CNC Dossier N° 296 géographie du cinéma

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Paris

GRP

En 2004, Paris est à l’origine de 12,2 % des séances françaises. 12,3 % de l’ensemble des séances consacrées aux films français ont lieu à Paris, ainsi que 19,5 % de celles consacrées aux autres films (non européens et non américains) et 15,2 % de celles consacrées aux films européens (non français). Seuls 10,7 % des séances de films américains sont programmées dans la capitale. Si Paris totalise, en 2004, 15,5 % des entrées, la capitale capte 15,1 % des entrées des films français, 15,1 % des entrées des films américains, 15,8 % des entrées des films européens et 22,9% des entrées des autres films.

Si la grande région parisienne (GRP) totalise, en 2004, 19,1 % du total des entrées, elle recueille 20,9 % des entrées des films français, 17,9 % des entrées des films américains, 18,5 % des entrées des films européens et 17,2 % des entrées des autres films. La part de marché du cinéma français en GRP est nettement supérieure à la moyenne nationale : 42,6 %, contre 39,0 %.

En termes d’entrées, la part du cinéma non américain à Paris est supérieure à celle constatée sur la France. C’est évidemment la conséquence directe d’une programmation qui octroie une place de choix au cinéma non américain dans son ensemble, mais également le signe d’une fréquentation plus diversifiée en termes de nationalité de films. Ainsi, ces films remportent davantage de succès à Paris que sur l’ensemble du territoire. En revanche, la performance des films américains est moindre dans la capitale.

Bordeaux En 2004, la programmation des films en région bordelaise est relativement proche de la moyenne nationale. La région programme toutefois légèrement moins de films américains (43,8% des séances de la région, contre 44,7% des séances françaises) au profit des films français (43,6 %, contre 42,1 % en moyenne nationale). Les parts de marché en termes d’entrées présentent le même profil. 41,1 % des entrées de la région bordelaise sont assurés par les films français (39,0 % en moyenne nationale), contre 45,2 % réalisés par les films américains (47,4 % en moyenne nationale). Les films européens non français enregistrent de meilleures performances dans la région bordelaise que sur l’ensemble du territoire (9,9 %, contre 9,7 % des entrées nationales).

banlieue En 2004, 48,6 % des séances de la banlieue parisienne sont consacrées au cinéma américain (44,7% en moyenne sur la France). La part de marché du film américain en termes d’entrées dans les départements limitrophes de Paris s’élève à 52,2 % (47,4 % sur l’ensemble de la France) et celle du film français à 34,6 % (39,0 % en France). La banlieue est ainsi le lieu d’une forte programmation de films américains, récompensée par une part de marché confortable. En revanche, les films français n’y emportent pas un succès à la mesure de leur taux de programmation (39,5 % des séances et 34,6 % des entrées en 2004).

Lille Malgré sa taille réduite (deux départements seulement), la région lilloise se distingue par son peu d’intérêt pour le cinéma français, qui rassemble seulement 34,6 % des entrées (39,0 % au plan national). La programmation y est naturellement moins importante: 38,2% des séances sont consacrés au cinéma français en 2004, contre 42,1 % sur l’ensemble de la France. À l’inverse, la part de marché du cinéma américain est très largement supérieure à la moyenne nationale : 52,7 %, contre 47,4 %. L’écart est légèrement plus accentué que ne le laisserait supposer la seule différence de programmation : en 2004, 49,4 % des séances sont consacrées au cinéma américain en région lilloise, contre 44,7 % au plan national.

dossier 296 - septembre 2005 - page 33


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