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Lieux culturels engagés : La soif de militantisme
Admiratif de la poigne de Christophe Castaner, Clutch a décidé de venir en aide au ministre de l’intérieur en débusquant les repaires où viennent se repaître ces ramassis de gauchistes après une manif’. Et il a fallu avoir le foie bien accroché car, à Toulouse, ce ne sont pas les lieux militants qui manquent. Engagez-vous qu’ils disaient ! | Nicolas Mathé
Le Communard
Un nom qui évoque autant un apéritif que l’insurrection révolutionnaire de 1870. Bienvenue dans le bar de la culture militante toulousaine. Pas une semaine sans une soirée de soutien à la cause LGBT, à la lutte antifasciste ou contre tout type de discrimination. Déco et logo invitent gentiment à laisser son Figaro à l’entrée. Un lieu unique, enraciné comme il se doit à Arnaud-B, bastion populaire du centre-ville. 14 place Arnaud Bernard
Saint-Cyprien en voie de gentrification ? Les Merles Moqueurs Explorons plus encore la rive gauche, 8 allées Maurice Sarrault direction Patte d’Oie. Trois potes y ont monté un vrai bistrot de quartier avec ses bons vieux piliers : houblon, gastronomie, culture et bonne humeur. Un lieu ouvert à tous qui met un point d’honneur à respecter clients, fournisseurs et employés et veille à ne pas abuser sur les marges réalisées.
L’Anartiste
Dans un registre moins indiscipliné, ce troquet, bar à vin et coffee shop n’est pas moins engagé. Ici on lutte contre le conformisme du goût, la destruction des terroirs et de la biodiversité avec des circuits courts, des produits d’artisans et de paysans. Tout est fait pour qu’on se sente ici comme à la maison dans un monde viable à habiter. Une forme plus douce d’utopie. 13 rue des Couteliers