«Chacun put emporter un plein de bons souvenirs qui resteront gravés pour longtemps sur la portée de son coeur.» «Plusieurs personnes sont venues s’enrichir des sujets abordés par ce psychologuethéologien.» 2
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Haut les choeurs !
C
e fut un samedi 13 avril qu’une joyeuse équipe se retrouva à l’Espace Rencontres de la CroixBleue, sans nom pour le moment mais grâce à vous cela ne va pas durer…, pour une soirée de karaoké mise sur pied par notre animateur Thierry. Et précédée d’un bon repas comme il se doit. Quelques salades bien vertes et de frais radis rouges firent la mise en bouche «légumes» d’une agape dont le plat de résistance était constitué de dinde de Noël !! (ça fait du profit, la dinde, dis-donc) et de pintade accompagnées d’un onctueux gratin de pâtes. La convivialité chaleureuse d’un excellent repas apprécié de tous est propice à créer les prémices d’un karaoké chantant, joyeux et animé. Le moment-clé de la soirée arriva donc enfin. Plus aucun convive n’était sur les dents puisque les appétits étaient comblés. Il ne restait plus qu’à choisir son chant, à l’interpréter avec la meilleure ferveur possible pour que les amis spectateurs encourageants nous
entraînent de leurs bravos bruyants et félicitant. Les «urgentistes de la mise à l’horizontale» ont ouvert la voie de leur voix la plus jolie qui soit. Les notes s’égrenèrent suivies des refrains repris en chœur avec beaucoup de cœur dans la liesse de toute l’assemblée des participants. Ce début fut très réjouissant grâce à la vingtaine de convives. De «L’aigle noir» à «Nathalie» en passant par «L’éducation sentimentale» à «Scandale dans la famille», chaque artiste en herbe s’est donné à fond pour nous en mettre
plein nos oreilles esbaudies et ravies. Même la danse, emmenée par Min Fung, s’est invitée dans nos tribulations artistiques. Après le départ de plusieurs de nos amis, nous nous sommes retrouvés en comité plus restreint par le nombre mais par la fièvre chantante qui nous avait envahis. L’émulation faisant le larron, c’est avec une vigueur sans égale que nous avons continué à vocaliser telle la Castafiore. De complaintes en mélodies suivies de mélopées et de sérénades, la joyeuse bande s’éclata. Nous eûmes même le plaisir d’avoir de petits entractes exotiques par le biais de notre amie Min Fung qui nous dévoila avec talent quelques mélopées chinoises. C’est ainsi, qu’une fois la soirée terminée, chacune et chacun put emporter un plein de bons souvenirs harmonieux qui resteront gravés pour longtemps sur la portée de son cœur.
Les gais bardes: Patricix et Robertix
Les soirées avec Jacques Poujol
L
es deux soirées avec Jacques Poujol ont été, comme attendu, fort intéressantes. Plusieurs personnes sont venues s’enrichir des sujets abordés par ce psychologue-théologien. Lors de la soirée sur l’identité à Vevey, nous avons retracé, par exemple, les phases importantes dans l’enfance où l’identité se forme et ce qui est nécessaire. Puis étant adulte, nous avons vu que nos dons et nos capacités sont directement liés à notre identité – là où on se sent bien, on le fait bien et on arrive à mettre des bonnes limites face aux autres -. La soirée à Yverdon concernait «le
couple et son évolution», il n’y avait pas que des personnes qui sont venues durant cette soirée – en effet, le couple est fait de deux personnes à part entière (et non deux moitiés de personnes comme on l’a entendu parfois). Comment les personnes s’attirent et se mettent en
couple, lié à leur «pathologies personnelles», ou encore ce qu’attend chacun dans un couple pour que celui-ci évolue positivement. Il y aurait beaucoup trop à dire car Jacques Poujol nous donne énormément d’éléments tous plus intéressants les uns que les autres. On ne s’arrêterait plus de l’écouter! Il nous aide à comprendre notre fonctionnement et le fonctionnement de l’autre. Jacques Poujol nous donne la chance de venir chaque printemps, nous l’attendons déjà avec impatience pour 2014!
Déborah Grisel, collaboratrice sociale section vaudoise
Leçon d’histoire: des témoins
J
e cherchais parmi tous les personnages ayant apporté quelques chose à l’histoire dans le passé. Il y a beaucoup de grands Vaudois, d’autres aussi, mais pour moi il n’y en a qu’un qui surpasse tous les autres car son œuvre subsiste toujours, c’est le Pasteur Louis-Lucien Rochat.
Né à Genève en 1849 où ses parents étaient horlogers, il descendait d’une famille qui, à la Vallée de Joux et au canton, donna quantité d’individualités fortes et généreuses. De la force et de la générosité il n’en manqua pas. On sait avec quelle ardeur il mena contre l’alcoolisme une lutte implacable et nécessaire.
L’alcoolisme n’est pas un fléau moderne. Les baillis bernois ont menacé souvent d’amendes leurs sujets qui s’adonneraient à l’ivrognerie. On interdisait l’entrée des pintes aux «biberons» dénoncés par les consistoires. En 1770, le pasteur Bertrand dénonçait les ravages de l’eau-de-vie.
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