état des lieux
LA MARIONNETTE EN OCCITANIE : Ô LES MAINS !
N’en déplaise à Guignol qui fait encore de l’ombre aux marionnettistes contemporains, l’art a formidablement évolué. Il peine pourtant à squatter les scènes quand il n’est pas destiné aux enfants. Dans notre région, les acteurs du secteur doivent pousser des coudes. Et s’ils forment un pack dynamique, cela n’empêche pas les déséquilibres géographiques. | Valérie Lassus
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h bien non, il n’est pas possible de claironner, comme on le fait pour le cirque ou le théâtre de rue, que l’Occitanie est un el dorado de la marionnette.
SI L’OCCITANIE EST LA SECONDE RÉGION APRÈS L’ÎLE DE FRANCE POUR LE NOMBRE DE COMPAGNIES (138), LES LIEUX DE DIFFUSION NE SONT PAS LÉGION
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Charleville-Mézières truste le centre du monde marionnettiste avec son Institut international de la marionnette créé en 1981, son École nationale supérieure des arts de la marionnette et son Festival mondial des théâtres de marionnettes depuis 1961. Et chez nous alors ? Partons de l’État des lieux de la marionnette en France commandé par le ministère de la culture en 2016 (consultable en ligne). Il montre, carte à l’appui, que si l’Occitanie est la seconde région après l’île de France pour le nombre de compagnies (138), les lieux de diffusion ne sont pas légion. Hormis les festivals et saisons MIMA à Mirepoix (09), Marionnettissimo à Tournefeuille (31) et le Forum de la marionnette et des arts associés du collectif Art’Pantin à Vergèze (30),