Rapport de stage bourrico

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RAPPORT DE STAGE

C.I.M Conceptions Industrielles Mécaniques

BAFFERT Cyril Lycée Monge BTS Conception de Produits Industriels Chambéry Année 2009

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Remerciements:

Je tiens à remercier toute l'équipe de C.I.M pour son accueil, sa générosité, sa bonne ambiance, mais plus particulièrement M. TERPENT et M. WYSZYNSKI, tout deux responsable du bureau d'étude, pour leurs accueil dans leur entreprise et à mon maitre de stage Lebeau Loïc pour sa disponibilité et sa patience tout au long de mon stage.

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SOMMAIRE

L'entreprise C.I.M I.

II.

Introduction

Présentation de l'entreprise : 1. Situation géographique 2. Identification de l'entreprise 3. Historique

III.

Organisation du personnel : 1. Organigramme du personnel 2. Système de communication 3. Système d’archivage des affaires

IV.

Secteur d'activité : 1. Activités exercées 2. Clients 3. Concurrence

V.

Le Projet : 1. La Demande 2. Cahier des charges 3. Conception

VI .

Conclusion

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I. INTRODUCTION

Dans le cadre de ma formation en BTS CPI, il m’a été demandé de réaliser un stage de 7 semaines dans une entreprise contenant un bureau d’études. Ce stage nous permettra d’avoir un premier contact avec le monde de l’industrie qui nous attend à la suite de nos études, ainsi que de comprendre le fonctionnement d’une entreprise, de leur client, du rythme de travail, ainsi que des différentes taches a réaliser pour qu’une entreprise puisse vivre.

Pour ma part, j’ai effectué mon stage d’ans l’entreprise de Messieurs WYSZYNSKI. R et TERPENT. C, durant une période de 6 semaines, plus une semaine de « repérage », celle-ci à la date du 6 au 10 avril 2009, et les 6semaines de stage a la date du 18 mai au 27 juin 2009.

Loïc LEBEAU aura été mon maitre de stage durant toute cette période de stage, mais j’ai également bénéficié de l’aide de tout le reste du bureau d’études en cas de besoin.

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L'ENTREPRISE C.I.M

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II.PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.

1. Situation Géographique :

Mais surtout, C.I.M est situé dans la zone industrielle de Centr' Alp, au cœur du pays Voironnais, ce qui lui permet la proximité avec la majorité de leurs clients. De plus, située au voisinage de « la route de Grenoble »(D 1085),l'accès a leur entreprise se fait très facilement.

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2. Identification de l'entreprise C.I.M

Raison Sociale: Conceptions Industrielles Mécaniques Sigle:C.I.M. Enseigne: CIM Siège social: Zone industrielle de Centr' Alp Parc du Pommarin 173 rue du rocher de Lorzier Code Postal: 38430 Ville: Moirans Téléphone: 04 76 35 15 15 Télécopie: 04 76 35 14 22 E-mail: cim.be@wanadoo.fr Co-gérants: Messieurs WYSZYNSKI. R et TERPENT. C Effectifs salariés à l'adresse: 9 Numéro de Siret: 399 397 916 A.P.E : 742C RCS: Grenoble Forme juridique: SARL Capital: Société a responsabilité limitée au capital de 8000 € Secteur d'activité: Conseils, Conception, Réalisation et établissement de dossiers d'études, notes de calculs, et prestations assimilées.

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3. Historique

Salariés de la société SICN basée à Veurey Voroize en tant que projeteurs, messieurs TASCHINI, WYSZYNSKI et TERPENT ont l'idée d’entrer dans le monde de l’industrie en créant leur propre bureau d'études. Relevant ainsi le défi, c’est en décembre 1994 que ce projet se concrétise par la création de la société CIM, « Conceptions Industrielles Mécaniques », Aujourd'hui monsieur TASCHINI ayant prit sa retraite, seuls messieurs TERPENT et WYSZYNSKI dirigent la société. Le bureau d'études CIM se trouve dans la zone industrielle Centr' Alp située entre les communes de Moirans et Voreppe, banlieue de Grenoble, au cœur du pays Voironnais.

Un incendie a ravagé intégralement les bâtiments le 7 mars 1998, ce qui a contraint l'entreprise à chercher rapidement un nouvel espace pour assurer la continuité de son activité.

L'activité de cette entreprise est de réaliser des études pour toutes entreprises qui en font la demande, à partir de cahiers des charges. Cette entreprise réalise aussi bien les dossiers, les nomenclatures, que les notes de calculs, et tous documents nécessaires à la fabrication.

C'est une organisation de travail qui exige une rigueur incontournable, un sens aigu du professionnalisme et qui peut demander énormément d'implication personnelle, puisque l'élaboration du plan doit respecter la date imposée par le client, et doit également répondre « techniquement » à ses attentes.

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III. ORGANISATION DU PERSONNEL.

1. ORGANIGRAMME CIM

R. WYSYNSKI

C.TERPENT

Cogérant Responsable technique Commercial Gestion

Cogérant Responsable technique Commercial Gestion

C. MOLLARET Administratif Comptabilité gestion

A . BONNARDON

P. PEIRRERA

E. DUGAS

R. BOREL

Projeteur 1

Projeteur 1

Projeteur 1

Projeteur 1

F. BOURNE Etude 2

L. LEBEAU Etude 1

J. DIEN Moyenne d’âge : Petites Etudes Allant de 21 ans à 50 ans Diplômés d’un BTS

C. BAFFERT Stagiaire

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2. Système de communication. Etant donné la petite taille de l’entreprise, et le peu d’effectif, la plupart des communications se font par bouche à oreilles. Bien sur, des téléphones reliés entres eux sont a la disposition des employés pour une communication plus rapide et sans efforts. Un logiciel de messagerie instantané a également été installé entre mon maitre de stage et moi-même pour éviter les allées retours incessants ce qui m’a permis plus d’efficacité dans mon travail. 3. Système de rangement et d’archivage des affaires. La plupart des affaires terminées et récentes, sont classées et mises sur le réseau de l’entreprise, permettant un libre accès à tous les concepteurs de l’entreprise. Mais un double papier est réalisé à chaque fin d’affaires, contenant l’affaire qui a été traitées dans l’entreprise, cela sous la forme de dossiers contenant plusieurs parties. -La première : Une partie contenant pour commencer, le cahier de charges du système conçus, le devis de l’étude, les mises en plans finales du système, et une déclaration de conformité. -La seconde : On retrouve dans cette deuxième partie ;la notice du système, avec toutes les explication pour un bon fonctionnement de celui-ci, et ce, en plusieurs langues, en français, et en anglais si besoin est de la part du client. -La troisième : Dans cette troisième partie, on retrouve tous les produits du marchés utilisés et achetés durant la conception du système demandé. Avec ceci, on retrouvera tous les bons de commande et factures de ces produits.* -La quatrième, contenant les plans détaillés du système et de toutes les pièces présente dans le système, avec les références, améliorations, montées d’indice, cotes et pièces du commerce. -La cinquième : Pour finir, nous trouverons dans cette partie toutes les pièces déjà conçues si l’affaire consistait en une amélioration de système. Ces dossiers seront par la suite classés chronologiquement par dates de demande d’affaires, et par année pour un repérage plus rapide au cas ou d’un .Et ceux dans des box conçus a cet effet.

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IV. Secteur d’activités. 1. Activités exercées

Grâce à une polyvalence des salariés de chez C.I.M, l’entreprise est en possession de plusieurs logiciels de dessin [Proengineer, Autocad, Solid Works, Unigraphic], lui permettant de pouvoir s’adapter aux plans et besoins du client.

Grâce à un large panel de compétences (Entre autres « machines spéciales, outils de contrôle, automatisation de production, automobile, Chaudronnerie/Tôlerie fine, injection plastique » )La société C.I.M interviens dans de multiples domaines, élaboration de cahier des charges, élaboration d’avants projets, élaboration de projets, conception calculs, dossier d’études, dossier de traduction, spécification d’achats, spécification de fabrication, réalisation d’outils de contrôle, dossiers techniques de maintenance. De plus, l’entreprise se propose un montage par ses soins dans ses locaux, permettant ainsi un gain de temps, et une traçabilité permanente de l’état du produit en cours.

2. Clients

C’est grâce à leur flexibilité dans leur travail que les employés sont arrivés à ce créer une listes de clients qui leur font confiances, et ce, dans de divers domaines : _ Pomagalski _Schneider Afi _Trixell

_ECM (fours)

_ Thales avionics

_Radiall

_Alsthom

_Cegelec

_C.E.A - LETI

_Rossignol

_E.F.D induction

_SEFI

_Bioprofile (médical)

_S.G. N (inginerie)

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3. La concurrence.

Etant donné la période de la crise, la concurrence est partout pour l’entreprise. La première concurrence est celle des Clients, c’est-à-dire que vu les temps, et l’argent qu’il manque de partout, les Clients sont fébriles de sous traitance et préfèrent laisser le travail qu’ils ont a leurs bureaux d’études internes. Ce qui ne facilite pas la tache de Mr. Wysynski et Mr.Terpent qui sont sans cesse à la recherche de nouvelles études ou conceptions dans de nouvelles entreprises. La zone industrielle de Moirans et heureusement fertile en entreprises, et permet de trouver des projets d’études à proximité, permettant un contact rapide avec les clients. Les autres concurrents existant dans le même domaine sont assez multiples dans le secteur, je pense à Nominal concept (automobile, métallurgie, nucléaire, pharmaceutique), ou encore SEI Rhône Alpe (études de faisabilité, avant projet, rédaction de cahiers des charges, conception, montage) pour ne citer qu’eux.

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III. Le projet 1. L’entreprise.

Etant donné que C.I.M est une entreprise de sous traitance, j’ai donc travaillé sur un ancien projet que l’entreprise avait reçu. Celui-ci était une « machine » de transport de panneaux, que j’expliquerais plus en détail ultérieurement. Ce projet avait été une demande de la part de Trixell.

Trixell est une entreprise basée à Moirans elle aussi. Elle est née d’une jointure entre le groupe Thales, Siemens medical et Philips medical technonologie. Connus pour sa fabrication de détecteurs numérique pour la radiologie médicale, et plus exactement, «pour sa technologie « Trixell », basée sur les scintillateurs en iodure de césium couplés à une dalle de photodiode en silicium amorphe, permet de convertir les rayons X en signal numérique.» Une révolution dans le monde de l’appareillage chirurgical, comme pour donner un exemple plus concret, le passage de la photo argentique a la photo numérique. Je suis donc allé sur les lieux après avoir reçus mon cahier des charges pour voir en quoi consisterai mon travail un peu plus concrètement. Première étape, prise de mesures sur le terrain, connaissance des panneaux que je devrais déplacer, explications de ce que je devrais faire par la suite. Ensuite, explication du fonctionnement d’une salle blanche, qui sera important par la suite dans la réalisation de mon projet. Les salles blanches sont en général utilisées dans les domaines sensibles aux contaminations environnementales : la fabrication des dispositifs à semiconducteurs, les biotechnologies et d'autres domaines de la biologie, la construction d'engins spatiaux, la construction d'optique ou de micromécanismes, dans les hôpitaux pour les blocs opératoires ou de bactériologie. Ces salles sont également

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utilisées dans le cadre de la recherche médicale pour la fabrication de radioéléments par exemple. Dans ces domaines, les objets et substances manipulés ont des tailles de l'ordre du micromètre ou du nanomètre et les particules présentes dans l'air non purifié peuvent être bien plus grosses et se fixer dessus. D'autre part, les expériences chimiques ou bactériologiques effectuées peuvent être dangereuses pour l'homme ou l'environnement. Ces travaux sont susceptibles d'être sensibles aux variations de pression, de température, d'humidité ou à la présence de gaz, vapeurs chimiques ou matière radioactive dans le cas de la fabrication d'isotopes. Une salle blanche est une pièce ou une série de pièces où la concentration particulaire est maîtrisée afin de minimiser l'introduction, la génération, la rétention de particules à l'intérieur, et ce grâce a des systèmes de ventilation (dépression ou surpression). Les paramètres tels que la température, l'humidité et la pression relative sont également maintenus à un niveau précis. (Définition selon la norme ISO 14644-1) Exemple de salle blanche :

Début de projet :

Pourquoi faire appel aux bureaux d’études ?

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Comme cité plus haut, trixell est connu dans le monde de l’industrie pour sa performance dans le monde de l’imagerie médicale. Pour ce faire, ils réalisent des systèmes qui fonctionnent grâce à une feuille d’aluminium ou est déposé un savant mélange qu’ils mettent sur ces plaques d’aluminium pour former des infimes petites pellicules qui leurs permettrons la conversion des signaux électriques en rayons X par la suite. Pour ce faire, ils utilisent des feuilles d’alumium qu’ils « coincent » entre un cadre (4800, 3600, etc… celui correspondant au produit désiré) et un support qui permettra le pincement de celle-ci entre le cadre et le support.

Aujourd’hui, le problème est le stockage de ces cadres et support qui reste problématique, en effet, ceux-ci sont stockés verticalement dans des casiers, ce qui provoque, à la longue, des flexions du cadre …

De plus, il a été demandé de concevoir un système de transport de ces cadres + support d’évaporation pour pouvoir passer d’une salle à une autre

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2. Cahier des charges.

Objectif de l'étude: Assurer un meilleur rangement des cadres d'évaporations et le transport de la salle de lavage à la salle de montage.

Exigence technique: Encombrement minimum du poste de travail (1000x1000 max) Capacité à être multi-produits. (Q : 16 du même type => Option Q: 20) Assurer la restitution de l'appairage des supports évaporations + cadres. Assurer la protection et durée de vie des produits. Respecter la sécurité de l'opérateur Etre ergonomique. Respecter l'environnement salle blanche Hauteur constante des plateaux (1000 mm +/- 50mm)

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Quelques petites indications concernant les cadres+support d’évaporation sur lesquels je vais bosser. 4 cadres+supports différents

Tous à la même épaisseur (6mm) et tous une hauteur de 13.5mm avec le téton vert

Tous les diamètres de roues sont identiques (D = 720 mm). Tous les cadres ont des trous de diamètre 26 mm positionnés aux mêmes endroits.

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Ils ont tous une ouverture centrale différente. Le plus léger des cadres + support pèse 4.13 kg, tandis que le plus lourd pèse 5.22 kg. Les cadres sont installés dans le chariot un par un, mais sont toujours par groupe de quatre.

3. Conception 1ere étape : Réalisation d’un digramme pieuvre pour faciliter le travail par la suite.

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Analyse des fonctions : FP1 : Assurer un rangement facile des cadres + supports FP11 : Permettre le rangement de 20 cadres FP12 : Permettre au chariot d’être multi produits FP2 : Assurer un déplacement facile du chariot FP21 : Respecter les normes ergonomiques FC1 : Assurer la protection de l’operateur FC2 : Avoir un encombrement minimum FC3 : Respecter l’environnement salle blanche FC31 : Limiter les particules FC32 : Eviter la corrosion des matériaux FC4 : Assurer la restitution de l’appairage des supports+ cadres FC41 : Faciliter le rangement (classement) des cadres + supports numérotés

Ensuite, première recherche de solution, ou plutôt de principe de fonctionnement. Grace aux informations du cahier des charges, ainsi qu’au diagramme pieuvre, j’ai pu réfléchir sur différents principes de « rangement + déplacement » des cadres. J’ai donc ressorti après quelques schémas de principe, 3 solutions ci-dessous.

Après réflexion, j’en déduis que dans la première idée,

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-Le système ne sera pas du tout ergonomique avec les rangements horizontaux, car l’utilisateur devra se baisser pour aller chercher les cadres+supports -Aussi en position horizontale le chariot infligera le même problème de flexion des cadres+supports que dans les rangements actuels. Dans la deuxième solution, le principe était de concevoir un chariot cubique ouvert sur le haut (h=L=l=1000mm).A l’intérieur serait positionné un « porte plateau » contenant 20 compartiment horizontaux, d’une dimension inferieur a celle du chariot, positionné sur un système de levage entrainant le « porte plateau » vers le haut (ou le bas) grâce a un système de levage fixé sur l’extérieur du chariot Exemple : Elévateur, porte palette . Problèmes : Poids, couts matière, besoin d’une énergie électrique ou pneumatique pour faire bouger le porte plateau (=> entrainant un fil derrière le chariot), normes salle blanche, et bruit. Dans la troisième solution, le principe était le même que la seconde idée, mais à l’inverse le système de levage serait en dessous du caisson « porte plateau ». Celui permettrait aussi de lever et baisser le caisson à hauteur désirée. Problèmes : Poids, couts, quel système de levage en dessous ?

Je partirais finalement sur la troisième solution ayant le moins de problèmes. Explication plus détaillée de l’idée grâce a un schéma :

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J’ai donc représenté un schéma de la troisième solution citée auparavant. L’idée été de créer un caisson (ici en jaune) ou l’on insèrerait un « box » contenant 20 compartiments (ici en bleu), guidé en translation par deux rails sur les cotés du caisson, celui-ci reposant sur un système de levage (ici modélisé par un ressort). Très vite, j’ai pu m’apercevoir des gros problèmes de ce système : Premièrement : Réalisation du box trop couteuse (et box trop lourd (environ 50kg)) Deuxièmement : En position haute, le système atteindra 2m de hauteur (gène la vision de l’operateur durant le déplacement) Troisièmement : En position haute le box risquera de tanguer de gauche à droite.

Voyant que je partais trop vite, j’ai donc réfléchi étape par étape. J’ai commencé par me pencher sur le système de guidage des « supports+cadres » :

I. Comment les cadres aller être maintenus et guidés ? -1° Guidage par le centre -> Impossible car les ouvertures des cadres sont différentes suivant le modèle choisit. -2° Guidage par l’extérieur (dans un tube) : Problème pour insérer / retirer les cadres une fois à l’intérieur.

-3° Guidage grâce à 4 tubes rond disposés sur le contour des cadres : Problèmes : - les quatre tubes feront une hauteur de 1m (un peu long) -exploitable en position basse, mais pas en position haute

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-4° Usiner le plateau : Création d’une empreinte de la taille du cadre sur le plateau permettant le guidage de la première roue. Problème : Maintien des 19 autres cadres est nul.

-5° Installation de 2 tubes sur le bas du chariot, traversant le porte plateau, passant par les ouvertures des cadres, ce qui permettra le guidage du porte plateau, ainsi que le guidage des cadres+supports Problèmes : frottement ?!

Je garderais donc la 5° solution qui me semble la meilleure.

II. Recherche des différents systèmes de levage. Dans cette partie, je me suis donc intéressé à rechercher tous les systèmes de levage existants, fonctionnant sans alimentation, et pouvant s’utiliser sur mon système. Je suis donc arrivé à ceci : -1° Vérins a gaz. Exemple : vérins que l’on peut trouver dans les coffres arrière de voiture permettant de faciliter l’ouverture de celui-ci.

Problème : Le déclenchement d’un vérin à gaz est binaire, en effet, il se baisse en entier lorsque l’on applique la force nécessaire, et inversement.

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RESSORTS -2° Ressorts de traction.

-3° Ressorts de compression.

Du au problème du vérin cité plus haut, j’ai donc décidé de concevoir un système fonctionnant à l’aide de ressorts, ce qui m’emmena donc a la recherche des différents systèmes de sollicitation d’un ressort. III. Recherche des différents systèmes de sollicitation d’un ressort. Ici j’ai donc réfléchi à différentes façons de solliciter un ressort, je suis ainsi arrivé aux résultats suivant : -1° Ressort de traction + Poulies

-2° Ressort de traction Noir = Fixe

-3° Ressort de compression Noir= Fixe

Après réflexion sur les différents systèmes, j’ai pu voir quelques problèmes sur certaines sollicitations :

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-En ce qui concerne le système « ressort de traction + poulies », on peut voir que le système sera déjà complexe, et couteux en raison des poulies que l’on devra acheter. Aussi, la cartérisation d’un tel système sera difficile.

-En ce qui concerne le système « ressort de traction », on se retrouve avec le même problème de cratérisation. Il va être dur de cartériser un tel système.

-En ce qui concerne le système « ressort de compression », on voit qu’il est simple à réaliser, et s’adapterait parfaitement à notre système. Il nous suffirait de deux ressorts fixés sur le bâti d’un coté, et fixés sur un « porte plateau » guidé par deux tubes (idée retenue auparavant) pour rendre notre système fonctionnel. Il faut penser à prévoir un guidage des ressorts pour éviter le flambage de ceux-ci.

Je déciderais donc de choisir le système avec les ressorts de compression. En ce qui concerne le guidage des ressorts, le ressort sera enfilé dans les barres de guidage du « porte plateau ». 1ere esquisse du système final :

A la suite de la première esquisse du système final, j’ai donc du réfléchir à un système moins encombrant, plus facile à réaliser, et surtout qui fonctionne.

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C’est donc pour cela, qu’en réfléchissant sur le mouvement bas/haut du « porte plateau », je réalise que le contact aluminium/aluminium allait vite endommager les tubes de guidage ou le porte plateau. Je suis donc aller à la recherche de différents système de guidage : j’en suis arrivé aux résultats suivant : -Pallier/douille à billes -Bague a collerette -Palier lisse Pour une meilleure efficacité, j’ai choisi d’utiliser sur mon système des : douilles à billes Avec la recommandation de mon maitre de stage, je suis allé chercher un modèle de douille à bille chez le constructeur/revendeur : INA FAG Sachant que le diamètre des tubes de guidage qui sera inferieur à 26 (diamètres des trous de passage), j’ai donc opté pour une douille a bille KN25-B-PP (annexe 1) Fw=25mm D=40mm L=58mm

Ensuite il a fallu réfléchir à un système permettant de fixer le douille a bille sur le porte plateau. Ayant la douille a bille, ainsi que le diamètre de la barre de guidage, j’en suis arrivé a concevoir le système suivant : La douille à bille sera insérée a l’intérieur du « support haut » et maintenue en position grâce à la butée du bas prévus à cet effet. Butée La partie basse servira au guidage du ressort

(annexe 2)

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Ensuite j’ai réfléchis a un bâti permettant la fixation des barres de guidage. Etant donné les normes de salle blanche à respecter, je me suis donc tourné vers un matériau inoxydable. La plupart des profilés des salles blanches de Trixell sont des profilés provenant de « Elcom », je suis donc aller m’inspirer de leurs profilés pour créer mon bâti. Après quelques esquisses j’en arrive à ceci : (Voir annexe 3 ) On remarquera que le haut du bâti est « ouvert ». Cette ouverture est prévue pour l’emplacement des supports de barres de guidage (ci-dessous).

J’ai donc réfléchis pour la suite de la conception a un support permettant de maintenir la barre de guidage verticalement, de sorte a réaliser un support simple de fabrication et de montage. J’en suis donc arrivé à un support come celui-ci : (Voir annexe 4)

Bien sur il faut penser que la barre de guidage sera mise en position dans ce support, et que le ressort devra être guidé (par un guide que nous verrons plus tard). A voir : un trou en bas de ce support qui nous servira à fixer la barre de guidage.

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Je me suis ensuite penché sur le « porte plateaux » J’ai réfléchi à un « porte plateau » plus léger, et plus pratique : J’en suis venu à réaliser un plateau circulaire légèrement plus grand que les supports d’évaporation, et ouvert en 4 endroits pour rendre le système plus léger. (Voir annexe 5) On remarquera les 2 trous de 25 assurant le passage des barres de guidage, ainsi que les 8 trous permettant de fixer le support de douille à billes.

Création d’un guide ressort permettant de guider le ressort en lui évitant de fléchir. (Voir annexe 6 et 7 ) Celui-ci s’insérera dans le support des barres de guidage. Ici aussi on peut observer un trou dans le bas du guide, celui-ci nous servira pour insérer la vis de fixation qui fixera les barres de guidage au système.

Création des barres de guidage : (Voir annexe 8 )

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On remarquera ici le trou taraudé en bas de la barre qui nous permettra de fixer le support de barre + les guides ressorts + barres a l’aide d’une vis. Recherche du ressort idéal pour le mouvement de vas et viens du ressort

Pour la suite de l’étude, j’ai du choisir un ressort adapté au système. Le ressort à choisir devra avoir une certaine raideur pour que, quand les « supports+cadres » seront posés sur le porte plateau, ceux-ci restent à une hauteur constante comprise entre 1000 mm plus ou moins 50 mm. Pour cela, je me suis aidé du site Vanel (constructeur de ressort), ou se trouve un logiciel permettant de nous donner tous les ressorts remplissant nos attentes. J’ai donc cherché le ressort idéal pour chaque type de « supports+cadres ».

Une fois avoir étudié tous les ressorts idéaux pour chaque type de « cadres+supports », j’ai donc cherché LE ressort capable de remplir le cahier des charges en s’adaptant sur les différents « supports » (Voir Annexe calculs de ressort)

J’en suis donc arrivé à la conclusion de choisir le ressort Vanel : C.550.500.4100.IF2 dont les caractéristiques sont les suivantes :

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On voit donc que la hauteur maximale des plateaux variera au maximum de : 982-908.67 = 73.33mm On reste donc bien dans l’intervalle de tolérance attendue par le demandeur de 100mm. Aussi, pour respecter les normes de sécurité d’utilisateur, nous utiliserons des soufflets en pvc rond (de chez Sermeto) que nous viendrons fixer sur les sur le support de douille d’une part, et sur le support des barres d’autre part grâce a des colliers Rislan. (annexe 9 et 10) Par la suite, j’ai réfléchi à un système pour fixer les roulettes qui permettront au chariot d’être mobile. Je suis donc allé rechercher les roulettes correspondantes a mes attentes pour ensuite créer un support adaptable sur celle-ci. Je suis allé me fournir chez Blicklé. Pour rester dans les normes « salle blanche » j’ai choisis des roulettes à monture en acier inoxydable, et par la même occasion j’ai choisis des roulettes à bandage non tachant (pour ne pas marquer le sol). Aussi, j’ai choisi des roulettes capable de résister a une capacité de charge d’environ 105 kg (si 20 supports+cadres sont positionnés sur le système) + 50 kg (poids maximum que je me suis imposé du chariot de transport). C'est-à-dire a un poids total d’environ 155 kg

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Ce qui nous fera 155kg repartis sur 4 roulettes ; Une roulette devra pouvoir supporter environ 40 kg Ayant toutes les donnés en main, j’ai donc fais un choix de 4 roulettes, dont 2 avec freins permettant l’immobilisation du chariot si besoin. Référence: LEX-VPP 150 XR-SG-1 (non bloquante)/ LEX-VPP 150 XR-SG-1 (bloquantes)

On en déduit donc les entraxes de trous de fixation qui nous permettrons de réaliser les supports de roulettes. (Voir annexes 11 et 12) Dans notre cas, entraxe : Trous de fixation : 80x60 mm Dimension platine : 100x85 mm

Réalisation de supports de roulettes : Avec les donnés précédentes, j’en arrive à : (Voir annexe 13)

Il ne me reste plus qu’a concevoir une poignée permettant de pouvoir déplacer le système. Pour cette dernière solution, j’ai recherché la légèreté. Je suis donc parti dans un système mécano soudé à base d’un tubes rond. Celui-ci sera soudé à deux plaques permettant la fixation de la poignée sur le bâti du système.

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Au final j’arrive donc à ceci : Poignée

(Voir annexe 14)

Plaque de fixation

Une fois la réalisation de toutes les pièces, je suis allé proposer l’idée à mon maitre de stage qui, durant la période du stage, a gentiment joué le client mecontent. J’ai donc pu voir comment se passait la montée d’indice de plans. En effet, lorsqu’un plan a besoin d’être modifié, que ce soit a cause d’une demande du client, ou d’un changement de matériaux, les plans sont alors montés d’un indice (A, B, C…), on retrouvera la lettre de la montée d’indice sur les cotes changées.

Par exemple ; le porte cadres ne plaisait pas au client, car il été difficile de pouvoir accéder aux supports+cadres. Je suis donc passé de :

à : (Voir annexe 15)

Et ceux en usinant les bords de façon à pouvoir passer les mains par-dessous.

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Ainsi, en modifiant la plaque d’origine, je suis donc monté d’un indice sur mes plans, pour montrer qu’un changement, et pourquoi ce changement, avait été réalisé.

Au final :

Après l’assemblage de tous les composant réalisés et les composant du commerce, j’en arrive donc a un système tel que : (Voir annexe 16,17, et 18) : Je finirais donc mon projet sur cette étude qui m’aura pris a peu prés 20 jours d’études (Comprenant, l’étude du besoin, recherche de solutions, schéma cinématique, les revues, épures et mise en forme, définition total, plans de détails, rédaction des calculs.) Sachant qu’en moyenne je restais au bureau pour bosser sur mon projet durant 8h par jour, et que en moyenne un chiffrage pour une nouvelle étude est de 42€/h.

Le projet aurait couté au total (en heures de travail, hors cout matériaux) environ 6750 € d’étude. Conclusion de projet : Le projet étant une ancienne demande de la part de Trixell, avait déjà été réalisé en temps que prototype.

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J’ai donc pus avoir une idée d’un modèle ressemblant à celui que j’avais conçus.

Loïc Lebeau en tenue très Sex !!

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VI. CONCLUSION Cette période de stage de 7 semaines m’aura été très bénéfique, que ce soit intellectuellement (j’ai pu m’ouvrir a d’autre raisonnement durant la conception d’une pièce, et est appris que la rigueur été un élément clef durant la réalisation d’un projet). De plus, le fait de concevoir un système de A à Z, en partant d’une demande de client m’a beaucoup plus. J’ai pu voir l’avancement et surtout les changements incessant du système pour le rendre le plus performant possible. Le fait d’avoir été immergé dans un bureau d’études, au milieu d’autres concepteurs m’a aussi séduit. J’ai pu découvrir le milieu industriel, et ainsi pu mieux comprendre le système de fonctionnement d’une entreprise. Ce stage aura renforcé mon envie de poursuivre des études dans ce domaine.

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