Peu à peu l’agriculture a été expulsée des villes, remplacée par un tissu urbain plus ou moins bâti, donnant ainsi naissance au péri-urbain, cet espace aux contours non précis où l’urbain et le rural se mêlent. Dans cet espace particulier qui n’est ni ville ni campagne et qui regroupe les caractéristiques des deux entités, il est nécessaire de trouver des réponses aux besoins de développement de l’habitat et des activités. Ceci, tout en conservant une place pour les sols cultivés, dans une métropole dont les terrains sont fertiles et où l’agriculture demeure très active.
D’autre part, la métropole, apparaissant de plus en plus comme un réseau de villes et d’activités, produit des paysages d’où est exclue l’eau sous toutes ses formes. Captée, canalisée puis enfouie, sa gestion dans le temps et dans l’espace n’est plus donnée et l’identité du territoire en est menacée.