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NOUVEAUX MEMBRES

NOUVEAUX MEMBRES

JOURNÉE DES ENTREPRISES FAMILIALES UNE PREMIÈRE À SUCCÈS

Faut-il ouvrir son conseil d’administration à des personnes extérieures à la famille? Quand est-il judicieux de créer une holding? Quelle est la vraie valeur d’une société? Ce sont quelques-unes des questions auxquelles 22 experts ont répondu le 10 novembre, à la BCF Arena, lors de la 1re Journée des entreprises familiales organisée par la CCIF. Un événement qui a attiré 90 participants.

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Ce qui ressort des dix ateliers au programme, c’est d’abord qu’il faut savoir s’entourer de spécialistes (des finances, de la fiscalité, de l’immobilier, etc.) pour la création de son entreprise comme pour sa gestion et sa transmission. «On pense parfois qu’un bon comptable coûte cher, mais à long terme il rapporte», insiste Yvan Haymoz, responsable de la succursale BDO de Fribourg, qui rappelle aussi «l’importance d’un bon business plan, du suivi des prix et de l’imputation des coûts pour ne pas naviguer à vue».

Autre conseil: bien remettre sa société prend «entre 5 et 10 ans» et il faut s’y préparer. «Trop souvent, cette question n’a jamais été abordée», s’inquiète Claude Gremion, avocat spécialisé dans la gouvernance. «Pour un patron sur deux, la stratégie de la société n’existe que dans sa tête, ce qui est problématique en cas de succession mais aussi d’accident. Dans certaines PME, en outre, la salle du conseil d’administration est la table de la cuisine, ce qui n’est plus possible. Il est impératif d’éviter toute confusion entre les intérêts de la famille et ceux de l’entreprise.»

Des recommandations sur la façon de concilier vie professionnelle et privée ou d’intégrer la nouvelle génération (Nextgen) ont également

22 experts pour des conseils aux entreprises familiales

été prodiguées dans le cadre de certains ateliers. D’autres ont encore abordé des thèmes d’actualité comme le télétravail, la numérisation et le marketing. Ainsi, selon plusieurs conférenciers, «la communication, digitale notamment, est devenue primordiale pour cibler au mieux sa clientèle et rester compétitif».

«Les échanges ont été riches. Cela prouve le besoin d’un tel événement qui aura une suite sous une forme ou une autre», se sont réjouies à l’issue de la manifestation Chantal Robin et Claudia Ansermot, respectivement directrice et cheffe de projet de la CCIF.

Ce nouvel événement de la CCIF était parrainé par le conseiller d’Etat Olivier Curty, qui est venu rappeler qu’une enquête menée en 2018 auprès des entreprises familiales a démontré que 33% d’entre elles se disaient vulnérables face aux défis de la digitalisation et que 47% n’avaient pas de plan de succession. «Face à ces enjeux, la CCIF joue son rôle de moteur en organisant une telle journée», souligne le directeur de l’Economie, précisant que l’Etat met aussi des outils à disposition.

A l’issue des ateliers, une table ronde animée par Camille Tissot, journaliste à La Télé, a réuni les représentants de quatre entreprises familiales: Alloboissons, Bulliard Immobilier, Icube et Ruffieux Fenêtres. L’occasion de découvrir des modes de gouvernance différents et de se rendre compte qu’il n’y a pas de formule miracle.

Claudia Ansermot T. 026 552 50 91 cansermot@ccif.ch ccif.ch

LA SSST HÉBERGÉE DÉSORMAIS PAR LA CCIF

En charge de la gestion de près d’une vingtaine d’associations cantonales ou romandes, la Chambre de commerce et d’industrie du canton de Fribourg étoffe sa palette d’activités.

Depuis le 1er octobre, la CCIF héberge le secrétariat de la SSST – Société Suisse de Sécurité au Travail – une association nationale fondée en 1984 rassemblant des spécialistes actifs dans la sécurité et la protection de la santé au travail. Son vaste registre d’experts, consultable sur Internet, en fait la grande force.

«Depuis sa création, notre association s’est appuyée sur une organisation de milice, explique son co-président ad interim Christian Wyssmüller. Forte de 1’500 membres, elle a atteint une taille qui nécessite de pouvoir s’appuyer sur une structure solide et moderne.» Après la dernière assemblée annuelle, le comité de la SSST s’est donc mis à la recherche d’un partenaire qui pourrait accueillir son secrétariat national et assurer une permanence du lundi au vendredi.

«Le choix s’est porté sur la CCIF parce qu’elle a une longue expérience dans la gestion d’associations professionnelles, mais aussi parce que le canton de Fribourg occupe une position centrale et qu’il est ainsi sensible au plurilinguisme», argumente Christian Wyssmüller.

La SSST, un secrétariat national dans le domaine de la sécurité au travail

SANTÉ PHYSIQUE ET PSYCHIQUE En cette période de pandémie, la sécurité et la santé au travail sont plus que jamais des thèmes d’actualité. «Et on ne parle pas seulement de santé physique, mais aussi psychique (harcèlement, mobbing, burn-out)», souligne le co-président, qui rappelle que «la protection des employés est une obligation légale pour un employeur, peu importe sa taille». En tant qu’association faîtière, la SSST dispense aux professionnels de ce domaine la formation continue nécessaire à la mise à jour de leurs connaissances. «Les réglementations évoluent vite en la matière», constate Christian Wyssmüller.

Le 17 novembre, à Lausanne, la SSST a ainsi organisé une journée de formation qui a réuni 250 personnes. Thèmes au programme: exemples de concepts en cas d’urgences, ordonnance sur les travaux de construction, collaborateurs avec des besoins particuliers ou supports numériques dans le domaine de la sécurité au travail et protection de la santé. « Nous adaptons les formations aux besoins de nos membres, précise le co-président. Actuellement, on parle par exemple beaucoup des risques, parfois insoupçonnés, liés au travail en home office. »

Rte du Jura 37B | CP 160 1701 Fribourg T. 026 552 50 96 info@ssst.ch ssst.ch

LE SERVICE EXPORT UN PILIER DE LA CCIF

La CCIF a le rôle important de contribuer au rayonnement économique du canton tant dans son déploiement sur notre territoire qu’au-delà des frontières. Depuis sa création en 1917, elle est donc active sur le plan international.

Dans notre canton, beaucoup de secteurs d’activités sont concernés par l’exportation de marchandises, mais certains se distinguent avec brio, comme par exemple les entreprises agroalimentaires, horlogères, pharmaceutiques ou encore de l’industrie des machines et ses composants. Le service export de la CCIF fait office d’intermédiaire neutre et de confiance entre les administrations douanières et les entreprises privées.

Pour remplir cette mission des plus précises et exigeantes, trois à quatre personnes, selon les besoins, travaillent en front office pour répondre aux demandes des entreprises et accueillir les clients. Car ce ne sont pas moins de 11’000 attestations délivrées en 2020 qui se matérialisent par une preuve documentaire de l’origine pour en calculer les droits de douane applicables. Le service export répondra également aux règles régies par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Importation et exportation de spécimens CITES). Cette convention, signée par 169 Etats, a vu le jour en 1973.

Quant aux exportations temporaires, elles sont régies par les Carnets ATA au nombre de 1’650 l’an passé. Valable pour une année, le Carnet

T. 026 347 12 38 export@ccif.ch ccif.ch

Une mission des plus précises et exigeantes

ATA peut accompagner des œuvres d’art pour une exposition, un instrument de musique pour un concert, une machine pour une foire commerciale ou encore un animal pour un concours. Ce document douanier international permettra à son détenteur d’en assurer le transit. Il dispensera son titulaire de fournir des sûretés lors du franchissement de frontières. Certains champions, dont Robin Godel, sont des clients réguliers de la CCIF.

Forcément, exporter des marchandises nécessite des connaissances pointues. Pour soutenir ses membres, le service export organise des formations de base ou ciblées, à la CCIF ou en entreprises. Que l’on soit un particulier ou une entreprise commerçant ou désirant commercer avec l’étranger, le service export renseigne, accompagne et assiste de manière personnalisée dans les démarches.

Pour les conseillères du service export, les tâches sont variées et riches en découvertes. Toutes issues du domaine commercial, ces spécialistes acquièrent des connaissances spécifiques par des formations continues organisées avec des experts juridiques ou douaniers.

Sandra Leuthold (responsable Carnets ATA & conseillère service export), Justine Bovay et Daniela Bongard (collaboratrices service export)

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