CNM Info n°44

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n°44 Octobre 2016

> Nutrition Santé Les produits light : ne tombez pas dans le panneau !

Focus Trier ses médicaments : un geste d’éco-santé

Décryptage

Pour beaucoup de Français, se soigner est devenu un luxe


Pages 4-5

Pages 6-9

En bref

Décryptage Focus

Prévention

Trophées CNM : il est encore temps, RMC et vaccination...

Quand se soigner devient un luxe

Trier ses médicaments : un geste d’éco-santé

Tout est une question d’équilibre

Dépassements d’honoraires, déserts médicaux… Un Français sur trois affirme avoir renoncé à certains soins pour raisons financières.

Trier et rapporter ses médicaments périmés chez son pharmacien peut contribuer à protéger notre planète et à éviter des accidents.

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Nutrition et santé

Les bons conseils

CNM & Vous

Les produits light : ne tombez pas dans le panneau !

10 questions à poser avant une opération

Une nouvelle surcomplémentaire : Extentia Plus

Se gaver de gâteaux, de sodas sans prendre un gramme parce qu’ils sont light ? Impossible !

Parce que se faire opérer fait toujours peur, n’hésitez pas à poser des questions essentielles.?

Une publication de la CNM Prévoyance Santé Mutuelle régie par le livre II du Code de la mutualité, inscrite au SIRENE sous le N° 784492100

Rédacteur en chef : André PELTIER

Siège social : 93A, rue Oberkampf 75553 Paris cedex 11

Conseillère technique : Françoise PARISI

Directeur de la publication : Jacques DE JAEGER

Comité de rédaction : Jean ASTOR, Jean DOSNE, Paul HUMBERT, Louis LOTRIAN, André PELTIER, Jean THIEC

Conception/création/rédaction : STRATÉGIE & CONTENUS pour le compte d’ALISO CONSEIL

Pages 10-11

Pour permettre à chacun de réduire au maximum ses restes à charge, la CNM vous propose une solution nouvelle.

Pages 12-13

Les troubles de l’équilibre sont fréquents chez les seniors et peuvent avoir de lourdes répercutions sur la vie quotidienne. Pourtant il existe des solutions.

Retrouvez toute l’information de votre mutuelle sur le site Internet

www.cnmsante.fr

Impression : Presses de Bretagne 16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est - 35577 CESSON-SÉVIGNÉ

sont adressés spontanément. La CNM Prévoyance Santé se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Document non contractuel.

© CNM Prévoyance Santé Toute reproduction d’articles, de photos ou d’illustrations doit faire l’objet d’une demande écrite auprès du rédacteur en chef. La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui

Tirage : 45 300 exemplaires Commission paritaire : N° 0316M07771 Dépôt légal : 3e trimestre 2016


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éditorial N ° 4 4 / O CTO B R E 2 0 1 6

Notre unique ambition : vous apporter des solutions ! C’est un lieu commun qu’il est toujours bon de rappeler : nous sommes une mutuelle et non une compagnie d’assurance. Très concrètement cela signifie que nous sommes une organisation qui ne cherche pas à faire du profit sur le dos de nos adhérents et qui est dirigée au niveau politique par des administrateurs et délégués bénévoles. André Peltier Rédacteur en chef

Leur rôle ? Etre le reflet de nous tous, adhérents, et d’orienter l’action des équipes opérationnelles de notre mutuelle pour satisfaire au mieux nos besoins en matière de protection sociale compléNous sommes mentaire. C’est à ce titre que le Conseil d’Administration a demandé à ce que soient trouvées des solutions pour que nos adhérents puissent faire face aux limites de couvertures imposées par le nouveau contrat responsable et la mutuelle obligatoire.

une mutuelle et non une compagnie d’assurance.

Et c’est de cette attente exprimée par nos adhérents qu’est née Extentia Plus notre nouvelle gamme Surcomplémentaire Santé. Nos équipes ont veillées à ce qu’elle soit accessible au plus grand nombre à la fois en âge (adhésion possible jusqu’au 85ème anniversaire quand les autres acteurs proposent au mieux jusqu’à 70 ans) et en tarif (nos études de concurrence démontrent que nous sommes à garanties équivalentes significativement moins chers). Elles ont également répondu à notre demande que cette couverture additionnelle puisse être personnalisée pour chaque adhérent.

J’espère très sincèrement que ces nouvelles solutions, conçues pour vous, vous aideront à maîtriser au mieux votre protection et votre budget santé.

André Peltier


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En bref

Trophées CNM Prévention Santé : il est encore temps !

> LES CONTRAINTES DE REMBOURSEMENTS DES DÉPASSEMENTS D’HONORAIRES PAR LA

TROPHÉES

CNM PRÉVENTION SANTÉ Et oui, il est encore temps de parrainer une association qui joue un rôle en matière de prévention que ce soit par le sport, les activités physiques ou intellectuelles, la nutrition, l’information… Téléchargez le dossier de candidature sur le site de la CNM (www.cnmsante.fr)

rubrique Trophées CNM ou demandez le par téléphone (01 53 36 92 62) et permettez ainsi à une association de votre choix de bénéficier de fonds pour mener à bien son projet. La CNM soutiendra 5 projets en 2016 pour un montant total de 20 000 euros.

RMC, retraite mutualiste du combattant, faites un versement avant le 31 décembre 2016 Vous venez de recevoir les propositions de changement de plafond pour la retraite mutualiste, mais n’oubliez pas que vous avez jusqu’au 31 décembre prochain pour faire un versement complémentaire et bénéficier de la déduction fiscale des sommes ainsi versées.

CNM SELON QUE LE MÉDECIN EST SIGNATAIRE DU CONTRAT D’ACCÈS AUX SOINS (CAS) OU PAS • La CNM doit créer un écart de minimum 20% dans ses remboursements de dépassements d’honoraires des médecins selon qu’ils sont signataires ou non signataires.Ex : si l’on rembourse à 150% du Contrat d’accès aux soins un médecin signataire, on ne peut pas rembourser à plus de 130% un non signataire • Limiter le remboursement maximum des actes des non signataires à 200% de la base de remboursement de l’Assurance maladie à compter du 01/01/2017.

Pour améliorer vos remboursements quel que soit le médecin concerné, vous pouvez souscrire à Extentia Plus la nouvelle gamme surcomplémentaire.


11 N’oubliez pas votre vaccin contre la grippe saisonnière

millions de Français invités à se faire vacciner

57 %

se font vacciner après 70 ans

> DOCTOLIB, MONDOCTEUR, KELDOC… Octobre marque le début de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. 11 millions de Français sont concernés. Chaque année, 2,5 millions de personnes sont touchées par la grippe en France. Malgré les réticences de certains, le Ministère de la Santé rappelle que la vaccination est le moyen le plus simple de se prémunir contre les risques de complications liés à cette infection. Comme chaque année, l’Assurance maladie prend en charge le vaccin à 100 % pour les personnes considérées comme fragiles, c’est à dire : • les personnes âgées de 65 ans et plus, • les femmes enceintes, • les personnes atteintes de certaines pathologies chroniques, • les personnes obèses présentant un IMC supérieur à 40, • l’entourage des nourrissons de moins de 6 mois fragiles, • les professionnels de santé en contact régulier avec les sujets fragiles. Il est indispensable de se faire vacciner chaque année car les souches virales varient d’une année à l’autre mais une seule injection suffit. Deux semaines après vous êtes protégés.

PRENEZ RENDEZ-VOUS EN LIGNE ! Fini les longues minutes d’attente au téléphone, ou les standardistes parfois revêches et débordées, désormais on peut prendre rendez-vous avec son médecin d’un simple clic ! Depuis quelques années, les plateformes sur lesquelles on peut trouver gratuitement un médecin, connaître sa spécialité, sa localisation et prendre rendez-vous, se multiplient. Aujourd’hui seulement 20 000 praticiens sur 370 000 utilisent ces plateformes mais ils sont de plus en plus nombreux à être séduits. Côté patients, cela permet de trouver plus facilement un praticien près de chez soi mais aussi d’éviter d’oublier un rendez-vous pris de longue date grâce à un système de sms et de mails. Autre nouveauté, ces plateformes vous permettent d’être informés dès qu’un rendez-vous se libère. Reste que ces sites sont encore peu utilisés car elles nécessitent une connexion et l’habitude des outils internet, ce qui n’est pas le cas de chacun d’entre nous.

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> D É C R Y P TA G E Quand se soigner devient un luxe Délais d’attente écrasants, dépassements d’honoraires de plus en plus fréquents, déremboursement de médicaments… pour beaucoup, se soigner est devenu un luxe. Un Français sur trois affirme avoir renoncé aux soins en 2015 pour raison financière. Comment est-on arrivé là ? Quelle est réellement la situation aujourd’hui ?

La France est censée avoir l’un des meilleurs systèmes de santé au monde : riche ou pauvre, ouvrier ou PDG, à la ville comme à la campagne, chacun y aurait accès aux mêmes soins. Mais en pratique, la situation est tout autre ! Et alors même que nous avons une médecine de pointe reconnue dans le monde entier, nous laissons sur la route de nombreux patients pour tout ce qui est soins de base.

Déserts médicaux : en ville aussi ! Trouver un médecin généraliste ou un spécialiste sur certaines parties du territoire est peine perdue : il y a des zones en France où l’on compte moins de 10 généralistes pour 10 000 habitants !


27 %

des Français connaissent une réduction du nombre de généralistes à moins de 30 minutes de leur domicile

3,2

millions de Français vivent dans un désert médical

80 %

de la population vit dans une zone où gynécologues et ophtalmologistes pratiquent les tarifs de la Sécurité sociale

20 %

des Français décèdent avant 65 ans

Si cette paupérisation de l’offre se limitait auparavant aux zones rurales isolées, elle s’étend aujourd’hui aux portes des agglomérations. On compte par exemple plus de 20 généralistes et 70 spécialistes pour 1 000 habitants au centre de Paris, et 10 à 12 fois moins à seulement quelques kilomètres de là, en Seine-Saint-Denis. Malgré les nombreux départs à la retraite – les médecins français ont en moyenne 51,4 ans et le numérus clausus perdure –, le vrai problème n’est pas le nombre de médecins, mais leur répartition sur le territoire. Les mesures visant à inciter financièrement les médecins à s’installer dans les zones sous-dotées prouvent leur inutilité. Les Français continuent à faire des kilomètres pour trouver un médecin, et surtout à attendre ! Il faut 18 jours pour décrocher un rendez-vous chez un pédiatre, 40 jours chez un gynécologue et 133 jours pour un ophtalmologiste, soit près de quatre mois et demi ! Mais beaucoup de municipalités conscientes du problème et souhaitant garder leurs administrés se sont retroussé les manches et essaient de trouver des solutions : cabinets clé en main, maisons médicales, médecins salariés… reste un problème : le manque de volontaires.

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Des urgences surchargées Faute d’accès à la médecine de ville, beaucoup de patients se rabattent sur les urgences pour ne pas avoir à avancer les frais. En 20 ans, le nombre de passages aux urgences a ainsi doublé, engendrant un embouteillage. On ne peut normalement séjourner aux urgences que 24 heures. Mais compte tenu du nombre de patients, les urgentistes peinent à trouver des lits dans les services spécialisés et sont parfois contraints de laisser plusieurs heures, voire plusieurs jours, dans les couloirs des patients atteints de multiples pathologies, dont aucun service ne veut !


08

Décryptage

133

jours d’attente pour voir un ophtalmologiste

12 H d’attente dans certains services d’urgence

+20 % Des dépassements d’honoraires toujours importants Malgré les différentes mesures prises, les dépassements d’honoraires ne cessent d’augmenter (6,6 % entre 2014 et 2016). Et ce n’est pas les quelques 11 000 signataires du contrat d’accès aux soins qui vont permettre d’inverser la tendance ! Un contrat qui par ailleurs coûte cher : si en 2014 le CAS aura permis d’économiser 59 millions d’euros de dépassements d’honoraires, dans le même temps ce sont 470 millions d’euros qui ont été

versés aux médecins signataires en guise de contrepartie ! Conséquences ? Nombre de Français renoncent à se soigner, et les maladies que l’on croyait disparues, comme la tuberculose, réapparaissent.

de reste à charge pour les patients depuis 2004

Un état de santé qui se détériore Familles aux revenus modestes, mères seules, jeunes, retraités… le renoncement aux soins se généralise et accroît les vulnérabilités. Fait récent, le travail n’apporte plus forcément la garantie d’une autono-

> MÉDECIN SIGNATAIRE OU NON SIGNATAIRE DU CAS, QU’EST-CE QUE CELA CHANGE ? Le contrat d’accès aux soins (CAS) permet aux patients de bénéficier d’un meilleur remboursement des dépassements d’honoraires auxquels ils ont à faire face par leur complémentaire santé. Les médecins autorisés à pratiquer des honoraires libres signent un contrat triennal avec l’Assurance maladie, dans lequel ils s’engagent à n’augmenter ni leur niveau moyen de dépassement d’honoraires (par rapport à leur

pratique antérieure), ni la part de leur activité faisant l’objet de dépassements. Ils s’engagent aussi à recevoir plus de patients aux tarifs conventionnés, sans dépassement possible. En contrepartie, ils bénéficient d’une prise en charge partielle de leurs cotisations sociales (à hauteur de 5 500 euros par an en moyenne selon l’Assurance maladie). Par ailleurs, dans le cadre de la réforme sur les contrats responsables, votre mutuelle doit moduler ses remboursements éventuels de dépassements d’honoraires en fonction de la signature ou non du CAS par votre médecin. (Voir page 4 du CNM INFO N°44)


09 – aide au paiement d’une complémentaire santé (ACS), couverture maladie universelle (CMU) – et où tous les salariés ou presque sont couverts par une complémentaire santé ! Cependant, les populations les plus fragiles sont parfois mal informées quant aux différentes mesures qui leur sont proposées et n’exercent pas toujours leurs droits. C’est tout le système de santé français qui semble aujourd’hui à repenser, afin qu’une belle idée de départ, l’accès aux mêmes soins pour tous, ne soit pas définitivement perdue, et que l’on ne voit pas se développer deux médecines : celle des riches et celle des pauvres.

mie financière : malgré la généralisation de la complémentaire santé, les salariés ne sont pas à l’abri des privations et ont parfois du mal à se soigner. L’optique et le dentaire sont en particulier de moins en moins accessibles. Les médicaments en libre accès pèsent lourd sur le porte-monnaie, il peut arriver que leur prix varie du simple au double, d’une pharmacie à l’autre. Par exemple, à conditionnement identique, les dosettes de sérum physiologique connaissent une variation de plus de 6 euros : de 1,95 à 8 euros ! phénomène qui s’observe aussi pour l’Arnigel® ou pour la crème antiherpès Activir®... Étonnant non ? Là encore, la conséquence est la même : renoncement aux soins au risque de laisser empirer une « petite » maladie. Difficile à croire dans un pays où il existe des aides financières pour se soigner

39 %

des Français ont retardé un soin ou y ont renoncé en raison de son coût (Baromètre Ipsos-Secours populaire 2016)

64 % > L’ACTION SOCIALE À LA

CNM :

UNE RÉALITÉ Adhérent santé à la CNM, votre mutuelle peut vous apporter une aide exceptionnelle lorsque vous rencontrez des difficultés financières à vous soigner. N’hésitez pas à contacter votre mutuelle afin de constituer un dossier de demande de fonds social : contact@cnmsante.fr

des foyers les plus modestes peinent à régler les actes médicaux mal remboursés par la Sécurité sociale

35 %

des sondés ont renoncé à l’achat de prothèses dentaires (Baromètre Ipsos-Secours Populaire 2016)


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Focus

Trier ses médicaments : un geste d’éco-santé Qui n’a pas chez lui une armoire à pharmacie débordant de boîtes de médicaments entamées, aux notices égarées ? Pourtant, trier et rapporter ses médicaments chez le pharmacien permet non seulement d’agir pour la planète, mais aussi d’éviter les accidents par intoxication. Un vrai geste d’éco-santé ! Une fois un traitement médicamenteux terminé, on hésite souvent à jeter ce qu’il nous reste : on ne sait jamais… Et pourtant un tri systématique s’impose, car tous les médicaments contenant un principe actif ont une date de péremption au-delà de laquelle ils ne devraient être consommés.

Pourquoi trier ? La première chose à savoir est que les médicaments ne sont pas des déchets comme les autres, car ils contiennent des molécules chimiques actives et ne peuvent donc pas être simplement vidés dans l’évier, jetés dans les toilettes ou enfouis… sous peine de polluer les soussols et les nappes phréatiques. En effet, si peu d’études existent sur les conséquences à long terme de ces rejets sur la nature, des hypothèses émergent

tout de même au sein de la communauté scientifique : les hormones contenues dans les pilules contraceptives favoriseraient la féminisation de certains poissons de rivière ; quant aux antibiotiques, leur relâchement dans les eaux participerait à l’augmentation du phénomène d’antibiorésistance.

Comment trier ? Les produits qui ont dépassé leur date de péremption doivent être mis de côté, ainsi que ceux dont la durée d’utilisation est fortement limitée (collyre, sirop…) ou ayant été utilisés pour une maladie bien particulière et peu courante. Sachez que la date de péremption n’est valable que pour un produit non ouvert. Un produit entamé se conserve beaucoup moins longtemps. Attention aussi aux conditionnements unidoses (dosettes), qui peuvent contenir des produits très différents : collyres ophtalmiques, sérum physiologique, désinfectants… Ils sont à usage unique et ne doivent pas être conservés une fois ouvert. Seuls les emballages en carton et les notices peuvent être triés normale-


11 ment avec vos déchets courants. Quant aux médicaments qui sont utilisés régulièrement ou de manière courante, comme le paracétamol, la crème pour les brûlures ou les courbatures, les antihistaminiques et corticoïdes pour les allergies, les désinfectants… ils possèdent une durée de conservation assez longue, qu’ils soient ou non entamés, dans la limite, toujours, de leur date de péremption.

Que fait-on des médicaments triés ? Une fois votre armoire à pharmacie remise en ordre, vous devrez apporter les médicaments entamés et périmés à votre pharmacien. Celui-ci a l’obligation de collecter gratuitement les médicaments à usage humain non utilisés rapportés par des particuliers. Par contre, votre pharmacien n’est pas toujours à même d’accepter les seringues, les aiguilles ou les produits vétérinaires. Rapporter ses médicaments chez son pharmacien permet de s’assurer qu’ils seront recyclés de façon appropriée, tout en limitant les risques d’accidents domestiques : aujourd’hui, les médicaments représentent plus d’une intoxication sur deux chez les enfants.

Traitement et recyclage des médicaments Le pharmacien stocke les produits qui lui sont rapportés et les confie ensuite à l’association Cyclamed. Cette association récupère 63 % des médicaments non utilisés, soit 12 000 tonnes de gélules et autres produits pharmaceutiques par an ! Ces médicaments sont ensuite confiés à l’un des 55 sites de valorisation énergétique, qui se chargera de les faire brûler dans des incinérateurs agréés à 1 200 °C, les transformant ainsi en énergie (électricité, chauffage). Une certaine façon de leur offrir une seconde vie !

80 %

des Français déclarent déposer leurs médicaments non utilisés chez le pharmacien

12 108 > FIN DES DONS

tonnes de médicaments non utilisés collectés en 2015

HUMANITAIRES Depuis 2009, les médicaments entamés mais non périmés ne peuvent plus être donnés à des associations humanitaires en raison de problèmes de traçabilité.

22 000 pharmacies en France

AIDEZ VOTRE PHARMACIEN : TRIEZ BIEN ! Les emballages en carton et les notices en papier doivent être mis dans le tri sélectif

Aérosols, sprays, inhalateurs

Comprimés, gélules, poudres...

Patchs

Suppositoires, ovules...

Collyres, solutions non-buvables

Pommades, crèmes, gels...

Ampoules

Sirops, solutions buvables

NI AIGUILLE NI SERINGUE

> GÉRER VOTRE ARMOIRE À PHARMACIE AVEC L’APPLI GRATUITE

« MON ARMOIRE À PHARMACIE » Avec votre smartphone, vous pouvez : • administrer votre pharmacie en ayant un aperçu en temps réel de tous vos médicaments et une mise en avant des médicaments non utilisés depuis longtemps et/ou périmés, • gérer vos boîtes de médicaments en modifiant en instantané les quantités et les dates d’ouverture…


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Prévention

Tout est question d’équilibre Les troubles de l’équilibre sont fréquents chez les seniors, avec des retentissements parfois graves sur la vie quotidienne : peur de descendre les escaliers, de sortir de chez soi et surtout de tomber. Quand consulter ? Quelles précautions prendre ? Comment retrouver son équilibre ?

Des causes diverses Les troubles de l’équilibre peuvent avoir de nombreuses causes. Parmi les plus fréquentes chez les seniors, on peut distinguer :

Le risque de chute augmente avec l’âge. Après 65 ans, les chutes sont la cause d’environ 5 000 décès par an. Les troubles de l’équilibre sont donc un problème qu’il ne faut pas prendre à la légère.

• le vieillissement naturel du système d’équilibration ; • la dénutrition ; • la fonte musculaire des membres inférieurs ; • la prise de certains médicaments – notamment les hypotenseurs, les neuroleptiques… • certaines maladies neurologiques (Parkinson), métaboliques (diabète), cognitives (Alzheimer), des problèmes visuels ; • la sédentarité excessive, l’isolement, qui favorise le repli sur soi, la perte de goût pour l’effort et la peur de marcher.

Une consultation indispensable dès la première chute Tomber n’est pas forcément révélateur d’un problème d’équilibre. Il peut juste s’agir d’un incident isolé. Pour en être sûr, il existe différents tests que vous pouvez réaliser chez vous : • le test de la station unipodale : il s’agit de se tenir sur un pied (celui que l’on préfère) pendant cinq secondes, les yeux ouverts ; si l’on n’y parvient pas, la consultation s’impose. • Le test chronométré du lever de chaise de Mathias : on se lève de sa chaise sans se tenir à un support, on parcourt trois mètres, on fait demi tour et on revient s’asseoir dans un laps de temps donné. Un senior en bonne santé effectuera cet exercice en moins de


13 > DES CHUTES

- 30 %

AUX LOURDES

• Contusions, plaies ou ecchymoses

des capacités d’équilibre à 65 ans

• Fractures, dont la plus fréquente, celle du col du fémur, peut aboutir à l’invalidité

2 MILLIONS

CONSÉQUENCES

!

• Phlébite si la personne reste au sol trop longtemps

14 secondes. Au-delà, l’interprétation des résultats dépend des antécédents : si vous êtes déjà tombé dans le passé le risque de rechute est élevé. • Se lever d’une chaise en gardant les pieds joints. • Debout, effectuer un demi-tour sur soi-même yeux ouverts, puis yeux fermés… En principe, chaque personne de plus de 65 ans devrait aller voir un otorhinolaryngologiste (ORL) de manière préventive une fois par an, afin de vérifier le bon fonctionnement de l’organe de l’équilibre (situé dans l’oreille interne) et de s’assurer de la cohérence des informations envoyées par le cerveau.

• Syndrome post-chute : perte de confiance après être tombé, qui peut pousser au repli sur soi, à éviter de sortir, et en conséquence à une perte de masse musculaire et enfin d’autonomie

de personnes âgées chutent chaque année

9 000 décès par an

• Dépression.

50 000 fractures du col du fémur par an

Une prévention indispensable La première démarche de prévention consiste en l’aménagement du lieu de vie, afin de limiter les situations à risque. Dans les pièces d’eau, installez des barres d’appui aux endroits critiques, ainsi qu’un revêtement de sol antidérapant. Dans le reste de la maison, privilégiez un bon éclairage, supprimez les tapis glissants et rendez les rangements accessibles afin d’éviter d’avoir à monter sur des escabeaux ou autres… Différentes aides publiques existent quant aux travaux liés à l’adaptation des logements au vieillissement, renseignez vous pour cela auprès de votre mairie, ou de la CNM qui peut intervenir sur les aménagements ou adaptations de logement dans le cadre de l’action sociale. de votre caisse d’assurance maladie.

Vous pouvez aussi participer à des ateliers d’équilibre. Ils stimulent les grandes fonctions (ostéo-articulaires, musculaires, cardio-respiratoires, motrices) et permettent d’apprendre à se déplacer en confiance, à se baisser et à se relever en toute sécurité, à conserver sa souplesse et à entretenir sa vigilance. Mais la meilleure prévention reste l’activité physique !


> PETITS CONSEILS CNM

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Nutrition et santé

Les produits light : ne tombez pas dans le panneau ! Imaginez un monde où vous pourriez boire des litres de soda, manger des tonnes de plats cuisinés, fromages et gâteaux sans prendre un gramme, tout ça parce que ces produits seraient allégés… Eh bien ce monde n’existe pas ! On ne compte plus le nombre ni les sortes de produits allégés light. De la boisson aux plats préparés en passant par les laitages, les industriels rivalisent de créativité pour nous inciter à consommer ces aliments censés sinon nous faire du bien, au moins ne pas nous faire de mal !

Les normes de l’« allégé » Les produits light répondent à une norme précise : allégé ne veut pas dire retranché. Selon la législation en vigueur, un produit est considéré comme allégé si sa teneur en un nutriment ou sa valeur calorique sont réduites d’au moins 25 % par rapport à un produit de référence. Les fabricants doivent en outre préciser en quoi leur produit est allégé : éléments qui entrent dans la composition du produit (sucre, matières grasses…) ou valeur calorique totale.

Comme souvent, nous vous incitons à bien lire les étiquettes des produits que vous achetez, même si cela n’est pas toujours facile. Chercher à savoir en quoi le produit est allégé et quels sont les ingrédients de remplacement reste le premier réflexe à avoir. Enfin, restez modéré. Ce n’est pas parce qu’un produit est light qu’il faut en manger deux fois plus. Les chips, même allégées, affichent quand même au compteur 500 calories pour 100 grammes !

Par quoi remplace-t-on les sucres et les matières grasses ? Là est toute la difficulté pour les industriels. Il faut en effet que le produit final ressemble le plus possible au produit d’origine, en termes de goût comme de couleur, de consistance, de forme et de temps de conservation.

> Les matières grasses peuvent ainsi être remplacées par des gélifiants ou des épaississants, comme les gommes de guar, les gélatines, l’amidon (crèmes dessert). Ou encore simplement par de l’eau (dans le beurre) ou de l’air (les mousses)…

> Un produit allégé en sucre (saccharose) peut l’être au profit d’autres sucres simples (fructose, lactose, maltose), d’édulcorants de synthèse comme l’aspartame, la saccharine, le sorbitol (que l’on retrouve dans les boissons et les chewing-gums) ou naturels (parmi lesquels le stevia). Il peut aussi contenir des sirops de glucose ou de glucose-fructose (plats cuisinés, gâteaux industriels).

35 % des adultes consomment un produit allégé au moins une fois par semaine

500 références au moins de produits light dans un hypermarché


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Les bons conseils

10 questions à poser avant une opération Une intervention chirurgicale n’est jamais anodine. Et même si toutes sont différentes, nous avons relevé pour vous 10 questions incontournables à soulever avant de monter sur la table d’opération. 1

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L’opération est-elle indispensable ou existe-t-il d’autres possibilités ? Demandez à votre médecin de vous expliquer les risques encourus et les bénéfices attendus de l’opération. Abordez également avec lui les conséquences éventuelles d’une non-intervention. N’hésitez pas à demander un second avis. Que va t-il se passer pendant l’intervention ? Où le chirurgien va-t-il inciser ? Sur quelle(s) partie(s) du corps exactement va-t-il intervenir ? Certains organes vont-ils être touchés ou risquent-ils de subir les conséquences de l’intervention ?

3

Quelle est l’expérience du chirurgien ? C’est toujours rassurant de savoir qu’il ne se fera pas la main sur vous !

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Quel type d’anesthésie va-t-on vous faire ? Ce n’est certes pas le chirurgien qui répondra à cette importante question, mais plutôt l’anesthésiste. Moins lourde de conséquences, l’anesthésie locale n’est pas toujours possible.

5

Y a-t-il des médicaments à éviter avant ou après l’intervention ? Selon l’intervention et la technique employée par le chirurgien, la prise de certains médicaments prescrits par exemple contre le diabète ou l’hypertension pourra être momentanément suspendue ou réduite, afin d’éviter des complications. Pensez aussi à évoquer vos allergies.

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Y a-t-il des comportements à éviter avant l’opération ? L’alcool et le tabac sont évidemment à proscrire. Le tabac ralentit en particulier le processus de cicatrisation.

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Quelles seront les suites de l’intervention ? Cicatrices, soins, rééducation, complications éventuelles… Le réveil sera t-il douloureux ? Combien de temps devrez-vous rester à l’hôpital ?

Quelle sera la durée de la convalescence ? Au bout de combien de temps pourrezvous reprendre votre emploi ? Vos activités sportives ? Ces deux questions vous permettront d’avoir une idée précise de l’organisation éventuelle à mettre en place pendant votre convalescence.

9

Où l’opération va-t-elle se dérouler ? Dans un hôpital ? Une clinique ? Renseignez vous sur le service concerné… Différents guides permettent d’appréhender le classement des différents établissements en regard de l’opération que vous allez subir. Des locaux vétustes et un personnel en sous-effectif, harassé, ne faciliteront pas votre séjour à l’hôpital !

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Combien va me coûter cette intervention ? Le chirurgien ne devrait pas attendre que vous lui posiez la question. Il doit vous donner lui-même l’information et vous établir un devis indiquant la prise en charge de l’Assurance maladie, ses propres dépassements d’honoraires et ceux de l’anesthésiste, le supplément lié au choix d’une chambre individuelle… Vous pourrez ensuite consulter votre mutuelle afin de savoir ce qui est pris en charge par la garantie que vous avez souscrite.

> À SAVOIR En cas d’intervention chirurgicale, n’oubliez pas, de faire appel à Filassist, garantie incluse dans les différentes gammes santé de la CNM. Vous bénéficierez ainsi de nombreux services.


NS NDITIO O C S E D LES SPÉCIA OUTES POUR T MILLES LES FA

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La CNM & Vous

Une nouvelle surcomplémentaire : EXTENTIA PLUS Pour permettre à chacun de réduire au maximum ses restes à charge, la CNM Prévoyance Santé lance EXTENTIA PLUS, une surcomplémentaire modulaire. 1

3 questions à Françoise Parisi, Responsable du développement individuel

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Pourquoi une surcomplémentaire ? Après la généralisation de la complémentaire santé, beaucoup de salariés se sont rendus compte que leurs restes à charge avaient augmenté de façon significative, ne pouvant plus choisir eux-mêmes leur niveau de couverture. Toujours à l’écoute de nos adhérents, nous avons décidé de leur proposer une surcomplémentaire modulaire, Extentia Plus, dont les remboursements viendront compléter ceux du régime obligatoire et de leur mutuelle. Cela leur permettra de réduire, voire de supprimer totalement les sommes restant à leur charge. Vous parliez de modularité. De quoi s’agit-il ? Avec 62 combinaisons possibles, Extentia Plus, permet de composer sa couverture « sur mesure ». On choisit un niveau de couverture entre 1 et 3 avec une modulation sur 2 niveaux, pour

chacun des modules de soins proposés : • soins courants (consultations, généralistes, spécialistes, pharmacie…) • hospitalisation, • prothèses dentaires • optique et appareillage (notamment auditif) On peut aussi compléter cette couverture par le renfort « se soigner autrement » qui permet de bénéficier de forfaits en matière de médecines alternatives, de prévention ou d’incitation à la pratique sportive, de cures thermales. 3 Quels sont les points forts d’Extentia Plus ? Tout d’abord, comme il s’agit d’une surcomplémentaire, pas besoin de changer de mutuelle, pour les adhérents qui ne sont pas à la CNM, ou de modifier son contrat. Ensuite comme il s’agit d’une garantie modulaire, on compose librement sa couverture santé selon ses besoins, parmi les 62 combinaisons possibles. Ensuite et peut-être surtout, les cotisations d’Extentia Plus sont limitées, à partir de 7,5 euros par mois et varient en fonction de l’âge et du lieu de résidence de l’adhérent. On peut y souscrire jusqu’à 84 ans, sans questionnaire médical et sans frais de dossier. Dès le 25ème mois passé dans la gamme Extentia Plus, les adhérents bénéficient d’un ensemble de bonus fidélité qui prennent la forme d’amélioration de prestations. Extentia Plus, c’est un peu de la haute couture au prix du prêt à porter !


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