FANZINE IMT

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INSTITUT DE LA MÉCANIQUE DES TURBULENCES Dimanche 13 novembre 2016 AU VIDÉODROME 2 / 16H-22H00

CINEMA LECTURE POESIE RENCONTRE

CINEMA LECTURE POESIE RENCONTRE






16h20 Le soleil commençait à brûler les visages ; la poussière emplissait les yeux continuellement, et, des deux côtés de la route, se développait une campagne interminablement nue, sale et puante. On eût dit qu’une lèpre l’avait ravagée, qui rongeait jusqu’aux maisons, car des squelettes de bâtiments défoncés et abandonnés, ou bien des petites cabanes inachevées faute de paiement aux entrepreneurs, tendaient leurs quatre murs sans toit. De loin en loin, poussaient dans le sol stérile de longues cheminées de fabriques, seule végétation de ces champs putrides où la brise du printemps promenait un parfum de pétrole et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore. Enfin, on avait traversé la Seine une seconde fois, et, sur le pont, ç’avait été un ravissement. La rivière éclatait de lumière ; une buée s’en élevait, pompée par le soleil, et l’on éprouvait une quiétude douce, un rafraîchissement bienfaisant à respirer enfin un air plus pur qui n’avait point balayé la fumée noire des usines ou les miasmes des dépotoirs. Un homme qui passait avait nommé le pays : Bezons. La voiture s’arrêta, et M. Dufour se mit à lire l’enseigne engageante d’une gargote « Restaurant Poulin, matelotes et fritures, cabinets de société, bosquets et balançoires. » — Eh bien, madame Dufour, cela te va-t-il ? Te décideras-tu à la fin ? Guy de Maupassant


Une partie de campagne, court-métrage de Jean Renoir d’après une nouvelle de Guy de Maupassant tourné en France en 1936 et finalisé en 1946 avec Sylvia Bataille (Henriette), Georges Darnoux (Henri) Jacques-Bernard Brunius (Rodolphe), Jane Marken (Mme Dufour), André Gabriello (M. Dufour), Paul Temps (Anatole), Gabrielle Fontan (la grand-mère), Jean Renoir (l’aubergiste), Marguerite Renoir (la servante), Pierre Lestringuez (le curé), Georges Bataille, Henri Cartier et Jacques Becker (des séminaristes), Alain Renoir (un jeune pêcheur).

Un quincailler entouré de sa belle-mère, de sa femme, de sa fille et de son futur gendre et successeur, décide en ce dimanche de l’été 1860, d’aller se retrouver face à face avec la nature... > film projeté en pellicule (16mm)


«

JEAN RENOIR

J’avais entrepris de tourner un film tiré de la nouvelle de Maupassant «Une Partie de campagne». Ce film devait être un court-métrage. Il est cependant tiré d’un sujet aussi important que l’eût été celui d’un film de longmétrage. L’histoire d’un amour déçu, suivie d’une vie ratée, peut-être le thème d’un épais roman. Maupassant, lui, en quelques pages, nous dit l’essentiel. C’est la transposition à l’écran de cet essentiel d’une grande histoire qui m’attirait. (…) Braumberger était tellement satisfait des résultats qu’il me proposa de transformer ce court-métrage en un film de longueur normale. Je n’était pas d’accord. C’était aller contre l’esprit de Maupassant et contre l’esprit de mon scénario. (…) Je dus abandonner le film pour aller tourner Les Bas-fonds. Je laissais le film entre les mains de Marguerite, ma monteuse et compagne.(…) Comme je l’avais prévu, il s’était avéré impossible d’en faire un long-métrage. (1) Comme metteur en scène (…) je suis un ennemi du mélange des arts et surtout de l’immixtion de la littérature dans le cinématographe. Le cinéma est, avant tout, une suite d’images qui doit frapper aussi bien les yeux que l’esprit. Mon amour pour tout ce qui est la forme devait fatalement m’entraÎner vers lui. (2) L’idéal serait de tourner des films qui ne contiennent pas d’”histoire”. En tous les cas, l’histoire compte peu et seule importe la manière de la raconter… Je ne crois pas qu’il y ait une différence de qualité entre le jeu théâtral et le jeu cinégraphique. Ce qui nous fait penser ainsi en France, c’est la médiocrité de nos comédiens de théâtre. (3) On néglige trop souvent chez nous la conduite des interprètes et c’est là une de causes de faiblesse de la production française. Le jeu cinégraphique consiste à ne pas jouer. Il faut que l’acteur vive son rôle et le metteur en scène devrait se contenter de faire du « docu­ mentaire» sur le visage humain.(4) Je n’attache aucune importance au fond, au thème d’un film. Pour moi, seule la forme importe. A mon sens le film parfait, le film que je voudrai réaliser, ne comporterait aucun scénario. (4) 1 2 3 4

Jean Renoir, Ma vie et mes films, 1974. Ciné-Miroir, 26.2. 1925. Cinéa-Ciné pour tous, 15.4.1928. La Cinématographie française, 21.3. 1928.



16h00

Jammin’the blues un court-métrage de Gjon Mili, réalisé à Los Angeles en 1944 avec Lester Young, Marie Bryant, Archie Savage, Red Callender, Harry Edison, Marlowe Morris, Sidney Catlett, Jo Jones, John Simmons, Illinois Jacquet et Barney Kessel

Gjon Mili


Les

deux hommes à qui nous devons ce précieux film de jazz sont Gjon Mili (1904-1984), un photographe albanais et Norman Granz (1918-2001), promoteur de concerts de jazz et producteur de musique. Gjon Mili, pionnier dans l’utilisation du flash et de la lumière stroboscopique s’était établi comme travailleur indépendant pour le magazine Life. Le 11 octobre 1943, Life édite une photo de Mili intitulée Jam session, représentant un étonnant tableau d’artistes de jazz de l’époque parmi lesquels Duc Ellington, Lee Wiley, Jess stacy,Eddie Condon, Teddy Wilson et Bobby Hackett. Le 2 juillet 1944 Granz intie une série de concerts de jazz à la Philarmonie de Los Angeles (Jazz At The Philharmonie, JATP) calquée sur le modèle des jam sessions que Granz a découvert par l’intermédiaire de Lee Young, frère de Lester Young. Outré par le traitement des musiciens de jazz, en particulier afroaméricains dans les boîtes de nuit des blancs (qui souvent refusaient l’accès à des clients noirs) Granz propose à des musiciens noirs de jouer dans des orchestres blancs, en s’assurant de Lester Young sur le tournage du film l’équité et de l’égalité des salaires.

« L’idée était essentiellement d’occuper l’espace, de contrer la ségrégation et la discrimination, de présenter du bon jazz et que les musiciens et moi gagnons notre croûte.» Chris Fujiwara > film projeté en pellicule (16mm)





17h00

SIGNERS KOFFER en route avec Roman Signer

Une sorte de road-movie le long du sillon naturel chargé de magie, qui traverse l’Europe. Des alpes en Pologne Orientale, du Stromboli en Islande... une tentative de grande envergure pour trouver le idéal du voyage. Roman Signer balise nos étapes à de ses instruments très personnels, interventions concision séduisante et d’humour subtil.

ici suisses rythme l’aide d’une

«SIGNER KOFFER» est aussi un voyage à travers des états d’âme. Un exercice de funambulisme entre l’espièglerie et la mélancolie. Le danger - y compris le danger psychique - stimule les sens. Le rythme et l’atmosphère du film sont faits de soudaines baisses (de régime et de sautes d’humeur.)«Musique de chambre», c’est ainsi que le sculpteur Signer nomme ses opérations à l’aide de mèches et de fusées, «musique de chambre sculptée». Peter Liechti

Peter Liechti



« J’ai toujours travaillé avec des choses qui existent déjà. J’aime les choses qui ont une histoire. Non je ne pense pas à Magritte. Mon travail n’est pas surréaliste. Moi, c’est absurde, pas surréaliste. Ce que je fais n’est pas calculé, je suis mes envies. S’il y a de l’humour dans mon travail, ce n’est pas forcé ni recherché. Cela vient. C’est naturel. On me compare toujours à Buster Keaton. C’est un grand artiste mais lui voulait faire rire les gens et moi je ne veux pas les faire rire. Je n’attends pas cela d’eux. Je cherche à ce qu’ils gardent les yeux ouverts. C’est une autre démarche. On peut bien sûr rire, mais ce n’est pas le but.» Roman Signer


PRÉTEXTE

Un camion de trois tonnes cinq entre de justesse. Le long du camion une circulation est permise par l’allée qui le borde. Un bruit de pas sur le bitume s’éloigne. De la vidange des fluides un long et lent écoulement a lieu en sous-sol. Du sous-sol le bruit de ses pas lui revient avec l’image du sol qu’il devine en réseaux de rigole et de nappe d’eau. Intermezzo

Y a plus de camion les précédents occupants sont partis avec. C’est un grand hangar où ils sont, et quelque part sur la longueur du hangar une petite table comme d'un salon, l’entre soi où tous les deux ils se trouvent ; alors qu’ailleurs d'autres auraient dit du salon, y a plus la table. On leur aurait répondu que les occupants précédents sont partis avec.

Pr

Pr


Prologue

Si je parle à table c’est du fond du hangar qu’il se trouve que je parle. Te parler à table trouve à dire ce qu’au fond du hangar il adviendrait de toi. Celle qui adviendrait de toi il se trouve qu’Elle est ce qu’il advient de moi, je suis celui qui te parle du fond du hangar. Prélude

Entre nous, du fond du hangar je dis qu’Elle entrerait vieillie, elle vieillit, elle est si vieille et pour finir de dire que ses partenaires ne sont plus là elle dirait ils ne sont pas là il n’y a personne. Personne d’autre sauf elle, et la table qui est là, elle se demande hors de quel salon elle se trouve. Personne ne saurait dire où elle se trouve, hors de quel salon dit-elle encore ce nom de Chanverio ?


Calembour

M

Il ne répond que du silence. Et le nom dit pour rien, par jeu de lui-même il rigole quant porté par personne d’autre qu'elle sa résonance en l’air livre : va t-elle finir par y reconnaître sa propre voix, avoir le courage de se surmonter elle-même, et endosser le nom de celui vers qui elle tend ? Alors demander de qui le personnage qu’elle incarne porte le nom ; débouchera sur un non lieu. Parodie

Si la cloche sonnait maintenant le moment pour toi de s’en aller. Les rigoles résonneraient de tout ce que me jouant de Je je t’ai dit d’Elle. Alors d’Elle des rigoles de rejetons déjouant Je résonneront me disant de surmonter moi-même encore et d’avoir le courage d’endosser leurs noms.

P


MIROIR

Coté jardin les lèvres fument. Coté cour les personnages franchissent le seuil de la porte.

Aux lèvres closes la correspondance de leurs mains, jointes dans le dos, comme les paysans le font quand ils scrutent leur terre, ou bien jointes devant soi comme les femmes de paysans le font quand elles s’interrogent ellesmêmes. Pendant un temps encore rien ne bouge, sinon un silence entré entre tous. Ils savent qu’aux lèvres se trouve leur extrême barrière. Pourtant

Un déplacement vers la lumière ralenti - une main mesure le mouvement d’une fugue incandescente elle éclaire de la peau une carnation pâle et bleue. Incarnés sur le seuil de la grande porte ils le sont pour que sur eux les lèvres trouvent une limite.


FUGUE

La mesure arriva à expiration. Les lèvres s’écartèrent désirantes de chanter sur une mesure correspondante d’impossible parole elle ne prononce ce qui brûle à ses lèvres quand un second déplacement ralenti sous la lumière de ce feu

UN CHAMP DE FEUILLES BRÛLE


SUR LA CHARNIÈRE DE LA PORTE

Reverchon Maxime


19h00

(lectures croisées)

Averse Nous, A. Franzoni et nous savions écrire.

M. Reverchon, nous

Sans savoir à quel point nous le devinions qu’écrire diffère pour chacun de nous. Ecrire pouvait donc donner lieu à une rencontre, de ces sortes de rencontres qui consistent moins nt en une causerie qu’en une succession d’averses, d’incompréhensions, de questions, de trouvailles. C’est une première rencontre. Elle se passera bien de la définition d’une forme et d’une esthétique commune. Ou plutôt Il n’y aura de forme commune que le Lieu. La communication de ces espaces : La cabine du projectionniste_ la salle de cinéma l’antichambre qui y mène _ L’arrière fond derrière la toile. M.R.


deVERSE Nous,

toi et moi, nous n’existons pas .

Sans savoir dans quel sens nous le savions, nous savions qu’écrire était pour nous une différence qui aurait pu donner lieu à un lieu : de ces lieux qui, comme nous, n’existent pas. Or, ceci n’est pas une rencontre. C’est une première non-rencontre qui, loin de dépenser son budget dans une esthétique commune, gardera sa séparation interne comme une succession d’incompréhensions pleines de réponses, mais sans une question. Elle se passera bien. Peut-être pas. Comme un poème qui parle d’une communication. A.F.


Fait presque mal à la feuille nommer un témoin de ta simplicité. Plus large : là où la discrétion fait un mal lucide, une égalité encore plus dure — de ton impossible à ton impossible — proposera l’amour comme distance d’une volonté ; qu’elle l’obtienne, ce n’est que mirage de trouver une coaction : en vérité, t’es quitte comme la beauté face à l’éloignement de ses personnages. Personne ne comprend : quelqu’un peut arriver enfin, te sauver de la nuance, comme un moment, après c’est toi qui décides.


l’amour comme distance

en vérité, t’es quitte comme la beauté d’une volonté ; qu’elle l’obtienne, faceceà l’éloignement de ses personnages. n’est que mirage de trouver une coaction : en vérité, t’es quitte comme la beauté

Personne ne comprendde: quelqu’un peut arriver face à l’éloignement ses personnages. enfin, te sauver de la nuance, comme un moment, Personne ne comprend : quelqu’un peut arriver après c’esttetoi qui décides. enfin, sauver de la nuance, comme un moment, après c’est toi qui décides.

(poème : Andrea Franzoni) (poème : Andrea Franzoni) (dessin : Jim Indigo) (dessin : Jim Indigo)


Francis Masse est ce qu’on appelle un artiste rare. Non seulement parce qu’il a passé un quart de siècle sans produire de bandes dessinées, mais aussi parce qu’il s’exprime rarement - ou qu’il est rarement interrogé... Phil Casoar l’a rencontré en 2007 (sélection) Qu’est-ce que la bande dessinée t’a apporté à une époque ? Francis Masse : La BD c’était quelque chose de très simple et naturel, qui giclait. Comme le rock ou la baise : c’était la vie qui jaillit en direct. C’était fait pour se marrer. Maintenant que c’est devenu la « Bande Dessinée », la boucle est bouclée. La Bande Dessinée, c’est la messe. L’oraison aux grands disparus. C’est les discours théoriques gravés dans des dalles de granit. C’est du patrimoine qu’on dépose religieusement dans des urnes. Effectivement, ça n’a rien à voir avec la BD. Le Cagouince migrateur, Évasion Express étaient pleins de promesses. Le dessin animé, un rendez-vous manqué ? C’est par hasard, en ouvrant un carton de story-boards que l’un d’eux (une première version, disons « underground », du story-board d’Évasion Express) est devenu ma première BD publiée. Si cet événement fortuit ne s’était pas produit, ne doutons pas que c’est le rendez-vous avec la BD qui aurait été manqué ! (autres rendez-vous manqués [dans l’ordre chronologique] : agent de police [pour les gants blancs], coureur cycliste [pour la fille à l’arrivée], ingénieur [pour mes parents], etc.) Pour­ quoi avoir obliqué sur la BD à ce moment-là ? Tout simplement pour une affaire de tempo. En BD, tu as une idée. Quelques semaines après, c’est plié. Distribué par NMPP (à l’époque). En animation, rien de tout ça : au mieux, un an après l’idée, tu attends encore la réponse pour l’avance du CNC. Au moins bien, tu as déjà obtenu l’avance. Mais ton prod’ a déjà claqué tout le fric pour boucher les trous de sa compta : comme tu ne peux plus faire le film, tu te retrouves grillé pour la suite au CNC. (Tiens, ça, c’est marrant. Ça a l’air réaliste. On dirait du vécu.) Je sais bien que norma­ lement j’aurais dû « valoriser mes dons » dans une poussière d’étoiles de fées mais, moi, j’ai toujours tout fait à bloc !


20h00

Évasion Express

de Francis Masse Animation / France / 1973 / 4min > film projeté en pellicule (16mm)

Je n’y peux rien si, derrière, c’était vraiment n’importe quoi. Quand j’ai vu que ça devenait l’impasse pour moi en BD fin des 80’s, je me suis remis à l’animation. Un pilote pour une série télé que j’ai tourné. Tellement le nez dans le guidon que, dans l’élan, j’avais fait l’animation pour deux autres pilotes ! Mais je débarquais vraiment. Je croyais naïvement que si on faisait des pilotes de séries télé, c’était pour que ça passe un jour à la télé. Je n’avais rien compris au film : on faisait des pilotes de série télé pour faire le nombre exact d’heures décla­rées, pour permettre de toucher le chômage : toute la finalité était là. Je croyais avoir fait de l’animation. Ce n’était que de l’intermittence du spectacle. Très peu pour moi. J’avais les boules et j’ai mis les pouces. Par nature, je suis attiré par toutes les personnalités, forcément complexes, capables d’engendrer de la cohérence en superposant des contraires. Quelles qu’elles soient. Ça me paraît une qualité créative essentielle.

(sélection) revue 9e Art, avril 2008.




RÉALISATION Déborah Legivre PRODUIT par AKKA Films, Nicolas Wadimoff IMAGES Marc Zumbach MONTAGE Déborah Legivre & Justine Giliberto MONTAGE SON & MIXAGE Adrien Kessler ÉTALONNAGE & POST PRODUCTION Freestudios - Boris Rabusseau 70 min - vidéo - SUISSE - 2016


L’Usine est un centre culturel alternatif qui ouvre ses portes dans l’élan d’un mouvement de revendications politiques et culturelles, à Genève, durant les années 80. Au cours de ces dernières années, elle voit les lieux alternatifs qui l’entourent disparaître. Unique survivante? Aujourd’hui, l’Usine est aussi menacée. L’Usine est pourtant un laboratoire artistique, un levier culturel précieux où se côtoient les scènes locales et internationales, et qui accueille plusieurs centaines de personnes chaque semaine. Le bâtiment abrite une trentaine d’associations dont 2 salles de concert, un théâtre, un cinéma, des ateliers de création, des locaux de répétition, une radio, un bar, etc. A défaut d’être autonomes, les associations de L’Usine ont conservé leur vocation à fonctionner en collectif et en autogestion, à réagir comme elles l’entendent aux pressions exercées par les autorités, et à susciter les débats. Malgré de nombreuses divergences d’opinions, il y a chez les membres de L’Usine, un fort attachement au lieu et un sentiment d’appartenance au collectif très présent. VOX USINI réquisitionne les différents parcours de ces personnes et les questionnements qui les prolongent. Qu’est devenue L’Usine aujourd’hui ? Sa résistance et son héritage militant ont-ils survécu à l’épreuve du temps? Comment la génération actuelle parvient-elle à se l’approprier?

20h10


TORTICOLA CONTRE FRANKENSBERG Un court-métrage de PAUL PAVIOT Avec Roger Blin, Michel Piccoli, Héléna Manson, Daniel Gélin, Pierre Brasseur…


Dans son laboratoire, le Dr Frankensberg fabrique de monstrueuses créatures. Il se propose de transfuser le sang de la belle Lorelei à Torticola. Mais celui-ci se révolte et libère la jeune femme qui peut s’enfuir avec l’homme-chat. Le Laboratoire de l’épouvante

La Proie du maudit

Le monstre avait un cœur

34 min / N&B /35mm / FRANCE/ 1952 film projeté en pellicule (16mm)à 22H00


L’institut de la mécanique des turbulences dimanche 13 novembre 2016 mené par : Julien Gourbeix, Julien Chesnel Fanny Roques, Flora Salaris, Rémi Laurichesse, Nasseredine Saïd, Déborah Legivre, Maxime Reverchon, Andrea Franzoni, Sara Millot, Michel Machine merci à l’équipe du vidéodrome 2 pour nous écrire, nous soutenir, nous rejoindre > ddskmarseille@gmail.com DodesKaden 26 boulevard des Dames 13002 Marseille

PROCHAINES SEANCES EN JANVIER 2017 Dodeskaden est une association affiliée à la Ligue de l’Enseignement et membre administratrice de la fédération des Bouches-du-Rhône


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