Galerie Chambre à Part

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photographies saison 2008


agenda 2008

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IE R // DU 18 JANVIER AU 17 FÉVRIER diane ducruet entre-temps & vivants

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IE R // du 29 FÉVRIER AU 6 AVRIL nathalie mohadjer past presents future

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RS // DU 7 AU 30 MARS expo hors les murs // maison de la région emmanuel georges & michel grini N4, la nationale buissonnière

RIL // DU 25 AVRIL AU 24 MAI expo hors les murs // LE-maillon / wacken brigitte lustenberger what you see

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I // DU 22 MAI AU 1 ER JUIN expo hors les murs // CCI DE STRASBOURG ET DU BAS-RHN collectif “Chambre à Part” les cuvées photosensibles

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// DU 30 MAI AU 6 JUILLET patrick mourral l’archipel // DU 6 AU 24 JUIN expo hors les murs // ETAPENSTALL D’ERSTEIN collectif “Chambre à Part” l’œil de la sirène

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La mise en œuvre de notre programme d’expositions photographiques 2008 à La Chambre va connaître quelques modifications significatives. D’une part dans la durée : les expositions sont prolongées et dureront au minimum 5 semaines afin de mieux répondre aux attentes du public, de mieux se rencontrer et communiquer autour de chaque accrochage. Cela suppose un ajustement du nombre annuel des expositions et ce, au profit d’une plus forte lisibilité et valorisation du travail des artistes invités. D’autre part, dans un nouveau partenariat : deux expositions d’envergure s’ouvrent à une coproduction avec Le-Maillon Wacken afin de pouvoir donner toute la mesure aux oeuvres de jeunes

// JUILLET - AOÛT expo hors les murs // médiathèque de cernay collectif “Chambre à Part” l’œil de la sirène

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artistes confirmés encore insuffisamment connus en Alsace, mais présentant une production déjà très riche et diversifiée que l’exiguïté de nos actuels locaux aurait par trop desservie. Enfin, vous trouverez en fin d’ouvrage quelques informations sur les expositions (collectives ou individuelles) hors les murs des membres de Chambre à Part. Des précisions aussi sur le

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programme prévisionnel de stages photographiques que nous envisageons de réaliser autour de

E // DU 12 SEPTEMBRE AU 19 OCTOBRE denis baudier tranches

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un nouvel élan

personnalités de la photo ou de thématiques spécifiques. Nous espérons que les photographes amateurs forts actifs en Alsace donneront raison à cette initiative en s’inscrivant nombreux aux

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stages proposés. // À PARTIR DU 16 OCTOBRE expo hors les murs // LE-maillon / wacken joël tettamanti local studies 08 (photo de couverture)

RE // DU 14 NOVEMBRE AU 14 DÉCEMBRE martina bacigalupo doubles

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Une année de transition s’ouvre donc à nous mais toujours dans la perspective de vous faire découvrir et apprécier de nouveaux regards sur la photographie, et peut-être aussi dans la perspective d’un déménagement et la gestion d’un nouveau lieu d’exposition plus conforme et plus adapté à nos exigences. Mais ceci est un autre épisode...

Jean-Marc Biry n


/ / DU 18 JAN VIER AU 17 F É V RIE R // V ERNISS AGE LE V E N DR E DI 18 À 18 H L

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PHOTOGR A PH E INDÉ PE NDA N T E À H A M BOU RG DIRECTRI C E A RTISTIQU E DE PL A IN PI CT U R E

diane ducruet entre-temps & vivants

«Une petite valise d’objets, de lieux et de personnages servent de pièces à conviction. Tels sont les “Things & Words”, somptueux comme ce portrait de fille aux joues roses, désertés comme cette banquette d’un train, désespérants comme le décor de la Stasi, terrifiants comme les baraques des camps, les murs lamentables de la séparation, reposants comme les fleurs d’un cimetière ombragé. Un chat noir aux yeux fous donne la mesure des choses. Les “Passagers” touchent au coeur de cette affaire puisqu’on ne peut séparer le marbre et la chair, qu’on ne sait plus si l’on est construit ou déconstruit, en décomposition ou en train d’apparaître. Simplicité de la mise en scène, frontalité, inscription dans le carré, monochromie font un silence de laboratoire... Une Renaissance n’est pas loin, car enfin nous voici redevenus des énigmes après un siècle de découvertes si terribles et si inattendues que nous sommes effrayés de nous-mêmes.» Milou, Catalogue de l’exposition à La Galerie Wozownia, Torun, Pologne, Août 2007. Ces deux projets ont été réalisés simultanément durant la période pendant laquelle Diane Ducruet habitait à Berlin, de 2005 à 2007. L’aller-retour entre les différents médiums (Diaporama pour “Things & Words” et image manipulée numériquement pour “Les passagers”) se fait l’écho d’une mémoire collective qui s’arrache des lieux commémoratifs ou muséaux afin de se perdre au détour de figures et de lieux du présent. n


/ / DU 29 F ÉVRIE R AU 6 AV RIL / / VERNISS AGE LE V E N DR E DI 29 À 18 H L

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PHOTO GR A PH E INDE PE N DA N T E À PA RIS ME MBR E DU COLLECTIF AT E LIE R SHIBU YA

nathalie mohadjer past presents future

Toutes les guerres laissent des traces, des cicatrices, visibles ou invisibles, dans le paysage comme dans les populations. Ces portraits photographiques de jeunes bosniaques dans des camps de réfugiés, ceux d’orphelins dans leur chambre, montrent les blessures laissées par l’Histoire et le long processus de cicatrisation qu’elles demandent. Ils sont également le reflet de leur avenir, de ce qui les attend, de la vie que ces enfants sont en train de s’inventer. Les images de Nathalie Mohadjer présentent de jeunes gens, hommes et femmes, dans leur environnement habituel, avec tout ce qu’ils possèdent, soit quasiment rien. Ce vide incroyable mais bien réel transparaît à tout moment, presque pesant, chargé d’émotion. “Past presents future” (le passé laisse présager l’avenir)... Le titre de ce travail exprime un temps, qui apparaît ici comme appartenant exclusivement au processus de cicatrisation. Par intermittence, les images parlent de ce qui semble être un seuil à franchir pour ces jeunes adolescents occupés à grandir, enfermés dans leur univers aux frontières toujours visibles. Dans chaque composition apparaît une porte, une fenêtre, un rideau ou un tapis, qui rappelle d’autres temps et d’autres lieux, mais qui par ailleurs obscurcit l’image. Et cachée derrière, toujours cette présence qu’on ne voit pas. Les blessures profondes de ces adolescents deviennent le symbole de cette chose tapie dans l’ombre... n


expo rs s mu s r ho leillon a LE-m PARC DES IONS EXPOSIT E C PLA EN DU WACK

/ / DU 25 AVRIL AU 24 MA I // VERNISSAGE LE VENDREDI 25 À 18H30 L A

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coproduction Chambre à Part - Le-Maillon

brigitte lustenberger what you see

PHOTO GR A PH E À BE R N E E T N E W-YOR K

« En parcourant les différents travaux de Brigitte Lustenberger, quelque chose nous fait croire que nous sommes confrontés à une intrigue. Le “ lieu du crime ”, voilà un terme qui vient à l’esprit lorsque nous contemplons son travail. Ne sommes-nous pas encouragés à jouer au détective ? Que voyonsnous dans ces photographies ? Pas grand-chose, et pourtant nous recherchons un détail, un indice. [Observation, point de vue, regard... tels sont les mots qui décrivent son travail. Mais qui observe vraiment ? Est-ce la photographe qui a saisi ces scènes ? Sont-ce ses modèles, car vous verrez que leur regard est soudain attiré par quelque chose ? Ou est-ce nous, spectateurs, qui observons, qui nous trouvons dans une position de voyeur ?... Que cherchons-nous à déceler dans les photographies de Brigitte Lustenberger, que voyons-nous dans ces lieux déserts, que révèlent les fenêtres de ces immeubles dans la nuit ?...] C’est là que notre imagination entre en jeu, car à bien regarder les photographies de Brigitte Lustenberger, il n’y pas d’indice dans l’image. Comme au cinéma, tout est dans l’atmosphère : l’image ne montre aucune action, or le suspense est là. Nous sommes convaincus qu’il se passe quelque chose, mais ce quelque chose se trouverait plutôt dans le « horschamp ” - un terme qui se réfère généralement au cinéma. Le travail de Brigitte Lustenberger porte effectivement sur l’expérience du cinéma au sens large - pas un film en particulier, même si certaines de ses images seraient un hommage à “ Fenêtre sur cour ” d’Hitchcock ou “ Blow-up ” d’Antonioni. Lustenberger photographie plutôt des souvenirs, des souvenirs de films qu’elle a pu voir à l’écran, ou des souvenirs de scènes qu’elle a pu lire dans des romans. Elle nous encourage, nous spectateurs, à laisser venir nos propres souvenirs, à se faire porter par l’atmosphère de l’image, et faire marcher notre imagination, comme si nous allions entrer dans l’univers trouble d’un film d’Alfred Hitchcock ou de David Lynch.» Nathalie Herschdorfer, Musée de l’Élysée - Genève 2007. n

“Broken Stiletto” (Un talon aiguille brisé)


/ / DU 3 0 M AI AU 6 J UILLE T / / VERNISS AGE LE V E N DR E DI 3 0 MA I À 18 H L

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Photo graph e à Paris

patrick mourral l’archipel Patrick Mourral est un photographe atypique. Son activité photographique est toute entière consacrée à la mise en images d’un groupe social improbable : “ les Néonomades ”. Durant dix ans, il a suivi cette communauté qui - dans le même temps que les peuples traditionnellement nomades se diluaient dans la sédentarisation - naissait aux quatre coins de l’Europe. Les travellers du mouvement tekno anglais des années 80, les flâneurs en roulotte, les saltimbanques à pied ou à vélo... s’entrecroisent le temps d’un festival, d’un rainbow gathering ou d’un teknival. Ils se retrouvent dans les wagonbourgs ou les prairies pour créer une partie de ce qu’ils nomment “ l’Archipel ”, ce territoire aux frontières non définies où l’organisation sociale est pensée sur la base du cercle et non plus sur celle de la pyramide, où la possession matérielle devient superflue face à l’intensité de la vie. Ici, Les néonomades concrétisent leurs utopies. Au travers de ses photographies, l’auteur nous invite à découvrir le quotidien de ces aventuriers d’autres possibles, communauté singulière et chamarrée, qui ne doit son existence à aucune appartenance ethnique mais bien à la seule volonté de partager un même mode de vie, loin des préoccupations de la société contemporaine. Patrick Mourral se veut le témoin et le metteur en scène de ce mouvement qui préfère « allumer une bougie que de maudire les ténèbres » (Lao-Tseu). À la vue de ces images, le spectateur ne peut qu’être partagé entre étonnement et sympathie. Une vraie leçon de vie. n


/ / DU 12 SE P T EM BR E AU 19 O CTOBR E / / VERNISS AGE LE V E N DR E DI 12 À 18 H L

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PHOTO GR A PH E À PA RIS

denis baudier tranches Quelque part entre photographie et sculpture, photographie et peinture, Denis Baudier se consacre à la nature morte. À la façon d’un Morandi du XXIème siècle, il photographie des objets posés sur une table, devant un fond noir ou blanc. Ses sujets sont assez variés : objets noirs, livres, planches, emballages de jouets d’enfants... Mais tous ont en commun une certaine relation à la géométrie, qui est au cœur de son travail. C’est bien sûr le cas des livres de la série baptisée “ Tranches ”. Fermé, un livre est un objet en trois dimensions. Ouvert, ce volume n’apparaît plus que comme une addition de plans en deux dimensions (les pages). Mieux, lorsqu’on le regarde en face, frontalement, on ne voit quasiment plus que l’arête des pages, qui peuvent être assimilées à des lignes... à une seule dimension. Bref, un livre est un objet géométrique riche, qui s’apparente à ce que les mathématiciens et les physiciens appellent un « espace fibré ». Si, quand ils sont ouverts, ces livres prennent toute leur ampleur géométrique, une fois fermés, leur surface se charge d’un rayonnement chromatique. Dans le velouté des tirages photographiques, les références aux œuvres de Rothko ou de Kenneth Noland s’imposent comme des évidences. Ici, le livre se fait géométrie poétique et vivante... Et toujours se dessine en filigrane ce que l’on devine, ce qu’on ne fait qu’entrapercevoir dans l’épaisseur de la forme : le signe, le texte, l’écriture, et la page, berceau de la création littéraire. « Derrière ces natures mortes, frontales et silencieuses, se cache un auteur qui « pense la photographie ». Reliant sa pratique à la sculpture, s’appuyant volontiers sur des postulas mathématiques et philosophiques, Denis Baudier crée et réfléchit dans de jubilatoires détours rationalistes. » Jean-Christophe Béchet - rédacteur chef adjoint “Réponse Photo” n


/ / À PA RTIR DU 16 O CTOBR E // V ERNISS AGE LE J EU DI 16 À 18 H 3 0 L A

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expo rs s Mu s hor le illon LE-ma PARC DES IONS EXPOSIT E C PLA EN DU WACK

coproduction Chambre à Part - Le-Maillon - Les Journées de l’Architecture

PHOTO GR A PH E INDÉ PE NDA N T E N SUISSE

joël tettamanti local studies 08

Le travail de Joël Tettamanti, jeune photographe suisse d’une trentaine d’années, est tout entier tourné vers la photographie d’architecture. Égypte, Danemark, France, Japon, Groenland, Allemagne, Koweït, Niger, Mexique, Inde... Avec exigence et créativité, il se rend dans les régions les plus inattendues du monde pour nous offrir une vision personnelle de l’architecture mondiale. Si chacune de ses séries questionne l’effet « mondialisation » et son application à l’architecture - loin des clichés et de la tentation de la globalisation - il développe dans chaque lieu qu’il investit un vocabulaire iconographique riche de sens. Ainsi, il offre au spectateur, en même temps qu’une composition de l’image remarquable, une véritable analyse des partis pris urbanistiques de chaque pays. n


/ / DU 14 NOVEM BR E AU 14 D É C E M BR E / / VERNISS AGE LE V E N DR E DI 14 À 18 H L

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martina bacigalupo le double

PHOTO GR A PH E À PA RIS

Le travail photographique de Martina Bacigalupo porte sur la recherche d’identité et la représentation de l’altérité. Dans “ Le double ”, elle travaille sur l’identité équivoque des vrais jumeaux : leur similitude crée une certaine ambiguïté, qui conduit inévitablement à une confusion perpétuelle des personnes. Cette ambivalence soulève la question de l’être et de sa représentation. C’est ce dilemme que l’on retrouve dans les grandes lignes de la culture chrétienne occidentale (de Plaute à Oscar Wilde en passant par Shakespeare), enracinée dans l’antithèse du bien et du mal, du sacré et de l’impie, de Dieu et du Diable. Pour Martina Bacigalupo, les jumeaux symbolisent cette dualité. Ils sont chacun une entité physique, mais leur similitude avec un autre fait qu’ils doivent se définir au-delà de l’apparence physique, dans les profonds méandres de leur conscience, dans tous ces petits détails invisibles qui les rendent différents de leur double. Dans un monde où la plupart du temps les gens sont perçus et jugés d’un point de vue esthétique, où les choses - populations, pays... - perdent leur particularité et s’abîment dans l’identique, la photographe recherche des êtres humains en quête de leur singularité, échappant par la richesse de leurs ambiguïtés au monstrueux jeu du « copier - coller » mondial induit par la société occidentale. Au travers de la photographie, Martina Bacigalupo tente de comprendre ce puissant processus qu’est la découverte de soi, dévoilant certaines de ses mystérieuses énergies. n


/ / DU 7 AU 31 M ARS // VERNIS S AGE LE V E N DR E DI 7 À 18H L

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expo urs les m s r o h DE MAISONGION LA RÉ

/ / DU 2 2 MAI AU 1 ER J UIN / / VERNIS S AGE LE J EUDI 22 À L A CCI L

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expo rs s mu s hor le CHAMBRECE ET DE COMMER TRIE DE D’INDUS G et OUR STRASB -rhin du bas

PHOTOGRAPHES DU COLLECTIF C HAMBRE À PART & invités : PA SC A L BA STIEN // JE A N- MA R C BIRY // GENE V IÈV E BOUTRY // PIERRE CL AUSS // PHILIPPE COLIGNON // EMMANUEL GEORGES // MICH EL GRINI // JE A N- LOUIS HESS // PHILIPPE LUT Z // PHILIPPE PA RET

PHOTOGRA PH E S DU COLLECTIF C H A M BR E À PA RT

emmanuel georges michel grini N4, la nationale buissonnière

les cuvées photosensibles Que se passe-t-il quand une poignée de vignerons rencontre une poignée de photographes ? C’est la question à laquelle répond ce projet d’exposition où les vignerons de La Couronne d’Or ont fait déguster leurs plus prestigieux millésimes aux photographes de Chambre à Part. Chacun des flacons dégustés donne lieu à une série d’images inspirées de chaque cuvée, et à une étiquette réalisée en collaboration entre graphiste, photographes et

De 1996 à 2007, deux photographes strasbourgeois,

viticulteurs. Associer la photographie au monde viticole permet de révéler les vibrations et l’émotion que dégagent les vins de ce territoire d’exception

Emmanuel Georges et Michel Grini, ont réalisé un

qu’est le vignoble de Strasbourg. Ainsi, “Les cuvées photosensibles” font découvrir au public comment deux mondes artistiques distincts peuvent

travail photographique autour de la RN 4. Dans la tradition de la photographie documentaire, ce travail

dialoguer. L’ exposition, sponsorisée en partie par l’agence de communication Welcome Byzance, sera animée de plusieurs soirées à thèmes et

donne lieu à des images frontales prises à la chambre

rencontres - dégustations. n

4x5 inches et au 6x6 cm. Leur choix pour des outils de prise de vues lents se justifie par une recherche de prise de vue « consciente », qui s’attache à parler avec précision du sujet sans effet spectaculaire. Avec ce travail, les deux photographes nous apportent un éclairage particulier sur la RN4, un éclairage teinté

Linthes 51 / Emmanuel Georges

de nostalgie pour le temps où l’on visitait le pays tout en le traversant. Sur cette route se sont cristallisés nombre de signes et traces de vie, qui ont été celles de nos parents et grands-parents, contées dans les histoires de famille. Ainsi la route - et par extension, nos histoires - se lit dans ses murs, dans son mobilier urbain vieillissant, ses peintures publicitaires dévastées, ses espaces de repos incertains... Cette exposition est soutenue par la Direction Régionale de l’Équipement et par la Région Alsace. n Gogney 54 / Michel Grini

Philippe Colignon


// DU 6 AU 24 JUIN // VERNISSAGE LE VENDREDI 6 À 19H À ERSTEIN // JUILLET - AOÛT À C E R N AY L

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expo urs les m s r o h HÈQUE MÉDIATERNA Y DE C

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nements: Renseig & rÉservations 65 38. 03 88 36

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les rencontres de la photo

PHOTOGR A PH E S DU COLLECTIF CHA M BR E À PA RT & invités : PA SC AL BA STIEN / / JE A N- MA R C BIRY / / C H RISTOPH E BOU RGEOIS / / GE NE V I È V E BOU TRY / / PIERRE CL AUS S / / JACQU E S DE BACKE R / / E M M A N U E L GEORGE S / / MI CH E L GRINI / / RÉ MI GUE RRIN / / JE A N-LOUIS H E SS / / YA NNI CK V IGOU ROU X

Chambre à Part vous propose cette année de découvrir durant une journée l’univers d’un photographe professionnel et de confronter votre pratique personnelle à son regard averti. Reportage, portrait, mise en scène... vous redéfinirez votre propre approche de la photographie et

l’œil de la sirène

appréhenderez les réflexes à avoir pour mener à bien vos projets. Les rencontres de la photo peuvent être financées par votre fond de formation !

Affirmer son regard et sa technique avec Pascal Bastien Pour le photo-reporter Pascal Bastien, la photographie est le résultat de choix personnels, tant sur le fond (sujet, propos, point de vue...) que sur la forme (format, composition, distance, lumière...). Ce sont ces décisions qui font la particularité de chaque photographe ; c’est pourquoi il vous invite à venir discuter avec lui de vos travaux et mettre en pratique votre photographie, afin de la développer et de l’affiner. Où : La Chambre // Quand : dimanche 6 avril - de 10h à 17h // Places : 10 // Qui : amateur averti // Quel âge : adultes // Quel matériel : appareil numérique // Quel prix : 90 e

“L’Oeil de la Sirène” rassemble les travaux de 11 photographes, membres et invités de Chambre à

Jeu de rôle avec Zahra Ferhati

Part qui ont arpenté les plages de la côte d’Opale,

En participant à cet atelier, vous aurez la chance de pouvoir vous glisser dans la peau de votre personnage de fiction favori... Et pour cause, puisque vous le créerez de toute pièce ! Avec l’aide de Zahra Ferhati, vous devrez inventer votre rôle en quelques lignes narratives avant de le prendre en photo, incarné par vous-même. Accessoires autorisés, mais les visages explicites seront de rigueur.

aux alentours de la petite station balnéaire de Merlimont-plage, très en vogue au début du siècle et après-guerre. Paysages mélancoliques, portraits, vues intimistes, essais plastiques... Chaque photographe développe son approche personnelle de la photographie au fil des images

Où : à définir // Quand : samedi 12 avril - de 10h à 12h ou de 14h à 16h // Places : 8 // Qui : débutant // Quel âge : à partir de 9 ans // Quel prix : 35 e

qui composent cette exposition itinérante, et l’édition de l’ouvrage qui l’accompagne... Bienvenue aux amoureux de la mer, du vent et des histoires de sirènes. n Geneviève Boutry

Cadrages et prises de vue : photographier la ville avec Mathilde Mestrallet

Regarder le quotidien : une question de style avec Alix Haefner

Que deviendrait un photographe sans son sujet ? C’est de ce lien vital entre ce qui est devant et ce qui est derrière l’objectif que va vous parler Mathilde Mestrallet. En s’appuyant sur les travaux d’auteurs « portraitistes » de lieux, de quartiers, elle vous montrera que quel que soit le cadre de son travail (reportage, architecture, lien entre les gens...), un photographe aura toujours sa propre vision du sujet et adoptera la méthode y correspondant le plus. Et pour joindre la pratique à la théorie, vous sillonnerez les rues de Koenigshoffen à dos de bicyclette et devrez vous-même composer avec le décor !

Composer avec la vie de tous les jours n’est pas quelque chose de facile ; c’est pourquoi Alix Haefner vous propose de vous faire réfléchir sur l’idée de style tout en identifiant le votre. Armé(e) de ses conseils, vous déambulerez ensuite à ses côtés dans ce labyrinthe qu’est le port autonome de Strasbourg, au milieu des entrepôts et des containers, afin de mettre en images le quotidien de ce quartier, si particulier.

Où : La Chambre & Port autonome de Strasbourg // Quand : samedi 31 mai - de 9h à 16h // Places : 10 // Qui : amateur // Quel âge : 15 ans et plus // Quel matériel : Où : La Chambre et quartier de Kœnigshoffen appareil numérique (+ argentique possible) // Quand : samedi 26 avril - de 10h à 17h // Quel prix : 90 e // Places : 10 // Qui : amateur // Quel âge : 15 ans et plus // Quel matériel : appareil Le portrait et l’énigme numérique (+ argentique possible) // Quel du regard avec Nao Hiro prix : 90 e Au cours de cette journée, vous plongerez dans l’univers du photographe Nao Hiro qui, après vous avoir ouvert grand les portes de son atelier, vous fera partager sa vision intimiste de la photographie ainsi que sa passion pour le portrait. Il vous montrera ce qui rend une image unique et vous fera très vite passer à la pratique, que ce soit au numérique, à l’argentique, ou même au Polaroïd ! Où : atelier de l’artiste (Strasbourg) // Quand : dimanche 21 septembre - de 10h à 17h // Places : 6 // Qui : amateur // Quel âge : adultes // Quel prix : 110  e


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Musique, thÊâtre, danse, festivals, expositions, confÊrence, audio-visuel : vente de billets, renseignements, conseils, documentation.

Ouverture les vendredi, samedi et dimanche de 15h Ă 19h ou sur rdv

remerciements Le-Maillon Wacken L’ Ordre des Architectes et Les JournÊes de l’Architecture Les Vignerons de la Couronne d’Or Welcome Byzance

contact Chambre à Part 27 rue Sainte Madeleine 67000 Strasbourg tÊl : 03 88 36 65 38 courriel : info@chambreapart.org www.chambreapart.org l’Êquipe prÊsidence : Jean-Marc Biry coordination gÊnÊrale : Émeline Dufrennoy assistanat coordination : Emmanuel CastaniÊ conception graphique : Emmanuel Georges

La Chambre est subventionnÊe par : La CommunautÊ Urbaine et la Ville de Strasbourg Le Ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Alsace

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La Trattoria Ristorante italiano 2 place des orphelins // 67000 Strasbourg

La Chambre 27 rue Sainte Madeleine 67000 Strasbourg

0LONGEZ DANS UN HAVRE DE PAIX AU COEUR DU QUARTIER DE LA KRUTENAU ĂŒ 3TRASBOURG 6ENEZ VOUS BAIGNER DANS UNE VAGUE DE SĂ?RĂ?NITĂ? .AGEZ DANS UNE CUISINE RAFlNĂ?E 2AFRAĂ”CHISSEZ VOUS DANS UNE AMBIANCE VOLUPTUEUSE ,A PISCINE VOUS RĂ?SERVE UN ACCUEIL CHALEUREUX UN SERVICE DE QUALITĂ? UN CADRE COLORĂ? UNE AMBIANCE FEUTRĂ?E

tĂŠl : 03 88 36 74 02

jours de repos : dimanche et lundi fermĂŠ Ă midi les jours fĂŠriĂŠs

aupotiron Au Potiron Restaurant et spĂŠcialitĂŠs vĂŠgĂŠtariennes 24 rue Ste Madeleine // 67000 Strasbourg

tĂŠl/fax : 03 88 35 49 86

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