spectacle vivant
Sade X : le désir vorace [Création] Sorano | ven. 11 et sam. 12 mars | 20h | 8 à 18 € sorano-julesjulien.toulouse.fr
Fondée sur les cendres du groupe Ex-Abrupto, la compagnie Voraces revient à la maison avec une création choc. out un symbole. Depuis 2002, le groupe Ex-Abrupto a fait vivre le Sorano, avant de quitter la scène en 2010. Après avoir tenté de monter une adaptation de Faust, deux « orphelins » de la compagnie, Céline Cohen et Regis Goudot, rentrent ce mois-ci au bercail, sous l’égide d’une nouvelle compagnie dont le nom se passe
de commentaires. Voraces, comme un appétit de dévorer les planches, et le besoin viscéral de secouer son monde : cette première création plonge dans la chair des mots du Marquis de Sade, avec ce que cela suppose d’orgies, de violence, et de transgression. Une façon de casser les codes, de faire tomber les dogmes et de libérer l’imagination. Pourquoi Sade X ? La note d’intention est claire : « Parce que ça choque. C’est un choc. Et on le sait bien aujourd’hui : le choc ça réveille ». | Baptiste Ostré
Comme à chacune de ses créations, De Quark explore de nouveaux procédés. Ici, le roman scénique. Dans Barbecues la matière première d’Alban Lefranc, qui a écrit en collaboration avec le collectif toulousain, c’est autant l’énorme chronique de Roberto Bolaño, 2666, que le cinéma et la matière documentaire accumulée à Ciudad Juárez, Mexique, ville frontière avec les États-Unis connue pour ses meurtres de femmes non élucidés. Au cœur du roman : le mal absolu. Au cœur de la pièce : l’artiste face au mal et à la violence. Comment supporter l’horreur ? Comment en parler ? Comment la jouer ? En entretenant tout au long du spectacle la confusion entre réel et fiction, De Quark nous place face à une mise en scène à tiroirs qui fait mouche. | Valérie Lassus
Visuel : Sade X © Brice Devos
Et aussi... Barbecues : du 17 au 19 mars