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LES 1~UATItr. SAISONS.
pour arroser les plantes. Vous avez reçu quelques gouttes de mon anosoir céleste, et vous vous plaignez, ingrat, de partager le sort des choux, des artichauts et des laitues. Vous prene; pour la pluie ce qui n'est que le beau temps, c'est-il-dire la rosée. Je devrais vous punir mais les plantes m'attendent pour faire leur toilette du matin je vais orner leurs robes de perles et de diamants. et mauvais voyage! Bonjour, étranger IIahblle en proie mêlé de crainte et de grelottements,
Flore se retira courroucée, ¡\ un étonnement
laissant
car la rosée ne laisse pas que d'être très-fraîche
quel-
quet'lJis. Il aurait bien voulu battre la semelle pour se réchauller; le mais la chose n'était guère possible. Heureusement courant atmosphérique un courant électrique
sur lequel il chevauchait rencontra tous les deux se combinèrent et
enlilant un corridor positif, il se trouva transporté comme par miracle dans une espèce d'atelier où la chalcur ne manquait pas vu que l'Été fabriquer ses tonnerres.
avait choisi ce lieu pour 3-
Depuis longtemps l'Été était en lutte avec la séchel'esse, les melons crevaient de soif et comme il les aime .beaucoup, il était parvenu à grand' peine à rassemUler quelques nuages suffisamment obèses pour produire un orage. Au premier frottement d'une simple allumette chimique, les tonnerres prirent feu pendant une heure ils s'en donnèrent il cœUl' joie. Le fluide enlaçait les télégraphes
courait comme un