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E X P O S I T I O N

ONG Internationale AISA Route de Saclentse, 285, 1996, Saclentse, Suisse Courriel : secretariat@aisa-ong.org Site web : aisa-net.com Facebook : fr-fr.facebook.com/aisa.net



Exposition itinérante

Sous la direction du Cheikh Khaled Bentounes

Remerciements Musée du Louvre, British Museum, Musée national de Damas, Vorderasiatische Museum Berlin, Musée des Beaux-Arts de Lyon, Musée d’Art Sacré du Gard, Musée d’Ankara, Collections privées

Réalisation et Production

© AISA ONG INTERNATIONALE

Diffusion

Fondation ADLANIA Contact: info@fondation-adlania.ch © 2014

Cette exposition a été présentée pour la première fois dans le cadre du Congrès International Féminin pour une Culture de Paix : « Parole aux Femmes », qui s’est tenu à Oran, Mostaganem, (Algerie) du 28 au 31 octobre 2014 (http://congres-international-feminin.org)

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Cette exposition invite à voyager, à travers les siècles, à la découverte du sens cultuel, culturel et spirituel du « Voilement Dévoilement »… Différentes faces d’une même réalité qui, constamment, se dérobe à nos yeux. Elle se présente comme un espace de réflexion visant à : • déconstruire les fausses vérités qui se sont accumulées tout au long de l’histoire humaine autour de l’énergie féminine ; • se réapproprier l’histoire, par une mise en lumière de quelques grandes figures féminines des traditions monothéistes, maillons indispensables de la chaîne de transmission du message divin ; • renouer avec l’énergie féminine porteuse de paix, par le rappel de la co-responsabilité des femmes dans l’aventure humaine ; • rappeler la responsabilité collective de restituer, aux générations actuelles et futures, ce patrimoine historique féminin longtemps occulté, et par là, les éduquer à construire une société basée sur la culture de paix et du vivre ensemble.

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La Femme dès l’Aube de l’Humanité L’Ève africaine Si l’on plonge dans les temps les plus anciens de la préhistoire, force est de constater que l’un des plus vieux squelettes humanoïdes, découverts à ce jour en Afrique, est celui d’une femme. La célèbre Lucy, âgée de 3,2 millions d’années, fut baptisée Danikenesh, qui signifie, en éthiopien, « Tu es merveilleuse ».

Gravures et peintures rupestres

La Dame Blanche d’Aouanghet, reproduction d’une peinture rupestre du Tassili n’Ajjer, Algérie

Les plus anciennes représentations de la Préhistoire, comme celles de la Grotte Chauvet (France) ou des fresques du Tassili (Algérie), permettent de saisir une image plus vivante et plus réelle des activités et des rôles de nos aïeules.

Menhirs et statuettes De nombreux menhirs et statuettes évoquent la femme dans diverses situations. Ainsi, Çatal Höyük (Turquie) est représentée assise, accouchant d’un enfant. Elle représente la fécondité, liée à l’essor de l’agriculture.

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Çatal Höyük, 6000-4000 av. J.-C., terre cuite, haute de 11 cm, Musée Hittite d’Ankara, photographe Dagli Orti G.


Le Féminin dans l’Antiquité La Mésopotamie et la Méditerranée fournissent les plus anciennes références de femmes voilées.

La Mésopotamie et le Croissant fertile A l’origine, le voile était un vêtement de prestige porté par les déesses puis les prêtresses et enfin les femmes mariées. La déesse Ishtar est, dans les sources mésopotamiennes, l’auguste Reine du Ciel, la Maîtresse des pays, Créatrice des dieux et de toute l’Humanité. C’est une épouse voilée dont les caractéristiques premières sont la pureté, la chasteté, la prudence, la sagesse et la grande beauté.

Tablette de loi assyrienne, 12e siècle av. J.-C., terre cuite, Assur, actuel Irak, © Pergamon Museum, Musée des Antiquités du Proche-Orient, Berlin, Allemagne

La première preuve textuelle de l’obligation du port du voile pour les femmes mariées est inscrite dans le paragraphe 40 des lois assyriennes du Roi Téglath-Phalasar Ier (1115 - 1077 av. J.-C.). Ces dernières, dans l’espace public, se distinguaient ainsi des prostituées et des esclaves qui, elles, étaient dévoilées.

Égypte Pharaonique La Déesse - mère Isis

Elle est la déesse protectrice et salvatrice de la mythologie égyptienne. Le retrait de son voile - ou de ses voiles - représente la révélation de la lumière et réussir à le soulever c’est devenir immortel. Isis et son fils, le Dieu Horus, statuette en bronze, 664-252 av. J.-C., © 2014 Musée d’Art Sacré de Pont-Saint-Esprit, France

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Le Féminin dans l’Antiquité Arabie Préislamique La coutume du port du voile en Arabie est très ancienne. Le théologien moraliste chrétien d’Afrique du Nord, Tertullien de Carthage (160-222), cite d’ailleurs, en exemple, aux chrétiennes, les femmes païennes d’Arabie qui se voilaient le corps et le visage.

Les Déesses arabes Un sanctuaire, contenant 360 idoles, se trouvait à la Mecque. Parmi elles, les déesses Al-Lat, Manat et Al-Uzza formaient une trinité dont le culte était largement répandu. Considérées comme les filles d’Allah, on recherchait auprès d’elles secours et intercession. Rappelons qu’Allah est le nom arabe de Dieu et non le Dieu des arabes.

Némésis, al-Lât et le dédicant, petit bas-relief votif de style palmyrénien, fin 2e siècle ou début 3e. © 2014 Musée des Beaux-Arts de Lyon, France

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Le Féminin dans l’Antiquité La Civilisation Gréco-Romaine Grèce Antique Dans les habitudes quotidiennes de l’Antiquité grecque, le voile porté par les femmes était essentiellement signe de respectabilité. Selon Plutarque (v. 46-49/v. 125), il est à ce propos contraire à la coutume générale qu’une femme s’expose découverte en public. Se voiler avait aussi un sens spirituel et symbolique : un voile d’initiation enveloppait la fiancée dans les cérémonies nuptiales. Il était parfois utilisé dans d’autres rites initiatiques, porté par certaines prêtresses.

Rome Antique Dans la Rome Antique, le symbole du voile est étroitement associé au mariage : le verbe nubere signifie « voiler » et « se marier ». Nupta, littéralement « voilée », signifie « épouse ». Une distinction entre le voile féminin traditionnel et le voile religieux existe également. En effet, nombreuses sont les déesses romaines représentées voilées et le voile apparaît comme un objet essentiel dans les rites de sacrifice aussi bien chez les hommes que chez les femmes. La Sophocléenne, enveloppée dans son himation figurine en terre cuite, 330 - 200 av. J.-C. © 2009 Musée du Louvre / Anne Chauvet

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Le Monothéisme L’avènement du monothéisme suscite une nouvelle vision de la notion du divin et de l’humain. Cette vision repose notamment sur la croyance en la révélation d’un Dieu unique et universel et d’une Humanité issue d’un même couple, Adam et Ève.

Le Couple Originel Dans la tradition judéo-chrétienne, Ève est créée pour Adam à partir d’une de ses côtes. La désobéissance d’Adam, dont la responsabilité est imputée à Ève, va rejaillir sur les descendantes de cette dernière. Perpétuellement fautives, les femmes se voileront afin de dissimuler leur honte.

Voilement des femmes dans la tradition biblique Les juifs, comme les chrétiens plus tard, s’approprient le voile païen pour lui donner un caractère normatif sacré ou social. Dans les deux cas, le voilement imposé aux femmes l’est pour marquer une différence entre les deux sexes et une relation hiérarchique.

Adam et Ève chassés du Paradis, détail d’une fresque, Masaccio, 15e siècle, Santa Maria del Carmine, Florence, Italie

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La Tradition Hébraïque Le voile dans le judaïsme L’Ancien Testament évoque le voilement des femmes sans toutefois en faire une prescription légale. Cependant, dans certains textes de la tradition rabbinique (Talmud), l’obligation est faite aux femmes mariées de se couvrir la tête en dehors du foyer conjugal par respect aux maris.

Les grandes figures féminines dans la tradition juive Les écrits fondateurs de la tradition hébraïque mettent en valeur des femmes d’exception qui se distinguent par leurs qualités humaines et spirituelles et leur rôle majeur dans la mémoire biblique. Ainsi Sarah, Rebecca, Rachel et sa sœur, les quatre matriarches de la tradition juive, sont considérées comme les aïeules des enfants d’Israël.

Femmes au mur des lamentations

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La Tradition Chrétienne Le voile dans le christianisme C’est Saint-Paul qui, dans sa première Epître aux Corinthiens, inscrit le voile dans une démonstration théologique et en fait une obligation légale. Pour lui, le voile marque la hiérarchie naturelle qui existe entre l’homme et la femme.

Les Pères de l’Eglise Les arguments des Pères de l’Eglise du IVe au VIIe siècle concernant la femme ne sont pas différents de ceux de leurs prédécesseurs et sont univoques. L’ordre vestimentaire de ne pas sortir sans se couvrir la tête a été observé jusqu’au milieu du XXe siècle.

Les Femmes dans les Evangiles

11.2  J e vous loue de ce que vous vous souvenez de moi à tous égards, et de ce que vous retenez mes instructions telles que je vous les ai données. 11.3  Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l’homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ. 11.4  Tout homme qui prie ou qui prophétise, la tête couverte, déshonore son chef. 11.5  Toute femme, au contraire, qui prie ou qui prophétise, la tête non voilée, déshonore son chef: c’est comme si elle était rasée. 11.6  Car si une femme n’est pas voilée, qu’elle se coupe aussi les cheveux. Or, s’il est honteux pour une femme d’avoir les cheveux coupés ou d’être rasée, qu’elle se voile. 11.7  L’homme ne doit pas se couvrir la tête, puisqu’il est l’image et la gloire de Dieu, tandis que la femme est la gloire de l’homme. 11.8  En effet, l’homme n’a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l’homme; 11.9  et l’homme n’a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l’homme. 11.10 C’est pourquoi la femme, à cause des anges, doit avoir sur la tête une marque de l’autorité dont elle dépend 11.11 Toutefois, dans le Seigneur, la femme n’est point sans l’homme, ni l’homme sans la femme. 11.12 Car, de même que la femme a été tirée de l’homme, de même l’homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. 11.13 Jugez-en vous-mêmes: est-il convenable qu’une femme prie Dieu sans être voilée? 11.14 La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux, 11.15 mais que c’est une gloire pour la femme d’en porter, parce que la chevelure lui a été donnée comme voile? 11.16 Si quelqu’un se plaît à contester, nous n’avons pas cette habitude, non plus que les Églises de Dieu.

La première lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens (11/2-16)

Les Evangiles évoquent quelques figures féminines d’exception telles que la Vierge Marie, bénie entre les femmes, et Marie-Madeleine, à qui l’ange annonça la résurrection de Jésus.

La vierge Marie et l’enfant Jésus, carte postale, coll. privée La prise de voile, lithographie, coll. privée

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La Tradition Musulmane Troisième religion monothéiste, l’Islam viendra affirmer l’unicité suprême et absolue de Dieu, soulignant la continuité de l’héritage des Prophètes bibliques.

Le Couple Originel A la différence des autres traditions, l’Islam affirme qu’Adam et Ève sont créés à partir d’une âme unique. Ce principe fondateur de l’égalité des genres, perçu de nos jours comme entièrement étranger à la tradition islamique, s’inscrit au contraire au cœur même de son message.

La création d’Ève

Adam et Ève au Paradis, v. 1560, Qazvîn, Iran

Bien que l’image de la conception « d’Eve tirée de la côte d’Adam » soit issue de la tradition judéo-chrétienne, beaucoup de musulmans l’ont adoptée. Pourtant, aucune affirmation en ce sens n’existe dans le Coran.

La chute du Paradis La notion biblique du pêché originel est complètement absente du Coran. Une approche toute à fait différente y est présentée : Adam autant qu’Ève sont tous deux tenus responsables de leur désobéissance, laquelle leur sera de surcroît entièrement pardonnée. Aussi, rien dans le Coran n’accable Ève, ni même aucune autre femme en raison de sa nature.

Tombeau d’Ève à Jeddah, Arabie Saoudite, (Jeddah signifie grand mère en arabe), carte postale, coll. privée

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La Tradition Musulmane Les Femmes dans le Coran

Jésus et Marie veillés par Zacharie, illustration pour une version persane des « Récits des prophètes » de Tha’labî de Nichapur, Iran

Le récit coranique accorde une place majeure aux femmes. C’est, à travers leur histoire et leurs spécificités, que la révélation aborde l’éternel féminin. Entre autres femmes, figurent Marie, l’élue de Dieu dont la sourate 19 porte le nom ; la Mère de Moïse, réceptacle d’une révélation divine ; la Reine de Saba, modèle de sagesse; et Agar, Mère d’Ismaël, symbole d’un des rites fondamentaux du pèlerinage à la Mecque, cinquième pilier de l’Islam.

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La Tradition Musulmane Le Prophète et les femmes A l’instar de tous les autres envoyés, le Prophète Mohamed (ssp) eut un cercle de disciples, hommes et femmes. Celles-ci participèrent activement à la conservation, à la préservation et à la transmission de son enseignement..

L’amour filial Le Prophète oeuvra toute sa vie pour restaurer la dignité des femmes, et en particulier celle des mères. Il dira entre autres: « Le Paradis est sous le talon des mères ».

L’amour, don de Dieu Dans le cadre conjugal, il rappellera que l’amour manifesté à l’égard de la femme est source de miséricorde.

L’obligation du savoir et de l’éducation Loin du patriarcat ambiant, de la misogynie et de la séparation des sexes, le Prophète affirmera que : « Le savoir est une obligation pour chaque musulman et chaque musulmane. »

L’égalité des genres Le Prophète a tenté par tous les moyens d’instaurer l’égalité entre les hommes et les femmes. En ce sens, il soulignera que  : «  Les femmes sont les égales des hommes ».

Couple d’amoureux, 1646, Iran

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La Tradition Musulmane Le législateur et protecteur des femmes Il supprima le meurtre des filles, instaura la dot, le contrat de mariage, l’héritage pour la femme et permis la séparation par le divorce. Fondamentalement opposé à la violence faite aux femmes, il dira entre autres : « Ne frappez pas vos femmes ».

Le Prêche de l’Adieu Dans son Prêche de l’adieu, le Prophète recommanda à sa communauté, par trois fois, la bienveillance envers les femmes.

Les Compagnonnes Parmi les compagnons, figurent les premières femmes qui, en toute indépendance, firent le serment d’allégeance au Prophète. Ce pacte illustre la participation active des femmes dans la vie sociale et politique de la société de l’Arabie du 7ème siècle.

Contrat de mariage avec titre finement enluminé, 1853, Téhéran, Iran

Lieu du Premier Serment d’allégeance avant l’Hégire

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La Tradition Musulmane

Voilement et Dévoilement chez les Mystiques Les mystiques musulmans n’accordent que peu d’importance au voile en tant que code vestimentaire rattaché à des coutumes et des traditions locales. Ils en parlent plutôt comme le voilement du cœur de la vision de Dieu dans ce monde et dans l’au-delà.

Femme soufie, carreau céramique, Iran coll. privée

Les Hadiths forgés Toute la considération dont la femme bénéficia aux premiers temps de la révélation fut progressivement occultée par l’introduction de hadiths forgés par des courants rigoristes.

La Mémoire confisquée Plus de neuf milles noms de femmes, actuellement recensés, ont disparu de la mémoire collective. Les femmes musulmanes ont joué un rôle historique de premier plan dans la construction et le développement de la civilisation islamique. Elles furent nombreuses à avoir marqué de leur empreinte le patrimoine spirituel, religieux, scientifique et politique du monde musulman.

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Les Temps Modernes Des paroles d’hommes qui en disent long… Ce voile obscurantiste à l’égard de la femme n’a paradoxalement pas épargné le siècle des Lumières dans d’autres cultures, tant les rapports de domination et de mépris de la femme sont profondément ancrés dans l’inconscient de l’homme ou encore pleinement assumés.

Huda Shaarawi, Photo: Al-Akhbar, Egypte

Les temps modernes Le mouvement « Al-Nahda » (Renaissance) propose au XIXe siècle une adaptation du message coranique aux temps modernes à travers une réflexion politique, sociale, culturelle et religieuse. L’interrogation porte sur les raisons de l’effondrement politique et du retard technique du monde musulman, aggravé par une interprétation religieuse d’un islam de plus en plus replié sur lui même et fanatique. Les penseurs de cette période sont en quête d’une voie médiane entre l’immobilisme et l’imitation aveugle de l’occident. Au cœur de cette réflexion se trouve la question de l’émancipation féminine par l’éducation et l’instruction.

L’Intransigeant, Le Journal de Paris, 9 août 1935

Muhamed Abduh entouré d’Imams et d’élèves à Bagdad, Irak

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La Politisation du Voile La coutume du voile constitue un héritage partagé par toutes les cultures et les civilisations. Le Coran invite à la décence, met en garde contre l’ostentation et ne fait aucune référence à une norme vestimentaire spécifiquement islamique. La récupération politique du voile a créé un climat de tension et d’incompréhension qui nous éloigne de l’esprit du texte coranique que chacun interprète et se renvoie pour nourrir une polémique sans fin.

Des femmes musulmanes voilées manifestent le 22 octobre 1989 pour protester contre l’interdiction de porter le voile dans les écoles publiques AFP Photo Gilles Leimorfer/gl/jd ©d

Le véritable voile n’est-il pas celui de l’ignorance ? N’empêche-t-il pas l’homme comme la femme de réfléchir et de s’adapter à son époque tout en vivant pleinement sa foi et sa spiritualité ? N’est-ce pas à cela que nous invite le message essentiel de l’Islam et de la Sagesse universelle de l’Humanité ? Ali Achahboun et Mohamed Saidaani, pères des jeunes filles impliquées dans la controverse du port du voile à l’école, avec comme avocat le célèbre maître Vergès, déposent plainte au prés du tribunal

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Le Voile dans Tous ses États

Jeune fille de Touraine, France, 20e s.

Jeune femme orientale, France, 19e s.

Enfants d’Alsace, France, 20e s.

Femme de Bourgogne, France, 20e s.

Femmes d’Ouled Nail, Algérie, 20e s.

Enfants d’Ouled Naîl, Algérie, 20e s.

Portrait d’une jeune femme, Allemagne, 16e s.

Citadine musulmane, Égypte, 20e s.

Citadine catholique, Corse, France, 20e s.

Femme de Mostar, Yougoslavie, 20e s.

Femme de Normandie, France, 20e s.

Femme de Bou-Saada, Algérie, 20e s.

Femmes oranaises, Algérie, 20e s.

Femme arabe du pays d’Oman

Jeune femme priant, Srinagar, Inde, 21e s.

Villageoise catholique, Pyrénées, France 20e s.

Femme du Soudan, 20e s.

Femme du Sud Algérien, 20e s.

Femme de Chatelaillon, France, 20e s.

Femme du Mali, 21e s.

Femme ottomane, Turquie, 19e s.

Citadine à faubourg Jeune fille, Alger, Algérie, 20e s. de Venise, Italie, 20e s.

Femmes à Jaipur, Inde, 21e s.

Religieuses, France, 20e s.

Citadine catholique, Skhodra, Albanie, 20e s.

Femme avec haïk, Algérie, 20e s.

Citadine musulmane, Le Caire, Égypte, 20e s.

Femme de Tagmout, Maroc, 20e s.


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