas le plus nul de sa catégorie. Bim, v’là t’y pas que Julien dit ok pour notre trio hétéroclite. J’annonce de suite la couleur : « On y va TRANQUILLE ! » « Mais oui, t’inquiètes, on mettra des bières dans nos sacs à dos, ça te servira de carottes ». Je suis donc assez confiante quand je procède à l’inscription. 5 jours avant le raid, je chope une gastro : génial. Je suis donc de moins en moins confiante surtout qu’Alex n’arrête pas de lancer à la volée des boutades, style : « On y va pour gagner en mixte », « Entraines toi à monter sur le podium », etc, etc… J’en suis à me demander si c’est du lard ou du cochon… de toute façon, ils seront bien obligés de m’attendre !

Nov Déc 2013

Dimanche, 7h, Alex passe me chercher, direction Chazelles sur Lyon. Il n’y a pas trop de monde sur le parking, on est arrivé au bon moment. Peu de temps après, on retrouve Julien aux inscriptions et allons retirer nos dossards. On croise les copains, ça chambre à tout va. Mine de rien on est 4 équipes en compétition : l’équipe de Gérald (mon mari) qui nous a battu l’année dernière, l’équipe de Karine (coéquipière de l’année dernière qui a voulu courir cette année avec Julien, son compagnon et le papa de Julien) et l’équipe de Séb (copain kiné) pour qui c’est une première mais qui a un bon passé de triathlète. Pour moi, pas de pression à avoir, je suis la plus nulle de tous, donc, on sera derrière. 9h, le départ est donné pour le parcours sportif (le parcours découverte partira 10mn derrière nous). Nous avons décidé que je ferai le run and bike sur le vtt pendant que les 2 garçons seront en course à pied. Au vu du dénivelé (110m sur 5km), je devrais m’en sortir…. Il suffisait de dire que je détestais les run and bike (cf article sur le raid de la Licorne du mag précédent) pour vivre le meilleur run and bike jamais couru !!! Tous les vététistes sont placés devant, les coureurs derrière, départ sur la route et il va s’avérer au fil des kilomètres que nous n’emprunterons QUE du bitume. Du coup, je file alors que les autres vététistes commencent à abandonner leur monture sur le bord de la route pour partir en courant. Nous serons peu à avoir cette stratégie, mais quand même 4 ou 5 à nous retrouver un peu avant le parc à vélo à attendre nos co-équipiers après ce que l’on peut qualifier de petite balade de santé ! C’est bon ça !!!

Alex et Julien arrivent, nous rentrons dans le parc à vélo pour repartir en CO urbaine dans Chazelles. Dans la semaine précédente, Alex avait procédé à la répartition des rôles, chacun prenant à son tour le contrôle de la carte pour diriger l’équipe. Sympa… Sur cette CO urbaine (4km, 70m D+), je suis aux commandes. Ça va vite pour moi, j’essaye de ne pas me laisser influencer par les autres équipes mais un aller retour entre la 4 et la 5 (plus facile pour aller à la 6) me fait perdre complètement pied ! Heureusement, Julien a pris le relai (nous avons 2 cartes par équipe). Je ne refais surface qu’à la balise 9 (eh ouais, quand même !!) mais termine les 5 dernières balises sans encombres. Nous partons ensuite sur le vtt’O (18.4km, 390m D+). C’est Alex qui est aux commandes. Nous doublons rapidement l’équipe de Karine qui a crevé…. Ah ? Ben il y a au moins eux derrière nous, pour le moment... Le parcours est facile… juste un passage de barrières près de la chapelle de St Pierre de Montmeyn entrainant un portage et donc un embouteillage. Quelques kilomètres après la chapelle, nous tournons à gauche alors que beaucoup d’équipes semblent avoir pris tout droit. Ça monte sévère pendant quelques mètres du coup on pousse. La rencontre avec un bénévole sur le bord de la route et la balise sauvage rassure sur notre choix d’itinéraire. On se retrouve ensuite sur le plateau, direction St Galmier. On arrive au parc à vélos. Là, on retrouve beaucoup de membres du NOSE (Nature Orientation Saint-Etienne) en charge de la seconde CO urbaine.


Un copain venu en spectateur m’interpelle : « Mais qu’estce que tu fais là ? Je n’ai pas encore vu passer Gérald !! ». Yes !! Cette section est finalement individuelle : chaque membre de l’équipe devra effectuer un parcours de 1.5km dans les rues de St Galmier. Nous partons donc chacun de notre côté. Je pars rapidement et plante direct ma balise 1. Je me reconcentre et vais pointer la 1 puis la 2. En sortie de poste, je tombe sur un mec qui me demande si j’ai le circuit 1. « Oui ». « Est-ce que je peux le faire avec toi, suis nul en orientation ? ». Euh… comment dire non ? (il est honnête, il me demande alors qu’il aurait pu juste se parasiter à moi) « Si tu veux, mais je ne te garantis pas la réussite ! ». On enchaine les 8 autres balises avec aisance. Je suis morte de rires car à chaque fois que l’on arrive à une balise, le mec est épaté et commente ! Bon compliqué aussi, car il commente également mes choix d’itinéraires et c’est difficile de rester concentrée ! Je rentre au parc à vélos où Alex est déjà arrivé, mais pas Julien ! Waouh ! Aurais-je été bonne sur ce coup ? L’équipe de Gérald est sur la CO… on a quelques minutes d’avance et je sais que Nadine ne maitrise pas du tout cette discipline… bon, faut pas trainer ici ! C’est reparti. On enchaine avec une section vtt de 7.5km (260m D+). Il y a pas mal de goudron, du coup, Alex me met en longe dans toutes les côtes. Au parc, on se ravitaille sommairement puis nous partons pour 7.7km de trail. Le début est plutôt sympa mais nous nous retrouvons rapidement sur des parties goudronnées. On se fait doubler par 2/3 équipes. On arrive à la section escalade : 3 « circuits » s’offrent à nous. Le premier grimpeur part du bas pendant que les 2 autres empruntent une sente qui conduit au second bloc. Je choisis le dernier bloc, le plus facile mais pas évident quand même quand on a les jambes courtes : Alex est obligé de me pousser par les pieds pour que j’attrape la prise suivante ! Section très décevante, totalement dépourvue d’intérêt à mon goût. On rejoint de nouveau le parc à vélos après une ascension éprouvante pour les tendons et les mollets, remangeons encore un peu et partons sur la dernière section vtt de la journée : 9.6km (280m D+) balisés. Là, je prends un gros coup de mandoline. J’ai les cuisses qui commencent sérieusement à cramper. La moindre côte est un véritable calvaire. Dès qu’il le peut, Alex me met en traction et Julien me pousse dans le dos ! Merci les gars. Lorsque nous retrouvons le goudron et le gymnase de Chazelles, je ne suis pas mécontente ! Retour donc sur l’aire d’arrivée. On se débarrasse de tout ce qui ne nous servira pas sur les autres sections : casque, lunettes, mitaines, les mecs posent même le camel mais Alex garde quand même la longe… Tir à l’arc : les mecs mettent tout dedans mais je loupe la cible pour une flèche. En suivi d’itinéraire (1km), on part ensuite pour la section boules. Et là, c’est le drame ! Aucun de nous n’arrive à placer une boule ! Et hop, 3 tours de pénalités ! Retour au bercail (suivi d’itinéraire de 1km). Alex propose de lever le pied pour rentrer. « Pas moyen !», je lui lance, « On est devant Gérald, je ne lâcherai rien ! ». On arrive sur l’aire d’arrivée et devons donc effectuer nos 3 tours de pénalités. Mes cuisses sont définitivement mortes mais je sers les dents. Après 1/4 de tour de stade, je demande à Alex de me mettre en longe. A partir de là, j’ai les yeux fixés sur l’élastique bleu qui me relie à lui et je mets les jambes en mode auto. On passe la ligne d’arrivée en 5h16mn45s ; maintenant, il ne reste plus qu’à attendre les copains ! Car oui, nous sommes la première équipe de notre challenge perso. Yes, yes, yes !!! Merci Alex et Julien pour m’avoir redonné gentiment la niaque. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas mise si minable ! A mon tour JP, de te demander si tu étais au Raid Nature 42 2013 !!!!

Passé le plaisir d’être devant les copains, il faut quand même bien avouer que cette 8ème édition n’était pas la plus belle. Les 2 CO urbaines étaient sympas mais du coup ça faisait 2 mêmes formats en peu de kilomètres. Je pense qu’une CO score permettrait de répartir les équipes plutôt que d’assister à de longues processions dans les rues et donc donnerait tout son sens à la course d’orientation et pimenterait les classements. Nous avons eu beaucoup de parties goudronnées, aussi bien en vtt qu’en trail et cela est bien décevant ! Disons que pour un raid nature, cette année, ça manquait un peu de nature !!! L’enchainement et la longueur des sections est, par contre, parfaite à mon goût. Cela en fait un raid ludique et du coup accessible à tous. ENDORPHIN

RAID NATURE 42


Résultats 2013 (87 équipes engagées / 67 classées / 18 PM / 1 disqualifiée / 1 hors délai) 1 - Lafuma : Peyvel/ Simon / Turrel - Homme - 3h51mn21s 2 - Comme des loups : Jacoud / Merle / Valla - Homme - 3h52mn16s 3 - SNG 1 : Fournel / Chapelon / Tavernier - Homme - 4h09mn44s 8 - Ligéraid 42 : Lombard / Forestier / Mar - Mixte - 4h38mn29s 12 - Les Pom’ : Pomelon / Pomelon / Pomelon - Mixte - 4h49mn02s 19 - Distraid : Thivolle / Moreua / Boulhol - Mixte - 5h01mn12s 43 - Les filles du jeudi : Claudel / Neyret / Laroux - Femme - 5h38mn16s 27 - EndorphinMag : Flotte / Falq / Lhoste - Mixte - 5h16mn45s 48 - Green Team : Lhermet / Prost / Peala - Homme - 5h41mn15s 49 - JKT : Jourjon / Padel / Jourjon - Mixte - 5h43mn08s 57 - Patromol : Flotte / Moine / Descours - Mixte - 5h49mn48s

Crédit photos : Raid Nature 42 et Claude Essertel

Nov Déc 2013


par Alexandra Flotte Novembre 2013

EndorphinMag (EM) : JB, présentes nous ton poste et ton rôle pour le Raid Nature 42 ? Jean-Baptiste Bourrin (JBB) : Je suis coordinateur technique des parcours, responsable de la CO et du chronométrage. EM : Comment est né le Raid Nature 42 ? JBB : Le Raid Nature a été créé par le Conseil Général et le Comité Départemental Olympique et Sportif de la Loire qui souhaitaient proposer une épreuve sportive multi nature pour valoriser le territoire ligérien mais également pour faire travailler les différents comités entre eux. EM : Comment se choisit une ville d'accueil ? JBB : L’objectif étant de faire découvrir le territoire, il faut bien entendu que le raid migre chaque année. Au fil du temps, le raid a grossi en terme de participants et avec ça l’exigence de l’organisation. Aujourd’hui, il nous faut en effet une infra importante pour poser nos valises. C’est un peu un problème car nous ne pouvons plus nous retrouver en pleine nature… Nous ciblons donc un secteur, puis nous voyons avec les communes pouvant répondre à notre cahier des charges si elles sont intéressées. Dans un même temps, nous nous assurons que nous pourrons proposer un maximum d’activités. Si tous les voyants sont au vert, nous travaillons sur les parcours avec l’ensemble des comités partenaires et avec les municipalités concernées. EM : Qui décide des parcours ? JBB : De par mon rôle de coordinateur, j’assume la réalisation des parcours en liens avec les comités et les clubs des disciplines locales. On commence par les sports ayant des contraintes de lieu comme l’escalade, la CO, le canoë, puis nous utilisons le trail et le vtt pour relier ces disciplines. Une fois que les parcours sont définis, chaque discipline se charge de repérer son parcours, de le modifier légèrement si besoin, de demander les autorisations, de le baliser et d’en assurer la sécurité durant l’épreuve. EM : Le choix des épreuves est-il fait en fonction des villes d'accueil ? (Par exemple : épreuve « Boules » à St Bonnet le Château) JBB : Oui bien entendu !

Sur certains raids, je pense que les organisateurs n’ont pas conscience de l’importance de l’équité : il y a trop de « au petit bonheur la chance… » Mais il y a aussi la qualité du raid en général que nous arrivons à obtenir par le fait que chaque épreuve est organisée par des spécialistes de chaque discipline (les comités départementaux). Le raid était en effet complet un bon mois avant la fin des inscriptions cette année. Nous augmentons chaque année le quota d’inscrits de 5 équipes pour ne pas faire trop de déçus. Normalement nous avions limité à 80 équipes de 3 sur le parcours « Sportif » et 70 équipes de 3 sur le parcours « Découverte » et finalement nous sommes passés à 85 et 75. Nous sommes très heureux et fiers de ce succès mais en même temps, cela nous questionne sur les réponses à apporter à cet engouement. Faut-il faire du Raid Nature 42 une épreuve de masse ou faut-il conserver l’esprit originel de cette épreuve ? EM : Parles nous des bénévoles ? JBB : Les bénévoles sont mobilisés par les comités départementaux pour leur discipline. Pour l’infrastructure, l’accueil et la gestion de la zone départ arrivée, le CDOSL et le CG mobilisent également une équipe de bénévoles. Cela représente environ 100 personnes. EM : Quel est le budget pour un tel évènement ? Quelle part de sponsoring ? Les partenaires sont-ils fidèles d'une année à l'autre (nous venons de passer la 8ème édition) ou bien faut-il chaque année partir en quête ? Qui cherche les sponsors ? JBB : Le financement est géré par le CDOSL via un apport du CG, me semble-t-il. Je ne connais pas les chiffres. Les sponsors ne sont pas très nombreux, mais fidèles. Le financement vient donc principalement du CG et des inscriptions. EM : JB, merci pour cet éclairage sur la logistique du Raid Nature 42. Rendez-vous en 2014 ! A noter, la très belle 2ème place en mixte (6ème au classement général) de JB et son équipe Team Lafuma Mixte 2 (Esther Candela, Yoann Garde) lors de la finale des raids multisports de nature 2013, les 18, 19 et 20 octobre derniers en terres ardéchoises. ENDORPHIN

EM : Comment expliquer l'engouement des équipes pour le Raid Nature 42 ? (finalement peu de pub et le raid est complet au moins 1 mois avant). JBB : Il ne me semble pas que la com soit si faible que cela… Maintenant, le bouche à oreille fait le reste. Je pense également que ce qui plait est que nous proposons une épreuve plutôt « juste ».

RAID NATURE 42


par Gérald Flotte Septembre 2013

yant fait le Grand Trail du Saint-Jacques l’année passée, je me suis contenté de faire les 50km du Trail du Gévaudan cette année. Le mois d’août ayant été chargé en bricolage, je n’avais pas pu faire l’entrainement escompté. Le Puy en Velay - dimanche 28 septembre 7h : Nous prenons tous le car direction Saugues pour rallier le départ. L’ambiance est décontractée et tout le monde a hâte de prendre le départ. La météo est bonne : ciel un peu nuageux, températures idéales pour courir, juste un peu de vent sur les plateaux qui risque d’être pénalisant en fin de parcours. A Saugues, tout le monde se retrouve dans un gymnase à côté du départ, pour vérifier que tout est ok et finir de se préparer. Il y a possibilité pour chaque coureur de laisser un sac dans la soute des cars qui vont redescendre au Puy et de les récupérer à l’arrivée, on peut donc rester couvert jusqu’à la dernière minute. Je me place devant histoire d’éviter les embouteillages des premiers kilomètres surtout que les 5 premiers sont montants avec quelques monotraces. Nous sommes une dizaine de coureurs à nous extraire de la masse sans pour autant que le rythme soit trop élevé.

Entre le 3ème et 4ème kilomètre, un groupe de 6 coureurs décide de prendre le large. Entre le 3ème et 4ème kilomètre, un groupe de 6 coureurs décide de prendre le large. J’ai de bonnes jambes mais l’arrivée et encore très loin, je préfère rester à mon rythme et ne pas trop puiser dans les réserves tout de suite.

Nov Déc 2013

Je me suis fais un équipier de course et cela fait quelques kilomètres que nous courons ensemble. Nous arrivons vers le km10 et la course s’est bien décantée : il y a un groupe de 4 devant, le 5ème une centaine de mètres devant nous deux, un autre gars en chasse derrière nous mais plus personne à vue encore derrière.

C’est donc à 4 que nous traversons le pont Eiffel qui surplombe l’Allier au km14. Nous en profitons pour admirer le panorama sur les gorges de l’Allier avant de commencer à prendre la descente pour rejoindre Monistrol d’Allier. Il y a 5 kilomètres de descente assez pentue sans grande difficulté mais il faut juste faire attention aux marches en rondins de bois avec pas mal de petits cailloux assez roulants. Durant la descente, nous avons rejoint le gars de devant et celui de derrière nous a rattrapé ; c’est donc à 4 que nous traversons le pont Eiffel qui surplombe l’Allier au km14. Pour être passé par là l’an dernier, je sais que c’est maintenant que va se jouer la course, car nous allons presque prendre tout le dénivelé positif de l’épreuve dans les quinze prochains kilomètres. Après seulement 1 kilomètre de montée, un gars de notre petit groupe prend le large avec beaucoup de facilité. Je ne suis pas capable de suivre et je ne veux surtout pas me mettre dans le rouge. Je continue mon chemin à mon rythme. Les 3 premiers kilomètres d’ascension se terminent par une petite partie plus technique où il faut marcher. S’ensuit un faut plat montant avec une légère descente pour tout de suite tourner à droite et là nous empruntons un petit sentier très pentu, jonché de gros cailloux où la course reste très difficile voire impossible, pendant 1 kilomètre.

En haut de la bosse, je me rends compte que j’ai distancé les deux personnes qui avaient entrepris l’ascension avec moi : c’est bon pour le moral.

C’est à partir de ce moment que les choses ont commencé à se compliquer pour moi. A partir de maintenant, il y a 2 kilomètres assez faciles pour rejoindre le ravitaillement de Saint Privat D’Allier. Après quelques marches d’escaliers, vous vous retrouvez dans le jardin du château où est installé le ravitaillement. C’est à partir de ce moment que les choses ont commencé à se compliquer pour moi. Pour rejoindre les plateaux et les 20 derniers kilomètres, il reste à peu près 8 kilomètres de bosse. Ces 8km ne sont pas très durs mais nous arrivons à 25km de course et les jambes commencent à être lourdes ; en restant prudent, ça doit tout passer en courant. Pour ma part, j’ai perdu une place dans la fin de l’ascension. Je pensais en perdre plus que ça, car j’avais de mauvaises sensations, mais finalement ça devait être aussi dur pour les autres. Ma petite expérience sur les épreuves d’endurance m’a appris que lorsque l’on se retrouve dans une mauvaise passe, il ne faut surtout pas baisser les bras, penser à bien s’alimenter, se dire que si vous avez mal les autres ont mal aussi et que ça ira mieux dans un moment ou pas… Nous nous retrouvons dans les 20 derniers kilomètres : sur le papier, ils paraissent assez faciles, mais détrompez-vous ! C’est vrai qu’ils sont à profil descendant, les chemins sont larges et roulant jusqu'à Bains mais il y a des allers retours sur les plateaux qui vous semblent interminables. De surcroit le vent nous freine, ce qui demande encore plus efforts pour avancer.


Entre Bains et le dernier ravitaillement à La Roche, les chemins sont moins larges et bien moins à découvert que la partie précédente. Le dernier kilomètre avant d’arriver à La Roche est magnifique : une monotrace dans les rochers assez technique qui surplombe un petit vallon très sympa. A partir de La Roche, il reste à peine 10 kilomètres. Il y a d’abord un kilomètre de descente pour rejoindre une partie goudronnée (qui n’est pas très agréable mais les traceurs n’avaient peut être pas le choix pour nous rediriger sur Le Puy). Petit passage dans un pierrier et à proximité des Chibottes. Une fois cette partie technique passée, vous basculez sur un grand chemin qui vous emmène sur les hauteurs de la ville du Puy. En rentrant dans ces premiers lotissements, vous avez une vue plongeante sur toute la ville et ses monuments. S’ensuit un bon kilomètre de descente, qui fait très mal aux cuisses qu’on voudrait pourtant garder fraiches pour avoir la chance de gravir en courant les marches de la Cathédrale Notre Dame. Après la cathédrale, un gros kilomètre dans la ville et c’est la ligne d’arrivée.

...chute au 40ème kilomètre... ...synonyme de fin de saison... Malgré une chute au 40ème kilomètre qui m’a empêché de me servir de ma main dans les 10 derniers kilomètres et qui a prématurément arrêté ma saison sur fracture du poignet, je suis très content de rentrer dans le top 10, d’être venu courir en famille et entre amis, d’avoir profité d’une organisation au top, de bénévoles souriants et disponibles, d’un très beau parcours et de magnifiques paysages. Petit conseil pour ceux qui mettront cette course à leur calendrier l’année prochaine : malgré un dénivelé négatif supérieur au dénivelé positif, cette course est très exigeante. ENDORPHIN

Crédit photos : Extra Sports

50km - 1300m D+ / 1600m D(265 engagés / 191 arrivants) 1 - Patrick Perrin - Senior - 4h21mn 2 - Alexandre Malartre - Senior - 4h26mn23s 3 - Sébastien Bertrand - Senior - 4h37mn35s 4 - Olivier Malleys - Vétéran 1 - 4h45mn42s 5 - Willy Deygas - Espoir - 4h46mn31s 5 - Etienne Cassier - Senior - 4h46mn31s 7 - Gérald Flotte - Senior - 4h48mn53s 8 - Emmanuel Cocho - Senior - 4h52mn09s 9 - Michel Gobet - Vétéran 1 - 4h55mn11s 10 - Sébastien Buisson - Senior - 4h56mn22s 25 - Cathy Simon - Vétéran 1 - 5h29mn 34 - Marian Turbian - Vétéran 2 - 5h39mn13s 42 - Laurence Michel - Vétéran 1 - 5h44mn54s 49 - Bénédicte Frappé de Rochegonde - Vétéran 1 - 5h47mn37s 65 - Catherine Beaud - Vétéran 1 - 6h03mn57s 70 - Jeanette Rogers - Vétéran 1 - 6h05mn 71 - Sylvie Lefort - Vétéran 2 - 6h05mn14s 72 - Cathy Grosjean - Vétéran 1 - 6h05mn36s 76 - Alexandra Flotte - Vétéran 1 - 6h09mn09s 91 - Enimie Castanie - Senior - 6h21mn36s

LE GRAND TRAIL DU ST JACQUES


par Alexandra Flotte Septembre 2013

i Gérald se la faisait à la baisse pour moi c’était plutôt à la hausse. Engagée sur le 30 l’année dernière, cette année, c’était décidé je passais aux 50. Je n’étais pas super entrainée mais le raid de la Licorne en août m’avait démontré que j’avais du potentiel et Alex et Julien sur le Raid Nature 42 m’avaient redonné la niaque. C’est pourtant tranquillou et sans grande prétention que je prends le départ de ce trail du Gévaudan. Je pars à mon rythme, peut-être un peu élevé mais tant pis, je suis bien. Je passe ainsi une grande partie de la course à me dire que je vais certainement trop vite mais que tout ce qui est pris n’est pas à prendre…. et ainsi défilent les kilomètres. Je n’ai pas pris de montre, c’est dire l’état d’esprit dans lequel je me trouve et ce n’est qu’au stand Pagès, environ 30ème kilomètre, que je demande l’heure en dégustant une infusion ! 12h15 ! Ah ouais quand même ! J’ai super bien tourné. Je connais les 20 kilomètres qu’il me reste à faire. Même s’ils ne sont pas foncièrement durs, ils sont épuisants. Il faut toujours relancer, parfois contre le vent et puis mine de rien, il reste quand même 20 bornes. Les 5 kilomètres suivants se passent encore assez bien et c’est à partir du 35ème que les choses se compliquent. Je commence à choper des crampes aux cuisses ; en clair, je suis en train de payer cette vitesse trop élevée des 20 premiers kilomètres. Je ne me laisse pas abattre, je mange et bois très régulièrement et tente de ne pas trop baisser en rythme.

Nov Déc 2013

Je croise souvent sur le bord de la route un monsieur et son fils. Je comprends après qu’ils encouragent madame/maman… mais ça à l’air de plus en plus sérieux car monsieur prend maintenant les chronos à chacun de mes passages. Effectivement, on m’annonce de plus en plus régulièrement que je suis 5ème. Ouh pinaise ! Je n’ai pas fait un tel classement depuis des lustres ! J’essaye de ne pas me monter le bourrichon et surtout de ne pas me laisser abattre par cette place. Ce n’est pas le moment de craquer mais à la fois si tu te fais doubler, tu as quand même fait une super course. Les cuisses sont de plus en plus douloureuses et la descente après le ravitaillement de la Roche est un vrai calvaire… on est bien sur le chemin de St Jacques de Compostelle ! Je marche pas mal mais la niaque est encore bien au rendez-vous car j’essaye aussi de courir. Remontée dans les pierriers et à travers les chibottes : finalement la grimpette ça fait du bien aux cuisses. Seulement, je sais ce qu’il reste après et ce n’est que de la descente ou du plat… hormis les marches de la cathédrale. Je ne me suis toujours pas faite dépasser par une nana et je reprends même toujours des mecs. Entrée dans le Puy… je serai restée 46 kilomètres sur 50 à la 5ème place : je me fais doubler par une première femme dans les lotissements. Dommage mais là je ne peux vraiment plus. J’essaye de ne rien lâcher ou tout au moins d’en lâcher le moins possible mais je me dis que si je continue comme ça, il y a quelque chose qui va casser… ce serait ballot de se blesser !?!

Et en 4 kilomètres, je me fais doubler par 4 nanas ! C’est rageant, mais je suis quand même super contente de la course que j’ai fait. J’étais capable de faire moins de 6h. Finalement, le plus dur restait à venir... J’ai du rester 3/4 d’heure coincée au ravitaillement à ne plus savoir quoi faire de mes cuisses tellement elles me faisaient mal. J’ai ensuite réussi à partir direction le stand « ostéopathes » pour me faire masser ou je ne sais quoi pour me soulager. Dans la fil d’attente, j’ai voulu m’asseoir et me suis retrouvée avec les 2 jambes à l’équerre. Il n’y a bien que la « marche » qui me convenait. A la sortie du massage, je suis partie en quête de Gérald pour voir ce qu’il en était pour lui… et me suis retrouvée les 4 fers en l’air au milieu du couloir : petit malaise vagal. Là, c’est sûr, je ne pourrais pas me reprocher de ne pas avoir tout donné ! Branlebas de combat, les secouristes arrivent ainsi que Gérald qui passait par là et Franck avec qui nous sommes venus ce matin qui vient d’en finir lui aussi avec les 50km. « Et vous, votre poignet, comment ça va ? » demande le médecin à Gérald. A moitié dans le coltard, j’essaye de me relever pour voir de quoi elle parle. Ah oui quand même, le poignet et même jusqu’au coude s’est bien enflé ! Franck n’en croit pas ses yeux d’être avec cette bande de bras cassés (c’est le cas de le dire !) : l’une couchée par terre, l’autre le bras enflé !!! Toujours est-il qu’heureusement qu’il était là car nous n’étions pas capables de rentrer du Puy sinon !! L’année prochaine, c’est sûr, je fais le 70 ! Cette course est vraiment très belle (mais je ferai une cure de magnésium avant… ou je m’entrainerai pour !). ENDORPHIN


Crédit photos : Extra Sports

Toutes les infos sur : http://www.trailsaintjacques.com/

70km - 1600m D+ / 2250m D-

70km en relais 3 coureurs

30km - 600m D+ / 850m D-

(390 engagés / 373 arrivants)

(77 équipes engagées / 1 abandon)

(614 engagés / 611 arrivants)

1 - Didier Pontvianne - Vétéran 1 - 5h53mn54s 2 - Dominique Teyssier - Vétéran 1 - 5h55mn16s 3 - Nicolas Luxembourg - Senior - 5h55mn51s 4 - Denis Caillibot - Vétéran 1 - 5h57mn01s 5 - Nicolas Fruchart - Senior - 6h11mn21s 6 - Olivier Turon - Senior - 6h24mn17s 7 - Vivien Reynaud - Senior - 6h25mn09s 8 - Jean Girardi - Vétéran 2 - 6h30mn46d 9 - Pierre Noris - Senior - 6h31mn36s 10 - Thierry Seguin - Vétéran 1 - 6h31mn51s 19 - Véronique Chastel - Vétéran 1 - 7h06mn29s 55 - Marylène Lyonnaz - Senior - 7h43mn18s 63– Sylvie Goubeau - Vétéran 1 - 7h51mn49s 72 - Patricia Bonhomme - Vétéran 1 - 7h56mn22 81 - Beata Nowak - Senior - 7h59mn40s 87 - Stéphanie Labruguière - Senior - 8h02mn25s 110 - Marie-Maud Moulin - Senior - 8h22mn06s 115 - Florence Dubarry - Vétéran 1 - 8h25mn23s 116 - Corinne Roussel - Vétéran 1 - 8h26mn01s 176 - Céline Darny - Vétéran 1 - 9h02mn31s

1 - Velay Athlétisme : Usson / Gros / Imbert 4h51mn59s 2 - Running Conseil Clermont-Ferrand : Merle / Guilcher / Seguin - 5h07mn43s 3 - Team Ben Run et Ben Rando : Alex / Benzerraouia / Gacon - 5h15mn34s 20 - Les Gazelles Bédouines : Ducreux / Mialon / Rousset - 6h41mn17s 23 Maxaca : Descours / Merle / Merle 6h48mn21s 41 Runningonettes : Halter / Planchenault / Pulejo - 7h19mn20s 19 -Ti’Punch Running Team : Chataing / Manteau / Wawrzyniak - 6h32mn22s 29 Les VRP : Cottin / Boudon / Hugon 6h56mn58s 31 - Fanfan : Boucheix / Boucheix / Larreyre 6h57mn38s

1 - Sébastien Liabeuf - Senior - 2h00mn38s 2 - Jean-Christophe Play - Senior - 2h00mn39s 3 - Eric Sagnard - Vétéran 1 - 2h01mn28s 4 - Philippe Vialette - Vétéran 1 - 2h07mn56s 5 - Gwenaël Mochiraud - Senior - 2h10mn16s 5 - Guillaume Crozet - Senior - 2h10mn44s 7 - Serge Dubois - Vétéran 1 - 2h13mn01s 8 - Mohamed Aabouda - Vétéran 2 - 2h14mn13s 9 - Christophe Issartel - Senior - 2h14mn14s 10 - Charly Ikomb - Espoir - 2h14mn19s 21 - Isabelle Prieur Gros - Senior - 2h22mn40s 31- Joëlle Filaire - Vétéran 2 - 2h27mn40s 43 - Laura Neuberger - Vétéran 1 - 2h31mn36s 51 - Céline Charbonnier - Vétéran 1 - 2h34mn38s 57 - Nathalie Paradis - Vétéran 1 - 2h36mn07s 68 - Brigitte Cheval - Vétéran 1 - 2h38mn21s 94 - Nathalie Hallak - Vétéran 1 - 2h43mn43s 103 - Julie Reviriaud - Vétéran 1 - 2h45mn22s 107 - Christine Bay - Vétéran 1 - 2h45mn37s 109 - Geneviève Hivert - Vétéran 1 - 2h45mn42s

LE GRAND TRAIL DU ST JACQUES


par Guillaume Besnard Octobre 2013

Crédit photos : Marco Tomasello

lassée au patrimoine mondial de l’Unesco pour la beauté et la diversité de ses paysages, son relief très accidenté avec d’impressionnantes falaises tombant dans la mer et ses villages perchés, la côte amalfitaine a été pendant une semaine le terrain de jeu des coureurs venus disputer la 3ème édition du Lafuma Amalfi Coast Trail. Entre mer et montagne, du 5 au 12 octobre 2013, ce sont 5 étapes pour un total de 80km et 6000m D+ qui étaient proposées aux 18 participants venant d’Italie, de France, d’Allemagne et du Canada. Alors que le soleil avait été très généreux lors de l’édition précédente, cette fois l’organisation de Mandala Trail a du composer avec des conditions climatiques plus capricieuses mais au final seule une étape a été perturbée par la pluie. Le parcours de l’épreuve met en valeur non seulement les villes côtières et les plages mais également l’arrière-pays et les montagnes toutes proches qui regorgent de lieux spectaculaires trop souvent oubliés par les touristes. La 1ère étape en est la parfaite illustration : après le départ en plein centre d’Amalfi, devant le Grand Dôme au milieu des nombreux touristes, les coureurs ont rapidement trouvé et apprécié le calme et la sérénité de la vallée des Moulins avec son torrent, ses cascades et sa végétation luxuriante, avant de rejoindre les falaises de la vallée de Ferrière et d’emprunter un agréable petit sentier en sous-bois pour revenir à la civilisation et rejoindre l’arrivée dans le village balcon de Pogerola. Les 2 étapes suivantes ne dérogeaient pas à la règle en proposant des terrains variés et toujours spectaculaires : de raides montées en escaliers, des pistes forestières entourées par la brume, les châtaigniers et les fougères, des sentiers balcons avec vue impressionnante sur la mer et la côte, passage par le fjord du Furore (ancien village de pêcheurs) et dans le canyon d’Agerola, descentes techniques et traversées de terrasses cultivées de vignes et d’oliviers. Un parcours rythmé, exigeant, qui laisse peu de répit avec un dénivelé toujours conséquent. Au classement le français Guillaume Besnard, double tenant du titre, a pris les choses en main dès le début pour s’octroyer une belle avance sur ses poursuivants les italiens Paolo Posocco et Luca Dalmasso (respectivement à 13 et 37 minutes après les 3 premières étapes). Chez les femmes, la française Alexia Jacquot a rapidement mis fin à tout suspense en remportant les 3 premières étapes devant la canadienne Julie Balderston et l’allemande Andrea Heschel.

Nov Déc 2013

Pour se remettre de ces efforts, une journée de repos était prévue sur l’île de Capri. Les participants se sont adonnés selon leurs envies à une randonnée au sommet de l’île, au shopping en centre-ville ou au farniente et à la baignade sur les plages. Car pour l’équipe de Mandala Trail, le Lafuma Amalfi Coast Trail est certes une course mais aussi une occasion de profiter d’une région magnifique de l’Italie, de découvrir une nouvelle culture, de savourer la gastronomie locale et d’avoir des moments de détente. C’est pourquoi les étapes sont courtes afin de laisser des demijournées libres. Des visites étaient d’ailleurs organisées pour valoriser l’artisanat local (une distillerie, une fabrique de pain, un laboratoire de céramique, le musée du papier et un palais historique). De plus cette année, des séances de yoga étaient proposées aux coureurs avant ou après les étapes pour ceux qui souhaitaient harmoniser leur corps et leur esprit. Les 2 dernières étapes, toujours techniques et escarpées avec 2800m D+ en 2 jours, amenaient les coureurs sur les endroits les plus panoramiques de la côte, le Monte San Michele (1450m) avec sa vue à 360° sur le golfe de Naples, le Vésuve et toute la péninsule jusqu’à Capri et le fameux « sentier des Dieux » au dessus de la plage de Positano. Les 2 premiers du classement (Besnard et Posocco) ont préféré courir ensemble pour profiter pleinement de la course et des paysages et comme chez les féminines (Jacquot a continué son cavalier seul), les positions sont restées figées au général et la victoire finale est revenue à Besnard (8h50) devant Posocco (9h03) et Dalmasso (10h12) chez les hommes et à Jacquot (11h08) devant Balderston (12h27) et Heschel (13h22) chez les femmes. Cette 3ème édition a ravi tous les participants qui pendant une semaine ont su se donner au maximum pendant la compétition mais ont également pu échanger leurs expériences de vie et de coureurs durant les temps libres tout en découvrant une région très spectaculaire. La convivialité reste une priorité pour l’équipe de Mandala Trail qui vous donne déjà rendez-vous pour la 4ème édition qui se déroulera du 19 au 26 octobre 2014, sans oublier la 10ème édition du Lafuma Volcano Trail en Sicile du 20 au 27 avril 2014. ENDORPHIN

Renseignements sur www.amalfitrail.it et sur facebook (www.facebook.com/mandala.trail.running ) Contacts : Guillaume Besnard guillaume@mandala-tour.com


Classement Hommes

Tappa 1

Tappa 2

Tappa 3

Tappa 4

Tappa 5

Totale

01:29:31

01:45:30

02:50:29

01:39:25

08:50:15

1

Guillaume Besnard

FRA

01:05:20

2

Paolo Posocco

ITA

01:08:55

01:39:23

01:45:30

02:50:29

01:39:25

09:03:42

3

Luca Dalmasso

ITA

01:18:00

01:53:20

01:55:00

03:13:12

01:53:00

10:12:32

4

Angelo Battocchi

ITA

01:19:00

01:56:47

01:56:50

03:18:23

01:55:12

10:26:12

5

Greg Baron

FRA

01:30:00

02:05:40

02:17:30

03:45:15

02:09:45

11:48:10

6

Denis Richard

FRA

01:44:25

02:25:49

02:34:58

04:17:37

02:32:00

13:34:49

7

Tilo Heschel

GER

01:40:29

02:35:29

02:39:41

04:27:30

02:29:40

13:52:49

8

Claudio Piccolo

ITA

01:42:15

02:36:44

02:42:15

04:46:51

02:44:20

14:32:25

9

Jean Louis Lucatelli

FRA

01:57:00

02:51:42

02:54:39

04:47:28

02:44:20

15:15:09

10

Andrea De Alessandri

ITA

01:57:00

02:51:42

02:54:39

04:47:28

02:44:20

15:15:09

Classement Femmes

Tappa 1

Tappa 2

Tappa 3

Tappa 4

Tappa 5

Totale

02:01:40

11:08:04

02:09:45

12:27:38

1

Alexia Jacquot

FRA

01:22:00

02:02:00

02:00:10

2

Julie Balderston

CAN

01:38:00

02:17:50

02:19:03

03:42:14 04:03:0 0

3

Andrea Heschel

GER

01:39:10

02:35:00

02:31:56

04:12:35

02:23:50

13:22:31

4

Vinca Richard

FRA

01:44:25

02:25:49

02:34:58

04:17:37

02:32:00

13:34:49

5

Augusto Mia Battaglia

ITA

01:57:00

02:51:42

02:31:56

04:16:00

02:17:15

13:53:53

6

Tite Togni

ITA

01:57:00

02:51:42

02:31:56

04:20:50

02:48:00

14:29:28

7

Nicole Ruel

CAN

01:47:15

02:44:16

02:49:34

04:35:20

02:48:00

14:44:25

8

Elisabeth Lucatelli

FRA

01:57:00

02:51:42

02:49:34

04:47:28

02:44:20

15:10:04

AMALFI COAST TRAIL


Communiqué Octobre 2013

© orga

Après plusieurs années en sommeil, le challenge des DÉFIS FRANCILIENS a fait son retour cette année sous l’égide de la FRMN. L’objectif était de redynamiser le raid multisports autour des nombreux raideurs et raideuses de l’Ile de France et alentours. Fin 2012, les différentes organisations se sont donc rassemblées pour proposer un challenge de 8 manches entre mars et octobre. Tous les formats ont été représentés, allant d’un raid sur une journée, sur 2 jours avec étape de nuit et jusqu’à un raid de 24h non-stop. De l’Oise, en passant par les Yvelines, la Seine et Marne et le Val d’Oise, chaque organisation a proposé un raid de qualité dans l’esprit du sport nature. Le résultat est là puisque 480 pratiquants ont été classés dans les 3 catégories. Le classement général s’est fait au meilleur des 5 manches, chaque équipe pouvait compter jusqu’à 4 membres. Cette formule a permis à beaucoup d’équipes de jouer le jeu et on a retrouvé les habituelles équipes parisiennes (Extrême Aventure Vtt Compiegnois, Isle Adam Raiders, Raid Life, Issy Aventure, Fun Events, Raid-Up, Raid Runners, Génération Raids, St Just Raid Aventure, Esprit Raid)… et même les normands sont venus en nombre sur plusieurs manches : Vikazim, ALBE, Les Tartiflettes Normandes…

Nov Déc 2013

Et du suspens, il y en a eu ! Il fallait attendre la dernière manche avec le Raid du Val d’Oise pour le sacre final entre deux équipes, Extrême Aventure Vtt Compiegnois et Isle Adam Raiders. Nous avons donc assisté à une vraie finale avec de la pression, du suspens et tout ça dans une excellente ambiance très représentative de notre sport. Le challenge s’est achevé avec la victoire du team EXTREME AVENTURE VTT COMPIEGNOIS. De l’avis de tous, ce challenge fut une réussite en proposant un règlement adapté à ce format, des raids différents et une qualité déjà approuvée par le passé. En conclusion, on repart pour 2014 ! ENDORPHIN

Rappel du calendrier : - Mars : Orient’Oise (Oise) - Avril : le Raid des 12 Lacs (Seine et Marne) - Mai : Défi Raid-Up (Yvelines) - Juin : Raid Ansa (Seine et Marne) - Juillet : Raid du Grand Morin (Seine et Marne) - Août : Raid Vexin Seine Aventure (Val d’Oise) - Septembre : Raid Briard (Seine et Marne) - Octobre : Raid du Val d’Oise (Val d’Oise)

LES DÉFIS FRANCILIENS



par Alexandre Falq Novembre 2013 TESTEUR Alexandre Falq : traileur, orienteur (NOSE) et raideur (XTTRaid 63) 2013 : 9ème raid Avallonnais, 12ème Aveyron Adventure Race 2012 : 3ème raid O’bivwak et Bombis (B), 4ème Aventure Aveyronnaise

vant de tester la tenue « Urban Blu » de chez Rosti, je ne connaissais absolument pas cette marque de vêtements pour cyclistes. A force de passer devant et de voir la qualité des tissus, j'ai finalement demandé à mon vélociste (ALTISPORT 43 à Saint-Didier-en-Velay en Haute-Loire) si je pouvais l'essayer ; et c’est ainsi que durant tout l'été sur plusieurs courses (l'Aveyron Adventure Race, le Raid Nature 42 et le RTA) elle a été mise à rudes épreuves...

Rosti, vous connaissez ?

Fiche technique : Maillot Urban Blu : • matière micro-aérée • 3 poches arrières • bande de silicone au bas du maillot • zip intégral • coupe raglan des manches

Tarif : 75,00€ Cuissard Urban Blu : • matière Lycra (240 grammes) avec une coupe panduano • « Chamois » synthétique « Prima » • bretelles à réseau bordé • élastique Rosti en silicone sur le fond de jambe

Tarif : 78,00€

Rosti (www.rosti.it), c'est une marque italienne qui propose des vêtements de qualité dans un design « différent ». A l'origine de la marque, 2 frères passionnés de vélo. Ils ont démarré dans l'atelier de tricotage de leurs parents au nord-est de Milan et ont décidé de se lancer dans des tissus performants en utilisant des techniques de production innovantes. Aujourd'hui, près de 500 clubs sportifs en Italie et dans le monde ont choisi les textiles Rosti. Une vraie réussite...

Des vêtements de qualité... Au premier abord, cet ensemble transpire la qualité. L'épaisseur de la peau de « chamois » (type « Prima ») me donne envie de faire des kilomètres avec. Les premières sensations en l'essayant confirment les premières impressions visuelles. Après m'être penché en avant, avoir levé les genoux, m'être assis, avoir tenté de reproduire le mouvement du vélo, je me sens tout de suite bien dans le cuissard. L'élastique au bas des cuisses ne bouge pas. Il colle à la peau sans couper la circulation. Le maillot est quant à lui classique dans sa coupe, bien taillé et confortable. Par contre, dès la première utilisation, la fermeture éclair est difficile à manipuler. J'espère qu'à force de l'utiliser, elle sera plus facile à « zipper » (c'est ultra pratique une fermeture qui se monte ou se descend en un instant…. surtout en vtt).

Un cuissard (vraiment) très confortable... Les qualités des vêtements sont confirmées dès que je monte sur le vélo. Le confort du « chamois » synthétique se confirme. Il est moelleux, doux et souple. Après tous les kilomètres réalisés en vtt et route, il ne m'a pas causé d'irritations (ce qui n'a pas été le cas avec les autres cuissards utilisés). Bref, je suis comme dans un fauteuil dedans. Quant au maillot, il est très confortable, doux et bien ajusté. On ne sent pas la transpiration. Pour la fermeture éclair, en fait, il s’agit d’un système de blocage pour éviter que la fermeture descende seule avec les vibrations. Après qu’on m’ait expliqué le truc, c’est vrai que c’est nickel : il suffit de mettre la tirette du zip à 90° pour la manœuvrer… et là ça glisse tout seul !

En conclusion, les vêtements Rosti méritent vraiment le coup. Les essayer, c'est les adopter. La peau de chamois synthétique est vraiment performante et confortable. Le hic, c'est qu'ils ne sont pas très diffusés en France (diffuseur unique pour la France : A&M Distrib). Mais bon avec un bon professionnel, ça devrait pouvoir s'arranger. Ah oui, un dernier truc : les vêtements Rosti taillent petit. N’oubliez pas de prendre une taille au-dessus. Merci, enfin, à mon vélociste (ALTISPORT 43) pour la fourniture des vêtements et la confiance accordée. ENDORPHIN

Nov Déc 2013

TEST URBAN BLU - ROSTI


par Jérémy Sorel & Perrine Cavillon Novembre 2013

Sac HYDRAGON™ Lady 17L et HYDRAGON™ Bottle 10L Créée en 2008 par deux passionnés de sport, Fabien ANDRIEUX et Benjamin BOSSUOT, OXSITIS s’impose sur le marché sportif de l’hydratation en proposant des produits techniques et innovants. Après des années de recherche et de développement, Oxsitis analyse et identifie les besoins sur son marché pour proposer des solutions d’hydratation intelligentes et révolutionnaires. Il s’agit là d’un bon exemple de production locale car 70% de la fabrication se réalise en France, dont une partie en Auvergne, terre natale de la marque. Oxsitis a développé une gamme de produits destinés à l’hydratation des sportifs recherchant toujours plus de performance.

Pour ce test, nous avons eu la chance de tester deux produits qui marquent un tournant dans l’univers de l’hydratation : le sac HYDRAGON™ Lady 17L et le sac HYDRAGON® Bottle™ 10L.

Un sac d’hydratation complet qui vous permettra de transporter l’eau et les accessoires indispensables pour vos trails et vous hydrater efficacement. Ce sac a été pensé pour optimiser votre hydratation et votre confort. Equipé du système d’aération AIRBACKTM Control, spécialement étudié pour maximiser le maintien du sac sur le dos, avec le maximum de respirabilité pour optimiser le confort. Caractéristiques : AIRBACKTM Control, technologie de ventilation du dos avec séchage ultra rapide. Equipé du matériel de sécurité obligatoire (couverture de survie, sifflet intégré). Easy fix system pole control : porte bâton breveté. Zips étanches et anti-bruits. Rangements astucieux : Poche Smartphone® étanche avec passage pour les écouteurs. Poches alimentaires faciles d'accès pour mettre vos barres et gels énergétiques. 2 poches porte bidon ergonomiques et stables placées sur le devant du sac à dos afin d'installer deux bidons de 750ml. Poches intérieures nombreuses et ergonomiques : couverture de survie, portefeuille, clés, batterie lampe frontale, chambre à aire, pompe à vélo, textile, coupe vent… Réglages uniques au monde : Réglages latéraux par velcros (scratchs) d'ajustement (sans aucune sangle qui se balade). Réglage pectorale facile à connecter avec sifflet intégré. Réglage ventrale grâce à un velcro qui permet une stabilité unique sur le marché de la bagagerie.

Nov Déc 2013

Un sac d'hydratation complet et entièrement dédié aux femmes ! Adapté à la morphologie féminine, qui vous permettra de transporter l’eau et les accessoires indispensables pour vos sorties trail / raid / vtt et vous hydrater efficacement. Ce sac a été pensé pour optimiser votre hydratation et votre confort avec un maximum de respirabilité. Caractéristiques : AIRBACK™Control, technologie de ventilation du dos avec séchage ultra rapide. Poche à eau Widepac 2L avec Quick connect, pour faciliter le remplissage de l'eau et le nettoyage de votre poche à eau. Mélangeur de boissons énergétiques V3, troisième génération avec une connectique de votre concentré facilité et adaptable à des conditionnements standards. Nouveau tube d’aspiration facile pour boire avec fixation rapide sur la bride pectorale pour faciliter son accessibilité. Equipé du matériel de sécurité obligatoire (couverture de survie, sifflet intégré). Easy fix system pole control : porte bâton breveté. Zip étanches et anti bruits. Rangements astucieux : Poche Smartphone avec passage pour les écouteurs, poche poubelle, poches de rangements à la hanche, poche alimentaire pour mettre vos barres et gels énergétiques, poches intérieures : couverture de survie, portefeuille, clés, batterie lampe frontale. Toutes les poches se ferment avec des aimants puissants. Réglages uniques au monde : Réglages latéraux par velcros (scratch) d'ajustement (sans aucune sangle qui se balade), réglage pectorale facile à connecter avec sifflet intégré, réglage ventrale élastique sensitive.

TEST SAC À DOS OXSITIS


Le test : Ma première réaction lorsque l’on m’a proposé de tester l’Hydragon Lady 17L fut de me dire : ENFIN ! Eh oui enfin un sac spécialement dédié pour les femmes et réellement adapté à notre morphologie. Ma seconde réaction en ouvrant le colis fut : WAOUH !!! C’est donc un sac pour les femmes tant sur le fond que sur la forme. J’ai tout de suite été séduite par le design de ce sac : une couleur très sympa, des motifs techniques et des finitions de qualité. Je trouve que l’importance du détail tant sur le look que sur la technicité a été privilégiée. Rien n’est laissé au hasard sur ce sac, je pense qu’il peut faire la différence dans un rayon et attirer le regard de nombreuses femmes. Juste dommage que ce sac n’existe pas dans plusieurs tailles pour s’adapter encore mieux à chacune des morphologies féminines. Très curieuse de découvrir les secrets de ce sac, je l’observe sous toutes les coutures. Ce sac a une capacité de 17L et grâce à ses nombreux espaces de rangement, il permet de partir avec tout l’équipement sur le dos dont la couverture de survie offerte. On compte 4 poches dont 2 pour ranger ces fléchettes ou son ravitaillement et 2 poches filet qui peuvent facilement servir de poubelles pour les emballages. Toutes se ferment par un système d’aimant que j’avoue très pratique à ouvrir et fermer en courant, un gain d’effort considérable lors des sorties longues. Sur les bretelles, une poche imperméable et doublée polaire peut accueillir un Smartphone sans problème et de l’autre côté, on trouve le mélangeur de boisson énergétique. Personnellement, je trouve ce système très pratique mais j’avoue qu’il est quand même un peu encombrant sur la bretelle. J’y reviendrai plus en détails plus tard. L’intérieur nous réserve aussi de belles surprises et aidera tous les traileurs à être organisés. En effet, très compartimenté, chaque objet trouve sa place. Un seul bémol, l’absence d’une petite poche fermée par un zip pour les clés, par exemple. Sinon rien à redire, toutes les poches sont utiles et on peut facilement y introduire une veste supplémentaire. La poche à eau est très facile à remplir grâce à son système d’ouverture par le haut et par un « zip ». Pas de goût de plastique et après quelques coups de ciseaux les tuyaux sont ajustés à ma taille.

Nov Déc 2013

Le moment le plus attendu : le test. Après ces nombreuses découvertes, je passe le sac sur le dos. Une étape facilitée et très rapide par le système d’accroche par scratch au niveau des hanches. Pour être tout à fait honnête, cette technique est pratique pour enlever le sac en courant mais je trouve qu’elle l’est moins pour remettre le scratch lorsque l’on reprend la course après une petite pause au ravitaillement. Il faut aller chercher loin sur le côté pour ajuster au maximum le scratch et le fixer correctement. Pour les réglages, une sangle ventrale et pectorale permet l’ajustement du sac. Pour ma part, je trouve la sangle ventrale un peu haute et j’aurais apprécié avoir la possibilité de régler des deux côtés et non d’un seul. Un bon point, la sangle est élastiquée pour un meilleur confort. Autre regret, la sangle pectorale n’est pas ajustable… dommage car il n’existe qu’une seule taille de sac et nous n’avons pas toutes les mêmes mensurations. Le sifflet, un petit plus appréciable et obligatoire pour certaines courses. Une fois sur le dos et ajusté, ce sac offre un très bon confort. On ne le sent presque pas sur notre dos. On le porte plus haut que les sacs classiques, ce qui favorise une liberté de mouvement maximum et ne présente aucune gêne lors de l’utilisation des bâtons. Les bretelles sont très confortables et découpées pour épouser la poitrine, un détail qui fait la différence pour les femmes. En résumé, ce sac est le sac le plus confortable et le plus léger testé jusqu’à présent. J’ai testé ce sac uniquement sur des courtes distances en trail et sur route, faute de temps. D’abord en trail, j’ai été surprise par la bonne tenue du sac sur le dos. Pas de choc sur les épaules, pas de frottement. On a même tendance à l’oublier rapidement. En montée comme en descente, le sac reste en place et ne gêne pas. Les poches sont toutes très faciles d’accès et bien placées. En terme de contenance, je suis partie comme pour une sortie longue : barres céréales, fléchettes, veste, poche à eau remplie et bâtons. Lors de l’utilisation des bâtons, aucune gêne constatée avec le sac. Les bras ne touchent pas le sac à dos lors du balancement avant/ arrière. J’ai ensuite attaché les bâtons grâce au système breveté Easy fix system pole control, qui permet d’attacher et détacher les bâtons très rapidement et facilement. Plus facile tout de même à détacher en courant qu’à attacher. Il faut peut-être un peu plus d’entrainement pour les attacher sans s’arrêter. Lorsque les bâtons sont attachés au sac, il existe un

petit frottement à la taille qui peut, je pense, s’avérer gênant sur des longues distances. Sinon, ce système est pratique et reste tout à fait satisfaisant. J’ai aussi testé ce sac sur route à une allure plus rapide et là même constat : le sac ne bouge pas. Il épouse vraiment les formes du corps et ainsi suit tous les mouvements : saut, accélération, grandes enjambées, foulée bondissante… Une réelle satisfaction à la fin des séances pour ce sac. Enfin un dernier petit mot sur le mélangeur de boisson énergétique. J’ai testé ce système breveté avec les gels énergétiques Oxsitis. Le principe est simple, on vient visser le gel sur le support et un petit robinet permet d’ouvrir ou fermer l’arrivée du gel avec l’eau. J’avoue avoir eu un peu d’à priori sur ce concept en me disant que même une fois le robinet fermé l’eau continuerait à avoir le goût du gel. Mais j’ai encore une fois été agréablement surprise car on peut facilement régler le dosage du gel dans l’eau. Pour ma part, j’ai du mal à avaler les gels énergétiques, très concentré et plus épais, ce système me permet d’ingérer progressivement le gel et le rendre plus liquide et donc moins écoeurant. Un système qui prend tout de même beaucoup de place sur la bretelle surtout lorsque le gel est vissé… Pour terminer, son prix est de 160 euros. Un prix élevé mais qui est justifié par toutes les technologies brevetées et innovantes présentes sur ce sac. Pour moi, c’est une petite révolution. Une bonne idée de cadeau pour Noël, par exemple…. Ce sac m’a convaincu et je le trouve à la hauteur de mes espérances. Un sac pour les femmes qui sait nous séduire et nous convaincre.

+ + + +

+ Adapté à la morphologie féminine Mélangeur de boisson énergétique Son look Nombreuses poches aimantées Stabilité du sac

- Système de réglage pectoral - Système de réglages latéraux par scratch - Aucune poche fermée par zip


Le test : De première abord lorsque l’on découvre ce sac c’est vraiment le design et la forme du sac qui lui confère un look vraiment sympa et technique. On note de suite en essayant le Hydragon Bottle 10L que Oxsitis a réfléchi au mieux pour proposer un sac ergonomique qui épouse parfaitement le buste et le dos. Diminuant ainsi les frottements désagréables et offrant à ce sac un très bon confort. Il existe d’ailleurs 3 tailles afin d’épouser encore mieux la morphologie de chaque coureur : S (< à 1m70 / < à 65kg) ; M (1m70 à 1m85 / de 65kg à 80kg) ; L (> à 1m85 / > à 80kg). Pour et de mettre facilement les bidons même en courant. Le sac est d’ailleurs fourni avec deux bidons Oxsitis pour ma part, j’ai donc opté pour la taille M. lesquels je mettrai un petit bémol quant à la difficulté Ce sac a donc une capacité de 10L (de quoi porter lors pour aspirer l’eau. Ce qu’il manque, je pense, c’est juste de mon test au maximum : une veste imperméable un petit bouchon que l’on pourrait ouvrir pour laisser ultra-light, un pull léger, un paire de manchettes et rentrer de l’air et ainsi faciliter l’aspiration pour éviter jambières, un paire de lunettes, une casquette ou bon- de s’épuiser en buvant. net, une couverture de survie, un buff Endorphinmag, des fléchettes (3-4), des barres de céréales (3-4 selon la La matière du sac est en Ripstop offrant ainsi une très taille), un téléphone portable et 2 bouteilles. On comp- bonne résistance aux frottements mêmes abrasifs. Par te deux espaces différents au dos du sac : un grand contre, le sac n’est pas vraiment étanche, dommage compartiment pour les vêtements ou une poche à eau qu’il n’y ait pas une housse étanche dans une poche au de 2L, et un autre sur l’arrière du sac avec 5 petites fond du sac. Les coutures ont l’air très résistantes. Les poches pratiques pour bien ranger son alimentation et zips sont de qualité, comme les boucles et cordons de sa couverture de survie fournie à l’achat du sac. Sur la zip. Pour ce qui est de la caractéristique antibruit, je ne partie ventrale, il existe deux poches à bidon et deux vois pas la différence avec d’autres zips. poches supérieures étanches zippées accessibles et bien placées. Il en manque au moins deux en plus, qui pour- Une fois le sac remplit, on peut donc l’enfiler et ainsi raient se placer s’apercevoir que plein ou vide le sac épouse vraiment comme sur le ACE bien la morphologie du buste et du dos. Il est facile à ou le LADY c'est-à enfiler, même si je trouve comme pour le Lady que les -dire sur les scratscratchs latéraux sont plus faciles à enlever qu’a mettre chs latéraux. en place, surtout en pleine course. La particularité Pour les réglages, on peut ajuster à tout moment son de ce sac comme sac grâce aux deux scratchs latéraux même si le son nom l’indique réglage n’est pas évident à réaliser. La sangle ventrale c’est donc les 2 que je trouve bien placée ajoute également une précipoches de ransion au réglage mais cette sangle mériterait un peu d’élasticité. La sangle pectorale n’est pas ajustable mais gements intéaucun besoin particulier étant donné que le sac est à grées et solidaires notre taille. Sur cette sangle est accroché le sifflet oblides brettelles qui gatoire lors des courses. accueillent donc deux bidons. Les Une fois bien ajusté et pausé sur le dos, ce sac offre un poches sont vraitrès bon confort, renforcé par deux mousses placées ment bien placées dans le dos. Il se fait rapidement oublier car même et ne gênent pas plein à craquer, on ne sent pas son poids. Les bretelles le passage des sont assez épaisses, confortables et très bien ajustées à bras, même si au ma morphologie. Cette technicité apportée par la début ça perturbe marque confère à ce sac une très bonne tenue lors de un peu. Un serranos sorties. En descente, c’est justement là que l’on se ge rapide et facile rend compte du confort réel qu’apporte ce sac, qui ne permet d’enlever

bouge pas d’un poil ou presque. Aucun frottement à relever, aucune gène même lors de sorties allant jusqu’à 3h. En course, les bidons ne gênent pas et sont agréables à porter. Les tuyaux de chaque bidon se rangent grâce à un système très simple de cordon, facile à utiliser même en pleine course. Par contre, pour les tuyaux, je trouve qu’il manque 5 à 10cm pour que l’on puisse boire sans à avoir à baisser la tête. Il existe également sur ce sac la possibilité de fixer ses bâtons, grâce à un système très simple et breveté Easy fix system pole control. Après s’être exercé un petit peu avant de partir, on se retrouve à attacher et détacher ses bâtons très rapidement et sans difficulté. Le bémol me concernant, c’est le léger frottement qui se fait avec mes bâtons juste au dessus des hanches, à voir si cela peut s’avérer gênant. Pour terminer, le HYDRAGON™ Bottle 10L est donc réservé aux traileurs courte et moyenne distance. Pour ceux qui n’aiment pas les camelbak, c’est sans doute ce qui se fait de mieux. Son look, sa technicité, son confort, son maintien font de ce sac un bestseller dans sa catégorie. Son prix de 140 euros, reste élevé mais est justifié par cette technicité. Le HYDRAGON™ Bottle de chez Oxsitis : un allié de choc qui va vite se faire remarquer… ENDORPHIN

+ + + +

+ Maintien du sac + Position des bidons Son look et design Différentes tailles fonction de la morphologie Légèreté (380g) Bâtons rapides à fixer

- Capacité du sac - Système de réglages latéraux par scratch - Manque des poches

TEST SAC À DOS OXSITIS


par Maxime Collar Octobre 2013 TESTEUR Maxime Collar : runner et triathlète. Habitué aux courses moyennes, il a à son actif plusieurs marathons (Chicago, Paris, Berlin, NiceCannes) et quelques triathlons (format S)...

Wave Enigma 3 Homme

Conditions du test : 250 kilomètres entre bitume et sentiers en forêt

1 - Chaussures Enigma Wave 3 PROFIL : Coureur universel tous poids.

Wave Enigma 3 Femme (modèle non testé)

USAGE : Entraînements intensifs et compétitions toutes distances sur routes et chemins stabilisés. POINTS FORTS : Ce modèle offre un déroulé du pied tout en souplesse, une stabilité optimale et un amorti performant du talon à l’avant du pied. Les encoches de flexion sur la semelle extérieure permettent de garantir un dynamisme optimal et la technologie U4IC d’améliorer les performances de l’amorti.

Pour ce test, grandeur nature, j’ai eu le plaisir d’essayer l’équipement suivant : • Chaussures Enigma Wave 3 • T shirt Top Drylite premium • Veste Impermalite Flex • Collant Biogear BG 3000

Focus sur les chaussures :

Les principales technologies développées sur ce modèle sont : -

New dynamotion FIT pour le confort. Airmesh pour la respirabilité. U4IC pour l'amorti. X10 pour la durabilité du caoutchouc.

Prix : 160 € Lien fiche technique : http://www.187com.fr/ mizuno_dp_aw2013/visuels/Wave%20Enigma%203% 20H.doc

J’ai déjà couru avec les Enigma 1 en 2009-2010, je retrouve sur cette édition : - Un chaussant confortable pour les pieds larges, - Un bon équilibre entre confort et sensation pour un entrainement quotidien sur route et mixte. Néanmoins, j’ai trouvé l’amortissement arrière plus ferme que sur mon ancienne version. - Un très bon confort sur les sentiers, validé sur la course de la Châtaigne à Collobrières (15km). Pour une utilisation ciblée compétitions, avec de fortes relances, je conseille la Wave rider16.

Focus sur le T shirt Top Drylite: Ma première réflexion sur ce t-shirt a été : « Comment un t-shirt aussi léger peut-il me protéger du froid ? » Le t-shirt est assez « proche au corps ». J’ai couru facilement avec des températures de 10°C sans vent. Les coutures plates anti-abrasives apportent un très bon confort. En conclusion, il protège efficacement, très peu de transpiration entre le textile et le corps. Le bout des manches est un peu resserré et renforcé. Moi j’aime bien. A vérifier si dans le temps, des déformations n’apparaissent pas. POINTS POSITIFS

2 - T Shirt manches longues Top Drylite premium

• Le look, le confort, la légèreté du t-shirt. POINTS NÉGATIFS

• Chaussures un peu lourdes pour la compétition.

Caractéristiques générales : confort et taillant ajusté, très léger avec matière soyeuse, maintient au frais et au sec. Les principales technologies développées sur ce modèle sont : - Technologie Mizuno Drylite : permet d'éliminer l'humidité du corps pour un confort optimal. Maintient au frais et au sec.

Tee-shirt Drylite premium Homme

- Technologie Mizuno Body Mapping : technologie qui favorise la bonne circulation de l'air sur la peau. - Technologie Mizuno Dynamotion FIT: permet un meilleur ajustement du vêtement. Prix : 45 € Lien fiche technique http://www.187com.fr/mizuno_dp_aw2013/visuels/F13%20Top%20Drylite%20Premium%20Homme.pdf

Nov Déc 2013


3 - Veste Impermalite Caractéristiques générales : taillant flexible et dynamique, déperlant et respirant, avec détails réfléchissants. Les principales technologies développées sur ce modèle sont : - Technologie Mizuno Impermalite : protège de la pluie et du vent. - Technologie Mizuno Dynamotion FIT : permet un meilleur ajustement du vêtement pour suivre au plus près les mouvements du corps. - Technologie Mizuno Nightlite : logos et inserts réfléchissants. Prix : 140 € Lien fiche technique http://www.187com.fr/mizuno_dp_aw2013/visuels/ F13%20Veste%20ImpermaLite%20Flex% 20Homme.pdf

Veste ImpermaLite Flex Homme

4 - Collant BG 3000 (taille M) Caractéristiques générales : course confortable et fluide, léger et matière douce.

La saison hivernale n’a pas trop commencé dans le sud de la France, donc je n’ai pas beaucoup de kilomètres avec le collant et la veste.

Les principales technologies développées sur ce modèle sont :

Focus sur la veste ImpermaLite Flex :

- Support stratégique des genoux, réduction des vibrations et permet l'alignement des articulations pour une course plus fluide.

Mes premières impressions sont : le look est réussi. Côté confort rien de négatif. Les grandes aérations favorisent la bonne ventilation sans exagération. La veste possède des poches intérieures et pour les poches extérieures l’étanchéité a été traitée avec soin. Un système de serrage de la taille a été prévu qui passe par les poches extérieures.

- Technologie Mizuno Dynamotion FIT : permet un meilleur ajustement du vêtement pour suivre au plus près les mouvements du corps. - Technologie Mizuno Drylite : permet d'éliminer l'humidité du corps pour un confort optimal.

Conclusion : on porte facilement cette veste. Du soin dans la fabrication avec des attentions sur les détails.

Prix : 55 €

Focus sur le collant BG 3000 : Lien fiche technique http://www.187com.fr/mizuno_dp_aw2013/visuels/F13%20Collant% 20BG3000%20homme.pdf

Le collant s’enfile facilement, il est bien dessiné (galbe des muscles pris en considération). Il possède 2 poches. Une à l’avant standard et une à l’arrière avec fermeture zip. Bonne idée ces 2 poches ! La tension à la taille est correcte. Bon travail de l’élastique mais à vérifier à l’usure des lavages répétitifs.

Collant BG 3000 Homme

Conclusion : du standard avec de bonnes qualités et la bonne idée des 2 poches. Bon confort des mouvements pendant la course. J’espère tester le collant de compression BG5000 pour comparer les deux produits. POINTS POSITIFS

• Le look, le confort, respect du produit attendu. POINTS NÉGATIFS

• Je cherche encore. ENDORPHIN

TEST PRODUITS MIZUNO


par Jérémy Sorel Novembre 2013 OPTIMUM FIT propose des semelles de sport spécifiques, en vente sur internet, pour de nombreuses activités sportives et qui peuvent être conçues sur-mesure. La conception et le développement de la gamme de semelle OPTIMUM FIT sont réalisés par un podologue du sport avec des matériaux issus de la podologie sportive. L'objectif est de diminuer les risques traumatiques et micro-traumatiques en optimisant son équipement sportif pour un moindre coût. La large gamme de semelles OPTIMUM FIT permet de répondre à la spécificité de 10 sports : course à pied, trail, randonnée, golf, tennis, cyclisme, glisse, handball, basket, sports de crampons (foot, rugby).

Conçues et fabriquées dans un atelier haut normand, OPTIMUM FIT voit le jour en avril 2013 sous l’égide de Luc BRUNET, pédicure-podologue, diplômé en 2001. L’idée est simple : mettre à profit son savoir faire auprès de tous les sportifs et proposer des semelles préformées ou sur-mesure afin de diminuer les risques de lésions directes ou indirectes et d'assurer ainsi des performances sportives à la hauteur de ses ambitions. Outre un savoir-faire éprouvé dans la conception de ses produits, la particularité d'Optimum Fit réside dans le fait que le sportif n'a plus besoin de prendre rendez-vous et de se déplacer pour faire faire ses semelles. Il suffit de se connecter au site web d''Optimum Fit, de choisir son sport parmi les 10 proposés et de se laisser guider.

« Mon objectif est avant tout de pouvoir proposer aux sportifs amateurs comme professionnels un équipement leur permettant de diminuer les risques de blessures et d'accroitre ainsi leurs performances, le tout pour un prix raisonnable. » Luc BRUNET

OPTIMUM FIT, est labellisé INOCEANE de par le caractère innovant des produits proposés. Tout est confectionné dans les locaux de l’entreprise au Havre. La marque confectionne pour vous des semelles à partir de plaques assemblées en fonction de chacun des dix sports suivants : course à pied, trail, randonnée, handball, basketball, tennis, cyclisme, golf et sports de crampons (foot et rugby). Avec deux options, au choix, sur chacune des semelles : confort ou stabilité. Confort pour plus d’amorti et stabilité pour renforcer le maintien du pied.

Nov Déc 2013

L’avantage réside sur le fait qu’il vous suffit de vous connecter sur www.optimum-fit.com et de façon très simple vous recevrez vos semelles sur -mesure par la poste assez rapidement. Pour cela, 4 étapes s’offrent à vous : le choix du sport, le choix de la gamme (confort ou stabilité), le choix de la forme (préformé ou sur-mesure) et le choix de la pointure. Le site internet permet le paiement en ligne et réduit jusqu'à trois fois le prix des semelles proposées chez un podologue classique. J’ai donc testé pour vous durant près de 2 mois ces semelles lors de mes sorties trail. Allons voir ce que ça dit!!!


Tout d’abord, ça se passe sur le net. C’est un site internet moderne et très simple en terme de navigation. Concernant la commande de vos semelles, la première étape consiste à choisir le sport pratiqué. Pour ma part, je choisis les semelles trail avec un second choix de gamme sur la stabilité. Le choix fut vite fait étant donné que cette discipline nécessite d’avoir un très bon maintien de la cheville. Ensuite, pour la troisième étape, il faut choisir entre préformées ou sur-mesure. A mon avis, si on utilise les compétences d’un podologue, ce n’est pas pour se retrouver avec des semelles universelles, donc le choix final fut vite fait, ce sera les semelles trail sur-mesure, gamme stabilité.

Si vous hésitez entre deux tailles mieux vaut privilégier On note une différence de prix notable entre les sela demie pointure supérieure et en cas de besoin cou- melles de course à pied et celles pour le trail (59.50€ per un peu le bout de vos semelles. contre 70€ pour le trail) qui s’explique par rapport au prix des matières premières utilisées pour la confection Il faut bien se dire que l’achat de vos semelles se fera de vos semelles. pour un type de chaussures (voir même une seule paire de chaussures) et pour un type de pratique Une fois la commande effectuée et réglée, la boîte de sportive. D’où l’importance de bien respecter ces éta- moulage vous est envoyée entre 1 et 2 jours. Il vous pes et de faire le bon choix. Si vous n’arrivez pas à suffit alors d’apposer vos empreintes sur le moule. vous décider, je vous conseille de contacter Luc Brunet Pour plus d’explications, des vidéos sur le site internet qui se fera un plaisir de vous aider. vous montrent la procédure à suivre. Vous n’avez plus qu’à renvoyer votre boîte et environ 5 jours après les Enfin pour finaliser votre achat sur internet, un récapi- semelles seront prêtes à vous être expédiées. Il faut tulatif de commande apparaît et il vous suffit de vous donc compter un total de 10 jours entre la commande inscrire en créant votre compte et enfin régler votre et la réception des semelles sur-mesure. commande (par carte bancaire ou par chèque). Luc Brunet développe ses produits auprès de profesPour les semelles que j’ai reçues : semelles trail sur- sionnels et de sportifs de haut niveau : le St Thomas mesure, gamme stabilité, il faut compter 70€. Cela basket pro et espoir. Un team local en course à pied et peut paraître beaucoup, mais lorsque l’on va chez le trail a même été créé afin d’améliorer la conception podologue, on en ressort avec une facture d’environ de ses semelles et les rendre de plus en plus spécifiques deux à trois fois ce prix. à la pratique et à la demande de chacun.

Enfin, il reste la dernière étape et ce fut pour moi la plus délicate, le choix de la taille des semelles. Ca a l’air pourtant simple : on prend sa semelle, on la mesure et le tour est joué. Sauf que lorsque l’on a différentes chaussures, on se retrouve avec des écarts de taille importants et on s’y perd vite en fonction des marques. Un petit conseil : l’essentiel est surtout de prendre la pointure US qui est la plus universelle que vous Cette solution est donc plus accessible et offre la quali- Des semelles spécifiques à l’entraînement et à la comtrouverez. Sinon le conseil de l’expert podologue est de té du sur-mesure avec des matériaux de haute tech- pétition sont en cours de développement pour gagner mesurer exactement la longueur de la semelle de nologie et spécifiques à l’activité sportive. en légèreté et en réactivité de la chaussure. propreté de vos chaussures de marque fétiche et d’apposer cette valeur dans l’étape 4.

Pour ce qui est du test réalisé, j’ai eu la possibilité de courir avec ces semelles pendant une période supérieure à 2 mois, de quoi avoir le temps de bien s’y faire. Les trois premières sorties m’ont procurées de légers échauffements sous les deux talons, avec un début d’ampoule après une sortie de 3 heures. Une erreur de ma part car il est important de se faire à ses nouvelles semelles et de ne pas sortir plus d’une heure au début.

Mais après ces trois premières sorties, j’ai réduit à trois entrainements de moins d’une heure et ainsi plus de problème d’échauffement. La matière supérieure de la semelle est très agréable même pied nu. Ces semelles offrent donc un réel confort en course mais surtout présentent réellement plus de stabilité aux chaussures. La différence est nette en descente et surtout en virage serré. Le soucis comme je l’ai dit précédemment c’est l’impossibilité d’insérer les semelles dans des chaussures de marques différentes. En effet, il existe, selon les marques, des différences de taille et pour ma part, j’ai une taille de différence entre deux paires. Je ne peux donc pas les utiliser sur les chaussures plus grandes car sinon je sens sous mes doigts de pied le bout des semelles. Il est donc primordial de bien choisir ses chaussures et surtout la marque de ses chaussures avant de faire une commande sur vos semelles. Pour ce qui est de la longévité des semelles, la qualité d’absorption s’amenuise forcément dans le temps. La recommandation faite par Luc BRUNET est : pour un poids de 75kg on peut aller jusqu’à environ 1400km. Ce procédé que propose Optimum Fit est vraiment intéressant grâce à la possibilité du sur-mesure sans avoir à passer en boutique pour préformer et récupérer ses semelles. Une technologie de pointe combinée avec le savoir faire d’un professionnel de la podologie pour vous offrir un confort ou une stabilité optimale quelque soit votre sport, dans un but précis : réduire

+ Sur-mesure + Matériaux légers et résistants + Rapidité de livraison + Prix nettement inférieur aux cabinets de podologie + Stabilité très efficace

- Longévité - Non-adaptabilité entre différentes marques de chaussures ces microtraumatismes qui engendrent bon nombre de blessures. Pour plus d’info rendez-vous sur le site internet www.optimum-fit.com. ENDORPHIN

TEST SEMELLES OPTIMUMFIT


par Alexandra Flotte Octobre 2013 Le plein air et le bien-être sont les domaines de prédilection de cette marque suédoise. Silva fabrique depuis 1933 des outils performants pour les activités d’extérieur : la boussole à bain d’huile est d’ailleurs leur première invention. Aujourd’hui la marque jouie d’une renommée internationale pour les équipements de randonnée et de course d’orientation. J’ai eu l’opportunité de tester divers modèles (4 pour être plus précise) de lampes Silva : • • • •

La lampe frontale « Pavé » La lampe frontale « X-Trail Plus » La lampe frontale « Tipi » Les lampes vélo « Simi » modèles avant et arrière.

Testée sur la finale des raids multisports de nature, la lampe « Pavé » est celle qui a remporté tous les suffrages ! Minuscule et extra light, une fois placée sur le casque, elle est totalement imperceptible. J’avais fait passer la sangle caoutchouc dans une des alvéoles à l’avant de mon casque et mis des serflex pour tirer le fil en queue de cochon à l’arrière du casque. La fiche de branchement était bien à l’abri dans une des alvéoles arrières de mon casque (en cas de pluie !!!) et j’avais mis la batterie dans une des poches supérieures de mon sac à dos. Celle-ci est enroulée dans un étui type néoprène garantissant l’étanchéité et la chaleur pour une utilisation optimale. Nickel, il ne restait plus qu’à les connecter l’une à l’autre et à actionner le bouton marche/arrêt… ce que nous avons fait vers les 18h (C’est Mano qui s’est chargée avec brio du branchement). Bon… le brouillard ne m’a pas permis de profiter pleinement de l’éclairage de ma lampe (apparition d’un écran blanc à l’allumage), mais, par contre, pour mes coéquipières les faisceaux latéraux leur permettaient une « assez bonne » visibilité. C’est déjà ça !! Dommage que l’on n’ait pas pu faire le test dans de meilleures conditions ! Je pense qu’en CO et trail, on se serait aussi bien régalées...

Descriptif vendeur : Lampe pour vélo « Pavé » : idéale pour les cyclistes sur route et les vététistes de haut niveau de par son extrême légèreté, sa compacité et sa forte puissance d’éclairage. En effet, « Pavé » est dotée de 2 leds haute puissance (système Silva Intelligent Light ®) qui apportent l’éclairage dont vous avez besoin. Sa fabrication en aluminium optimise son refroidissement. Une sangle en caoutchouc intégrée facilite la fixation au guidon et le démontage. Aucun outillage supplémentaire n'est nécessaire. La batterie peut également être attachée au cadre de vélo et assure toute une nuit d’autonomie. Un gros bouton marche/arrêt permet une manipulation aisée, même avec des gants. Accessoires fournis : Fixation pour casque,

• • • •

Câble prolongateur, Chargeur, Batterie Li-Ion 2.5 Ah

Prix : 289€

Descriptif vendeur : Petite lampe frontale, idéale pour le camping, bivouac ou comme éclairage d’appoint. Compacte et légère et démontable de son châssis, elle tient très facilement dans une poche de veste ou de sac à dos et peut être utilisée en lampe torche. Fonctionne avec trois piles AAA. Deux modes d’éclairage : moyen/fort. Puissance max. : 20 lumens (25 mètres). Prix : 26€

Testée par Julien (Jourjon) lors d’un entrainement CO en forêt où il avait oublié sa lampe, on peut juste dire, pour ce genre d’utilisation, que « ça dépanne ! ».

Nov Déc 2013


Descriptif vendeur : La lampe frontale Silva X-Trail Plus est une frontale technique pour les sports extrêmes comme le trail, le raid aventure ou le vtt. Conçue pour une utilisation intensive, Silva X-Trail Plus est fournie avec une batterie rechargeable externe au Lithium Ion qui pèse 135 grammes. Le serre-tête ergonomique avec un bandeau élastique ultra-large antidérapant maintient la lampe confortablement en place sur les terrains les plus accidentés. Cette lampe modulaire passe facilement du serre-tête aux fixations pour casque et guidon de vélo.

Testée en entrainements physiques en tous terrains et CO en forêt, la lampe X-Trail Plus m’a paru plus adaptée à une pratique type course à pied/trail que CO de par la largeur de son faisceau. Celui-ci est facilement dirigeable (tout en courant) par simple rotation de la lampe mais reste étroit, plus adapté à une pratique course à pied où l’on a juste besoin de voir devant soi. La puissance est également réglable par pression successive du bouton marche/arrêt (5 modes possibles). Le bouton est suffisamment gros pour être actionné même avec des gants. Grâce à sa bande antidérapante, le bandeau tient bien sur la tête et est très confortable. La batterie peut se porter à la ceinture ou se glisser dans une poche du porte bidon ou du camelbag.

Silva X-Trail Plus bénéficie de la technologie brevetée Silva Intelligent Light ® qui combine un éclairage directionnel puissant à longue portée et une lumière d'ambiance à couverture large à courte portée. Une led haute puissance pouvant atteindre une portée de 75 mètres et deux leds hautes performances à faisceau large pour une lumière d'ambiance à courte distance créent un éclairage adapté à toutes les applications liées à la vitesse. Avec un flux lumineux atteignant 145 lumens et pas moins de cinq modes d'éclairage différents, vous êtes certain de disposer de la lumière parfaitement adaptée à chaque activité. Fonctionne avec 1 batterie : 2.2Ah Li-ion (port à la ceinture) Prix : 200€

Descriptif vendeur : La lampe de signalisation de vélo/vtt Silva « Simi » se décline en 4 couleurs (vert, gris, turquoise ou violet) avec un éclairage blanc pour l’avant ou un éclairage rouge pour l’arrière. C’est une lumière design, pratique et puissante qui se fixe très facilement sur votre vélo/vtt, ceinture ou sac à dos. La lampe d'éclairage et de signalisation « Simi » Silva est équipée de trois leds blanches ou rouges et d'un gros bouton marche/arrêt. Cet éclairage vélo/vtt « Simi » Silva avec un éclairage blanc ou rouge vous permettra de toujours être vu et de voir votre chemin. Nécessite 2 piles CR2032. Prix : 10.90€

Testées sur la finale des raids multisports de nature, les lampes « Simi » sont vraiment les objets indispensables en raid. Légères, peu encombrantes et malgré tout super puissantes, les lampes « Simi » permettent d’être vu de l’avant ou de l’arrière. Super faciles à mettre grâce à leur collier en caoutchouc, elles ne nécessitent aucun autre outil pour l’installation (sur le guidon pour l’avant et sur le hauban pour l’arrière) qui en est du coup très rapide. Le système de fermeture est efficace puisque même en terrain accidenté la lampe reste toujours en place et le caoutchouc permet à la lampe de ne pas glisser. Grâce à leur efficacité, mes coéquipières ont pu me suivre même dans le brouillard épais ardéchois ! ENDORPHIN

TEST LAMPES SILVA


par Alexandre Ghibaudo Novembre 2013

Après un été reposant et une reprise progressive des entraînements au cours de septembre et d’octobre, voilà que l’automne arrive. Une saison parfaite pour aller s’entraîner, avec un temps plutôt clément, ni trop chaud, ni trop froid. Vous avez repris l’entraînement depuis deux mois et vous avez retrouvé votre rythme de course antérieure à votre pause estivale. Mais voilà, vous aimeriez bien passer le cap au dessus avec des séances soit plus intenses soit plus nombreuses dans la semaine. C’est possible, à condition de ne pas ménager un élément important : la récupération.

@ Endorphinmag-Ecotrail

n effet, la récupération doit être considérée comme une séance d’entraînement à part entière et surtout ne pas être négligée. N’oubliez pas que c’est la récupération qui vous fait progresser et améliore votre niveau de forme. Bien entendu avec des séances d’entraînements de qualité et assez intenses pour fatiguer l’organisme. La question est cependant la suivante :

Que faire pour mieux récupérer ? Plusieurs éléments de réponse : D’abord la récupération est un facteur individuel. Ce qui est vrai pour un groupe d’individus ne l’est pas forcément pour un individu seul. Il vous faudra donc essayer différentes méthodes pour voir celle qui vous correspond le mieux. La récupération n’est pas seulement physique, elle est aussi psychologique. Le stress entraîné par nos vies occidentales doit être compensé par des périodes de repos et des moments agréables.

Etirements voir vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=TBjhcUE94WU

1. Les étirements Il est facile pour moi de commencer mon énumération de méthodes de récupération par celle qui est certainement la plus simple à mettre en place et surtout qui est la plus répandue parmi le milieu sportif. Cependant, depuis de nombreuses années, les étirements sont sujets à controverse au sein du milieu de l’entraînement sportif. Mon analyse est personnelle et est certainement sujet à discussion, mais reflète une synthèse de mon expérience de terrain en tant que sportif et préparateur physique, mais aussi des lectures scientifiques que j’ai pu faire sur le sujet. Pour moi, car vous l’aurez compris, j’y vais de mon opinion personnelle, les étirements doivent être effectués non pas de suite après l’entraînement comme c’est répandu actuellement, mais plutôt dans la semaine, lors d’une journée sans entraînement sportif. Ainsi, le sportif devrait consacrer entre une demi-heure et une heure, à des postures d’étirements passifs sollicitant les différents muscles du corps humain. Rappelons, ici, que les étirements passifs sont des étirements maintenus au minimum 30 secondes. Ainsi comme je l’expliquais précédemment, la séance d’étirements constituera une séance d’entraînement à part entière. Mais alors que faire après l’effort ? J’en viens aux autres méthodes de récupération.

Nov Déc 2013

@ A. Ghibaudo


2. Le massage Nous ne sommes pas tous des sportifs professionnels et n’avons pas tous un kiné disponible après l’entraînement pour nous masser et éliminer les douleurs musculaires dont nous sommes victimes après une séance d’entraînement. Quelques bonnes idées : • • • •

le massage par une personne de votre entourage. l’automassage grâce à une balle de tennis. l’automassage grâce à un rouleau à pâtisserie. l’automassage grâce à un tube en mousse.

Le massage est une solution peu onéreuse, qui demande peu de matériel et dont vous ressentirez les bénéfices très rapidement.

3. Le bain d’eau froide Il s’agit d’une méthode très intéressante mais qui ne peut être réalisée qu’à la condition d’avoir de l’eau fraiche sous la main après votre entraînement ou votre compétition. Deux solutions sont possibles : • •

vous trouvez un petit ruisseau près de votre lieu d’entraînement. vous vous retrouvez rapidement chez vous et pouvez faire couler un bain d’eau froide (en y ajoutant quelques glaçons tout droit sortis du congélateur).

Le protocole est assez simple, quelque soit la méthode que vous emploierez : rester entre 3 et 5 minutes dans une eau comprise entre 4 et 7°C. Attention, les premières minutes sont relativement difficiles à tenir. Mon conseil est le suivant : essayer de tenir le maximum de temps la 1ère fois, puis essayer de battre ce chrono la fois suivante et ainsi de suite. Cela permettra à votre organisme de s’habituer au froid.

4. Sommeil et alimentation Ils restent les deux éléments les plus simples et certainement les plus efficaces afin de bien récupérer. Octroyez-vous une bonne nuit de sommeil après un entraînement et surtout une alimentation riche et variée afin de répondre aux besoins de votre organisme.

Vous souhaitez échanger avec moi sur cet article ? Vous désirez une élaboration de plans d’entraînements (course, musculation, récupération…) adaptée à votre progression et surtout effectuée par un préparateur physique ? Vous voulez consulter mon site internet ou ma page youtube ? N’hésitez pas à m’envoyer un email prepaphysique@yahoo.fr

Alexandre GHIBAUDO, préparateur physique d’équipes professionnelles

Site personnel : http://prepaphysique.wix.com/alexghibaudo Page youtube :: http://www.youtube.com/channel/ UCgpxexSEGJqRFWeeLx_O2hg

ENDORPHIN

MÉTHODES DE RÉCUPÉRATION


par Patrice Manopoulos Novembre 2013 La tendinite d’Achille fait partie des pathologies les plus fréquentes chez le sportif et notamment le coureur à pied. ne tendinite est une inflammation d’un tendon. Sous l’effet des contraintes que le tendon reçoit, il se crée au sein de ses fibres de petites plaies qui ont besoin d’une inflammation locale pour cicatriser (processus normal de cicatrisation). La persistance et l’absence de cicatrisation de ces plaies est responsable d’une augmentation des phénomènes inflammatoires locaux… c’est une tendinite !!! Fig 1 : Anatomie

Un tendon est une structure élastique constitué de collagène qui relie un muscle à un os. Le tendon d’Achille est le prolongement du triceps sural comprenant le muscle sural, le gastrocnémien médial et le gastrocnémien latéral. Il s’insère à la face postérieure du calcanéum (os du talon) (Fig 1).

Fig 2 : Epaississement du tendon d’Achille Le tendon d’Achille est le plus épais et le plus solide de l’organisme car il permet de supporter des contraintes allant jusqu’à 5 ou 6 fois le poids du corps lors de saut ou course. Pourtant il n’est pas bien vascularisé et les éléments nécessaires à sa réparation arrivent donc difficilement, d’où sa fragilité. Le symptôme d’une tendinite d’Achille est essentiellement la douleur. Elle peut se retrouver le matin, lors des premiers pas, ou se manifester pendant l’effort sportif. La palpation du tendon permet de retrouver cette douleur et peut constater une augmentation de l’épaisseur du tendon (Fig 2), témoin le plus souvent d’une ancienneté ou d’une sévérité des lésions. Fig 3 : Etirement du triceps

L’échographie permettra de confirmer le diagnostic et pourra retrouver des signes d’ancienneté comme une calcification plus ou moins importante des fibres du tendon. Le traitement doit passer par une phase de repos ou au minimum de diminution de l’activité traumatisante. La réorientation de l’entrainement vers des sports portés est conseillée (vélo, natation). La kinésithérapie est un élément essentiel du traitement : elle permet d’entretenir ou d’améliorer l’élasticité des fibres grâce aux étirements (Fig 3), de favoriser la cicatrisation grâce à des massages profonds, des ultrasons, de l’électrothérapie voire l’utilisation d’ondes de choc.

Une consultation podologique et posturale est aussi importante, la réalisation d’une paire de semelles pouvant être nécessaire à la prise en charge de cette tendinite. La semelle peut avoir plusieurs fonctions : détendre le tendon d’Achille pour diminuer les forces qui s’exercent dessus, corriger un trouble de posture, stabiliser le pied et éviter un phénomène de compensation. En cas de résistance à un traitement bien mené, un traitement chirurgical pourra être envisagé. Le traitement préventif reste la meilleure solution afin de diminuer le risque de survenue de tendinite. Une bonne hydratation quotidienne et pendant l’effort sportif est conseillée. La réalisation d’un échauffement et des séances d’étirements doivent faire l’objet d’une grande attention. L’état dentaire et le type d’alimentation sont aussi quelque fois mis en cause mais les preuves scientifiques sont plus discutées. Un mauvais état dentaire peut entrainer un déséquilibre du corps et donc des phénomènes de compensations musculaires. Certains aliments acidifiants (augmentant la production d’acide urique et d’urée) semblent aussi favoriser la survenue de cette pathologie, notamment l’excès de consommation de viande rouge, œuf, lait entier, céréales et fromages gras. En cas de doute, un avis dentaire et diététique doit aussi être réalisé. ENDORPHIN

Nov Déc 2013

Docteur Patrice Manopoulos Chirurgien orthopédiste Spécialisé dans la prise en charge des pathologies du genou, de la cheville et du pied. Licencié au Marco (Marseille Course Orientation) Membre du Team Pacaraid (Organisation du raid du Haut de l’Arc dont le nouveau nom

2014 est PACA RAID) Site internet www.pepal.info

Vous voilà maintenant parfaitement informés pour mener à bien votre préparation hivernale et arriver le 9 mars 2014 au 9ème PACARAID de Haut de l’Arc en pleine forme. On vous prépare, avec toute l’équipe de Pacaraid / Pacaventure, une édition inédite avec un nouveau lieu de départ et un nouveau tracé. (www.pacaraid.fr)

TENDINITE DU TENDON D’ACHILLE


par Béatrice Glinche Novembre 2013

Produit testé sur 4 mois, sur tendinites aux 2 tendons d’Achille En complément des soins kiné (cryothérapie et ondes de choc), j’ai repris le footing armée de 2 orthèses Zamst, des chevillières apportant un soutien au tendon d’Achille. Le système possède des scratchs servant à ajuster le produit sur votre anatomie… et la sensation est au final agréable bien que surprenante lors des premiers pas… On sent une vraie action de soutien, le tendon est porté, il est soulagé des chocs de par le néoprène qui protège aussi bien les tendons que le talon... et on est protégé des tensions lors des mouvements, étonnantes sensations (mais agréables et c’est ce qui me faisait peur) ! Portées pendant 1 mois sur les 2 chevilles, elles m’ont permis une reprise en douceur… Puis, l’un de mes tendons étant de moins en moins enflammé, j’ai commencé à enlever l’une des 2 chevillières... pour m’en passer totalement au bout de 2 mois. J’avoue avoir eu peur du confort procuré par ce système qui soulage réellement vos tendons, j’ai eu peur de ne plus pouvoir m’en passer… mais le fait de commencer à alterner mes footings avec la chevillière et sans, a vraiment facilité cette transition.

J’étais en récidive… 2 tendinites des tendons d’Achille qui m’avaient stoppé 11 mois en 2011 (kiné et strapping au menu)…. Puis ce fut la rechute en juin 2012… Grrrrrrr! 2013 devait être l’année de la « rédemption » !! Avec un traitement de soins kiné entre janvier et mars, le port d’orthèses Zamst entre mars et mai, j’ai (enfin) réussi à sortir de mes pépins physiques en douceur mais avec efficacité et durablement. Je cours depuis 6 mois sans les orthèses et mes tendons tiennent bons ! Merci à Gwénaëlle, ma « super » osthéo/kiné, merci Zamst !! ENDORPHIN

AVANTAGES : • Ajustements par scratch. • Matière néoprène agréable au toucher et légère. • Pas de frottement intempestif lors des mouvements. • Son rapport qualité / prix.

CHEVILLERE AT-1 : SOULAGER LE TENDON D’ACHILLE Grâce à un système de sanglage type strapping, l’AT-1 permet une bascule du talon vers l’arrière et vers le haut afin de limiter les tensions sur le tendon d’Achille. Il peut ainsi travailler dans une course indolore et glisser dans les meilleures conditions. Les 2 rembourrages placés de part et d’autre du tendon le compriment, absorbant chocs et vibrations. La douleur est soulagée et la cheville maintenue.

CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES : • • • • • • •

Rembourrages qui stabilisent et guident la course du tendon. Strapping (heel-lock) pour réduire les sollicitations et stabiliser le talon. Bande extérieure non élastique pour limiter l’extension du tendon d’Achille. Coupe 3D pour un positionnement optimal. Poids : 70g. Matière : Néoprène. Composition : Polyester 28% - Nylon 23% - Polyuréthane 1% - Chloroprène 37% - Styrène 11%

ZAMST : Leader mondial des protections articulaires et musculaires, ZAMST a été fondée au Japon en 1993 par le groupe médical SIGMAX. Les produits de la gamme ont été développés en collaboration avec des médecins et des athlètes. La quasi totalité des pathologies liées à la pratique sportive trouvent leur solution dans la gamme ZAMST qui répond aux critères essentiels de liberté de mouvement, de confort et de facilité d'utilisation. La commercialisation France et Europe est assurée par SIGMAX EUROPE depuis 2009, fondée par Stéphane Janssoone, ancien triathlète de haut niveau. ZAMST est partenaire des Fédérations Françaises de Basket-Ball, de Volley-Ball et de Ski. Liste des points de vente sur www.zamst.com

Tarif public : 39.95€

Nov Déc 2013

TEST ZAMST IW-1


par Thibaud Geffroy Novembre 2013

Le départ massé toujours spectaculaire !

4ème Manche de la Coupe de France Chiens d’Or de la FSLC undi 11 novembre s’est déroulé le Canicross de Montilly dans l’Orne (61), une épreuve qui constituait la 4ème manche de la Coupe de France Chiens d’Or de la FSLC. Le parcours de 5km500 a été rendu très gras par les importantes précipitations des derniers jours. S’ajoutaient à cela quelques passages techniques (virage serré 100m après le départ, quelques virages en épingles...) qui ont permis d’assurer un beau spectacle (et quelques chutes) au public nombreux et curieux. Une belle participation au niveau des compétiteurs puisque 35 duos étaient engagés sur ce canicross. Le duo vainqueur au scratch n’est autre que Philippe Fournis et son fidèle Kheops, récemment médaillé aux Championnats d’Europe en Suisse. Nous avons d’ailleurs pu rencontrer Philippe à l’issue de cette course, pour un échange autour de cette course et de la discipline plus généralement.

La lutte pour le podium Résultats scratch du canicross de Montilly (61) 1er :

Philippe Fournis et Kheops (Greyster)

2ème : Eric Duchemin et Gouache (Doberman) 3ème : Mickaël Pottier et Gipsy (Jack Russel) 4ème : Daniel Lauret et Figaro (Bouledogue) 5ème : Jacques Boyer et Djub (croisé) 6ème : Thibaud Geffroy et Gaïus (Berger Australien) 7ème : Jean-Michel Lente et Bahia (Braque Allemand) 8ème : Franck

Gentilhomme

et

Dandy

(Pinscher) 9ème : François Baucher et Homer (Pointer) 10ème : Emmanuel Théault et Guth (Pointer)

Nov Déc 2013

CANICROSS MONTILLY SUR NOIREAU


Endorphinmag (EM) : Félicitations pour ta belle victoire ici à Montilly, qu’as-tu pensé de ce parcours ?

Des coureurs de fond, de demi-fond, des triathlètes qui rejoignent le canicross et achètent un chien spécialement pour cette discipline.

Philippe Fournis (PF) : C’est un parcours assez particulier car c’est un tracé de cross avec 3 boucles à effectuer. Le terrain très souple convient aux chiens, mais la difficulté est cette répétition des boucles : à chaque fin de tour le chien peut avoir l’impression d’être arrivé ! Cela nécessite donc une grosse motivation à courir chez le chien. C’est également un parcours très spectaculaire puisqu’il permet aux spectateurs de suivre tout le parcours et d’encourager les duos à plusieurs reprises.

(EM) : Et justement au niveau des races de chien que l’on retrouve en canicross, ne voit-on pas apparaître une sélection visant à trouver le chien le plus adapté à cette discipline ?

(EM) : On a vu que le départ était un peu « tendu » au niveau des chiens, quelle a été ton impression ? (PF) : Cela arrive régulièrement sur ce moment de course où les chiens sont regroupés, donc parfois nerveux et impatients de courir. De plus, le tracé se resserrait au premier virage d’où quelques tensions à ce niveau. (EM) : Dans quel cadre entrait ce canicross de Montilly ? (PF) : Il constitue une manche de la Coupe de France des Chiens d’Or de la Fédération des Sports et Loisirs Canins (FSLC). (EM) : Quelles sont tes prochaines échéances ? (PF) : Je vais encore participer à deux canicross, à Flines Lez Raches (59) le 23 novembre et à Ecuillé (49) le 14 décembre avant de faire une petite coupure. Mais mon objectif principal, cette année, était les Championnats d’Europe à Porrentruy en Suisse à la mi octobre, d’où j’ai ramené une belle médaille de bronze en vétéran 1. (EM) : Plus largement, quel regard as-tu sur l’évolution de la discipline depuis quelques années ? (PF) : Alors qu’il y a quelques années on constatait que les gens venaient à la course à pied par l’intermédiaire du canicross, on observe depuis 2 ans une augmentation nette du nombre de participants, avec de plus en plus de coureurs ayant déjà une expérience dans la course à pied en compétition.

(PF) : Oui effectivement, les chiens capables de développer une puissance importante sur les distances utilisées (généralement entre 5 et 8km) sont recherchés. Les « meilleurs » chiens actuellement sont les Greysters, une race de chien créée en Norvège pour les courses de chiens de traineau. Ce sont des croisés entre des Braques Allemands et des Lévriers Greyhound. Après, la race du chien n’est, bien sûr, pas une garantie de résultat ! La motivation du chien à courir (the will to run) est un facteur primordial de la performance en canicross. (EM) : Une dernière question, Philippe : vois-tu un lien qui pourrait se créer entre les épreuves de canicross (et cani-vtt) et celles de raid nature ? On a vu par exemple que tu as organisé une sorte de cani-triathlon avec ton club des Piranhas Canicross (voir le lien ici : http:// piranhascanicross.unblog.fr/2013/09/ ) ! (PF) : Oui, c’est vrai, que le canicross s’apparente à une course nature. Nous avons effectivement organisé en septembre dernier ce qui est, sans doute, le premier canitriathlon en France ! Il s’est déroulé dans le cadre d’un week-end Sport Nature (aquathlon, triathlon...). Nous avons profité des infrastructures mises en place à cette occasion (au niveau matériel et humain) pour insérer cette épreuve nouvelle. Les duos ont enchaîné une épreuve aquatique (200 mètres), puis le cani-vtt (2,5km) et enfin un canicross (2,5km). C’était très spectaculaire, la plupart des chiens (et des maîtres !) se sont éclatés avec l’enchaînement de ces 3 activités. Merci Philippe et bravo pour cette innovation qui va, on l’espère, donner des idées à d’autres ! Crédit photos : http://www.normandiecourseapied.com/photos.htm http://piranhascanicross.unblog.fr/

ENDORPHIN

Philippe Fournis et Kheops

INTERVIEW PHILIPPE FOURNIS


par Nathalie Dietrich Novembre 2013

8/9/10 novembre 2013

Falze di Piave (Italie). Petit village situé dans la province de Trévise accueillait les 8-9-10 Novembre les Championnats du Monde Dryland 2013. Organisé par la Fédération Italienne de l’I.F.S.S (International Federation of Sled Sports) ces Championnats regroupaient toutes les épreuves terre d’attelages mais aussi de sport monochien. Pas loin de 350 départs ont été donnés de Vendredi à Dimanche afin de départager les meilleurs dans les différentes catégories et courses proposées.

Pour tous ces athlètes après de longs mois d’entraînements, d’efforts et de sacrifices voici enfin venu le moment de donner le meilleur de soi-même en symbiose avec son ou ses chiens. Il ne suffisait pas d’être le meilleur ou d’avoir le chien le plus rapide, mais bien de s’unir dans l’effort. Ce sont les vétérans qui ont ouvert les hostilités le vendredi dans les épreuves de monochien. La première manche s’est déroulée sous une météo clémente, pas toujours avantageux pour certains chiens. L’épreuve de relais qui clôturait la première journée à vu une magnifique victoire de la très jeune équipe Suisse qui a devancé les deux équipes Tchèques. L’apparition de la pluie dans la nuit et le samedi matin rendit le parcours très boueux. La journée de samedi commençait avec les attelages. Ce sont de vrais pilotes que nous avons pu voir à l’œuvre. Il fallait avoir une bonne dose de courage et surtout de bons chiens de tête pour s’élancer sur une piste rendue presque impraticable par la boue. Mais rien n’arrête un musher motivé par la quête du titre suprême, ni la pluie, ni la boue. Malheureusement l’apparition du soleil en tout début d’après-midi avec un taux d’hygrométrie très haute (80 %) a contraint les organisateurs de raccourcir certains parcours et même annuler des épreuves. Tout avait été mis en œuvre pour le respect du chien. Les canicrosseurs ont pu s’exprimer sur un parcours très raccourci, ce qui n’enlève rien aux exploits sportifs de ceux-ci. C’est ainsi que le belge Philippe Wehry remporte le titre de champion du monde en canicross chez les vétérans concrétisant ainsi sa suprématie de la saison passée. Chez les féminines Kim Mazzuca remporte la victoire haut la main. A l’issue de ces deux premiers jours de courses, les français en canivtt vétérans ont obtenu un beau doublé grâce à la victoire de Stéphane Ettwiller, qui remporte la course devant son compatriote Pascal Steinmetz. Chez les femmes la française Annabelle Kersuzan repart avec un titre de vice-championne du monde. La journée du dimanche fut très fraîche et ensoleillée. Les chiens ne demandèrent pas mieux pour s’exprimer une dernière fois sur ce parcours rapide mais rendu très technique à cause de la boue et des ornières creusées au fur et à mesure des nombreux passages.

Nov Déc 2013


Les attelages nous firent un ultime spectacle de conduite avec des dérapages dans les virages pour le plus grand bonheur des spectateurs venus nombreux. Les trotinettes 1 ou 2 chiens ainsi que les canivtt s’adonnèrent à des pilotages pas toujours faciles. Igor Tracks remporte une ultime victoire en canivtt sénior. Mais une telle complicité se dégageait de certain binome à l’image de la Championne du monde en trotinette 1 chien Martina Steponkova, de Lena Boysen qui remporte sa 21 ème victoire en Championnat du monde ou de Robin Leyon (le surdoué du canicross qui après sa victoire lors des championnats ECF en canicross décide de participer en trotinette 2 chiens aux championnats du monde) et qui termine à moins de 2 secondes de Lena Boysen. Que dire de cette complicité qui lie notre grand Champion Anthony Lemoigne à son chien Phoenix, qui après le départ de la première manche où son attache cède, voit son chien revenir vers lui, le regarde d’un air de dire « il me manque quelque chose ». Tous deux repartent boostés par une montée d’adrénaline et décroche ainsi le graal tant espéré. Mais comme il le dit lui-même «Phoenix est un chien stratosphérique ».

Pour tous nos athlètes français la saison n’est pas finie car nous les retrouverons tous pour les Championnats de France de Canivtt Trotinette 2 chiens, karts 4 chiens et 8 chiens à Rainvillers (60) les 23 et 24 Novembre 2013 et pour les Championnats de France de Canicross, karts 6 chiens à Lamotte-Beuvron (41) les 7 et 8 Décembre 2013. ENDORPHIN

Tous les résultats du Championnat du Monde se trouve sur le site de la FFST : http://ffst.free.fr/accueil.htm

CHAMPIONNAT DU MONDE DRYLAND


Si vous souhaitez nous rencontrer, EndorphinMag.fr sera présent :

ARWC Costa Rica, 2 au 12/12

Envoyez votre demande à contact@endorphinmag.fr Profit de la vente entièrement reversé à l’association EndorphinMag


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.