DOUALABOUGE Magazine

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Ayez une longueur d’avance!

Magazine

Elle est là!

La première couveuse d’entreprise à Douala: Broad Range Center

Paule Diane HIMSTA

www.doualabouge.com

Chief ExecutifOfficer BROAD RANGE CONSULTING Nous ouvre les portes …

EDITION COLLECTOR Sept. - Oct. - Nov. 2019



Éditorial

Back to school... And so what ?

C

en tout cas. Mais aux entreprises spécialisées dans ce secteur. Elles sont légion. Les plus pertinentes sont en premier lieu, les établissements scolaires avec leurs pensions et scolarités Comment ne pas s’indigner à s’en arracher les face à la privatisation, de ce cheveux. Les librairies moment particulier dans la vie et autres ne sont pas de tout élève, par les institutions en reste. Sans oublier les bancaires ? Quand on sait que, « éternels répétiteurs qui la cigale et la fourmi » Célèbre sont devenus une charge fable de Jean De la Fontaine, il fixée et permanente dans y’a de cela belle lurette, avait la vie des parents d’élèves. déjà donné les clés de ce succès- Oui, la rentrée scolaire est là là, aux parents d’élèves. Loin avec ses réalités et demain la d’être un non-événement pour vie reprendra son court normal. les parents, il en est plus pour les Alors, Joyeuse rentrée scolaire élèves qui reprennent le chemin aux élèves et bon stresse aux de l’école. parents d’élèves qui ne l’ont Pourquoi tant d’empressement, pas préparée. qu’ont les établissements Loin d’être un sujet de financiers à accorder des crédits raillerie, ceci est un appel scolaires aux parents d’élèves à la conscientisation et à domiciliés bancaire chez eux, la vigilance de tout un quand on sait que, pour tout chacun, face aux maux entrepreneur, à Douala, obtenir qui durant cette période un crédit bancaire, bien que font leur apparition disposant de tous les garantis dans notre chère et possibles et imaginables, relève belle ville Douala. d’une véritable chasse au trésor. La ville aux millions d’opportunités. A se demander, à qui profiterait e moment devait bien finir par arriver. Oui, la rentrée scolaire est là et puis quoi ? Comme le paiement des factures, la rentrée scolaire est un moment qui tôt ou tard devrait bien finir par arriver. Alors pourquoi en faire tout un plat ?

véritablement la rentrée des classes? Pas aux parents d’élèves

RÉDACTEUR EN CHEF

Edition: AFRILINEO GROUP SARL Contacts: OO237 243 257 829 OO237 699 524 705 Email : contact@doualabouge.com Web : www.doualabouge.com

Directrice de Publication: Diane EBOULE Rédacteur en Chef: Mbazele Thibaut Direction Artistique: K2S STRATEGY Direction graphique Martin MIMBO

Crédit photo Lenoir Décoration/Habillage: AFRICA HOME Direction Commerciale: Véronique KESSE Nathalie De castro

Equipe de rédaction YVON ZAMBO ELO KENDRA CORNEILLE M. SHANA DARINE SOBZE MBIANDA JORDANE TEEMCONCEPT ANASTASIA MBIA

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VĂŞtements en tisssu - Accessoires de mode SituĂŠ au Carrefour Happy Sport Makepe Tel. : (+237) 699 52 47 05 / 650 34 28 83 / 243 25 78 29 www.afrileneo.cm


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DOUALA DECOUVERTE Hortavie MPONDO, étoile montante du cinéma Camerounais.

DOUALA BUSINESS INTERVIEW EXCLUSIVE DE Mme Paule Diane HIMSTA

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DOUALA DRAWIN GRÂCE Dorothé, l’art au féminin

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DOUALA IMPOSIUM Bertrand DIMODY Director of Sales Douala RABINGHA Hôtel

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DOUALA ART & CULTURE • Les hommes Sawa et le sandja • La période Bio • Dois-je manger 05 fruits et légumes par jour?

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DOUALA LMK Akame dylan, je suis digital

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DOUALA BUSINESS LE POP : Bien plus qu’une marque, un label culinaire DOUALA EVASION A douala, le week-end c’est le feu DOUALA EVENT’S Calendrier évènementiel DOUALA ADRESSES votre répertoire business & pratique

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DOUALA IMPOSIUM

BERTRAND DIMODY

Director of Sales DOUALA RABINGHA HOTEL

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é le 27 Juin 1975 à Douala, titulaire d’un Master 2 en Management, il a aussi deux licences dont une en Journalisme et une en Marketing et Management Commercial. Enseignant des universités publiques et privées au Cameroun, Consultant et plusieurs dois au poste de Directeur au Cameroun et dans la sous-région. Il a été pendant une dizaine d’année Manager du projet à succès 100%Jeune entre autres et aujourd’hui il est le Directeur Commercial et Marketing du Douala Rabingha Hôtel ancien hôtel Le Méridien. IMPOSIUM vous présente Bertrand DIMODY.

Corneille M : Qu’est ce qui vous donne la motivation de vous lever chaque matin et d’aller au travail? B D : Personnellement la chose qui me motive le plus c’est l’amour dans la vie. Ma fille me dit toujours que je suis que je suis amour ; ma femme me dit « tu es très amour ». En fait, c’est l’amour de servir les autres, l’amour de donner et d’être à la disposition des autres et le bonheur de voir ce que nous donnons aux autres qu’ils nous rendent à travers leurs sourires leurs regards au-delà des mots est mon privilège. Corneille M : Donc votre motivation première c’est l’amour qui émane de vousmême et que vous recevez des autres. Je vous ai longuement présenté plus haut et comme nous le constatons vous avez un parcours très riche. Quelle(s) grande(s) leçons y a-t-il à tirer d’une si riche expérience ?

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B D : Un de mes anciens directeurs à l’époque m’a fait rédiger un courrier qu’il corrigeait à chaque fois, j’étais tout jeune (26 ans) j’étais « fou » je voulais faire les choses différentes. J’ai écrit la lettre et il a corrigé, recorrigé ses corrections, ensuite il m’a dit « reviens me voir petit». Il est venu lui même à mon bureau une semaine après et m’a dit « est ce que tu sais que ce courrier je l’ai corrigé 7 fois et j’attendais que tu te décourages » et moi de dire « Monsieur, je ne me suis pas rendu compte que c’était 7 fois, moi, je courais vers mon objectif de réaliser mon activité ». Il m’a répondu ‘’garde ce style et t iras loin’’. Tout le monde connait des échecs. Je peux dire à haute voix que j’ai fait le baccalauréat 5 fois et c’est la 5e année que j’ai réussi. J’étais parmi les meilleurs de ma classe, parfois 1er ou deuxième mais j’échouais. Heureusement, j’ai eu un bon environnement,

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une excellente famille qui m’a soutenue au point où je suis arrivé à Bac+5 et plus. L’on peut bien être très fort très intelligent mais il est important de se faire accompagner, fédérer autour de soi des bonnes personnes, de croire en Dieu et de prier fortement Dieu pour qu’il bénisse le travail fait, travailler dix fois plus que les autres car comme on dit le travail fait mal mais la pauvreté encore plus mal. C’est essentiel à tout succès. L’échec fait partie de la vie, l’échec fait partie de l’apprentissage de la vie. Chaque fois que j’enseigne dans les Universités je raconte mon histoire et je suis chaque fois au bord des larmes parce que j’aurai voulu que ma mère me voie enseigner dans les universités. Elle qui m’a vue échouer de longues années avant de démarrer en grande pompe ma carrière. Elle méritait voir mieux encore, le meilleur avant sa mort.


DOUALA IMPOSIUM Corneille M : Que signifie pour vous investir ? B D : Investir, au-delà des mots au-delà du contexte économique, c’est mettre à contribution quelque chose de fort pour atteindre des objectifs. Vous vous rendrez compte que je parle toujours d’objectif parce que tout dans la vie a besoin d’un objectif : que ce soit en amour, dans le mariage et surtout dans le cadre du business. Investir c’est mettre à contribution toutes les forces, tous les moyens pour atteindre justement ce but fixé. Corneille M : Est-ce que selon vous la réussite de sa carrière ou de son entreprise obéit à un mécanisme bien précis ? B D : On nous apprend dans les écoles de management et de gestion les principes de base du succès : La rigueur, l’abnégation, etc. Il faut les appliquer. Mais j’avoue que chaque entreprise, chaque structure a son mode individuel, sa combinaison de clés pour atteindre ce succès. Il y’a un canon global juste pour guider mais chaque manager, chaque leader d’entreprise devra faire face à ses propres épreuves, à ses propres démons à surmonter pour pouvoir atteindre ce succès. S’il garde de

vue ses objectifs, s’il a l’amour de ce qu’il fait et de ce qu’il est déjà lui-même, Il pourra atteindre le succès. Il faut, par ailleurs, savoir que le succès est constitué de 99% d’échec et d’1% de chance ensuite 1.000.000% de travail c’est le travail qui donne la chance et la bénédiction divine. Corneille M : Les personnes de votre étoffe sont toujours en quête de nouvelles perspectives. Est-ce votre cas ? Si oui quelles sont vos projections ? B D : J’ai fait du marketing social une bonne quinzaine d’années, j’ai fait l’humanitaire, j’ai flirté avec les agences, les radios, la production et l’enseignement, je suis au marketing hôtelier actuellement. En fait je suis un apprenant de la vie. Je me donne de nouveaux défis à chaque fois. Je n’ai pas peur d’affronter de nouvelles choses, même si je crie de douleur, j’avance sous papa God. Un grand savant a dit « lorsqu’on vous demande si vous savez faire quelque chose et surtout si vous vous rendez compte que vous ne savez pas le faire, dites oui et apprenez comment le faire pour réussir». Je ne

suis pas un hôtelier à la base mais j’ai appris en y travaillant à donner le meilleur de résultats possibles et j’apprends encore. Evidemment je suis ouvert à beaucoup d’autres perspectives mais que je préfère taire pour l’instant. Corneille M : Quel mot vous nous donneriez pour la fin ? Ça peut être une question pour le prochain invité, ça peut être un mot de cœur… J’ai retenu que trois mots vous définissent bien : Love, Target and perseverance. B D : Le quatrième que j’ajouterai c’est « foi ». Je ne suis pas très chrétien. Je suis un chrétien baptisé et qui pratique dans une certaine mesure. Mais je ne suis pas un chrétien en termes d’images extérieures, de cinéma, de religiosité, etc. Mais plutôt en termes d’intérieur fort, de conviction et de foi en Dieu dans une relation personnelle et non de religiosité. Mon motto est « work hard pray hard ». Il y a des facteurs qui ne dépendent pas de nous, il faut prier pour que Dieu puisse nous guider. Pour le prochain j’aimerais savoir quel est son secret de réussite ? Il pourrait être mon modèle ?!

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Moto d’intervention rapide

ION ENT V R INTE 15 min en


DOUALA ART & CULTURE

LES HOMMES SAWA ET LE SANDJA La fierté de tout un peuple, celui qui se veut et se dit élégant : les Sawa. Le Sandja est cet habillement la qu’arborent les hommes sawa depuis longtemps.

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l ne s’agit pas que d’un pagne que les hommes attachent autour des reins. C’est une tenue traditionnelle que dis je ? La tenue traditionnelle par excellence du peuple sawa. Elle fait partir de l’identité de ce peuple qui sait bien le montrer lors des grandes célébrations et cérémonies culturelles et traditionnelles comme le ngondo. C’est un vêtement noir qui se porte avec une chemise blanche de préférence, d’un blanc éclatant égal à une lune qui brille un soir de fête sur la côte camerounaise : un foulard au coup, un autre sur les hanches au dessus du sandja ; une chechia embellie par des plumes et des cauris ; et un paire de sandalettes. L’homme sawa dans sa tenue complète ressemble donc à ceci. Mais ce n’est pas tout.

signification particulière car celui qui les porte a une fonction bien précise. Entre autres: La clé: représentant le garant de la royauté, «le pouvoir du maître d’ouverture et de fermeture du royaume» Le chasse mouche: identifiant celui qui préserve la paix Le spectre: définie le négociateur des accords et traités avec le négociateur. La cloche: instrument exclusif de la chefferie marque l’annonce d’un message à passer au peuple ou village. ELLO KENDRA Responsable Art & Culture Douala Bouge

Cette tenue peut être accessoiriser mais pas n’importe comment: par des éléments qui ont une Douala Bouge Magazine | Sept. Oct. Nov. 2019

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DOUALA ART & CULTURE

LA PÉRIODE BIO Nous sommes en plein mois d’Août de l’année 2019. Les grandes vacances tirent à leur fin et la rentrée scolaire pointe à l’horizon. Les élèves de la ville de Douala comme ceux des autres localités du pays présenterons fière allure tant sur le «newzement» que sur le physique. Nombreux y retourneront avec quelques kilos en plus après un séjour dans la capitale économique et même ceux qui ont profité de leur repos sur place. Pourquoi ? Parce que Douala à bougé au rythme des tendances culinaires «bio» de la biologie et de la bio cité.

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ertains aliments étaient à l’honneur peu importe la provenance: d’une zone rurale ou de la ville de Douala. Car, quand c’est bon ça passe. Ils ont été et sont consommés sous différente forme. Entre autres délices de ces vacances: Le Safou haka la prune : «la magie» pour reprendre (Franck le tchoppeur) surtout quand son goût est situé entre une acidité et une neutralité. Plus elle est noire plus elle est en maturité et choisie sur le marché. D’autres préfèrent le critère épaisseur, plus elle est grosse mieux elle est, où inversement. Bouillie, cuite avec un peu d’huile ou sans, ou directement dans de la cendre d’un feu traditionnel, sur le couvercle d’une marmite au feu, ou sur le grillage de nos valeureuses braiseuses de la ville tous les moyens sont bons tant que ça cuit. Accompagnent principal, le «makwamba» ou manioc et le plantain braisé. Dans la bouche, tout un tourbillon de goût. De plus,ce fruit qui contient un noyau, une peau grasse,et qui est l’équivalent de l’avocat de part sa teneur en acide gras, est riche en eau, protéines, glucides, fibres, minéraux, cuivre, et lipides. Le maïs : cet aliment qui pousse sur une terre spéciale a à la base un goût sucré étant cru. Frais ou sec, bouilli ou grillé, chacun trouve son compte. «50, 100, 150» ses différents prix varient selon la grosseur quand il est transformé soit par de l’eau ou par de la braise et

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retrouvé dans nos rues. On le retrouve également sur les sols ou les tables de nos marchés très tôt le matin cru et frais. Glucides, protéines, lipides, minéraux, fibres alimentaires, vitamines A et E sont entre autres éléments nutritionnelles qu’on y retrouve. S’offrir les premiers épis (les plus doux et frais) permet de réaliser l’un des mets traditionnels les plus appréciés du pays. Le sanga : Identité des régions du centre et du sud , cette tchop rassemble sur une même table les dix régions du pays. «C’est la magie»! Maïs en grain, jus de noix de palmes, légumes frais ou feuilles de zom, une petite écorce pour le goût (au choix) et du sucre font le bonheur de nos papilles gustatives. Et l’abondance du maïs en cette période, le plaisir de nos mamy sanga qui s’en procure facilement. L’ arachide : consommée fraiche et principalement bouillie à l’eau pas trop cuite ou trop cuite selon la préférence de chacun. Comme quoi les grandes vacances c’est la période bio par excellence au 237. ELLO KENDRA Responsable Art & Culture Douala Bouge


B.P. :4490 Douala Cameroun AFRILINEO (carrefour Sport Makèpè, Douala ) Tel.: (+237) 243 25 78 29 / 699 52 47 05 www.doualabouge.com contact@doualaboouge.com


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Dois je manger 05 fruits et légumes par Jours ? Manger de tout, notamment des fruits et légumes tous les jours, est une information très relayée dans les médias. En revanche ce ne sont pas des aliments qui font maigrir. Vous me direz mais je raconte quoi même? En les consommant, vous oubliez que tout ce qui apporte des calories peut faire grossir. Dépasser sa faim d’une pomme ou d’un yaourt à chaque repas entraînerait rapidement une forte prise de poids. Alors si vous combattez ces killos en trop, ne vous dites plus une fois le repas terminé que tient, euhhh je vais bien rajouter 02 bananes et 01 pomme. Non mamie Dépose Doucement. Ressers-toi uniquement quand tu auras encore faim et apprends à connaître quand ton estomac est plein. Puis bois un peu d’eau et c’est tout. Qui à l’habitudede rajouter les aliments comme ceci pensant que ça fait zéro? Exemple : Banane : 22 g. (fois2); Pomme : 13 g. Ainsi chaque jour. On aura : 44 + 13 x 365 = 20805g ceci sans exercice, ça vous rajoute en douce des grammes de trop. Merci d’informer les autres autour de vous. Aryane Evermint Tel. : (+237) 657 767 006 email : aevermintgmail.com

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Let Me Know By Corneille M.

meroun. C’était vraiment formidable d’avoir une telle reconnaissance venant d’un des artistes les plus lourds du RAP francophone. Mon plus gros coup de bol c’est l’un des événements organisés avec ma structure Camer Digital en Mars dernier Food is bae, c’était vraiment extraordinaire il a rassemblé plus de 600 personnes au point où certains n’ont pas pu être satisfaits. 6- LMK : Tout à l’air si rose et blanc pour toi. Astu déjà connu une série noire ? Akame Dylan : Les séries noires, y’ en a toujours dans la vie, mais toujours on essaye de rester positif peu importe la situation. 1- LMK: C’est qui Akame Dylan ? Akame Dylan : Dylan Akame est un jeune camerounais âgé de 21 ans, étudiant en communication des organisations, c’est un grand passionné de l’ère digital. Community Manager, Social média Manager pour différentes sociétés. (Freelance) et photographe à mes heures perdues

7- LMK : C’est la soirée d’anniversaire de ton meilleur pote… dans ton dressing tu choisis quoi ? Akame Dylan : Euh, je dirai chemise – pantalon – mocassin c’est mon kiff. 8- LMK : Qu est ce qui compte le plus pour toi ?

Akame Dylan : Actuellement le plus important pour moi ce sont mes études car derrière Akame Dylan : c’est simplement être sociable y a tout un gros projet à 3- LMK: Qu’est ce qu’il faut pour être un influen- réaliser. ceur ? 9- LMK : Je sais que tu at2- LMK: C est quoi la cool attitude pour toi ?

Akame Dylan : Pour être Influenceur : je dirai juste qu’il faut être présent et actif autour d’une communauté bien construite à travers une idée, un contenu unique en soi.

tends cette question… C’est quoi Camer Digital ?

Akame Dylan : Camer Digital est une agence de communication spécialisée dans 4- LMK: Je sais que tu vis plus à Yaoundé. Pour les réseaux sociaux. toi quelle est la bonne touche de Douala ? Elle accompagne ses Akame Dylan : Douala j’aime vraiment cette ville clients dans la mise côté ambiance mais surtout dans le domaine de en œuvre de leur la communication étant la ville économique c’est stratégie de comde la pratique 100%. La majorité de mes marchés munication et de proviennent de cette ville. promotion digitale à travers les 5- LMK: Booba avait posté une photo que tu réseaux sociaux et avais prise de lui. Ce qui inspire la question… bien-sûr déveQuelle est ton plus grand coup de bol ? loppe d’autres services. Akame Dylan : Booba Il avait posté une de nos réalisations faites lors de son concert ici au Ca-

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DOUALA BUSINESS

LE POP : BIEN PLUS QU’UNE MARQUE, UN LABEL CULINAIRE QUI S’IMPOSE À DOUALA. Good Friends Good Food Good Time

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uvert avec 12 tables, le deuxième restaurant « Fast Food » le POP, trône avec fière allure au quartier Bali à Douala. Ayant ouvert ses portes en 2016 au quartier LOGPOM, le POP a tôt fait de se distinguer des autres de part, la maitrise de la cuisson de ses plats, la qualité du service bien au-dessus de la moyenne des autres. De même, sa salle restaurant ouvre sur un espace joyeux, haut en couleur, rempli de chaleur visuelle qui vous donne à chaque fois une sensation d’apaisement et de bien-être. Tous ces assortiments, on fait de lui, l’une des adresses prisées des Doualais, devenu culte dans le cœur de ces derniers. « L’ouverture de ce deuxième restaurant, ne s’est pas faite sans heurt. En effet, l’idée de départ était de s’installer à Bonamoussadi.


DOUALA BUSINESS

Cependant, au regard des commandes massives et grandissantes, des populations de Bonapriso et de ses alentours qui ont jusqu’ici fait montre de fidélité au restaurant le POP », Nous confie le Manager des lieux, Le POP a donc, décidé de jeter son dévolu sur Bali, pour être encore plus proche de ses clients. Alors, pourquoi ne pas pousser les portes du restaurant Le POP et se laisser emporter par ce décor américain, serti de bois et brique, aux couleurs rouge et blanche, sur un carrelage en céramique, effet plancher. Le POP est là et compte bien y rester. Thibaut Mbazele

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DOUALA BUSINESS

BIO EXPRESS

Paule Diane HIMSTA, Moulée de plein fouet depuis sa naissance dans l’expertise comptable et fiscale. Elle a appris au quotidien, le métier auprès de son défunt père. Cet apprentissage n’a pas été un long fleuve tranquille car, rigoureux et travailleur, il a su inculquer à sa progéniture l’art du travail mais surtout du travail bien fait. Lorsqu’elle se retrouve à la tête de BROAD RANGE CONSULTING, il y’a de cela plus d’une dizaine d’année, loin d’être pour elle un baptême de feu, elle a su rapidement redynamiser la structure et la propulser sur orbite. Comment et par quels moyens est-elle parvenu à cela ? itulaire d’un bachelor in Law à l’université de Buéa, d’un master professionnel en fiscalité appliquée de l’université de Douala et d’une certification en expertise comptable de KASNEB (Kenyan accountants and secretaries board). Elle débute sa carrière professionnelle dans un cabinet d’avocat. Expérience brève mais expérience tout de même qui lui a permis de comprendre qu’elle n’était faite pour ce corps de métier. Bien que les avis des uns et des autres étaient partagés dans le cocon familial à ce sujet, Elle décide à corps et à cri, de mettre ses compétences au service du cabinet familial. Philanthrope dans l’âme, rigoureuse et téméraire, Madame Paule Diane Himsta, de par sa vision managériale et surtout son ‘Know how to manage’, arrive à la tête de la structure et réinvente BROAD RANGE CONSUL-

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TING, en lui dotant d’une batterie de services comptables et fiscales, dont l’objectif « Primus inter pares » est la démystification des pratiques fiscales camerounaises et internationales pour le plaisir des entreprises. C’est avec cette même hargne qu’elle décide de mettre en place au Cameroun, Dans la ville de Douala, la première couveuse d’entreprise. De quoi s’agit-il ? En général, l’innovation dans un secteur d’activité est la résultante, d’un désir ardent de réponses à un problème réel y afférant. Mme Paule Diane Himsta part d’un constat. Lorsqu’on est un jeune entrepreneur, on fait face dans la majeure partie des cas à une pléthore de difficultés qui, lorsqu’on n’est pas bien outillé et même, aboutissent le plus souvent à un échec cuisant et retentissant. Les causes sont légions mais, les principales reposent sur le cadre de développement et l’accompagnement

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fiscale. Par le truchement de BROAD RANGE CONSULTING, le service de Couveuse, vient modestement apporter sa pierre à l’édifice du Cameroun émergent. Pour Broad Range Consulting, il s’agit d’une aventure qui dure déjà depuis plus de 20 ans. Avec pour vision d’accompagner les petits entrepreneurs, plus précisément les gérants des stations-services TOTAL qui avaient vraisemblablement, quelques soucis dans leur gestion. De fils en aiguille, constatant le désarroi auquel pouvaient faire face les petits entrepreneurs. La structure devint un réel accompagnateur des TPE et PME. Et aujourd’hui sa vision est toute aussi large que les problèmes des entrepreneurs sont nombreux.


DOUALA BUSINESS

rant la plus part du contact avec la clientèle et les prospects. • Etre un chef d’équipe a l’écoute de ses collaborateurs • Etre en avant-garde sur tout ce qui concerne le développement et les nouvelles orientations de cette entreprise.

INTERVIEW EXCLUSIVE DE MME PAULE DIANE HIMSTA, CHIEF EXECUTIVE OFFICER DE BROAD RANGE CONSULTING, QUI A FAIT DE L’ACCOMPAGNEMENT AU QUOTIDIEN DES ENTREPRENEURS SA PASSION.

En véritable chantre de l’entrepreneuriat, la jeunesse entrepreneure offre gracieusement ses services d’accompagnement dans les procédures de créations d’entreprises. Au-delà du consulting et de l’accompagnement, Paule Diane Himsta est également propriétaire d’un salon de beauté dans la capitale économique. Aujourd’hui elle rêve de développer le Broad Range Center qu’elle a mis sur pieds, un lieu qui sera un sanctuaire pour les futurs champions de l’entrepreneuriat au Cameroun. Travailleuse, déterminée et pleine de foi, Paule Diane Himsta sans tambour battant abat un travail extraordinaire pour le développement du Cameroun et au regard de ses ambitions, elle semble n’être qu’au début. DBM : Bonjour Mme Paule Diane Himsta et merci de nous recevoir chez BROAD RANGE CONSULTING. PDH : Bonjour Douala Bouge Magazine DBM : Vous avez fait de l’accompagnement au quotidien des entrepreneurs votre crédo. Comment en êtes-vous arrivé là ? PDH : De façon assez naturelle je dirai. De nature à donner toujours du mien et de me sentir responsable d’eux ; tout naturellement dans ma profession je suis simplement rester moi.

Du coup je faisais mon métier mais très vite je me suis rendue compte que c’était insuffisant pour rendre le sourire aux entrepreneurs alors je me suis appliquée à trouver tous les jours des solutions à certains de leurs problèmes. DBM : Aujourd’hui vous êtes Ceo-founder de BROAD RANGE CONSULTING ? En quoi cela consiste-t-il ? PDH : Etre CEO à BRC consiste simplement à : • Etre la première commerciale de cette entreprise en assu-

• Etre un free spirit ‘opened mind’ pour apporter créativité et innovation afin de nous démarquer dans notre secteur d’activité. DBM : Acteur stratégique de l’accompagnement des PME et des TPE dans la capitale économique camerounaise, Broad range Consulting a su se démarqué. Quel est votre recette ? PDH : Notre recette ? La régularité dans le travail ; la passion pour ce que nous faisons ; la satisfaction en priorité de tous ceux qui sollicitent nos services qu’importe leur taille ; leur niveau ou leur finance. A BRC nous nous posons toujours cette question : si nous étions clients chez nous, qu’attendrions-nous du service payé ? En réponse dans tous les cas nous répondons au besoin posé. DBM : Broad range consulting lance Broad range consulting center qui est, après analyse de l’environnement économique du Cameroun, la première couveuse. De quoi s’agit-il ? PDH : Il s’agit d’une solution qui permet de tester grandeur nature un projet de création d’entreprise durant une période déterminée au cours de laquelle on commence de manière réelle et dans un cadre légal à facturer prospecter acheter gérer tout en étant accompagné et en préservant son statut et ses droits antérieurs.

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DOUALA BUSINESS

DBM : Présenté ainsi, on serait tenté de penser qu’il s’agirait d’un incubateur de plus. Pouvez-vous en dire davantage afin de différencier le service de couveuse et celui d’incubateur d’entreprise ?

DBM : Aujourd’hui Broad Range Consulting center est la pionnière en matière de couveuse d’entreprise au Cameroun. N’avez-vous pas peur de la concurrence ?

nôtre et surtout ou depuis des années, on tient à la tête d’une PME ; je puis vous assurer qu’on est prêt à gérer la concurrence. La concurrence loyale est plutôt une bonne chose parce qu’elle nous permet de rester en constante innovante et surtout de satisfaire les clients quelque fois au-delà de la demande. Le Cameroun a besoin d’autant de couveuse d’entreprises que possible seul nous ne pouvons aider tous ces jeunes à tenir à la tête de leur projet aussi longtemps que possible afin de créer plus d’emploi dans ce pays. Personnellement je serai heureuse de collaborer avec des chefs d’entreprises souhaitant également créer des couveuses dans leurs entreprises. Notre objectif est de vulgariser cette solution sur l’ensemble du territoire national et d’encourager chaque chef d’entreprise d’emménager un espace de couveuse au sein de leur entreprise afin d’aider tout camerounais dans le lancement de son activité. C’est un projet beaucoup plus socialiste que capitaliste.

PDH : Lorsqu’on est né et qu’on a grandi dans un pays comme le

DBM : De nombreux challenges à venir certainement. Pou-

PDH : La principale différence est que dans la couveuse les porteurs de projets sont déjà en test de leur activité ; il prospecte et facture déjà ce qui n’est pas le cas dans un incubateur ou l’activité n’a pas encore démarrée. DBM : Justement, est ce que tous ces leviers de croissance présent dans le service de couveuse d’entreprise ne seront pas à terme un frein à l’épanouissement des entreprises couvées ? PDH : Je ne pense pas le marché est grand et vaste.

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vez-vous nous en donner la primeur ? PDH : Lancer au moins une couveuse d’entreprise par province pour donner sa chance à chaque jeune de ces différentes provinces. Créer une association d’union des couveuses du Cameroun ce qui est pratiquement fait. Etre présent dans plusieurs pays et d’ailleurs afin de mieux accompagner tout porteur de projet qui souhaite être en activité au Cameroun ; Ouvrir une agence de BRC précisément dans le Centre ; le nord et l’ouest DBM : Merci de nous avoir reçu et nous vous adressons les remerciements à venir des futures entreprises qui seront couvées par Broad Range Consulting center. PDH : Merci plutôt à vous de m’avoir permise de parler de cette nouvelle solution que nous mettons à la disposition des porteurs de projet au Cameroun. THIBAUT MBAZELE Rédacteur en chef DOUALABOUGE Magazine



DOUALA ÉVASION

DOUALA, LE WEEK-END C’EST LE FEU !

Eh bien ! à Douala, le week-end, c’est le « sassayé »! Avec ses atouts, son charme naturel et sa diversité dans le divertissement, elle est cette ville-là qui sait mettre sa population « d’accord ».

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ngager à détruire le stress, pression et autres subis dans les différents lieux de services, durant la semaine, les jeunes travailleurs, passionnés du « njoka », ne louperont en aucun cas cette savoureuse occasion pour se défouler. Les plans déjà biens établis au préalable, le week-end pour eux, débute le vendredi soir à la fin du service de manière à honorer à leur fameuse tradition appelée ‘’afterwork " Les gars débarquent pour certains d’entre eux dans leurs coins appropriés, où se passera le ‘crime’ ! Tenant en main pour la plupart, des éléments distinctifs aux genres humains : Vestes, documents, Sac à dos pour les Hommes et Chaussures à talons qui ont été remplacées par des sandales ; sacs à main et autres

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pour les femmes. Au rythme de la musique, le décor est planté. On bavarde, on rit, on se lâche bref, on déstresse. Entre Chawarma et poissons braisés, alcool, jus et smoothie, les numéros de téléphone s’échangent, des noms sont entreposés sur des visages et des relations prennent vie. Reconnue, pour ses nombreux et agréables cadres de détentes, à Douala, le week-end, les plus ponctuels gagneront leur place. Des snack-bars aux Lounges, des discothèques aux bars les plus cachés de la ville, chacun y trouve son compte. Cela devient alors, une excellente opportunité pour les propriétaires de ces différents coins de retrouvailles, d’augmenter leur chiffre d’affaires et de multiplier les ventes.


DOUALA ÉVASION

Néanmoins, pas d’inquiétude l’heure du mouvement est très bien maîtrisée. Vêtus de leurs plus beaux vêtements et bijoux, les gars sont dressés comme le lit du Djeuga palace , confondus aux descendants de papa Wemba, comme nous pouvons constater sur eux : Des polos griffés, des chaussures en Daim, des Montres en or et argent, des sacs bandoulières et bananes, pour des porteurs de Riz ( Argent) et sans oublier des parfums à senteur repérable à des centaines de kilomètres ; et sur elles : des talons aiguilles de plus de 10cm de hauteur, des mini-jupes et robes, des greffes indiennes ; péruviennes ou Brésiliennes de taille 26 à 32 et dont le visage est recouvert d’un terrible make-up (maquillage) minutieusement confectionné, on se croirait dans une Fashion Week à la 237 ! Qui va se négliger à Douala le week-end ? Personne ! et tous motivés par un seul objectif : s’amuser. C’est donc le moment tellement attendu, pour ceux dont la semaine a été très surchargée et pour d’autres dont l’économie était au rendez-vous, afin de déguster la réserve comme il se doit. Chacun exprimant un quelconque enthousiasme de gravir des pistes de danse de nombreuses discothèques. Ici, le vin coule à flot. Une simple salutation te fait gagner une boîte de boisson ‘’njoh ". Les DJ sont qualifiés et performants, ils te font voyager sans destination, ils assurent la sonorité musicale jusqu’à l’aube en jouant et en mixant des musiques venantes des 04 coins du monde et de tous les artistes confondus tels que salatiel du Cameroun, Fally du Congo, DJ kerozen de la Côte d’Ivoire, Burna Boy du Nigeria, Beyoncé d’Amérique, Niska de

la France, Sidiki diabate du Mali… et plein d’autres encore, l’ambiance est de taille, l’Adrénaline a déjà atteint son apogée. À ce moment, tout souci est évacué ainsi que toute pensée préoccupante telle que : comment est-ce que vais-je faire pour manger le lendemain si je dépense tout ce soir ? comment est-ce que vais-je rentrer chez moi ? si je rentre soûle qui va me raccompagner ? Mon ami, à Douala « qui ne risque rien, n’a rien » à ce moment-là, même les agressions auxquelles on peut être victime ne peuvent pas nous arrêter, rien ne peut nous détourner de la cible : LE NJOKA Ah oui, Douala devient donc le petit endroit paradisiaque pour ces derniers qui souhaitent faire de leur week-end un moment de relâche. Cependant, restez sur nos gardes ! car le bateau festif du weekend se promène avec ses différents revers, ne soyons pas les passagers du vol qui mènera à une destination appelée regret. Car même si le weekend nous est dédié, ne franchissons pas ses limites. Entre temps, Douala Bouge, bougeons donc. MBIA ANASTASIE

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DOUALA DRAWIN

GRÂCE DOROTHÉE, L’ART AU FÉMININ

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râce Dorothée l’une des figures féminines montante de l’art plastique au Cameroun. Sa pratique artistique est guidée par des thèmes ayant un rapport avec l’identité plus précisément l’identité généalogique. Celui-ci questionne l’état, la manière d’être des personnes ignorant tout de leur filiation.

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DOUALA DRAWIN DBM : Bonjour Grace Dorothée ! Merci d’avoir honoré de votre présence à votre invitation. Pour ceux qui vous découvrent, pouvez-vous nous en plus sur vous ? GD : - Acte civil-Situation matrimoniale- parcours académique-parcours professionnel Célibataire diplôme de l’institut des beaux-arts d’une licence en filière Art plastique option peinture. DBM : Comment s’est passé votre naissance artistique ? GD : mon intérêt pour les arts visuels commence très tôt, parallèlement aux études secondaires, j’ai participé à des ateliers de perfectionnement avant de m’inscrire plus tard à l’institut des beauxarts de Nkongsamba en filière art plastique et histoire de l’art DBM : Grâce Dorothée, pouvez-vous nous parler de votre art ? GD : Mon art est un moyen de se projeter dans une œuvre comme message énigmatique pour essayer de résoudre l’énigme qu’est l’homme. A une époque anxiogène où les lignes de repères sont brouillées, où plus rien ne semble acquis, le besoin de se libérer est plus vivace que jamais. L’homme est une énigme, ondoyant et divers comme disait Montaigne. Un être difficile à comprendre dont l’âme laisseraient certainement entrevoir une suite rectiligne et longiligne de lignes inconsciemment maligne mais énigmatiquement énigmatique. Notre pratique artistique est un moyen pour essayer de comprendre l’homme et de résoudre son caractère énigmatique. Dans une approche décousue, toutefois méthodique, je me réalise par une investigation de soi tout en laissant transparaître les lianes et nœuds pour extérioriser la complexité de la personnalité

de l’homme de manière générale dans le but de détacher les nœuds. Je rends visible l’invisible dans une chromatique parfois contrasté de noir et blanc, nuancé de couleurs chaudes et froides, aux humeurs gaies et tristes, aux lignes fines et douces.

jeune, mon expérience de vie dans des programmes de motivation car je pense qu’il y a quelque chose de bon à en tirer.

DBM : Comment se porte le marché de l’art au Cameroun ? Et plus précisément à Douala ?

GD : le travail être patient faire l’art tout d’abord par amour et non pour les avantages qui se cachent derrière. Beaucoup lire et s’informer car les artistes doivent toujours avoir un avis sur tout ils doivent avoir une très bonne culture que ce soit visuel ou intellectuel.

GD : je ne suis pas expert en ce qui concerne l’évaluation de l’état dans le quel est le marché de l’art au Cameroun. Donc cette question pourrait être répondu par un galeriste ou des spécialistes du domaine. Pour ma part je peux juste dire que le monde de l’art Camerounais a un marché en plein essor ,c’est un marché qui est extrêmement dynamique. DBM : Est-il possible de dire aujourd’hui qu’un artiste plasticien au Cameroun peut vivre de son art ?

DBM : Pour ceux-là, qui souhaitent devenir comme vous, quelle est la recette miracle entre truc et astuce ?

DBM : Merci d’avoir répondu à notre invitation. GD : merci à vous de servir de vitrine a l’art pour toucher le max de personne possible dans notre pays.

GD : oui c’est possible avec beaucoup de travail et de patience. DBM : Vous êtes jeunes et avez encore l’avenir devant vous ! Quels sont vos projets artistiques à venir ? GD : Pouvoir trouve un style artistique faire du bénévolat dans des projet d’art dans la médecine afin d’être utile au grand nombre de personne car c’est en ça que réside la véritable valeur d’un Homme. Partager avec les plus

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DOUALA DÉCOUVERTE

HORTAVIE MPONDO, La relève est assurée …

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écouverte au grand écran en 2017 lors du festival ECRANS NOIRS dans LE CŒUR D’ADZAI, long-métrage de STEPHANE JUNG & SERGIO MARCELLO, HORTAVIE MPONDO nous a présenté AMANDA, personnage secondaire du film . Émerveillée par son talent d’actrice,elle est tout de suite contacté par la maison de production CORDIA PRODUCTIONS pour incarner le personnage de Raissa dans LE PRINCE DE GENEVE, film de MICHEL KUATE, la même année. L’année d’après, elle décroche les rôles principaux dans trois productions cinématographiques « MADE IN CAMEROON ». OTAGES D’AMOUR (feuilleton) du réalisateur EBENEZER KEPOMBIA, dans le rôle de SYLVIE, ELLES (Court-métrage) du réalisateur THIERRY KAMDEM, dans le rôle

de SAMIRA et le long-métrage, COUP DE FOUDRE A YAOUNDE de MASON EWING & PATRICK TIMBE, dans le rôle de ROSE. L’année 2019 se pointant à peine à l’horizon, HORTAVIE MPONDO est déjà sur les plateaux de tournage avec le réalisateur DANTE FOX, dans le court métrage, THE SOLO GIRL où elle décroche le rôle principal de MORELIA. Sans oublier le dernier long métrage de GABI RUBEN NGOUNOU, LA PARODIE DU BONHEUR DE SANDY où elle a interprété le rôle de MAELLE. Certainement, La valeur et le talent, n’attendent point le nombre d’année. Hortavie Mpondo, nous le montre à suffisance. Jeune Camerounaise, amoureuse du 7ème art, a tôt fait de se faire remarquer par les producteurs de Cinéma made in Cameroun. A ce jour, sa filmographie affiche 7 films à son actif. Douala Bouge magazine est parti à sa rencontre et vous offre en exclusivité le phénomène cinématographique HORTAVIE MPONDO. DBM : Bonjour, Hortavie Mpondo ! Grande a été votre surprise lorsque nous vous avons contacté pour réaliser cette interview ! Pourquoi cette surprise ? HM : Bonjour DBM, Je tiens d’ores et déjà à vous remercier pour cet intérêt que vous portez à ma modeste personne. Je suis particulièrement touchée, c’est très révélateur pour moi. Cela sous-entend que j’apporte à ma façon une pierre à l’édifice côté

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culturel. Merci pour cet honneur c’est un plaisir de me prêter à ce jeu de questions réponses DBM : Justement, pour ceux qui vous découvre à l’instant, qui est HORTAVIE MPONDO ? Vos origines, votre état civil, votre parcours académique, votre situation matrimoniale. HM : Originaire de la région du littorale je suis Douala de boneleke. Je vois le jour le 27 juin 1992 à bota dans la ville de limbe dans le sud-ouest ou j’ai passé toute mon enfance . J’obtiens mon baccalauréat D au collège Sonara . En 2010 Je m’installe définitivement dans la ville de Douala ou je poursuis mes études en biochimie à l’université de Douala. Comme on dit souvent il y’a des métiers qu’on choisi et ceux qui nous choisissent. J’ai toujours voulu être dans le corps médicale mais en cours de chemin je me suis découverte une passion pour le design et c’est ainsi que j’intègre ISEM-IBCG. Aujourd’hui je suis


DOUALA DÉCOUVERTE ce qui m’a beaucoup amusÊ .

graphiste de formation. J’ai pas encore d’enfant et je suis cÊlibataire .

Il me convainc quand mĂŞme de participer Ă un casting cinĂŠma que j’ai brillamment ĂŠchouĂŠ . Je vous assure j’Êtais pas du tout dans mon ĂŠlĂŠment. J’ai tout fait sauf ce qui m’avait ĂŠtĂŠ demandĂŠ, j’Êtais très loin de la plaque . J’avais honte, je ne me sentais pas du tout Ă ma place, j’avais envie de disparaĂŽtre comme on dit souvent .

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DBM : Vous ĂŞtes aujourd’hui actrice de cinĂŠma, Ă quoi renvoie cela ? HM : (Rire) Tout n’est pas parti d’un rĂŞve d’enfance comme chez certains. C’est le rĂŠsultat d’un pur hasard et aujourd’hui j’aime ressentir toute cette adrĂŠnaline qui me traverse Ă chaque fois que je dois incarner un nouveau personnage. Etre actrice n’est pas une tâche facile. Travail, travail et encore travail parce que quand on sait ce Ă quoi on aspire ĂŞtre on est Ă cette constante quĂŞte de perfection. A chaque occasion se prĂŠsentant on ressent toujours ce dĂŠsir de vouloir donner le meilleur, se rĂŠinventer, tuer cette monotonie. C’est la raison pour laquelle il est primordiale de participer aux ateliers de formation, toujours avoir cette humilitĂŠ de dire je ne connais pas, je veux apprendre. (Rire) J’oubliais ĂŞtre actrice renvoi Ă se taper des nuits blanches de tournages . C’est pas beau ça? Ça l’est encore quand le rĂŠsultat y est. DBM : Mannequin Ă la base, vous avez exercĂŠ dans l’univers de la publicitĂŠ et dans bien d’autres secteurs. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours professionnel ? HM : le mannequinat, l’une de mes passions mais j’ai dĂť vite me rendre Ă l’Êvidence que c’Êtait pas pour moi. Il me manquait quelque chose, une chose sur laquelle je ne pouvais pas tricher : la taille. J’avais pas 1.75 mais 1.70. J’ai participĂŠ Ă ANNUAL SHOW FASHION WEEK 2014 fut le seul grand ĂŠvènement de mode ou jai pu m’exprimer. Je participais Ă des castings ou on me retenait puis me retirait

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ensuite de la liste parce que... Dès fois mon parcours s’arrĂŞtait juste Ă la toise ( ). La rĂŠalitĂŠ me rattrapait toujours alors j’ai dĂť lâcher prise et rebondir. C’est ainsi que je dĂŠcide de virer vers la photo, lĂ -bas pas besoin d’être une girafe. J’ai commencĂŠ Ă enchaĂŽner avec les campagnes publicitaires comme LACTACYD, AES SONEL, ORANGE CAMEROUN, MUTZIG, MANYAN, LA PASTA GOLD, PRUDENCE PLUS, MAMBO, BGFI, BOLD MAKEUP...

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Parfois on s’entête à rester sur un chemin qui n’est rÊellement pas le nôtre et on perd du temps. J’ai ÊtÊ aussi hôtesse mais pas pour longtemps . Je suis graphiste et je bosse à mon propre compte donc je suis libre de mes faits et gestes. C’est ma principale activitÊ et mon gagne pain quotidien il est question de nous raconter ici, tout ce par quoi tu es passÊe : Petit comme grand boulot.

Il me rĂŠconforte en me disant que c’Êtait tout Ă fait normal ce que j’ai ressenti, Je n’ai aucune notion et pour que ce soit possible je dois me former, ĂŞtre avec des personnes passionnĂŠes par cet art. C’est comme ça qu’il me fait intĂŠgrer une troupe, ALFA ZONE avec Ă la tĂŞte Étienne Sanbeya , Fabrice Voufo, StĂŠphane Jung , Cynthia Élisabeth, Winnie Bolla. LĂ -bas je me dĂŠcouvre une passion pour le 7e Art en regardant Élisabeth jouer. Après les cours c’Êtait ma maison. Malheureusement quelques mois plus tard la troupe se sĂŠpare.

DBM : Comment s’est passĂŠ votre rencontre avec le monde du cinĂŠma ? HM : Je n’avais jamais rĂŞvĂŠ faire dans le cinĂŠma , mĂŞme pas une fois. C’Êtait un coup de foudre EN 2012, Je suis accostĂŠe par Georges Mitterand Ndam qui pour la première fois attire mon attention sur mon potentiel,

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DOUALA DÉCOUVERTE que des fois je sors de mon personnage. Mais Avec un travail constant et régulier ce sera comme un doux couché de soleil. J’en ai la ferme conviction.

Ce n’est qu’en 2017 que j’ai l’opportunité de jouer dans mon tout premier film, Le Cœur d’Adzaï de Stéphane Jung et le regretté Sergio Marcelo sous la direction de Ymolujo Ytemben aux côtés d’acteurs comme Cynthia Élisabeth, Wilson Sobze et Jean-Baptiste Manguele. C’est ainsi qu’on me découvre. DBM : Lorsqu’on vous regarde jouer dans vos différents films, une question nous vient directement à l’esprit. Comment arrivet-elle à être aussi polyvalente ? D’un jeu de rôle à un jeu d’actrice qu’elle est votre secret ? HM : Je regarde beaucoup de films et séries, américains surtout. Je regarde pour apprendre et piquer quelques astuces pour en faire un cocktail propre à Hortavie Mpondo. J’aimerais jamais entendre dire que je joue comme tel ou tel ce sera vraiment bizarre pour moi parce que j’aurai l’impression d’être une copie alors que je dois avoir une identité qui m’est propre. Mon secret c’est de ressentir chaque mot que je prononce, vivre la situation dans laquelle est immergée mon personnage . Je fais des propositions de jeu et me laisse aussi diriger. C’est pas un exercice facile parce 28

DBM : Aujourd’hui, le constat est clair. Le cinéma camerounais commence à faire parler de lui à l’international et de facto, offre des opportunités à tous ces jeunes talents désireux de faire carrière dans le monde du cinéma. Depuis votre immersion dans cette sphère, que pensez-vous de l’avenir du cinéma camerounais ? HM : Le cinéma camerounais prend de plus en plus son envol. Nous avons des films de en plus digestes qui participent à des festivals internationaux et sont même primé, des histoires bien construites qui captivent, des techniciens compétents qui s’unissent, se mettent ensemble sans distinctions pour travailler , des acteurs de plus en plus subtiles dans l’expression des émotions, des rendus post-prod magiques, un public assoiffé de films du Mboa, ça donne la chair de poule tout ça. La meilleure c’est quand de gros producteurs s’intéressent à notre industrie , ça promet il y’a de l’espoir La sélection naturelle petit à petit s’opère ,on verra bientôt le bout tunnel DBM : Est-il possible de dire ici que, le 7éme art fait vivre son Homme au Cameroun ? HM : Pas encore, affirmer le contraire à l’heure actuelle serait un pur mensonge. C’est pas encore ça côté cachet. Beaucoup de cinéastes ont des sources de revenus parallèles. Raison pour laquelle je ne conseillerai jamais quelqu’un de laisser tomber son boulot (stable) pour entièrement se vouer au cinéma, grande sera la déception . Je ne peux omettre de dire qu’il y’a des

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exceptions, certains y arrivent grâce à la vente de leur films. Vivre de sa passion sera possible dans les jours à venir car des syndicats ,des guildes et autres sont entrain de se mettre en place pour pallier à ce problème. Tout en espérant que cela favorise la naissance d’une réelle industrie du cinéma et que chaque maillon de la chaîne puisse en tiré profit et pourquoi pas se consacrer entièrement à son art DBM : Considérez déjà comme un modèle par ceux-là qui rêvent exercer le métier d’acteur. Que pouvez-vous donner à ces derniers qui leur permettra de réaliser leur rêve? HM : Le talent seul ne suffit pas. Il est important de l’associer à un travail constant et acharné, rigueur et beaucoup de discipline. Persévérer et encore persévérer rien ne se gagne du jour au lendemain et surtout ne jamais troquer. DBM : Dynamique et motivée, votre parcours nous le démontre à suffisance. Quels sont vos projets pour les années à venir ? HM : Des projets j’en ai, mais comme j’adore les surprises et la discrétion (Rire) DBM : Merci de nous avoir reçu et nous vous souhaitons une grande et longue carrière cinématographique. HM : Je vous en prie le plaisir est partagé et merci pour vos souhaits.



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