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La collection « écritures du Monde »
La collection « écritures du Monde », éditée par les éditions de l’Immatériel, donne à lire des points de vue multipolaires sur les mutations contemporaines. Elle restitue depuis 2014 les rencontres internationales du Réseau des chaires UnESCo en communication orbicom.
Créé conjointement en 1994 par l’UnESCo et l’université du Québec à Montréal (UQAM), orbicom regroupe 38 chaires universitaires
UnESCo et 250 experts en communication provenant des secteurs universitaire, privé et public. Cette collaboration internationale fait d’orbicom un réseau unique, œuvrant dans les langues anglaise, espagnole et française, et constitue une approche multidisciplinaire et interculturelle de la communication.
Quatre ouvrages
Le premier ouvrage intitulé « Les Médias sociaux » et dirigé par Yves Théorêt, fait suite aux rencontres qui ont eu lieu les 6 et 7 novembre 2014 à Bordeaux, sous l’égide de la chaire UnESCo en pratiques émergentes des technologies et communication pour le développement de l’université Bordeaux-Montaigne, sous la direction du professeur Alain Kiyindou.
Les médias sociaux peuvent rapprocher « les gouvernés des gouvernants », mettre en valeur les bons coups d’une entreprise, comme les moins bons. Les médias sociaux peuvent susciter l’enthousiasme comme, au contraire, le retour des vieux préjugés. Ils peuvent conduire à des gestes de solidarité comme à l’exclusion et aux pires débordements. Quelles transformations les médias sociaux génèrent-ils vraiment ? Quels en sont les impacts sur les individus, les systèmes politiques, les relations amoureuses, les organisations, etc. ? Autant de sujets explorés lors de la rencontre annuelle des membres du Réseau international des chaires UnESCo en communication (orbicom).
Le questionnement, porté par les membres du réseau orbicom, de l’analyse des phénomènes sociaux, de leur portée virale et politique à l’investigation détaillée réalisée sur le profilage des individus, représente une somme de connaissances et de points de vue extrêmement utile au grand public comme aux étudiants. L’approche multipolaire de ces enjeux sociétaux et civilisationnels a conduit le programme IDEFI CréaTIC à construire sur ces thématiques des ateliers-laboratoires pour poursuivre avec le grand public, les spécialistes et les étudiants une réflexion internationale sur l’humanisme numérique.* suite aux rencontres qui ont eu lieu à Mexico les 28 et 29 octobre 2015. Les médias, les technologies d’information et de communication, les données ouvertes (open data) et les utilisations qui en découlent, contribuent à l’exercice de la citoyenneté. Les données ouvertes s’inscrivent dans un continuum dont l’idée principale peut se résumer ainsi : plus un citoyen est informé, plus il est en mesure de contribuer à l’organisation de la cité.

Le deuxième livre « open Data Données ouvertes : citoyens, société et médias », codirigé par Yves Théorêt et Manuel Alejandro Guerrero Martinez, sous l’égide de la chaire en Télécommunications et Sociétés de l’université Iberoamericana, fait




Le troisième ouvrage « Humanisme numérique : valeurs et modèles pour demain ? », codirigé par Ghislaine Azémard et Yves Théorêt, se présente en trois tomes :

Tome 1 : origines, identités et liberté d’expression.
Tome 2 : éducation, appropriation et nouvelles frontières.
Tome 3 : Prospective, mutations sociétales, économiques et juridiques.
L’humanisme numérique est un thème complexe, au cœur des préoccupations de chacun mais que les spécialistes en sciences de l’information et de la communication ne traitent pas habituellement aussi frontalement. Que cette thématique soit placée sous l’égide de l’UnESCo, institution conçue pour penser mondial, nous a permis d’aborder les modèles de développement économiques et sociaux sans les tropismes habituels et les références trop courtes au transhumanisme googlien. Parce que les approches, que les chercheurs d’Amérique latine, de Chine, d’Europe, d’Amérique du nord, d’Afrique, apportent sur cette thématique sont diverses et parce que les échanges qu’ils suscitent obligent à dialectiser les positions respectives, elles recouvrent des « allant de soi » spécifiques aux différentes cultures. Elles obligent aussi à pratiquer le langage de l’interculturalité. De nombreux spécialistes des médias, économistes, technologues, philosophes, juristes, artistes ont été mobilisés pour intervenir sur cette thématique. Ils couvrent un large champ : du pré-humanisme au « post-humaniste antispéciste », des nouvelles libertés d’expression aux conditions d’appropriation du numérique pour tous, de la présentation de scenarii prospectifs aux questions de l’individu augmenté ou simplifié, de la plateformisation de l’économie libérale et numérique aux nouvelles normativités juridiques mises en œuvre aujourd’hui.

Découvrez les entretiens en vidéo du colloque « Humanisme numérique : valeurs et modèles pour demain ? », remasterisés sur la chaine Youtube dédiée « Humanisme numérique ».
À noter qu’il est possible d’activer les sous-titres en français sur les vidéos anglophones.
Flashez pour découvrir la chaîne vidéo du colloque
