Edito / Edito
DONALD KABERUKA President, Banque africaine de développement
African countries have shown strong resilience to the recent economic crisis, with 6 out of the 11 fastest growing economies in 2011 worldwide being located in Africa. The private sector has been a major driver in this relative economic success, contributing for instance 80% of GDP and 90% of total job creation in 2011. Despite the major achievements of African economies in the past 10 years, significant hurdles remain and need to be tacked to ensure continued growth: capital markets are still underdeveloped, key infrastructure lacking in several countries, and overall investment climate for business can be improved in several areas. The African Development Bank is committed to work with its partners to tackle these challenges. Indeed, the core of our investment strategy includes filling the infrastructure gap and promoting the private sector, while paying particular attention to inclusive and green growth. Our decision to co-host this first African CEO Forum is totally aligned with our strategy going forward. We are glad that you were able to join us in this important gathering and are convinced that our discussions will be insightful and contribute to laying the foundations for continued economic growth in Africa. I invite all of our partners, from within and outside Africa, to actively contribute to the debates, to discuss the constraints, but also the tremendous opportunities that our continent holds, so that we can agree on practical solutions to foster private sector growth, and economic growth in Africa. The conclusions of this forum will, without doubt, participate in shaping the strategic thinking of the African Development Bank going forward.
Par sa contribution au PIB de l’Afrique (80 % en 2011) et à la création d’emplois (90 % des emplois créés), le secteur privé a joué un rôle prépondérant dans le succès des économies africaines ces dix dernières années. Grâce à quoi, en dépit de la crise internationale, six pays africains figurent parmi les onze pays ayant enregistré les taux de croissance les plus élevés dans le monde en 2011. Cependant, beaucoup reste à faire pour réaliser tout le potentiel du secteur privé africain. Les marchés de capitaux, les infrastructures et les cadres réglementaires doivent être améliorés, les synergies entre PME et grandes entreprises être développées, comme doit être mieux appréciée responsabilité sociale et environnementale des entreprises renforcée. La Banque Africaine de Développement travaille activement à relever ces défis. La promotion des investissements dans les infrastructures et du secteur privé, dans le cadre d’une croissance verte et inclusive sont au cœur de notre stratégie. Notre participation active à ce premier Forum des Dirigeants Africains fait partie intégrante de cette démarche. Nous sommes heureux que vous puissiez vous joindre à nous pour des échanges que je sais d’ores et déjà fructueux. J’invite toutes les parties prenantes, en Afrique et au-delà, à y contribuer, à débattre des contraintes et des opportunités afin d’aboutir ensemble à des solutions pratiques pour réussir le développement du secteur privé. Nous nous inspirerons de ces conclusions pour nourrir la réflexion de la BAD sur sa stratégie et ses programmes. Merci à chacun de vous de sa participation active à ces débats.
Welcome and thank you all.
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