Les stations de lavage oculaire et les douches de secours
Les femmes dans lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment
La détection de gaz et de polluant

Les femmes dans lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment
La détection de gaz et de polluant
4 Toutes les marques dâoutils dont vous avez besoin
4 Plus de 5 000 items différents en inventaire
4 Une Ă©quipe dâexpert pour vous aider
Pour plus de dĂ©tails sur nos gammes dâoutils et accessoires, contactez votre reprĂ©sentant Wolseley ou visitez WolseleyExpress.com
La revue officielle de la 8175, boul. Saint-Laurent
Montréal, QC H2P 2M1
T : 514 382-2668
F : 514 382-1566
cmmtq.org/IMB imb@cmmtq.org
Ăditeur
CMMTQ
Rédacteur en chef
Martin Lessard
Collaborateurs
Mihai Buzdugan et François Guillemette
Révision
Annie Talbot
Abonnements
Mélanie Hing imb@cmmtq.org
Publicité
Jacques Galarneau
T : 450 227-8414, poste 311 jgalarneau@cpsmedia.ca
Graphisme
AllĂ©luâgraph
Impression
Héon & Nadeau
Toute reproduction est interdite sans lâautorisation de la CMMTQ. Les articles nâengagent que la responsabilitĂ© de leurs auteurs.
Lâemploi du genre masculin nâimplique aucune discrimination.
DĂ©pĂŽt lĂ©gal â 2023
BibliothĂšque et Archives
nationales du Québec
BibliothĂšque et Archives Canada
ISSN 0831-411X
Publiée 10 fois par année
Tirage régulier : 6400
Tirage du Répertoire : 3100
Répertoriée dans
Comité exécutif
Président : Denis Beauchamp
Vice-président : Jean Turgeon
Secrétaire-trésoriÚre : Jennifer Hamel
Conseil dâadministration
Denis Beauchamp Alain Beaudoin
Denis Carignan Jérémie CÎté
Alexandre Daigle Frédéric Dallaire
Pascal Dumais Jennifer Hamel
Jean-Marc Lacroix Mario Pitre
Mathieu Poirier Daniel Robert
Brian Roussel Jean Turgeon
Poste-publications, convention no 40006319
Retourner toute correspondance Ă :
8175, boul. Saint-Laurent
Montréal, Qc H2P 2M1
MARS 2023, VOLUME 38, N O2 38e ANNĂE
15
6 NOUVELLES
20 ACTIVITĂS DE FORMATION
22 NOUVEAUX MEMBRES
22 INFO-PRODUITS
23 CALENDRIER
Lâabonnement Ă IMB est gratuit pour les personnes liĂ©es Ă la mĂ©canique du bĂątiment. Remplir le formulaire sur cmmtq.org/imb
IMB recherche des collaborateurs
Toujours dĂ©sireuse dâoffrir un contenu novateur Ă ses lecteurs, la revue IMB cherche Ă sâadjoindre les services rĂ©guliers ou Ă©pisodiques de collaborateurs parmi les experts de lâindustrie.
Pas besoin de détenir une formation en rédaction; nous avons des réviseurs pour vous aider. Nous cherchons plutÎt des passionnés de la mécanique du bùtiment.
Pour rédiger un article, communiquez avec Martin Lessard, à mlessard@cmmtq.org
PLOMBERIE (CF. TUBES / TUYAUTERIE)
Les stations de lavage oculaire et les douches de secours
4 La CMMTQ dĂ©voile son nouveau logo pour vous positionner comme les experts que vous ĂȘtes
10
13
Mixité en chantier
Les femmes dans lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment
QualitĂ© dâair intĂ©rieur
La détection de gaz et de polluants
18
Fosse de retenue ou avaloir de sol dans un garage de stationnement
AprĂšs plusieurs mois dâattente, nous y voilĂ ! La Corporation des maĂźtres mĂ©caniciens en tuyauterie du QuĂ©bec (CMMTQ) dĂ©voilera son nouveau logo dans les prochains jours.
Cette nouvelle identitĂ© professionnelle illustre le sĂ©rieux et lâimportance de la profession depuis bientĂŽt 75 ans. La CMMTQ veut ainsi mettre de lâavant, aux yeux du public, lâexpertise forte et rassurante de ses membres en mĂ©canique du bĂątiment. Dans ce contexte, cette nouvelle image affirme votre savoir-faire et inspire la confiance de vos clients en montrant que vous exercez lĂ©galement votre profession.
Avec la constante Ă©volution technologique en mĂ©canique du bĂątiment, il Ă©tait devenu important de dĂ©finir une stratĂ©gie de marque complĂšte afin dâavoir un positionnement clair et durable. De plus, comme nos outils de communication ont besoin dâĂȘtre revampĂ©s et puisquâon procĂšde prĂ©sentement Ă la refonte de notre site Web, le moment est parfait !
Puisque le logo actuel est une mise à jour faite en 1991 du logo dévoilé en 1970, il était temps, me direz-vous.
Lorsque lâidĂ©e de remplacer le logo a commencĂ© Ă faire son chemin, nous avons invitĂ© des membres Ă participer Ă des groupes de discussion pour leur demander ce quâils en pensent.
La majoritĂ© a alors dĂ©clarĂ© quâil ne les reprĂ©sente plus, et que la mĂ©canique du bĂątiment, qui a beaucoup Ă©voluĂ©e depuis, dĂ©passe la simple rĂ©fĂ©rence Ă un tuyau.
Le nouveau logo
reflĂšte davantage la rĂ©alitĂ© des membres dans un concept plus moderne, sans sâĂ©loigner de nos origines.
De plus, lâutilisation du logo actuel nâest pas Ă©vidente. Dâailleurs, il est parfois posĂ© sur les camions dans le mauvais sens. Ce manque dâuniformitĂ© nuit Ă la notoriĂ©tĂ© de la Corporation dans lâespace public.
Pour Ă©viter ce genre de situation, une trousse graphique a Ă©tĂ© prĂ©parĂ©e pour vous aider Ă rĂ©pondre Ă votre obligation dâidentification. Ainsi, Ă compter de son dĂ©voilement, vous serez invitĂ©s Ă vous lâapproprier. Affichez-le fiĂšrement pour montrer que vous faites partie dâun organisme reconnu et respectĂ©.
Ă ce sujet, nous avons organisĂ© le concours Affichez votre main de maĂźtre. Chaque mois, deux prix dâune valeur de 250 $ chacun seront tirĂ©s au hasard parmi tous les membres qui auront tĂ©lĂ©chargĂ© la trousse graphique, et ce, jusquâau 31 octobre 2023. Pour recevoir son prix, le gagnant devra prĂ©senter la preuve quâil a utilisĂ© le nouveau logo. Les gagnants seront dĂ©voilĂ©s chaque mois dans le bulletin Ă©lectronique LâInfo
La CMMTQ fera ensuite tirer un grand prix, soit un voyage pour deux personnes en formule tout inclus en République dominicaine parmi tous les participants. Téléchargez la trousse dÚs sa publication pour courir la chance de remporter un prix à compter de ce mois-ci.
Le logo fera lâobjet dâun lancement public en 2024. Par la suite, tous les membres devront se conformer Ă lâobligation dâidentification au plus tard le 31 aoĂ»t 2024. Le conseil dâadministration veut ainsi laisser un dĂ©lai de conformitĂ© raisonnable aux membres.
Dâici au dĂ©voilement, je vous invite Ă consulter le bit.ly/accrochenouveaulogo pour voir lâaccroche vidĂ©o du dĂ©voilement du nouveau logo.
Le retour du plus important salon de lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment, de lâĂ©lectricitĂ© et de lâĂ©clairage au Canada.
Ă dĂ©couvrirâ:
Conférences gratuites pouvant répondre aux obligations de formation continue.
PrĂšs de 400 exposants du QuĂ©bec, du Canada et des Ătats-Unis, et des milliers de produits.
Une centaine de nouveaux produits soulignant lâingĂ©niositĂ© de lâindustrie.
Des nouvelles idĂ©es et solutions pour le dĂ©veloppement durable, lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et lâutilisation rationnelle de lâeau.
Inscription gratuite jusquâau 18 avril 2023. mcee.ca
Organisé par :
La Ville de MontrĂ©al tarifera lâeau des commerces et des industries selon le volume de leur consommation Ă compter de 2024. Pour les inciter Ă rĂ©duire leur utilisation ou Ă procĂ©der Ă des rĂ©parations, ils recevront, dĂšs cette annĂ©e, une « facture Ă blanc » qui les informera de lâampleur de leur consommation dâeau.
La Ville envisage ce type de tarification depuis des années. à la fin des années 2000, Montréal avait installé plus de
20 000 compteurs dâeau dans les bĂątiments industriels, commerciaux et institutionnels. Les grandes entreprises comme Molson, Lantic et Saputo paient dĂ©jĂ leur consommation. Toutefois, les autres entreprises sâacquittent plutĂŽt dâune taxe dâeau calculĂ©e dâaprĂšs la valeur fonciĂšre de leur propriĂ©tĂ©.
La Ville souhaite que les entreprises qui consomment plus de 10 000 m 3 dâeau par annĂ©e changent leur comportement. La tarification volumĂ©trique ne sâappliquera
Quatorze stations de traitement dâeau potable Ă©taient finalistes du concours. Chacune sâest vu attribuer entre 3 et 5 Ă©toiles pour la qualitĂ© de son eau.
Une dĂ©gustation Ă lâaveugle selon les critĂšres de goĂ»t, de clartĂ© et dâodeur rĂ©alisĂ©e par un jury de cinq personnes et les participants du Symposium a permis de dĂ©cerner les deux prix Ă lâusine de filtration de Windsor.
pas aux entreprises qui utilisent moins de 1000 m3 par annĂ©e, soit un million de litres. Cette catĂ©gorie regroupe prĂšs de 54 % des immeubles non rĂ©sidentiels dotĂ©s dâun compteur dâeau. Pour les autres, les tarifs varieront selon diffĂ©rents seuils. Ainsi, pour une consommation dâeau allant de 1000 m3 Ă moins de 10 000 m3, le prix sera Ă©tabli Ă 0,10 $ par m3 dâeau. Il grimpera Ă 0,20 $ pour une consommation de 10 000 à 100 000 m3, et Ă 0,60 $ pour plus de 100 000 m3.
Dans le cadre du Concours de la meilleure eau du Québec, organisé par Réseau Environnement, la Ville de Windsor a remporté les prix « Choix du jury 2022 » et « Choix du public 2022 » pour son usine de filtration Marcel-Bédard.
Cette usine a rĂ©cemment subi dâimportants travaux qui lui permettent dĂ©sormais dâavoir recours Ă la dĂ©sinfection aux rayons ultraviolets et Ă la monochloramine. Ce procĂ©dĂ© moderne est considĂ©rĂ© comme lâun des meilleurs pour le maintien de la dĂ©sinfection de lâeau potable dans le rĂ©seau dâaqueduc.
En remportant le prix Choix du jury, lâusine de filtration Marcel-BĂ©dard reprĂ©sentera le QuĂ©bec Ă lâĂ©chelle de lâAmĂ©rique du Nord lors du « Best of the Best Taste Test », organisĂ© par lâAmerican Water Works Association (AWWA).
PrĂšs dâune maison sur cinq prĂ©sente une trop grande concentration de radon dans lâair, rappelle lâAssociation pulmonaire du QuĂ©bec. En effet, 17 % des maisons testĂ©es dĂ©passent la norme canadienne de 200 becquerels par mĂštre cube. Dans ce contexte, lâAssociation incite la population Ă faire tester les piĂšces oĂč ils passent plus de quatre heures par jour.
Issu de la dĂ©composition de lâuranium, ce gaz radioactif est naturellement prĂ©sent dans lâenvironnement. Ă lâextĂ©rieur, le radon est vite dissipĂ© dans lâatmosphĂšre, mais il peut sâaccumuler Ă lâintĂ©rieur des bĂątiments, constituant ainsi la premiĂšre cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs, en plus dâaugmenter le risque chez les fumeurs. Le ministĂšre des Affaires municipales et de lâHabitation estime que ce gaz est associĂ© Ă plus de 1000 dĂ©cĂšs par annĂ©e.
Le MusĂ©e de la civilisation de QuĂ©bec a remportĂ© ex ĂŠquo le Prix dâexcellence catĂ©gorie 2, remis par la SociĂ©tĂ© des musĂ©es du QuĂ©bec, pour son exposition Ă merde !
PrĂ©sentĂ©e jusquâau 26 mars 2023, cette exposition ludique et interactive aborde les enjeux sanitaires et sociaux liĂ©s Ă la gestion et Ă lâutilisation des excrĂ©ments. Alliant des donnĂ©es scientifiques touchant lâanatomie, lâĂ©cologie, lâhistoire et lâingĂ©nierie, elle prĂ©sente des objets de collections et des crĂ©ations artistiques.
Ă lâIAPMO comme Ă©tudiante, a Ă©tĂ© attribuĂ©e Ă Chantal Cheung de lâUniversitĂ© Queenâs. Figurant parmi les trois finalistes, Sofia Lang de lâUniversitĂ© McGill a reçu une bourse de 1000 $.
Le concours souligne lâimportance de lâindustrie de la plomberie dans notre vie et prĂ©sente les rĂ©percussions mondiales des projets de lâIWSH. Tous les essais seront publiĂ©s dans le magazine de lâIAPMO et au iwsh.org
Il nous fait plaisir de souligner lâanniversaire des entreprises suivantes, membres de la CMMTQ.
DEPUIS 25 ANS
ïź Climat Zone inc. f.a. : Zone Ă©lectrique Saint-Isidore-de-Laprairie
ïź Airtec contrĂŽles inc. Saint-Hubert
DEPUIS 50 ANS
Les Prix dâexcellence visent Ă reconnaĂźtre, stimuler et rĂ©compenser lâexcellence de la pratique musĂ©ale au QuĂ©bec en mettant Ă lâhonneur les rĂ©alisations ayant contribuĂ©, de façon notable, Ă lâavancement de la musĂ©ologie quĂ©bĂ©coise. Le jury a Ă©tĂ© emballĂ© par ce projet pour le moins inusitĂ©. « Nous avons jouĂ© dâaudace en prĂ©sentant un sujet aussi tabou », a dĂ©clarĂ© StĂ©phan La Roche, prĂ©sident-directeur gĂ©nĂ©ral du MusĂ©e de la civilisation.
Lâexposition suscite dĂ©jĂ un vif intĂ©rĂȘt de la part de musĂ©es nord-amĂ©ricains et des dĂ©marches sont amorcĂ©es pour la prĂ©senter en Europe dĂšs 2025.
Deux Canadiennes ont reçu des bourses dâĂ©tudes de lâInternational Association of Plumbing and Mechanical Officials (IAPMO) pour leur participation au concours de rĂ©daction de lâInternational Water, Sanitation and Hygiene Foundation (IWSH).
La premiĂšre place, comprenant une bourse de 2000 $ et une adhĂ©sion dâun an
Le gouvernement du Canada investit 250 M$ dans le cadre de la Subvention pour la conversion abordable du mazout Ă la thermopompe (CMTP) pour aider les propriĂ©taires rĂ©sidentiels Ă remplacer le chauffage au mazout par des thermopompes Ă©coĂ©nergĂ©tiques pour climat froid. Cette somme sâajoute aux 250 M$ annoncĂ©s en septembre 2022 pour rendre le chauffage rĂ©sidentiel plus abordable et rĂ©duire la pollution en aidant les mĂ©nages Ă sâĂ©quiper de thermopompes Ă©lectriques.
ïź Plomberie P.H. Pilote inc. QuĂ©bec
propriĂ©taires admissibles, qui doivent rĂ©pondre aux critĂšres Ă©tablis par la Mesure de faible revenu de Statistique Canada, peuvent combiner cette subvention Ă dâautres programmes.
Dans le cadre de la Subvention CMTP, les propriĂ©taires pourraient recevoir jusquâĂ 5000 $ pour notamment couvrir lâachat et lâinstallation de thermopompes, la mise Ă niveau de lâalimentation Ă©lectrique et lâenlĂšvement sĂ©curitaire du rĂ©servoir de mazout. Les
Le gouvernement fĂ©dĂ©ral annonce lâoctroi de plus de 53 M$ Ă lâAssociation des femmes autochtones du Canada pour aider les femmes autochtones ainsi que les personnes bispirituelles et de genres divers Ă trouver des places dâapprentis au sein des petites et moyennes entreprises (PME). Ce projet versera des incitatifs financiers et offrira des formations et des ressources aux PME pour les aider Ă participer au systĂšme dâapprentissage et Ă crĂ©er un environnement sĂ»r, inclusif et favorable Ă au moins 4000 apprentis.
Ce projet sâajoute aux 16 projets du Service dâapprentissage annoncĂ©s depuis mai 2022. Ă ce jour, le gouvernement a investi plus de 393 M$ dans 19 projets qui permettront de crĂ©er plus de 42 000 places dâapprentis.
ïš LâASPE souligne la contribution dâĂric Gagnier
Le chapitre de MontrĂ©al de lâAmerican Society of Plumbing Engineers (ASPE) a organisĂ© une soirĂ©e distinction, le mardi 24 janvier dernier, afin de souligner la contribution dâĂric Gagnier au domaine de la plomberie au QuĂ©bec.
Nouveau retraitĂ©, Ăric a Ă©tĂ© conseiller technique en plomberie Ă la Direction de la rĂ©glementation et de lâexpertise-conseil de la RĂ©gie du bĂątiment du QuĂ©bec (RBQ) de 2005 Ă 2022. Auparavant, de 1989 Ă 2005, il y Ă©tait inspecteur en plomberie. Pour lâoccasion, Bruno Rajotte, animateur du balado Au-delĂ des plans, a interrogĂ© Ăric Gagnier afin dâen apprendre un peu plus sur sa personne, son parcours et sa vision du domaine de la plomberie. Pour une premiĂšre fois, le balado a Ă©tĂ© enregistrĂ© devant un public.
ïš Enertrak souligne les 30 ans de service de 6 employĂ©s
LâĂ©quipe dâEnertrak a cĂ©lĂ©brĂ© les 30 ans de loyaux services de Vic Epifani, Hung Quy Huynh, Caroline Plante, Lilian Jameson, Roger Nasrallah et Kathleen Patton. Les fondateurs dâEnertrak, Sam et Ada Trak, ainsi que les membres de la direction affirment que la clĂ© du succĂšs de lâentreprise repose sur chaque
membre qui la compose. Enertrak indique quâelle ne pourrait demander mieux de ces employĂ©s dĂ©vouĂ©s et engagĂ©s, chacun Ă leur façon, dans le succĂšs de lâentreprise. Cette derniĂšre souhaite ainsi exprimer publiquement sa reconnaissance pour lâengagement inĂ©branlable et la contribution personnelle de ces 6 employĂ©s durant 30 ans.
ïš Michel Beaulieu prend sa retraite
AprĂšs 41 ans passĂ©s dans lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment, dont plus de 24 ans chez Roth Industries, Michel Beaulieu prend sa retraite.
« Je veux vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi au fil des ans. Je suis reconnaissant des occasions qui mâont Ă©tĂ© donnĂ©es de vous cĂŽtoyer, dâacquĂ©rir des compĂ©tences et dâapporter mon expĂ©rience pour faire Ă©voluer cette industrie, a-t-il indiquĂ©. Maintenant, je suis ravi de passer plus de temps avec mes petits-enfants, ma femme et mes amis.
ïš Semi-retraite pour Daniel BĂ©gin
Le directeur gĂ©nĂ©ral de Lambert & BĂ©gin, Jean-François Belisle, annonce le dĂ©part Ă la retraite de Daniel BĂ©gin, cofondateur de lâagence, aprĂšs une carriĂšre de plus de 35 ans.
« Au fil de nombreuses années dans la distribution, Daniel a bùti sa propre agence avec son partenaire de longue date, Stephan Lambert. Nous pouvons affirmer sans exagérer que Daniel a été un partenaire et un ami formidable. Afin de profiter encore de ses nombreuses connaissances et de ses précieux conseils, Daniel agira à titre de consultant pour notre agence au cours des prochaines années. »
ïš Thermopompes N. R. Sol fĂȘte ses 40 ans FondĂ©e en 1982, Thermopompes N. R. Sol, situĂ©e Ă ChĂąteauguay, a cĂ©lĂ©brĂ© en grand son 40e anniversaire le 10 dĂ©cembre dernier. DirigĂ©e par Richard Pitre, lâentreprise qui Ćuvre dans le domaine de la climatisation et du chauffage rĂ©sidentiel compte environ 55 employĂ©s. Pour lâoccasion, toute lâĂ©quipe a pris part Ă un banquet qui a eu lieu Ă lâhĂŽtel Times de Drummondville.
PAR MARTIN LESSARD
LancĂ© par la Commission de la construction du QuĂ©bec (CCQ) en 2015, le Programme dâaccĂšs Ă lâĂ©galitĂ© des femmes dans lâindustrie de la construction (PAEF) visait Ă atteindre au moins 3 % de femmes actives sur les chantiers en 2018. Cette cible nâa toutefois Ă©tĂ© atteinte quâen 2021.
Myreille Gagnon est tuyauteuse chez Lambert Somec depuis mai 2022. Elle travaille sur des projets commerciaux et de grosses tours Ă condos.
AprĂšs son grand-pĂšre et son pĂšre, elle reprĂ©sente la 3e gĂ©nĂ©ration Ă travailler dans le domaine de la plomberie. Avant de sâinscrire au programme de formation Plomberie et chauffage de lâĂcole des mĂ©tiers de la construction de MontrĂ©al, « je ne savais pas trop quoi faire, mais parce que jâentendais rĂ©guliĂšrement parler de plomberie, ça me semblait plus naturel ».
MalgrĂ© cette augmentation, un sondage indique que 21 % des femmes ont quittĂ© lâindustrie aprĂšs 1 an, et 53 % aprĂšs 5 ans. Par ailleurs, 35 % de ces travailleuses affirment avoir quittĂ© la construction parce quâelles ont vĂ©cu des situations de discrimination liĂ©es Ă leur sexe ou Ă leur ethnie, et 22 % disent avoir Ă©tĂ© victimes dâintimidation ou de harcĂšlement sexuel et psychologique.
En tant que membre de la Table de concertation du PAEF, la Corporation des maßtres mécaniciens en tuyauterie du Québec est sensible à ces situations et croit à la contribution des femmes.
Dans ce contexte, la revue IMB a rencontrĂ© quatre femmes actives dans lâindustrie de la mĂ©canique du bĂątiment afin de discuter du fait dâĂȘtre une femme dans un domaine majoritairement masculin, des raisons de le choisir, de leur intĂ©gration et des dĂ©fis quâelles ont dĂ» relever.
Fanny Mailhot est vice-prĂ©sidente de PFD MĂ©canique en bĂątiment. SituĂ©e Ă Saint-Hippolyte, lâentreprise compte trois employĂ©s.
Travaillant dâabord dans une usine, elle dĂ©chante rapidement en raison de son cĂŽtĂ© routinier. Un oncle lui parle alors de son mĂ©tier de tuyauteur, trĂšs diversifiĂ©. « Je me suis inscrite en Plomberie et chauffage Ă lâĂcole PolymĂ©canique de Laval. Le professeur Richard Dumesnil a jouĂ© un rĂŽle important dans mon dĂ©veloppement professionnel. Ă cette mĂȘme pĂ©riode, ma mĂšre Ă©tudiait en maçonnerie, ce qui mâa inspirĂ©e Ă me dĂ©passer. »
AprĂšs un accouchement, Fanny se rĂ©oriente en 2011 vers lâenseignement, de soir, au Centre Daniel-Johnson. Pour amĂ©liorer ses conditions de travail, elle sâinscrit au baccalaurĂ©at en enseignement professionnel de lâUniversitĂ© de Sherbrooke, campus de Longueuil, quâelle fait Ă temps partiel pendant six ans. En 2019, elle dĂ©marre PFD MĂ©canique en bĂątiment avec Daniel Beaulieu.
Karine Trak est directrice générale chez Enertrak, entreprise fondée par ses parents en 1982. Ce distributeur spécialisé en génie climatique emploie 90 personnes.
« TombĂ©e dedans quand elle Ă©tait petite », Karine travaille dans les bureaux de lâentreprise dĂšs ses 14 ans. DiplĂŽmĂ©e de lâUniversitĂ© McGill en Commerce international, elle passe quatre ans dans le domaine des assurances chez Power Corporation, notamment dans un poste de direction dans la division des assurances collectives. Ce milieu trĂšs hiĂ©rarchique lâempĂȘche toutefois de prendre des initiatives. En 1999, elle revient dans le giron de lâentreprise familiale avec plus dâexpĂ©rience.
Dima Ghettas occupe le poste de directrice du dĂ©veloppement des affaires chez Wolseley depuis quatre mois. Elle est cependant Ă lâemploi de ce distributeur depuis quatre ans.
Elle a auparavant travaillĂ© pendant une dizaine dâannĂ©es en comptabilitĂ©, en finances et en investissement pour des sociĂ©tĂ©s comme KPMG, Fiera Capital et Medtronic.
Sâinterrogeant sur son avenir, elle est approchĂ©e par une recruteuse. « Cette industrie mâĂ©tait inconnue, mais de lâextĂ©rieur, elle ne semblait pas trĂšs attrayante pour une femme. Toutefois, les aspects opĂ©rationnel et relationnel du poste mâintĂ©ressaient. Jâai Ă©tĂ© sĂ©duite dĂšs le premier contact. »
AprĂšs un certain temps, Myreille Gagnon commence Ă subir de lâintimidation, voire du harcĂšlement. « CâĂ©tait autant dans la façon de me parler que dans lâacharnement Ă mon Ă©gard. JâĂ©tais la seule Ă qui on demandait de monter des tuyaux de fonte ou des toilettes au quatriĂšme Ă©tage. Pendant cette pĂ©riode, jâai perdu confiance en moi. En consĂ©quence, ça mâa pris un an et demi de plus pour obtenir ma carte de compagnon. »
Le climat de travail dâune entreprise et lâimplication de ses dirigeants sont dĂ©terminants pour rĂ©ussir lâintĂ©gration dâune travailleuse. « Quand tu arrives dans une entreprise saine, ça va bien. Câest le cas prĂ©sentement. Mon surintendant
mâa prise sous son aile et veut que je continue dâenrichir mes connaissances », ajoute-t-elle.
Fanny a envoyĂ© plusieurs CV avant dâĂȘtre recrutĂ©e. « CâĂ©tait trĂšs dur. JâĂ©tais une jeune femme de 18 ans sans expĂ©rience; personne ne voulait mâengager. Le milieu nâĂ©tait pas trĂšs ouvert Ă lâembauche de femmes. Je me suis fait expulser par une secrĂ©taire, on mâa raccrochĂ© la ligne au nez, mais je nâai jamais baissĂ© les bras. Heureusement, jâai croisĂ© du bon monde qui mâa fait confiance. »
La rĂ©alitĂ© familiale de Karine a directement influencĂ© la rĂ©ussite de son intĂ©gration. « Au cours des quatre annĂ©es passĂ©es Ă lâextĂ©rieur du cercle familial, jâai Ă©voluĂ©, jâai Ă©tĂ© promue et jâai gagnĂ© en confiance. Ici, lors de rencontres, je dis rarement Trak, je dis simplement Karine parce que je ne veux pas ĂȘtre Ă©tiquetĂ©e comme la fille des propriĂ©taires. Par ailleurs, en tant que fille dâimmigrants, on mâa Ă©levĂ©e en me disant que tout est possible, mais quâil faut travailler fort. »
Dima affirme sâĂȘtre rapidement sentie comme une des leurs. « On respecte mes compĂ©tences en finances. Câest drĂŽle, parce que le fait dâĂȘtre une femme, je lâai davantage senti dans mes emplois prĂ©cĂ©dents. » MalgrĂ© cela, des commentaires la surprennent Ă lâoccasion, mĂȘme si elle sait que le contexte est aujourdâhui plus propice Ă lâintĂ©gration des femmes. « Il faut sâadapter et ignorer les commentaires dĂ©sobligeants. Je pense quâon va dans la bonne direction. Wolseley compte dâailleurs 25 % de femmes. »
Fanny Mailhot a fait parler dâelle dans la revue IMB de juin 2005. Gagnante du concours Chapeau, les filles !, qui rĂ©compense la rĂ©ussite dâĂ©tudiantes dans un groupe Ă prĂ©dominance masculine, elle est prĂ©sentĂ©e dans lâarticle comme un modĂšle pour celles qui veulent entreprendre une carriĂšre en construction. FraĂźchement dĂ©barquĂ©e chez Neveu et Neveu, elle est alors lâune des 32 femmes parmi 7800 tuyauteurs. Son employeur de lâĂ©poque, Claude Neveu, ancien prĂ©sident de la CMMTQ, ne tarissait pas dâĂ©loges Ă lâendroit de ce « rayon de soleil » qui peut parfois en montrer Ă bien des garçons.
DĂ©montrer ses compĂ©tences reprĂ©sente souvent un enjeu. « Câest sĂ»r que tu veux faire tes preuves. Tu veux prouver que tu as ta place, et que tu es Ă ta place. Tu dois ĂȘtre persĂ©vĂ©rante. Sur un chantier, tes collĂšgues te voient arriver. Parce que tu es grosse comme un pou, tu pars dĂ©jĂ avec une prise », dĂ©clare Myreille.
« Oui, je veux performer. Jâai toujours voulu en donner plus. Je me suis toujours dit : âĂ travail Ă©gal, salaire Ă©gal.â Les mentalitĂ©s Ă©voluent. Je crois que câest le bon moment dâintĂ©grer cette industrie », confie Fanny.
Selon Karine, les attentes sont plus Ă©levĂ©es. « Câest sĂ»r quâon va nous tester. Ă mes dĂ©buts, en tant que jeune reprĂ©sentante, les clients espĂ©raient que la rĂ©ponse de mon pĂšre diffĂ©rerait de la mienne. Pour contrer cela, il faut sâaffirmer, fournir un effort supplĂ©mentaire et ĂȘtre mieux prĂ©parĂ©e pour gagner la confiance des clients. Je veux ĂȘtre une experte de mon domaine. »
Dima abonde dans le mĂȘme sens. « En plus dâĂȘtre une femme, je ne viens pas du domaine de la mĂ©canique du bĂątiment. Toutefois, on mâa choisie pour mes connaissances personnelles, pas pour mes connaissances techniques. »
Selon elles, il faut un profil particulier pour Ă©voluer dans cette industrie. « Pas besoin de force physique, parce que tu vas trouver de nouvelles façons de travailler, mais il faut ĂȘtre forte mentalement. Il faut Ă©galement avoir lâhabitude dâinteragir avec des gars et, surtout, ĂȘtre allumĂ©e », dĂ©clare Myreille.
« Il faut de la force physique et du caractĂšre, mais surtout de lâhumour, de lâautodĂ©rision pour dĂ©samorcer des situations, et savoir gĂ©rer ses Ă©motions », indique Fanny.
Selon Karine, il faut prendre sa place, quâon soit une femme ou un homme. « Câest sĂ»r que ça prend du leadership. De plus, il ne faut pas craindre de se prononcer, de sâimposer et dâavoir confiance en soi. »
Dima ne croit pas que tous les types de personnalitĂ©s sont taillĂ©s pour cette industrie. « Il faut pouvoir sâadapter, ĂȘtre courageuse et aimer bĂątir des relations parce que tout le monde se connaĂźt. Aussi, ne pas ĂȘtre gĂȘnĂ©e, avoir une carapace et ĂȘtre moins sensible aux commentaires. Le sens de lâorganisation est important en ventes et les clients lâapprĂ©cient. »
MalgrĂ© quelques embĂ»ches, leur amour pour cette industrie est indĂ©niable. « Jâaime beaucoup de choses, notamment le travail physique, faire des calculs et lâenvironnement de travail », soutient Myreille.
Lâobjectif de 3 % de femmes du PAEF a Ă©tĂ© atteint en 2021. En effet, 6234 femmes travaillent sur les chantiers, soit 3,27 % de la main-dâĆuvre active, alors quâelles ne reprĂ©sentaient que 1,49 % en 2015. Il reste Ă©videmment encore beaucoup Ă faire, mais les rĂ©sultats sont encourageants. Pour consulter le bilan de la CCQ : bit.ly/BilanPAEF2015-2021
Fanny aime toutes les possibilitĂ©s quâoffre le mĂ©tier. « Câest diversifiĂ© et vaste. On touche Ă une multitude de choses. De plus, la technologie Ă©volue rapidement. »
La technologie stimule Karine. « Les nouvelles technologies permettent dâĂ©conomiser de lâĂ©nergie. Jâaime rĂ©pondre Ă des besoins, trouver des solutions. Mon travail mâamĂšne Ă nĂ©gocier avec les fabricants. Je touche Ă la facturation, aux finances, au transport, Ă la mise en marchĂ©, aux garanties. Bien sĂ»r, il y a les personnes avec qui on travaille. »
Dima aime les gens, la camaraderie. « Lâaspect humain est primordial. Câest une industrie oĂč les besoins des clients sont vraiment mis en avant-plan et oĂč le service Ă la clientĂšle est un facteur de succĂšs, ce qui a Ă©tĂ© perdu dans dâautres secteurs. Les gens sont trĂšs compĂ©tents, ils ont une grande expĂ©rience dans le domaine, donc on peut apprendre dâeux. De plus, il y a beaucoup dâoccasions dâinnover, de proposer de nouvelles façons de penser. »
Myreille parle par expĂ©rience. « Il ne faut pas lĂącher. Si ça ne va pas ici, ça va aller ailleurs. Ne restez pas dans votre malheur. Ne craignez pas dâaller voir dâautres employeurs. »
Fanny reconnaĂźt quâil y a beaucoup Ă apprendre. « Laissezvous du temps pour apprivoiser le domaine. Fixez-vous des objectifs rĂ©alistes. Tout ce que jâai accompli, je lâai Ă©crit quelque part. »
Karine conseille de travailler fort, dâĂȘtre confiante et dâavoir une attitude positive. « Mesdames, laissez votre talent et votre dĂ©termination briller. Comme on le rĂ©pĂšte Ă nos enfants, Ă nos amis : foncez ! »
Dima dĂ©plore que cette industrie soit mĂ©connue. « Avant dây entrer, je ne connaissais pas toutes les possibilitĂ©s de carriĂšre de cette industrie. Venez essayer quelque chose de nouveau. Il y a beaucoup de types de travail dans cette industrie. »
Les systĂšmes de dĂ©tection de gaz dangereux, bien quâutilisĂ©s dans divers contextes, sont rarement bien compris et maĂźtrisĂ©s par ceux qui les installent et les exploitent. Plusieurs Ă©lĂ©ments cruciaux dâun bon systĂšme de dĂ©tection sont souvent oubliĂ©s lors de la conception et de lâinstallation, et ce, souvent par manque de connaissances de la personne impliquĂ©e. Câest pourquoi il est intĂ©ressant et nĂ©cessaire de faire un survol des diffĂ©rents appareils qui compose un systĂšme de dĂ©tection de gaz fonctionnel et de prĂ©senter certains aspects qui ne devraient jamais ĂȘtre mis de cĂŽtĂ© lorsquâil est question de choisir une solution optimale.
Un systĂšme de dĂ©tection de gaz toxiques ou explosifs nĂ©cessite un minimum de composantes pour ĂȘtre fonctionnel. La cellule et le transmetteur sont ces
éléments de base. La cellule, communément appelée la sonde, permet de détecter le gaz souhaité. De maniÚre générale, cette sonde est propre au gaz à mesurer. Il est donc primordial de bien connaßtre les vapeurs potentiellement présentes dans un environnement donné afin de bien choisir la sonde qui sera utilisée.
En prĂ©sence du gaz, la cellule rĂ©agira en crĂ©ant un courant Ă©lectrique. Ce signal sera mesurĂ© par un transmetteur. Le transmetteur, ou dĂ©tecteur, est lâinterface principale du systĂšme. Il traduit le signal reçu par la sonde afin de lâafficher localement. Câest cette interface qui sera utilisĂ©e pour envoyer divers signaux par lâentremise de sorties analogiques et numĂ©riques, ou mĂȘme Ă lâaide de divers protocoles de communication. Ces signaux sont souvent utilisĂ©s pour activer des alarmes locales ou informer les responsables du fonctionnement des immeubles dâun danger potentiel, que ce soit par la centralisation du
CVCA (chauffage, ventilation et conditionnement dâair) ou par le panneau dâalarme incendie.
Il peut Ă©galement sâavĂ©rer trĂšs utile dans certaines applications dâintĂ©grer au systĂšme un contrĂŽleur spĂ©cifique Ă la dĂ©tection de gaz. GrĂące Ă cette interface, il est possible de centraliser lâinformation de lâensemble des dĂ©tecteurs Ă un seul endroit et de crĂ©er des actions prĂ©cises dans des conditions choisies. Pensons Ă un stationnement intĂ©rieur qui compte plusieurs dĂ©tecteurs de monoxyde de carbone et de dioxyde dâazote. Une telle installation pourrait bĂ©nĂ©ficier de la prĂ©sence dâun contrĂŽle, puisquâil pourrait activer la ventilation de lâespace en prĂ©sence de gaz. Celui-ci serait ainsi installĂ© directement dans la salle Ă©lectrique, prĂšs du dĂ©marreur du systĂšme dâĂ©vacuation.
Il nâest pas rare de voir, surtout dans les stationnements, un contrĂŽleur de dĂ©tection de gaz qui transmet de lâinformation au « BMS » (building management system ou systĂšme de gestion dâimmeuble) en prĂ©sence de substances dangereuses. Ensuite, le BMS active des alarmes locales ou fait dĂ©marrer la ventilation. Bien que cette pratique semble, dans certains cas, la plus intuitive, il est prĂ©fĂ©rable de lâĂ©viter, lorsque possible. Sachant quâun systĂšme de dĂ©tection de gaz est prĂ©sent pour protĂ©ger les occupants dâun bĂątiment, lâefficacitĂ© de la
protection sera rehaussĂ©e en diminuant le nombre dâinterfaces. De plus, rĂ©duire au maximum lâinterfaçage entre diffĂ©rents systĂšmes peut grandement simplifier toute intervention sur le systĂšme de dĂ©tection, que ce soit un entretien pĂ©riodique ou un appel de service. En gardant Ă lâessentiel le nombre dâintervenants, les interventions seront simplifiĂ©es.
Il va de soi quâun systĂšme de dĂ©tection de gaz doit ĂȘtre installĂ© par une entreprise compĂ©tente, dĂ©tenant les licences requises pour ce type dâintervention. Ce genre dâentreprise a non seulement les compĂ©tences pour protĂ©ger adĂ©quatement votre environnement, mais elle possĂšde Ă©galement une Ă©quipe dâexperts formĂ©s sur les Ă©quipements quâelle installe. Il faut Ă©galement considĂ©rer que ces mĂȘmes entreprises sont en mesure dâeffectuer adĂ©quatement lâentretien de vos Ă©quipements. Malheureusement, beaucoup dâutilisateurs possĂšdent des systĂšmes de dĂ©tection de gaz qui nâont pas Ă©tĂ© Ă©talonnĂ©s depuis trop longtemps, soit parce quâils ne font affaire avec personne ou parce que lâentreprise mandatĂ©e pour ce genre dâintervention nâa pas les compĂ©tences requises.
Le service dâentretien pĂ©riodique dâun systĂšme de dĂ©tection de gaz devrait
inclure au moins deux interventions. Dâune part, lâentrepreneur mandatĂ© doit faire un Ă©talonnage complet des sondes de dĂ©tection. Cet Ă©talonnage nĂ©cessite un cylindre de calibration Ă concentration de gaz connue, et est beaucoup plus complet quâun test fonctionnel, frĂ©quemment appelĂ© « bump test ». NâhĂ©sitez pas Ă demander Ă votre fournisseur la concentration du gaz utilisĂ© lors de lâintervention ainsi que la lecture du dĂ©tecteur avant et aprĂšs Ă©talonnage. Dâautre part, cet entrepreneur doit sâassurer que les actions engendrĂ©es par la dĂ©tection dâune concentration dangereuse de gaz se produisent. Cette rĂ©fĂ©rence concerne les Ă©vĂ©nements activĂ©s par les sorties, les relais et les protocoles de communication du systĂšme.
Ces mĂȘmes interventions doivent ĂȘtre rĂ©servĂ©es uniquement aux entretiens pĂ©riodiques. Une mise en service en bonne et due forme doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aprĂšs toute installation dâun systĂšme de
dĂ©tection de gaz. Il en va du bon fonctionnement du systĂšme et, par le fait mĂȘme, de la sĂ©curitĂ© des occupants du bĂątiment. Bien que les sondes soient souvent Ă©talonnĂ©es par le fabricant Ă la suite de leur fabrication, il nâest pas rare de voir sâĂ©couler plusieurs mois entre cette calibration et la mise en service finale. De plus, la programmation en usine du systĂšme de dĂ©tection correspond rarement aux besoins propres dâun projet.
En conclusion, plusieurs entreprises soi-disant expertes dans la comprĂ©hension des systĂšmes de dĂ©tection de gaz dangereux se retrouvent actuellement sur le marchĂ©. Malheureusement, peu dâentre elles peuvent rĂ©ellement vous assurer que vous aurez un systĂšme adaptĂ© et fonctionnel, toute sa vie durant. Il est peut-ĂȘtre temps de procĂ©der Ă des changements de vos systĂšmes afin dâassurer la sĂ©curitĂ© des occupants des bĂątiments. Dans un tel cas, nâhĂ©sitez pas Ă utiliser lâinformation de ce texte comme point de dĂ©part de votre rĂ©flexion.
DiplĂŽmĂ© en gĂ©nie mĂ©canique de lâUniversitĂ© Laval, lâingĂ©nieur FRANĂOIS GUILLEMETTE Ćuvre dans le domaine de la mĂ©canique du bĂątiment. Dâabord en tant que reprĂ©sentant dâun agent de fabrique en CVCA, il a dĂ©veloppĂ© une expertise dans lâaccompagnement des ingĂ©nieurs et des entrepreneurs dans la conception de tels systĂšmes. Depuis 2020, il occupe le poste de directeur des ventes chez Detekta Solutions, qui se spĂ©cialise dans la conception, la vente, lâinstallation et lâentretien de systĂšmes de dĂ©tection de gaz dangereux. Depuis 2014, il occupe diffĂ©rents postes dans les chapitres de MontrĂ©al et de QuĂ©bec de lâASHRAE. Vous pouvez communiquer avec lui Ă francois.guillemette@detekta.ca
Il est peut-ĂȘtre temps de procĂ©der Ă des changements de vos systĂšmes afin dâassurer la sĂ©curitĂ© des occupants.
Selon le RĂšglement sur la santĂ© et la sĂ©curitĂ© du travail (S-2.1, r. 13), il est obligatoire de prĂ©voir des douches oculaires et de secours dans tout milieu de travail prĂ©sentant un risque de blessures au contact dâune substance corrosive ou dangereuse (acide, nettoyant, produits chimiques, etc.). LâĂ©quipement dâurgence doit ĂȘtre facilement accessible et permettre au travailleur de rincer immĂ©diatement la zone affectĂ©e ou le corps entier.
Des expositions accidentelles peuvent toujours se produire, et ce, malgrĂ© lâutilisation de lâĂ©quipement de protection individuelle et la mise en place de bonnes mesures de sĂ©curitĂ©. Les stations de lavage oculaire et les douches dâurgence sont essentielles pour attĂ©nuer les consĂ©quences dâune exposition accidentelle Ă des substances dangereuses.
En lâabsence dâune norme canadienne sur la conception, lâemplacement et lâinstallation des douches oculaires et des douches de secours, les autoritĂ©s font rĂ©fĂ©rence Ă la norme ANSI Z358.1-
14, Emergency Eyewash and Shower Equipment . ĂditĂ©e en 1981 et modifiĂ©e Ă plusieurs reprises, cette norme dĂ©finit les exigences de performance et les modalitĂ©s dâutilisation des Ă©lĂ©ments suivants : les douches oculaires ou de visage, les douches de secours, les unitĂ©s combinĂ©es de douche oculaire et de douche de secours, les douches de
secours portables ainsi que les dispositifs dâarrosage ou de lavage personnel, qui sont considĂ©rĂ©s comme complĂ©mentaires aux douches oculaires et aux douches de secours.
Le type de protection choisi doit correspondre aux dangers et aux produits chimiques utilisés dans le milieu de travail. Une analyse des risques est essentielle pour choisir le bon équipement.
La douche oculaire ou faciale est conçue pour rincer uniquement les yeux ou le visage. Lâutilisateur doit disposer dâun espace suffisant pour maintenir les paupiĂšres ouvertes Ă lâaide de ses mains
pour permettre au jet dâeau dâatteindre ses yeux. LâunitĂ© doit ĂȘtre conçue de maniĂšre Ă ĂȘtre activĂ©e en moins dâune seconde et demeurer opĂ©rationnelle sans que lâutilisateur ait Ă maintenir la poignĂ©e dâactivation. Cette derniĂšre doit aussi ĂȘtre facilement accessible. La douche oculaire est gĂ©nĂ©ralement protĂ©gĂ©e des contaminants et des saletĂ©s en suspension dans lâair grĂące Ă un couvercle qui ne requiert pas de mouvement supplĂ©mentaire de la part de lâutilisateur qui sâen sert.
La douche de secours permet de rincer la tĂȘte et le corps de lâutilisateur. Elle nâest pas conçue pour rincer les yeux, car
la pression de lâeau, qui peut ĂȘtre Ă©levĂ©e, risque dâoccasionner dâautres blessures. La douche doit Ă©galement pouvoir ĂȘtre activĂ©e en moins dâune seconde et rester fonctionnelle sans que lâutilisateur maintienne la poignĂ©e dâactivation.
LâunitĂ© combinĂ©e, douche et laveyeux contient, Ă la fois, une douche oculaire et une douche de secours pour le corps. Elle constitue un Ă©quipement dâurgence complet. Il est important que les exigences de pression et de dĂ©bit pour chaque section de lâunitĂ© (comme expliquĂ©es dans les deux points prĂ©cĂ©dents) soient conformes Ă la norme ANSI Z358.1-14.
Le lave-yeux ou visage de secours pivotant sâinstalle sur ou Ă proximitĂ© des robinets, au mur ou sur le comptoir. Lâeau se dĂ©verse gĂ©nĂ©ralement dans un lavabo. Il est surtout installĂ© dans les endroits oĂč lâespace est restreint, comme les laboratoires.
La douche de secours fermĂ©e , en plus de permettre Ă lâutilisateur de rincer sa tĂȘte et son corps, est installĂ©e dans une enceinte isolĂ©e et parfois chauffĂ©e. Elle est principalement installĂ©e dans des endroits au climat ou aux conditions industrielles difficiles, ainsi que sur des sites extĂ©rieurs ou Ă©loignĂ©s. Il existe des versions autonomes lorsquâune source dâeau nâest pas accessible.
Le lave-yeux portable, gravitaire ou pressurisĂ©, est une unitĂ© autonome pouvant assurer un lavage dâurgence lorsque lâeau courante nâest pas disponible. Pour que lâeau stagnante soit stockĂ©e sans danger, lâajout dâun agent antimicrobien est requis.
Les dispositifs dâurgence complĂ©mentaires comprennent tous les dispositifs en bouteille ou autres qui ne rĂ©pondent pas aux critĂšres de rinçage de 15 minutes de la norme ANSI Z358.114. Acceptables pour les premiers soins immĂ©diats, ils peuvent soutenir sans pour autant remplacer un Ă©quipement dâurgence certifiĂ©.
Lors de la mise en Ćuvre dâun Ă©quipement de secours, plusieurs facteurs doivent ĂȘtre pris en considĂ©ration aux fins dâinstallation et dâutilisation :
La norme ANSI Z358.1-2014 ne prĂ©cise pas la durĂ©e de rinçage de la partie du corps concernĂ©e. Elle stipule toutefois que lâĂ©quipement doit fournir un liquide pour permettre le rinçage pendant au moins 15 minutes. Toutefois, si
les contaminants et leurs propriĂ©tĂ©s sont connus, la durĂ©e de rinçage peut ĂȘtre modifiĂ©e.
Par exemple :
 5 minutes pour les produits non irritants ou légÚrement irritants,
 de 15 Ă 20 minutes pour les irritants modĂ©rĂ©s Ă sĂ©vĂšres et les produits chimiques qui causent une toxicitĂ© aiguĂ« sâils sont absorbĂ©s par la peau,
 30 minutes pour la plupart des corrosifs, et
 60 minutes pour les alcalins forts (comme lâhydroxyde de sodium, de potassium ou de calcium).
Dans tous les cas, si lâirritation persiste, il faut rĂ©pĂ©ter la procĂ©dure de rinçage.
La norme ANSI Z358.1-14 recommande que lâeau soit « tiĂšde », et dĂ©finit ce terme par une tempĂ©rature : de 16 Ă 38 °C (de 60 Ă 100 °F). Les tempĂ©ratures supĂ©rieures Ă 38 °C (100 °F) sont dangereuses pour les yeux et peuvent favoriser lâinteraction de produits contaminants avec la peau et les yeux et le risque de brĂ»lures. Ă lâopposĂ©, un intervalle de rinçage long avec de lâeau froide (moins de 16 °C ou 60 °F) peut provoquer de lâhypothermie et obliger lâutilisateur Ă rĂ©duire le temps de rinçage recommandĂ© par la norme. La tempĂ©rature de lâeau doit ĂȘtre celle qui peut ĂȘtre tolĂ©rĂ©e pendant toute cette pĂ©riode de 15 Ă 60 minutes. Une eau trop froide ou trop chaude empĂȘchera le travailleur de se rincer aussi longtemps quâil le devrait. La tempĂ©rature idĂ©ale pourrait ĂȘtre de 28 °C (82 °F), soit celle de la surface de lâĆil. Pour ce faire, lâinstallation des mitigeurs thermostatiques est essentielle. Pour rĂ©gler la tempĂ©rature de lâeau des douches de secours, les mitigeurs thermostatiques doivent ĂȘtre spĂ©cialement conçus pour ce type dâapplication. Pour ne pas les confondre avec ceux des applications dâeau chaude sanitaire, ils doivent satisfaire aux exigences de la norme ASSE
Une eau trop froide ou trop chaude empĂȘchera le travailleur de se rincer aussi longtemps quâil le devrait.
De plus, le mitigeur thermostatique doit comprendre une dĂ©rivation interne en cas dâinterruption dâeau chaude pour obtenir un dĂ©bit minimal dâeau froide et assurer la fermeture en cas dâinterruption dâeau froide.
Selon le type dâĂ©quipement, la norme ANSI Z358.1-14 exige de maintenir certains dĂ©bits pendant au moins 15 minutes :
 douches de secours : débit minimal de 75,7 L/min (20 gpm) à une pression de 30 lb/po2;
 douches oculaires : débit minimal de 1,5 L/min (0,4 gpm) à une pression de 30 lb/po2;
 douches oculaires et faciales : débit minimal de 11,4 L/min (3 gpm) à une pression de 30 lb/po2;
 unitĂ© combinĂ©e (corps et yeux) : mĂȘme si lâunitĂ© regroupe plusieurs dispositifs de rinçage de secours, chaque Ă©quipement individuel doit ĂȘtre alimentĂ© au dĂ©bit minimal exigĂ© selon son type (douche oculaire, douche de secours, etc.), comme indiquĂ© prĂ©cĂ©demment.
Lâalimentation des douches oculaires et de secours
Toutes les conduites dâalimentation en eau doivent satisfaire aux exigences de dĂ©bit minimum de la norme ANSI Z358.1-14, soit une pression de 30 Ă 90 lb/po2. Les diamĂštres recommandĂ©s des tuyaux dâalimentation sont :
a) œ po (1,27 cm) pour les lave-yeux et les lave-yeux et visage;
b) 1 po (2,54 cm) pour les douches de secours;
c) 1ÂŒ po (3,18 cm) pour les unitĂ©s de secours combinĂ©es.
Lâinstallateur doit tout de mĂȘme vĂ©rifier les recommandations du fabricant et sâassurer de maintenir un dĂ©bit et une pression constante selon les exigences vues prĂ©cĂ©demment pendant toute la durĂ©e de rinçage, minimalement 15 minutes. Il est important que le raccordement au rĂ©seau dâeau potable de toute douche oculaire ou dâurgence se fasse en amont dâune protection de zone par un dispositif antirefoulement, conformĂ©ment Ă la norme CSA B64.10, SĂ©lection et installation des dispositifs antirefoulement. En effet, il faut sâassurer que lâeau alimentant ces appareils de secours demeure potable.
Ăvacuation des douches oculaires et de secours
Il est dâusage courant de prĂ©voir un avaloir de sol dâurgence au-dessous ou Ă proximitĂ© dâun Ă©quipement de secours, mĂȘme si les chapitres I, BĂątiment et III, Plomberie ne lâexigent pas. LâĂ©vacuation de lâavaloir de sol dâurgence vers le rĂ©seau sanitaire dâĂ©vacuation doit ĂȘtre conforme au chapitre III, Plomberie. Comme il sâagit dâun avaloir de sol qui sera rarement utilisĂ©, sauf pour son entretien, la garde dâeau du siphon doit ĂȘtre maintenue par un des dispositifs prĂ©vus Ă lâarticle 2.4.5.5. 1) du chapitre III, Plomberie.
La norme ANSI Z358.1-14 prĂ©cise que les personnes doivent pouvoir accĂ©der Ă lâĂ©quipement dans les 10 premiĂšres secondes, ce qui se traduit en une distance dâenviron 55 pi (16,8 m) en condition normale. Toutefois, ce temps peut ĂȘtre rĂ©duit selon les effets de la substance chimique. Une substance trĂšs corrosive nĂ©cessitera peut-ĂȘtre une installation plus prĂšs du poste de travail.
AccĂ©der en 10 secondes signifie aussi que le travailleur ne doit pas monter une Ă©chelle, utiliser un escalier ou sortir de lâespace pour lâatteindre. La station doit se situer sur le mĂȘme Ă©tage, sans
ĂȘtre obstruĂ©e. Lâemplacement de chaque douche oculaire ou de secours doit ĂȘtre clairement indiquĂ© et reconnaissable, peu importe la langue du travailleur, Ă lâaide dâun pictogramme bien Ă©clairĂ©.
Si plusieurs personnes travaillent dans une zone de risque, plus dâune unitĂ© peut ĂȘtre nĂ©cessaire. Ă lâinverse, si le travailleur est seul, une alarme sonore ou visuelle doit ĂȘtre prĂ©sente pour informer les autres que le travailleur a besoin dâaide. Les douches doivent Ă©galement ĂȘtre protĂ©gĂ©es contre le gel lors dâune installation extĂ©rieure ou dans un milieu non tempĂ©rĂ©.
Une fois lâĂ©quipement dâurgence installĂ©, tous les travailleurs doivent apprendre Ă lâutiliser. La formation doit comprendre des instructions Ă©crites et un exercice pratique. En outre, des instructions claires doivent ĂȘtre affichĂ©es Ă cĂŽtĂ© de lâappareil.
Un entretien appropriĂ© et des tests hebdomadaires sont nĂ©cessaires pour sâassurer que les douches oculaires et de secours fonctionnent correctement et en toute sĂ©curitĂ©. Les tests hebdomadaires permettent Ă©galement de purger les conduites dâalimentation des sĂ©diments et des bactĂ©ries qui sâaccumulent en raison de la stagnation de lâeau. La norme ANSI Z358.1-14 recommande que lâĂ©quipement de secours soit activĂ© chaque semaine pendant une pĂ©riode assez longue pour vĂ©rifier son fonctionnement et sâassurer que le liquide de rinçage sâĂ©coule pendant toute la durĂ©e nĂ©cessaire. De plus, la norme exige que les Ă©quipements portables et autonomes soient vĂ©rifiĂ©s visuellement pour dĂ©terminer si le liquide de rinçage doit ĂȘtre ajoutĂ© ou remplacĂ©.
Sources :
RÚglement sur la santé et la sécurité du travail (chapitre S-2.1, r. 13)
Centre canadien dâhygiĂšne et de sĂ©curitĂ© au travail
Sites Web de fabricants dâĂ©quipements de secours
Peut-on installer un avaloir de sol au lieu dâune fosse de retenue ou dâun puisard pour drainer lâeau dâun plancher de garage ?
Lâinstallation dâune fosse de retenue ou dâun puisard dans un garage de stationnement peut parfois ĂȘtre une opĂ©ration difficile Ă exĂ©cuter et coĂ»teuse. Pour cette raison, plusieurs entrepreneurs en plomberie se demandent si le remplacement par un avaloir de sol sâavĂšre une solution acceptable.
Bien que le rĂŽle de ces trois appareils sanitaires soit apparemment similaire, câest-Ă -dire Ă©liminer lâeau dâune surface quelconque, le remplacement dâune fosse de retenue ou dâun puisard par un avaloir de sol dans un garage de stationnement est interdit.
Lâexigence dâinstaller seulement une fosse de retenue ou un puisard dans un garage de stationnement se trouve Ă lâarticle 3.7.2.7 3) du chapitre I, BĂątiment
du Code de construction du QuĂ©bec Lâarticle en question stipule sans ambiguĂŻtĂ© que « Tout garage pavĂ© attenant ou contigu Ă un bĂątiment doit ĂȘtre pourvu dâun puisard ou dâune fosse de retenue servant dâavaloir de sol ».
Contrairement aux avaloirs de sol, les fosses de retenue ou les puisards ne font pas quâĂ©liminer lâeau; ils aident Ă©galement Ă rĂ©cupĂ©rer du sable ou dâautres sĂ©diments provenant des vĂ©hicules.
Cependant, lâarticle 2.4.3.7. 1) du chapitre III, Plomberie prĂ©cise quâune fosse de retenue doit avoir une longueur dâau moins 600 mm (24 po) dans le sens de son tuyau de vidange, et une largeur dâau moins 450 mm (18 po). De plus, lâarticle 9.14.5.2. 1) du chapitre I, BĂątiment exige quâun puisard ait une profondeur minimale de 750 mm (30 po) et une superficie dâau moins 0,25 m 2 (2,7 pi2). Lâinstallation de tels appareils peut donc sâavĂ©rer problĂ©matique, voire impossible
dans le cas dâun garage de stationnement situĂ© en dessous dâune chambre ou dâun garage de stationnement Ă Ă©tages, notamment en raison de lâĂ©paisseur insuffisante du plancher ou de la dalle pour enfouir la fosse ou le puisard et
aussi pour respecter la hauteur libre nécessaire au passage des véhicules.
De maniĂšre exceptionnelle, nous nâavons pas dâautre choix, dans les cas mentionnĂ©s prĂ©cĂ©demment, que dâutiliser un avaloir ou des avaloirs de sol plutĂŽt quâune fosse de retenue ou un puisard. En vertu de lâarticle 2.2.10.19. 1) du chapitre III, Plomberie, lâavaloir doit ĂȘtre conforme Ă la norme CSA B79, Avaloirs et regards de nettoyage pour usage commercial et dâhabitation
De plus, lâarticle 3.3.5.4. 5) du chapitre I, BĂątiment exige que la hauteur libre dâun garage de stationnement soit dâau moins 2 m, ce qui complique lâinstallation des avaloirs de sol dans un garage de stationnement Ă Ă©tages.
Dans ce cas prĂ©cis, lâutilisation dâun coude au ÂŒ (Ă 90 °) installĂ© directement sous lâavaloir de sol est acceptĂ©e par la RĂ©gie du bĂątiment du QuĂ©bec
(RBQ) pour passer de la verticale Ă lâhorizontale.
Toutefois, lâarticle 2.4.5.1. 3) du chapitre III, Plomberie indique quâun mĂȘme siphon peut desservir plusieurs avaloirs de sol, Ă condition quâils soient situĂ©s dans le mĂȘme local et quâils ne reçoivent pas dâaliments ni dâautres matiĂšres organiques. En fait, la RBQ considĂšre un garage de stationnement Ă Ă©tages comme Ă©tant un seul et mĂȘme local, puisque les rampes dâaccĂšs menant dâun Ă©tage Ă lâautre ne sont pas Ă©quipĂ©es de portes ou dâautres dispositifs dâobturation pour empĂȘcher les odeurs et les gaz de se propager. Il est donc permis dâinstaller un seul siphon en aval de lâensemble des avaloirs de sol et de la fosse de retenue du garage. Cette façon de faire rĂ©duit la complexitĂ© de lâinstallation, puisquâelle Ă©limine les exigences de ventilation et de distance liĂ©es Ă la prĂ©sence dâun siphon Ă chaque avaloir. Afin dây Ă©liminer
lâaccumulation de sable et dâautres sĂ©diments, les avaloirs de sol doivent se dĂ©verser dans une fosse de retenue sans siphon ni tĂ© sanitaire renversĂ© (SchĂ©ma 1).
Pour empĂȘcher la migration des gaz dâĂ©gout vers le garage, le siphon desservant lâensemble des avaloirs et la fosse du garage doit ĂȘtre installĂ© avant le raccordement au branchement dâĂ©gout du bĂątiment. Ce rĂŽle de « siphon » peut ĂȘtre rempli par une fosse de retenue munie dâun tĂ© sanitaire renversĂ© (si lâĂ©coulement est gravitaire) ou par un puisard assorti dâune pompe de relevage (dans le cas dâun Ă©coulement non gravitaire).
Pour de plus amples renseignements concernant le rĂ©seau dâĂ©vacuation dâun garage de stationnement Ă Ă©tages, veuillez consulter la fiche Bonnes pratiques PL-48, Fosses de retenue dans un garage de stationnement Ă Ă©tages.
BRĂLEUR AU MAZOUT B-139 (3,5 h)
CLASSE VIRTUELLE â MARDI 25 AVRIL, DE 8 H 30 Ă 12 H
Coût : Membres : 175 $ Non-membres : 230 $
CHAUFFAGE Ă AIR PULSĂ (16 h)
CLASSE VIRTUELLE â JEUDI 6 ET VENDREDI 7 AVRIL, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 525 $ Non-membres : 685 $
CONCEPTION DâUN SYSTĂME DE CHAUFFAGE
RADIANT RĂSIDENTIEL (16 h)
MONTRĂAL â LUNDI 8 ET MARDI 9 MAI, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 525 $ Non-membres : 685 $
PERTES ET GAINS THERMIQUES (16 h)
MONTRĂAL â MERCREDI 15 ET JEUDI 16 MARS, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 525 $ Non-membres : 685 $
SYSTĂMES HYDRONIQUES â PRINCIPES DE BASE (16 h)
MONTRĂAL â MERCREDI 12 ET JEUDI 13 AVRIL, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 525 $ Non-membres : 685 $
DISPOSITIF DE SURVEILLANCE DE FLAMME (30 h)
ĂTG DE BOUCHERVILLE â LES SAMEDIS ET DIMANCHES, 1, 2, 15 ET 16 AVRIL, DE 8 H Ă 16 H 30
Coût : Membres : 725 $ Non-membres : 850 $
PRĂPARATION PRATIQUE Ă LA QUALIFICATION TAG1 (60 h)
ĂTG DE BOUCHERVILLE â LES SAMEDIS ET DIMANCHES, 29, 30 AVRIL ET 13, 14, 27, 28 MAI ET 10, 11 JUIN, DE 8 H Ă 16 H 30
Coût : Membres : 1190 $ Non-membres : 1400 $
INSPECTION VISUELLE DES SOUDURES (3,5 h)
CLASSE VIRTUELLE â JEUDI 18 MAI, DE 13 H Ă 16 H
Coût : Membres : 175 $ Non-membres : 230 $
PROCĂDURES DE SOUDAGE PRĂQUALIFIĂES (4 h)
CLASSE VIRTUELLE â MERCREDI 19 AVRIL, DE 13 H Ă 17 H
Coût : Membres : 205 $
CODE DâINSTALLATION DES CHAUDIĂRES, DES APPAREILS ET DES TUYAUTERIES SOUS PRESSION âNORME BNQ 3650-900 (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â JEUDI 30 MARS, DE 8 H Ă 16 H
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
NORME CSA Z7396.1 â RĂSEAUX DE DISTRIBUTION DE GAZ MĂDICAUX â PARTIE 1 (24 h)
CLASSE VIRTUELLE â DU MERCREDI 8 AU VENDREDI 10 MARS, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 595 $
INITIATION Ă LA LECTURE DE PLANS ET DEVIS (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â MARDI 25 AVRIL, DE 8 H 30 Ă 16 H 30
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
LECTURE DE PLANS ET DEVIS (14 h)
CLASSE VIRTUELLE â DU MARDI 2 ET JEUDI 4 MAI, DE 8 H 30 Ă 16 H 30
Coût : Membres : 495 $ Non-membres : 645 $
INITIATION Ă LA COMPTABILITĂ DâENTREPRISE (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â LES MARDIS 12 ET 19 SEPTEMBRE, DE 8 H 30 Ă 12 H
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
LECTURE ET INTERPRĂTATION DES ĂTATS FINANCIERS (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â MARDI 21 ET 28 MARS, DE 8 H 30 Ă 12 H
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
CONTRĂLE DES COĂTS (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â MARDI 11 ET 18 AVRIL, DE 8 H 30 Ă 12 H
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
PRĂPARATION ET SUIVI DES BUDGETS (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â LES MARDIS 2 ET 9 MAI, DE 8 H 30 Ă 12 H
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
CONTRĂLE INTERNE (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â LES MARDIS 16 ET 23 MAI, DE 8 H 30 Ă 12 H
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
GESTION DE PROJET (6 h)
MONTRĂAL â MARDI 25 AVRIL, DE 12 H 30 Ă 17 H
Coût : Membres : 220 $ Non-membres : 285 $
CHAPITRE III â PLOMBERIE ET CODE NATIONAL DE LA PLOMBERIE-CANADA 2015 (MODIFIĂ) (24 h)
CLASSE VIRTUELLE â DU JEUDI 20 AU SAMEDI 22 AVRIL, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 450 $ Non-membres : 585 $
INCOMBUSTIBILITĂ DES BĂTIMENTS, TUYAUTERIES
PERMISES ET INSTALLATION COUPE-FEU (6 h)
CLASSE VIRTUELLE â MARDI 17 OCTOBRE, DE 8 H 30 Ă 15 H 30
Coût : Membres : 250 $ Non-membres : 325 $
PRINCIPES DE PROTECTION PARASISMIQUE POUR TUYAUTERIE (4 h)
CLASSE VIRTUELLE â MARDI 4 AVRIL, DE 13 H Ă 17 H
Coût : Membres : 205 $ Non-membres : 270 $
SĂLECTION ET INSTALLATION DES DISPOSITIFS ANTIREFOULEMENT (8 h)
MONTRĂAL â JEUDI 11 MAI, DE 8 H Ă 17
Coût : Membres : 295 $ Non-membres : 385 $
VENTILATION INTERNE (7 h)
CLASSE VIRTUELLE â VENDREDI 26 MAI, DE 8 H 30 Ă 16 H 30
Coût : Membres : 275 $ Non-membres : 360 $
VĂRIFICATEUR DE DISPOSITIFS ANTIREFOULEMENT / CERTIFICATION (40 h)
QUĂBEC â DU LUNDI 3 AU VENDREDI 7 AVRIL, DE 7 H 30 Ă 16 H 30
MONTRĂAL â LES 20, 21, 22, 27 ET 28 AVRIL, DE 7 H 30 Ă 16 H 30
Coût : Membres : 995 $ Non-membres : 1295 $
visitez le cmmtq.org > Formation ou composez le 514 382-2668 ou le 1 800 465-2668.
Consultez le site Web pour connaĂźtre les toutes derniĂšres mises Ă jour des formations.
VĂRIFICATEUR DE DISPOSITIFS ANTIREFOULEMENT / RECERTIFICATION â OPTION 2 (16 h)
MONTRĂAL â JEUDI 11 ET VENDREDI 12 MAI, DE 7 H 30 Ă 16 H 30
QUĂBEC â JEUDI 25 ET VENDREDI 26 MAI, DE 7 H 30 Ă 16 H 30
Coût : Membres : 525 $ Non-membres : 685 $
PETITS SYSTĂMES DE CLIMATISATION (16 h)
CLASSE VIRTUELLE â JEUDI 26 ET VENDREDI 27 OCTOBRE, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres : 525 $ Non-membres : 685 $
SCIENCE DU BĂTIMENT (8 h)
MONTRĂAL â JEUDI 14 SEPTEMBRE, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres: 295 $ Non-membres : 385 $
CONCEPTION ET INSTALLATION DâUN RĂSEAU DE VENTILATION RĂSIDENTIELLE AUTONOME (8 h)
MONTRĂAL â VENDREDI 15 SEPTEMBRE, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres: 295 $ Non-membres : 385 $
PROGRAMMEÂ : CONCEPTION ET INSTALLATION DâUN RĂSEAU DE VENTILATION RĂSIDENTIELLE AUTONOME ET EXIGENCES NOVOCLIMAT (24 h)
CLASSE HYBRIDE â JEUDI 23, VENDREDI 24 ET LUNDI 27 MARS, DE 8 H Ă 17 H
Coût : Membres: 530 $ Non-membres : 645 $
Toutes nos formations sont donnĂ©es par des experts de lâindustrie et peuvent rĂ©pondre aux obligations de formation continue des professionnels. Nous sommes agréés par Emploi-QuĂ©bec et nous remettons des attestations de participation Ă la fin des cours.
BIENVENUE AUX NOUVEAUX MEMBRES
du 1 er au 31 janvier 2023
Carol CÎté
9208-2098 Québec inc. F.A. : Groupe Alcor, Climsolution
1439, Graham-Bell
Boucherville 438 498-2737
Loic Yappi Heuleu
Groupe Cousin inc.
8426, av. Papineau
Montréal 514 294-4239
Frédéric Bergeron
Groupe FBC inc.
9200, av. Yvette-Naubert
Anjou 514 709-6569
Alexandre Hebert
Excavation HEBR inc.
103, croissant LâHeureux
Saint-Charles-sur-Richelieu
514 293-4999
Jean-Yves Paquet
Les entreprises
Jean-Yves Paquet inc. 2073, av. Branly, bur. 207 Québec 418 554-0922
Matthieu William Halloran Refworx inc. 1782, Patricia Rockland, Ontario 613 899-0678
Jean-Mathieu Boileau
Service-tech plomberie inc. 1543, Atmec Gatineau 819 328-8258
Olivier Fortin Toutant
Plomberie Toutant services inc. 2085, de lâAlliance QuĂ©bec 581 398-5116
DeschĂȘnes & Fils 800 361-1784 deschenes.ca
Wolseley Canada 450 680-4040 wolseleyinc.ca
SPĂCIALISTE EN VENTILATION
Inscrivez-vous Ă nos formations afin dâobtenir la certification Novoclimat requise pour offrir vos services aux constructeurs et promoteurs de projets Novoclimat :
âș Conception et installation dâun systĂšme de ventilation rĂ©sidentiel autonome et exigences techniques Novoclimat
âș Conception et installation dâun systĂšme de ventilation rĂ©sidentiel autonome, centralisĂ©, et exigences techniques
Novoclimat
teq.gouv.qc.ca/
novoclimat-certification-ventilation
Visez lâefficacitĂ© Ă©nergĂ©tique!
7 au 10 mars 2023
Association canadienne de la construction (ACC)
CongrĂšs annuel Tucson, Arizona cca-acc.com/fr/evenements/conferenceannuelle-acc/
11 mars 2023
Journée mondiale de la plomberie
13 mars 2023
ASHRAE â MontrĂ©al
Séminaire sur le développement durable ashraemontreal.org/programmation
13 mars 2023
ASHRAE â QuĂ©bec
Souper-conférence
Sujet Ă confirmer ashraequebec.org
14 mars 2023
ASPE â QuĂ©bec
Souper-conférence
La tour de refroidissement, clĂ© dâun systĂšme efficace par David Gauvin, ing., ITC Technologies aspequebec.com
20 au 22 mars 2023
Réseau Environnement
Americana
Palais des congrÚs de Montréal americana.org
21 mars 2023
ASPE â MontrĂ©al
Souper-conférence
Leadership et dĂ©fis de main-dâĆuvre par Patrick Dufault, KI-AI! Conseils RH montrealaspe.org/conferences/
4 avril 2023
HRAI
Heat Pump Symposium Mississauga, Ontario heatpumpsymposium.ca
19 et 20 avril 2023
Salon MCEE
Palais des congrÚs de Montréal mcee.ca
19 avril 2023
CMMTQ
Assemblée générale annuelle
Palais des congrÚs de Montréal cmmtq.org
8 mai 2023
ASHRAE â MontrĂ©al
Souper-conférence
Projet du local 144 (Méritas technologique ASHRAE) par Lianne Cockerton, ing., Martin Roy et associés ashraemontreal.org/programmation
25 mai 2023
CMMTQ
Tournoi de golf Club de golf Summerlea cmmtq.org
18 au 20 juin 2023
Institut canadien de plomberie et de chauffage (ICPC)
ABC 2023
Saint-Jean, Terre-Neuve ciph.com
24 au 28 juin 2023
ASHRAE CongrĂšs annuel Tampa, Floride ashrae.org/conferences/2023-annualconference-tampa
21 au 26 août 2023
Institut international du froid
26e CongrĂšs international du froid Paris, France icr2019.org/fr/
14 au 16 septembre 2023
CMMTQ
CongrĂšs annuel Manoir Richelieu cmmtq.org
Pour placer une publicitĂ©, consultez la trousse dâinformation Ă bit.ly/annoncerdansimb et contactez Jacques Galarneau jgalarneau@cpsmedia.ca 450 227-8414, poste 311
Chaque solution provient de notre savoir-faire DeschĂȘnes, un judicieux mĂ©lange d'expĂ©rience pratique et de connaissances techniques.
DeschĂȘnes, on est lĂ pour vous !