état des lieux
Culture Latino,
Toulouse latin lovers
Musique, cinéma, littérature, art visuel... La culture latino-américaine se répand de plus en plus dans la ville. Pour en prendre le pouls Clutch s’est embarqué sur la Panaméricaine. | Nicolas Mathé & Maylis Jean-Préau
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est une histoire d’amour dont on ne saurait dater les premiers émois, mais entre Toulouse et l’Amérique Latine, c’est une affaire qui dure et s’épanouit même de jour en jour. Il suffit d’éplucher les pages de notre agenda pour s’en apercevoir. Pas une semaine sans que des échos sonores ou visuels émanant de l’autre côté de l’Atlantique envahissent les bars et les institutions culturelles de la ville.
il y a dans la ville ce côté latin et cette simplicité dans les relations humaines qui fait qu'on se sent à la maison 4•
Un concert de forro brésilien par là, une soirée cumbia par ci, une lecture à l’Instituto Cervantes... Tous les styles et les pays sont représentés, à l’image de Cuba avec les expositions de l’artiste Yoel Jimenez (voir p.32) ou encore le festival Cuba Hoy. Et ce n’est pas ce mois de mars qui va déroger à la règle puisque se dessine la 29e édition de la plus emblématique des manifestations toulousaines liée à l’Amérique Latine, Cinélatino (voir p.52). Tout simplement le plus ancien festival européen consacré à ce continent, et le plus important en termes de programmation, d’invités et de fréquentation. « À l’origine, il s’agissait de parler de l’émergence des démocraties en Amérique Latine à travers son cinéma et, très vite, le festival a trouvé un public à Toulouse. Petit à petit, il y a eu un changement d’orientation ; ne plus seulement utiliser le cinéma mais le défendre en tant que tel », raconte Emmanuel Deniaud,