No bullshit ! dimanche 20 juillet 2014

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dour d'hier

Dub Elektropedia Cannibal dans la Corner Balzaal Stage Prairie

samedi 19 juillet

The Last Arena

! No Bullshit des festivals

17 | 18 | 19 | 20 Dalton

Télégramme 14:00-14:40

Clinton Fearon

Biga Ranx

16:10-17:00

& Boogie Brown Band 15:25-16:10

14:40-15:25

Joke

16:10-17:00

Dub Inc

17:00-18:00

Breton

16:50-17:40

Naâman

18:00-19:00

Disiz

18:00-19:00

Casseurs Flowters

20:00-21:00 22:00-23:00

Winston McAnuff & Fixi

Tyler, the Creator

Kaiser Chiefs

Kreator

21:00-22:00

21:00-22:00

Joey Bada$$

20:00-21:00

Connan Mockasin

20:00-21:00

Punish Yourself

19:30-20:30

19:00-20:00

King Khan

& The Shrines 18:20-19:20

Skindred

18:05-19:00

Phoenix

23:00-00:15

Foreign Beggars

00:45-02:00

Boys Noize

02:30-04:00

Dance Hall

A-Trak

Mr. Oizo

01:00-02:30

(Hip-hop Set) 02:30-04:00

Pfel

(C2C/Beat Torrent) 01:15-02:30

Ghost Culture

00:00-01:00

23:30-01:00

22:00-23:00

Buraka Som Dengue Surfing Branko Sistema Dengue Dengue! Leons 03:00-04:00 01:15-02:00 02:15-03:00 00:00-01:00

Daniel Avery

Blonde Redhead

Johnny Osbourne

22:00-23:00

23:15-00:00

The DJ Saint X&Trick Ceephax 2 Bad Mice Amen Allstars Remarc, Acid Crew Bizzy B... Producer Acid 00:00-01:00 01:00-02:15 02:15-03:15 03:15-04:00

22:30-23:15

02:00-03:30

Boris Brejcha

The Last Arena

Sylosis

16:40-17:35

De Petite Jupiler LaMaison Red Bull Cannibal Elektropedia Dub Boom dans la Box Prairie Stage Balzaal Corner

© Christophe Hars

Cairo Liberation Atomic Spliff Front & Les Rebel Dubz

Fixpen Singe

14:45-15:35

Deap Vally

15:30-16:20

Loudblast

15:20-16:10

Brodinski

00:30-02:00

Photos: AVPRESS

Dance Hall

13:20-14:00

Dope ADN

13:20-14:00

Aborted

Lisa Leblanc

14:10-14:50

Moaning Cities

12:50-13:30

BRUTUS

14:00-14:50

Len Faki

23:00-00:30

MC, producteur et grand collectionneur de disques rares, Madlib s’est construit un nom et un son en collaborant avec le gratin du hip-hop alternatif américain (J Dilla, MF DOOM, Talib Kweli, etc.). Samedi soir, l’artiste se pointait derrière les platines de Dour à l’invitation du Belge Lefto, DJ, organisateur de concerts et programmateur radio. Madlib a répondu présent à l’appel en balançant quelques trésors tirés de sa discothèque idéale : des tranches cachées de l’histoire du hip-hop, des trucs inconnus qui sonnent comme des tubes absolus. Une fête parfaite. Vraiment funky fresh.

21:00-23:00

boombox

Moodymann

madlib

19:45-21:00

Fraîchement auréolé d’un disque d’or pour l’album "Everest", le groupe brabançon débarque sur la scène principale de Dour avec un faim énorme. Tout content de se retrouver en tête d’affiche dix ans après ses débuts – au même endroit – en ouverture de festival, Girls In Hawaïï a livré un super concert sous les premières gouttes de pluie de cette 26ème édition. Anciens morceaux (This Farm Will End Up In Fire) et nouvelles chansons (Rorscach, Switzerland) touchent le public en plein cœur. Jusqu’au feu d’artifice final emmené par un Flavor explosif. Sublime.

Motor City Drum Ensemble

the last arena

Stwo

Le Dour Festival, c’est un peu la jungle des genres musicaux. Tous réunis au même endroit pendant quatre jours, les styles se croisent et se mélangent au gré de la programmation. Loin des clichés, on voit ici des blancs-becs revisiter les traditions afro-américaines. À l’inverse, on aperçoit aussi des Blacks s’attaquer aux poncifs white trash. Dans le genre, Cerebral Balzy fait fort. Les gamins connaissent l’histoire sur le bout des doigts. Black Flag, Minor Threat ou les bourrasques initiales des Beastie Boys : leur éducation est irréprochable. Branleurs et un brin poseurs, les New-Yorkais ont expédié leurs histoires de filles draguées et de planches de skate éventrées sur la scène de la Cannibal Stage. Un show punk hardcore efficace. A défaut d’être visionnaire.

girls in hawaii

18:30-19:45

cannibal stage

Vous cherchez quelqu'un à blâmer au sujet de la non-reformation d'Oasis? Ce sont Jagwar Ma les coupables. En tout cas, c'est ce que racontait Noel Gallagher dans le NME: "Je parle trop de ce putain de groupe pour penser à Oasis". Et ça se comprend. Avec leurs riffs enjoués et leurs loops hypnotiques, les boys ont livré une prestation quatre étoiles hier sous le chapiteau de la Petite Maison dans la Prairie. Sous le crissement de leurs envolées mélodiques, les influences du rock nineties qu'ils affectionnent tant s'échappent par bourrasques pour redonner un nouveau souffle de vie à l'esprit baggy de Madchester. Avec brio.

17:15-18:30

cerebral ballzy

La Petite Maison...

Trippy Turtle

Débarqué avec pour seuls accessoires sa batterie et ses consoles, l'américain Shitego occupe l'espace prévu pour dix personnes sans le moindre mal. Beats hip-hop, nappes de sons chimériques, loops cosmiques,... L'artiste dont le pseudonyme, qui n'est autre que son deuxième prénom, signifie "grandir" en Japonais, étonne par sa technique et son rythme métronomique, hérités de sa formation de batteur. Souvent associé à Flying Lotus et Shlomo pour ses "beats" astraux, Zach Saginaw de son vrai nom a démontré sa classe et la richesse acoustique de ses influences à l'aide d'un set hypnotisant, quasi mystique. La claque!

jagwar ma

Acid Arab

boombox

Vieillissants mais toujours vaillants, les énervés de Cypress Hill ont transformé la plaine de la machine à feu en véritable marée humaine. Impossible de se frayer un chemin jusqu'à la Last Arena, le hip-hop salace de ces gros durs made in L.A. n'aura laissé personne insensible. C'est qu'avec 25 ans de carrière et 18 millions d'albums vendus à leur actif, les membres de Cypress n'ont de leçon a recevoir de personne pour drainer les foules. Balançant des gros tubes à la Insane In The Brain et How I Could Just Kill a Man en fusionnant comme à leur habitude rap et rock, tout en continuant leur croisade pour la légalisation de la ganja à coups de "Who wants to get high with Cypress Hill tonight?". Bref, une teuf rondement menée, à l'image de leur passage en 2011 sur la plaine de Dour. Seul bémol: à trop surfer sur leurs fonds de commerce sans produire de nouveautés potables, le groupe risque un jour de tomber dans la désuétude. Si ce n'est pas déjà trop tard...

16:00-17:15

shigeto

the last arena

14:00-22:00

Le festival de Dour possède ses propres fuseaux horaires. Et ce n’est pas toujours simple de s’y adapter. Après trois jours de fête, c’est le gros jetlag. A 13h00, heure belge, tout le monde est encore au lit. Les festivaliers rechargent les batteries sous tente et, sur le site, c’est un peu le remake de Walking Dead : quelques zombies traversent la plaine et des dizaines d’humains se réfugient dans La Petite Maison dans la Prairie où le programme annonce l’arrivée de Mountain Bike. Sur scène, quatre types en slip s’agitent dans des maillots de la NBA. Chicago Bulls et New York Knicks aux guitares, Boston Celtics à la basse et Charlotte Hornets à la batterie. Au rebond, les garçons appuient à fond sur le champignon. Mountain Bike démarre son show au quart de tour et fait chauffer le moteur du rock garage. Le groupe bruxellois ravive l’esprit (saint) des Ramones et suce la roue de Ty Segall, Black Lips et autres sprinters américains. Après une belle échappée matinale, Mountain Bike a mis la pression sur ses principaux concurrents. Derrière eux, les principaux favoris de l’étape ont tout intérêt à dérouler. De fameux champions!

cypress hill

Crash

La Petite Maison...

Conformément aux horaires annoncés dans le programme, TRAAMS est arrivé à Dour pour jouer un concert dans La Petite Maison Dans La Prairie. Pas très causant, le trio anglais a essentiellement communiqué par décharges électriques interposées. Entre cavalcades instrumentales et refrains post-punk brûlés à vif, le groupe de Chichester a balancé la sauce. Tête baissée et pied au plancher. Sympa, mais limite autiste.

14:45-16:00

mountain bike

La Petite Maison...

O.B.F soundsystem feat. Soom T Iration Steppas soundsystem feat. Danman

"Merci! Il est 14h50 et vous êtes déjà tellement nombreux!" Bob vissés sur la tête et marcels, le public de l'Or du Commun s'est déplacé en masse à l'heure du petit dej' à Dour dans l'effluve des bédos pour venir soutenir le collectif bruxellois. Chauffés par la prestation d'Exodarap, qui se produisait juste avant, la foule sautille au rythme des flows saccadés mais ultra maîtrisés du quatuor, soutenus par un cinquième MC et leur DJ. Affublés de maillots de baskets pour la plupart, les membres ont investis leur demi-heure de show avec brio, enchaînant les harmonies, leurs punchlines et les phrasés déliés sans se prendre la tête avec des titres comme Tartes aux Frites.

traams

12:50-13:30

boombox

Boom Box

LE GUIDE

13:00 14:00 15:00 16:00 17:00 18:00 19:00 20:00 21:00 22:00 23:00 00:00 01:00 02:00 03:00 04:00

l'or du commun

La Petite Maison Jupiler

De

Red Bull

phoenix

the l ast arena - 23:00

juillet 2014


 Wild horses. Quelle mouche a bien pu le piquer? Hier

après-midi, sur le coup de 15H00, un cheval portant un t-shirt des Stand of Truth a jumpé sur la Cannibal Stage. Mais au lieu de faire expulser ce festivalier manu militari, la formation hardcore tournaisienne a préféré laisser le canasson galoper à sa guise. Preuve que les métalleux ne sont décidément pas les moins cavaliers.

les immanquables la petite maison... - 22h00

l'ascension du plus alternatif des festivals. Pour sa prochaine édition, l'événement se déploiera en effet sur... cinq jours. Biffez donc votre agenda du mercredi 15 au dimanche 19 juillet 2015. fait le coup. Près de la nouvelle scène Le Terril, les festivaliers ont pu goûter aux joies des... autoscooters. Malgré l'état d'ivresse généralisée, les organisateurs ne déplorent pourtant pas d'accidents majeurs.

elektropedia balzaal - 02h00

teilles de sa cave pour être au top lors de sa prestation d'hier dans la Jupiler BoomBox. Seulement, pas de bol, la douane un peu chichiteuse lui a confisqué tout son matos. Impossible pour lui de jouer sans sa bibine. Ni une, ni deux, les équipes qui s'occupent des artistes à Dour ont dégainés leur carnet d'adresse et ont su racheter à l'identique tout le sacré breuvage. Ouf! Cypress Hill, la casquette était sur toutes les têtes hier après-midi. Pour assurer sa street credibility ou simplement se protéger du soleil, le port du couvrechef est devenu un art obligatoire. Léger et stylé, le modèle "Coucou Petite Perruche" a rencontré un joli succès auprès des festivaliers. Chic.

boombox - 22h00

Dour, amour toujours Line-up hyper pointu, good vibrations et record de mercure. Dour a déjà 26 ans mais regorge toujours autant de bons sentiments.

Boris brejcha

tyler, the creator Avec sa gueule de sale gosse et sa voix ultra-grave, le leader du collectif Odd Future affole la sphère hip-hop. Il n'a que 22 ans et pourtant le rappeur affiche déjà un C.V. à faire pâlir d'envie les trois quarts des quadragénaires, dont trois albums déjà sortis. De son regard un peu fou, l'artiste présente un univers à l'esthétique ultra-colorée, mais aux textes sombres et profonds. Un paradoxe à lui tout seul.

 Blasphématoire. Qui aura le calice le plus dingue? Cette année à Dour, les festiva-

liers rivalisent d'originalité pour se rassasier. A côté des désormais classiques CamelBak et leurs méga réservoirs, on a croisé des mecs et des filles qui cachaient leur breuvage dans des bouteilles de liquide vaisselle et même dans des Saintes Vierges dépouillées de leur eau bénite. Vous rirez moins au jugement dernier...

 NO BULLSHIT. Big up à Céline de

Blonde Redhead

La minimal n'est pas (toujours) là où on l'attend. La preuve avec Boris Brejcha, la nouvelle coqueluche des dancefloors underground. Oscillant entre electro high-tech, Break beats, ambiant, IDM ou techno made in Detroit, le dj allemand n'a pas son pareil pour balancer des tracks dark et acides, des nappes hypnotiques et des envolées insensées. A ne surtout pas rater.

 In Vino Veritas. Madlib, grand amateur de vins, avait sorti six des meilleures bou-

 Drôle d’oiseau. Objet de culte pour les mecs de

le bilan nobullshit!

Active depuis deux décennies, la formation new-yorkaise se pose à l’avant-garde de la pop alternative et du rock indépendant. Sombres et fragiles, les mélodies du groupe papillonnent, comme suspendues au souffle magnétique de la frêle Kazu Makino. Toujours épaulée des frères Amedeo et Simone Pace, la chanteuse profite de son passage à Dour pour dévoiler les titres de "Barragan", un nouveau trésor annoncé pour septembre.

 God save the date. Plus rien ne semble pouvoir arrêter

 T'as ton permis? Tomorrowland nous avait déjà

à l’affiche

la petite maison - 20h00

connan mockasin

Queen Haumont et à toute l'équipe des bénévoles du No Bullshit. Sans sourciller, ils ont bravé la canicule pour vous distribuer votre fanzine favori à l'heure où les festivaliers comatent encore. Merci! ♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥♥

la petite maison... - 12h50

Le chevelu Mockasin, de son vrai nom Connan Tant Hosford, débarque de sa Nouvelle-Zélande, ses valises remplies de dreampop. L'occasion de découvrir en live son tout dernier album "Caramel", où les montées psychédéliques s'enroulent délicieusement aux beats électro pour former un mélange sublimé par la voix androgyne du bonhomme. Difficile de rester de marbre.

moaning cities Perchés quelque part entre Black Rebel Motorcycle Club et The Black Angels, cinq Bruxellois pénètrent dans l’antre de Jim Morrison et ouvrent en grand les portes de la perception. Avec Moaning Cities, c’est le grand trip sixties au 21ème siècle. Amour, sitar et guitares. Voilà la devise d’un show qui s’annonce électrique et rock’n’roll.

Dour pouvait-il être encore plus hot que l'année dernière? Invitée de dernière minute, la canicule a littéralement embrasé la Plaine de la Machine à feu dès les premières minutes du festival. 35 degrés à l'ombre, jusqu'à 45 sous le Dance Hall vendredi, et des pompiers en renfort pour asperger les festivaliers à la lance incendie. On se serait cru à Coachella, en plein désert californien. Heureusement, son line-up nomade et éclectique mixant jolies têtes de gondoles et petites perles insolites a rassasié les plus déshydratés. Dourééééé!

up

Phoenix

P

lus humains que leurs potes de Daft Punk et plus rigolos que Air, les quatre garçons dans le vent ont été propulsés sur les hauteurs de la pop internationale en 2009 avec leur quatrième album “Wolfgang Amadeus Phoenix” qui leur a notamment valu un Grammy Award dans la catégorie “Meilleur disque alternatif”.

Avec le petit dernier “Bankrupt!”, paru au printemps 2013, Phoenix réinvente la pop insouciante parfumée de gimmicks électro-chic et de mélodies disco futuristes. Un an avant de jouer en tête d’affiche sur le site de la Machine à Feu, le groupe avait offert un concert quatre étoiles à Rock Werchter. Morceau choisi dans le compte rendu de nos envoyés spéciaux: “De l’album “United” à “Alphabetical”, en passant par “It’s Never Been Like That” ou les tracks insouciants de “Bankrupt!”, c’est une pluie de tubes qui s’est abattue sur la plaine. Les musiciens français excellent véritablement quand il s’agit de faire rebondir la basse sur leurs compositions sautillantes. Et quand le charismatique Thomas Mars s’offre un bain de foule, il est accueilli tel une surfeur version 2.1 par une nuée de bras tendus...” Chantées en anglais avec l’accent de Versailles, les chansons de Phoenix n’ont pas d’autre intention que de nous regonfler le moral. Et elles n’oublient jamais non plus de rappeler l’attachement du groupe à ses racines françaises. “Historiquement, nous nous inscrivons à contre-courant de la vague yéyé qui a sévi au début des années soixante. à cette époque, Johnny Hallyday, Dick Rivers et Frank Alamo reprenaient des standards américains, les traduisaient et en faisaient des classiques de la chanson française alors que ça parlait de Memphis, de palmiers et de motels perdus sur une route dans le désert. Nous, on fait l’inverse: on chante en anglais mais on évoque la culture française. En fait, c’est en restant éloignés pendant de longs mois de la France qu’on s’est rendu compte qu’elle nous manquait."

The Last Arena - 23h00

RETROUVEZ La REViEw

de cette 26e édition

dU fEsTiVaL dE dOUR dans

en librairie ce mercredi 23 juillet Rédaction: Nicolas NicolasAlsteen, Alsteen, Marie MarieFrankinet Frankinet,etLuc Lorfèvre Nottetgraphique: - Conception graphique: Delphine Doeranegratuit - Promotion: Haumont. gratuit édité par Moustique - éditeur responsable: Jean-Luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen. Rédaction: Harold Nottetet -Harold Conception Delphine Doerane. Supplément édité parCéline Moustique - éditeurSupplément responsable: Jean-Luc Cambier, Stationsstraat 55, 2800 Mechelen.

NEWBEAT Les fans de hip-hop, de reggae et surtout d'électronique en ont eu pour leur argent. Entre le professionnalisme d'un Nas, les beats chaloupés de Bondax, le set dark et ultra coloré de Tale of us ou l'élégance de Chet Faker, cette édition n'a pas dérogé à la règle de l'exclusif et de l'avant-gardisme. Dour est bien le meilleur festival alternatif.

down MAIS OÙ SONT PASSES LES GRATTES? Dour a viré electro et on ne s'en plaint pas. Mais passé 23H30, le festival est envahi par les machines et les guitares sont priées de débrancher leur jack. Et les métalleux, de rentrer chez eux. Pas très rock'n'roll.

LE TERRIL Nouvelle scène inaugurée cette année, le Terril se définissait comme un espace créatif où le festivalier devient acteur de l’événement. Objectif réussi avec une profusion de nouveaux talents, du collectif Nordik Impakt au petit prodige Fakear.

SOURDE OREILLE Si une poignée de teufeurs portent des protections auditives, 90% des festivaliers n'en sont toujours pas équipés. Vu les décibels crachés par les sound systems, on imagine déjà les dégâts irréversibles. Alors que le stand Info, mais aussi les mecs de la sécu frontstage distribuaient gratuitement ces bouchons. Vraiment trop con.

PÊLE-MÊLE Saluons encore le sourire extra bright de l'organisation, la variété des stands food, le nombre de scènes, l'ouverture du car-wash aux piétons couverts de crasse et l'omniprésence des services de secours.

CHEF, ON A SOIF! Le dispositif anti-canicule prévoit notamment de proposer des grandes bouteilles d'eau pour la somme d'un ticket. Dès le vendredi à 15h, les stands boissons étaient pourtant tous en rupture de stock.

Contact pub: magali.galoux@moustique.be

vu du bar


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