Les deuxième et troisième parties du présent guide technique vise à fournir quelques informations générales utiles pour une bonne appréhension de la question.
Dans les deux cas, le joint est dimensionné en fonction de la nature et des propriétés du revêtement et de son mode de pose.
3.3
3.3.3
Les joints
Ils jouent un rôle déterminant dans le bon fonctionnement de l’ouvrage de revêtement de sol et sa pérennité.
3.3.1
Le traitement des joints
Les modalités de traitement des joints dépendent essentiellement : – de la fonction du joint ;
Les joints de gros-œuvre
– des contraintes auxquelles l’ouvrage est prévu être soumis, notamment du point de vue mécanique et thermique ;
On distingue : – les arrêts de coulage, également dénommés joints de construction ;
– du support en particulier de son âge et de sa cohésion. Elles nécessitent le plus souvent une étude particulière de la part de la maîtrise d’œuvre.
– les joints de retrait ; – les joints de dilatation et les joints de rupture ;
3.4
La qualité d’exécution de l’ouvrage
– les joints d’isolement. La norme NF P 11-213 (DTU 13.3) propose une définition et décrit les conditions de réalisation de chacun d’entre eux. Elle s’applique en particulier au cas d’un dallage traité par incorporation d’une couche d’usure.
Sont tout particulièrement à prendre en compte de ce point de vue : – la qualité et la constance de qualité des produits mis en œuvre ;
3.3.2
– le professionnalisme de l’entreprise et sa maîtrise de la technique considérée ;
Les joints de revêtement
– les conditions de réalisation (respect des règles de l’art, conditions ambiantes, délais minimaux d’exécution).
Dans le cas d’un revêtement de sol, on distingue : – le joint dit « de fractionnement » qui a pour but de permettre le mouvement sans désordre du revêtement lors de son retrait ou de sa dilatation ; il consiste à fractionner la surface de façon à réduire l’amplitude de mouvement ;
Il faut notamment signaler à cet égard l’adoption en 2005, de la norme-DTU «Dallages».
– le joint d’isolement qui a pour but de désolidariser le revêtement des parties fixes de l’ouvrage.
e-Cahiers du CSTB
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Cahier 3577_V3 – Janvier 2010