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UN COURTIER D’ASSURANCE SANTÉ ANCRÉ EN AFRIQUE ET GESTIONNAIRE POUR COMPTE DE TIERS TOTALEMENT DIGITALISÉ

Comment pourriez-vous définir votreexpertise ?

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Le GGA, dont le siège social est àParis et ses filiales, solidement implantés en Afrique (Cameroun, Cote d’Ivoire,RDC et Sénégal) s’est spécialisédanslessolutionslocales et internationales d’assurance santé destinéesaux locaux et expatriés résidantenAfriqueetau Moyen Orient. Lasatisfaction de nos assurés est notre priorité.Nous misonsbeaucoupsurl’innovationet latechnologiepourl’améliorationde notre service et, nous construisons ces améliorations autour de l’expérience client et du parcours de nos assurés. Notre extranet est utilisé comme un pont numérique entre les prestatairesmédicaux de notre réseauetnotre service de gestion santé donnant l’accèsautiers payant de nos clients. Pour nos assurés les avantages sont nombreux :zéro papier,un serviceTiers payant efficace et innovant, desdemandes d’entente préalable traitées en 15minutes. L’assuré n’a plus àserendre dansson centredegestionpour obtenir un accord. Nous contrôlons les dépenses avec un code de validations SMS. Les pharmacies se connectent àleur espace pour récupérer lesordonnances médicale et l’assuré peut aller dans différentes pharmacies si tous ses médicaments ne sont pas disponibles dans une seule officine.

Les avantages pour nosclients Sociétés :bénéficierdela diminution des coutsdes soins pré-négociés avec les prestataires médicauxetleGGA, et de la mise en place d’une politique antifraude Nous fournissons desrapports statistiques sur les consommations par type d’actes,enfaisant ressortir les sinistres soldés et àsolder. Cela nous permet d’être respectueux de l’environnement : nousfonctionnons en zéro papier (ordonnances,documents de remboursement,factures etc..)..

D’autres points que vous voudriezsouligner?

Nousmettonsàladispositiondetous nosclientsunespaceextranetclient visibleviaunordinateur,unetablette ouunsmartphone.Ilspeuvent,entre autre, téléchargerleurs demandes deremboursements,demanderune priseenchargehospitalière,obtenir uncertificatd’adhésion,avoiraccès aux cartes d’assurés digitalisés avecphoto.Etbénéficier24/24dela télémédecinesiceserviceestprévu La DRH peut télécharger les cartes des salariés et bénéficiaires, ajouter ou supprimer du personnel, demander une prise en charge hospitalière, avoir accès au réseau de soins….Et bien d’autres service encore.

Vous avez lancé une structuredegestion en RépubliqueDémocratique du Congo.Pourquoi la RDC ?

La RDC aouvertson marché de l’assurance en 2019.Selon l’ARCA, l’Autorité de Régulation et de Contrôle desAssurances àcette époque, le marché de l’assurance représentait 70 millions $. En 2021, 220 millions de dollars. Et le potentiel du marché est d’1 milliard de$rapidement. L’assurancesanté était lors de notre arrivée très peu développée.Nous avons obtenu de l’ARCA l’autorisation d’exercer en RDC en qualité de gestionnaire d’assurance maladie, autorisation qui fait du GGA le premier gestionnaire santé agrée de RDC et le et l’apériteur, Activa Cameroun. Le processus n’ayant toujours pas aboutiaumomentoùJean-PaulSimo Njonou est porté à la tête de l’entreprise, en février 2019, un second avenant couvrant la période allant de fin février au 30 juin est paraphé, avec uneclauseindiquantquelepaiement de la prime d’assurance doit s’effectuer le 30 mai.

Litige sur une date de virement

Plus de deux semaines avant cette échéance, le 13 mai, Jean-Paul Simo Njonou signe effectivement un ordre de virement de 687,4 millions de F CFA (plus de 1 million d’euros) au profit de l’apériteur Mais le virement ne se fait que le 31 mai, jour de l’incendie ayant endommagé quatre installations de la raffinerie.

En réaction, Activa fait savoir à l’assuré que, le paiement ayant été effectué hors délai, la période de survenance du sinistre n’est pas couverte. Le ministère des Finances camerounais, lui, pense plutôt le contraire et indique que l’avenant court jusqu’à la fin du mois de juin. Le montant viré n’ayant pas été rétrocédé, il assimile cela à une tentative de détournement de deniers publics et traîne Activa en justice.

Toujours est-il que, depuis cette date, Activa tarde à indemniser la Sonara. Si l’avenant stipule que 80 % de la prime doivent être transférés en réassurance, un doute subsiste sur le fait que l’apériteur – qui dispose d’une compagnie de réassurance, Globus-Ré – ait envoyé l’intégralité de cette portion à l’international, notamment chez Swiss Re, le spécialiste mondial des risques liés aux hydrocarbures.

« Il est probable qu’une partie de la prime destinée à la réassurance ait été retenue au sein de Globus. Dans ce cas, il n’est pas certain que l’apériteur et son réassureur local disposent des ressources financières nécessaires pour faire face à leurs engagements. Le chiffre d’affaires consolidé

Le dossier préoccupe également les parlementaires, qui ont exigé en août 2022 que la compagnie d’assurances libère rapidement les 200 milliards de F CFA pour la réhabilitation des infrastructures détruites.

Mais une autre zone d’ombre demeure dans ce dossier sensible, suivi de près par le palais d’Etoudi. Elle porte sur le respect des textes de loi. L’article 13 du code Cima (Conférence interafricaine des marchés d’assurance), qui s’applique à toutes les entreprises d’assurance intervenantdansles14Étatsafricains membres, dispose en effet qu’un contrat d’assurance n’est valable que si la totalité de la prime a été payée et dans les délais convenus.

Reconstruction au point mort

d’Activa Cameroun et de Globus-Ré atteignait à peine 30 milliards de F CFA en 2020 », affirme une source

Là résiderait la clé du blocage, trois ans après la survenance du sinistre. D’autant que, selon différentes sources, NSIA Cameroun et son réassureur Swiss Re se disent disposés à régler leur part, d’un montant de 168 milliards de F CFA. Sollicités par Jeune Afrique, Richard Lowe, Esther Tiako et Jean-Paul Simo Njonou n’ont pas donné suite.

Or cette même disposition autorise une dérogation à ce principe au profit des États et de leurs démembrements. C’est le cas de la Sonara, qui est détenue à 96 % par l’État camerounais et ses démembrements que sont la Société nationale des hydrocarbures (SNH), la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH) et la Société nationale d’investissement (SNI). « Cette catégorie d’acteurs est souvent soumise à des contraintes administratives en matière de souscription de police, comme les appels d’offres, qui mettent parfois des mois à aboutir Il serait difficile de leur appliquer l’article 13 de manière stricte », indique un assureur

L’avenant courant jusqu’à la fin du mois de juin est-il valide, alors que le paiement de la prime accuse un jour de retard ? « Nous n’en serions pas là si tout le monde avait joué le jeu. Ailleurs, toutes les parties se retrouvent autour de la table et adoptent une sorte de gentleman’s agreement pour régler le problème », expose une autre source

En attendant qu’un accord entre Yaoundé et les assureurs soit trouvé ou que la procédure judiciaire aille à son terme, la reconstruction des unités endommagées reste dans les limbes « Et les installations industrielles épargnées par le sinistre subissent les effets de la corrosion à cause de la proximité de la mer », se désole un cadre de la Sonara.