Interview : Jean-Jacques Weber

La fédération de l’Horlogerie se mobilise

Créée en 1949, la fédération de l’Horlogerie regroupe fabricants, distributeurs et fournisseurs de près de 80 marques françaises et internationales. À l’occasion de la réélection de Jean-Jacques Weber à la présidence, nous l’avons interrogé sur les principales actions de son organisation.

Kyra Brenzinger

Pourquoi avoir inclus des marques étrangères d’Horlogerie au sein d’une fédération française ?

Jean-Jacques Weber : Il s’agit pour la plupart d’entre elles de filiales de marques suisses, belges, américaines ou japonaises, qui sont, pour certaines, dans notre conseil d’administration. C’est aussi le reflet de la réalité des marques présentes chez un horloger en France : 99 % sont des marques étrangères et 1% des françaises.

Quels défis doivent aujourd’hui relever l’Horlogerie et la Fédération ?

Notre mission principale consiste à accompagner les marques dans le monde de l’après-Covid avec l’émergence du digital, mais aussi avec le changement de comportement d’achat du consommateur qui est en demande de plus de responsabilité sociétale des entreprises, notamment sur l’éthique et le questionnement sur le recyclage des matériaux.

Quelles actions de sensibilisation à vos métiers menez-vous auprès du public ?

Il est déjà important de mobiliser les jeunes dans ce secteur d’excellence qui emploie deux mille personnes. Nous avons la chance d’avoir de très bonnes écoles au niveau national à Rennes, Fougères, Morteau et à Paris, qui perpétuent le savoir-faire de l’Horlogerie. Nous proposons également un lien avec les différents musées, notamment celui de Saint-Nicolasd’Aliermont, en Normandie, et son exposition Horlogerie : un savoir-faire au féminin.

Pour en savoir plus : www.federationhorlogerie.fr The Fédération de l’Horlogerie goes into action

Created in 1949, the Fédération de l’Horlogerie regroups producers, distributors, and suppliers from nearly 80 french and international brands. On the occasion of the reelection of Jean-Jacque Weber as president, we asked him about the main actions of the federation.

Why include foreign brands in a french federation? Jean-Jacques Weber: Most of the time, they are branches of Swiss, Belgian, American, or Japanese brands that, for most of them, are part of our board. It also reflects on the reality of France’s present horology brands: 99% are foreign brands, and 1% are french.

What is today the biggest challenge for horology and the federation? Jean-Jacques Weber: Our greatest mission is to accompany brands in the post-covid world with the emergence of the digital and the change of consumer behavior looking for more social responsibility from the brands, notably on the ethical and recycling side.

What are your actions for the public? Jean-Jacques Weber: It’s essential to mobilize young people in this excellence sector that employs 2000 individuals.. We are lucky enough to have very good national schools in Rennes, Fougères, Morteau, or Paris, perpetuating the horology savoir-faire. We also offer a link with different museums such as Saint-Nicolas-d’Aliermont in Normandy and his exhibition about « Women of horology . »