LE LIEN ARTISTES & ÉTUDIANTS Malgré le contexte actuel flou - et fou -, entre masques et clusters, Paule Géry, la responsable de l’espace culturel de Toulouse I Capitole a voulu continuer de « promettre des beaux moments ». Du côté du CIAM, la position est similaire : proposer aux étudiants des expositions de qualité et soutenir les artistes, particulièrement impactés par les nombreuses annulations passées et à venir. « Nous inviterons des artistes en résidence à fabriquer d’autres traces de leurs expérimentations, telles que des montages photographiques ou des textes didascalies », promet l’équipe du CIAM. À la Fabrique, un temps fort est prévu en mars et
UNIVERSITÉ TOULOUSE I CAPITOLE AMANDINE RUÉ Some kind of a monster & 42 | jusqu’au 1e nov. L’artiste, marquée par un processus de recherche et d’expérimentation, a photographié des œuvres de la bibliothèque graphique de Stuttgart.
PHAR | jusqu’au 31 oct. Créations issues de l’atelier photographie numérique et argentique.
LAURA ALBRIER jusqu’au 18 déc. La jeune artiste réalise in situ des portraits d’étudiants du campus pour mettre en lumière leurs parcours et leurs cultures.
avril 2021. Ce « Temps Commun » a été imaginé comme un événement interdisciplinaire autour de la « culture vive », thème sur lequel dialogueront chercheurs et artistes, avec des expositions, lectures, conférences... Une invitation pour les étudiants à s’emparer de la culture sur leurs campus et à tisser des liens avec les artistes. Car, aux contraintes de budgets, d’espaces et de Covid19, les universités ont un autre défi à relever : réussir à toucher leur public. En ambitionnant de « mettre les étudiants au cœur de son projet » comme le souhaite l’équipe du CIAM et en les rendant partie prenante de la programmation, les facs ont toutes les chances d’y arriver.
LES DATES À RETENIR À LA FABRIQUE CYRIL TORRES du 12 au 16 oct. Résidence de l’artiste-peintre catalan, connu pour ses œuvres imprégnées de la pluralité des cultures et des arts de la Méditerranée.
MARION LE TORRIVELLEC Good boy du 9 nov. au 11 déc. Avec des moulages, céramiques ou photographies, l’exposition interroge la relation entre un cheval et une femme qui le porte aux nues, la relation à l’animal y est vue comme une histoire d’amour.