6 Crolles à vivre
Voyance et Manigance, premier roman de Lucile Mayvial Le monde de la mode, une jeune femme en prise avec les affres de l’amour, des collègues bienveillantes, de l’humour, une voyante, voilà quelques-uns des ingrédients de “Voyance et manigance”, le premier roman de la Crolloise Lucile Mayvial. Rencontre.
«
J'
ai écrit ce livre pendant plusieurs années, explique la jeune auteure Lucile Mayvial. J’ai toujours eu envie de prendre la plume, mais ma vie privée et personnelle ne s’y prêtait pas toujours. À certaines périodes, en attendant de trouver du travail, j’étais très productive. Et puis, quand j’étais embauchée, j’écrivais entre midi et deux, ou le dimanche soir. » Est-ce un roman autobiographique ? « Non pas du tout. Je me suis inspirée du monde de la mode, car c’est un milieu que je connais bien. J’ai fait des études de stylisme et j’ai travaillé plusieurs années à Paris, dans le merchandising et l’aménagement de vitrines. Mais mes personnages et ce qu’ils vivent sont inventés de toute pièce ! » Comment se fait-on publier ? « Quand j’ai estimé que mon scénario était prêt, je l’ai envoyé à de nombreuses maisons d’édition. J’ai reçu beaucoup de réponses négatives. Et puis les éditions Baudelaire ont accepté mon projet. Ils sont connus pour donner leur chance à de jeunes auteurs. Ils m’ont demandé quelques corrections sur la forme, j’ai mis ma mère à contribution pour vérifier l’orthographe, et voilà, “Voyance et Manigance” a vu le jour. » Et maintenant ? « Aujourd’hui je vis dans l’Ain, je jongle entre l’école de pole dance que j’ai créée il y a 3 ans, et mon bébé de 10 mois. Mes journées sont bien occupées. Mais c’est plus fort que moi, j’adore écrire et j’ai déjà commencé mon deuxième roman. L’action se passera cette fois-ci dans le monde de la danse. »
Voyance et Manigance, de Lucile Mayvial, Editions Baudelaire, 322 pages, 20,50 €. Disponible à la librairie du Grésivaudan, et sur internet.
Ils sont fans ! Le Parcours découverte skateboard remporte un véritable succès auprès des 8-10 ans. En quelques séances, les progrès sont garantis.
«L
a plupart des enfants qui débutent cet atelier n’ont jamais mis les pieds sur un skateboard, confie Léo Poulet, animateur de cette discipline. Après 9 séances d’apprentissage, ils maîtrisent les bases et peuvent être indépendants. » Titulaire d’un brevet d’Etat de skateboard, ce féru de glisse, attaché
magazine d’information de la ville de
Crolles ////// Mai 2016 ////// Numéro 62
au skatepark de Grenoble, dispense sa discipline dans les écoles et les MJC de la vallée. En lien avec l’association crolloise Boarder Kids, il assure depuis le début de l’année deux ateliers par semaine dans les écoles de la commune, fournissant les planches, casques et protections : « Je leur apprends les bases pour rouler, tourner, freiner et faire des figures au sol. Mon objectif est de préparer les enfants à pouvoir aller “confiants” sur un skatepark. » Par groupe de dix, les élèves observent Léo qui leur montre les exercices et tentent à leur tour de les réaliser : « Ce n’est pas facile !, lâche l’une des élèves, mais c’est fun de savoir faire du skate. On vient d’apprendre à faire un flip c’est la classe ! »