1 minute read

Immigrés �����������������������������������������������������������������������������������

Contrairement aux idées reçues, les immigrés contribuent plus qu’ils ne coûtent

Un rapport sur l’incidence budgétaire de l’immigration dans les pays de l’OCDE montre que la contribution des immigrés sous la forme d’impôts et de cotisations a été supérieure aux dépenses publiques consacrées à leur protection sociale, leur santé et leur éducation

Advertisement

Une idée reçue, largement diffusée par les courants d’extrême droite européens, décrit l’immigré sous les traits d’un parasite social qui vit sur le dos des contribuables en profitant allègrement du système et des aides de l’État.

En période électorale, comme actuellement en France, ce leitmotiv polarise le débat politique. La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, considère ainsi qu’il faut arrêter d’attribuer les allocations familiales aux étrangers.

Idem pour le polémiste Éric Zemmour, qui appelle par ailleurs à la suppression de l’aide médicale de l’État (AME), un dispositif d’accès aux soins pour les immigrés en situation irrégulière, affirmant sur Twitter que « l’hôpital public est assiégé par une population venue du monde entier ».

Selon la Banque mondiale, les remises migratoires devraient connaître un repli sans précédent dans l’histoire récente

WASHINGTON, 22 avril 2020 — Plombés par la crise économique induite par la pandémie de COVID-19 et les mesures de confinement, les envois de fonds des migrants dans le monde devraient chuter d’environ 20 % en 2020. Ce déclin attendu, le plus brusque de l’histoire récente, est à imputer largement à un fléchissement des salaires et de l’emploi des travailleurs migrants, souvent particulièrement exposés aux pertes de revenu et d’emploi en cas de crise économique dans leur pays d’accueil. Les remises migratoires vers les pays à revenu faible et intermédiaire devraient chuter de 19,7 %, à 445 milliards de dollars, avec à la clé la disparition d’une planche de salut financière vitale pour de nombreux ménages vulnérables.

Des études ont démontré l’impact positif des transferts d’argent dans les pays à revenu faible et intermédiaire : allégement de la pauvreté, amélioration de la situation nutritionnelle, hausse des dépenses d’éducation et diminution du travail des enfants dans les familles défavorisées. Une chute de ces envois affecte la capacité des familles à assumer ces dépenses puisqu’une part accrue de leur budget sera consacrée à éviter les pénuries alimentaires et subvenir aux besoins immédiats du ménage.

This article is from: