l’art-déco aux Chalets. Mais aussi d’apprendre que bien avant les fêtes de la moule ou de la châtaigne, SaintCyprien était un faubourg malfamé pataugeant dans la Garonne et qu’il fut un temps où le quartier des Carmes n’était pas uniquement peuplé de lecteurs du Figaro. Durant ces journées, l’Office du tourisme sort aussi ses incontournables qu’elle propose tout au long de l’année. Passons sur celle consacrée aux Grands Monuments, nous n’avons bien sûr plus rien à apprendre de ce témoin de l’âge d’or toulousain qu’est l’hôtel de Bernuy... Peut-être vaut-il mieux miser sur « Toulouse la secrète ou la ville méconnue ». Les coins secrets et insolites ou les anecdotes et histoires insoupçonnées révélées par le guide s’avèreront forcément utiles pour
briller en société. On ne saurait que trop conseiller également les visites sur des thèmes spécifiques comme les hôtels particuliers et leurs cours, souvent cachées, le pastel ou encore, pour finir d’assouvir sa soif de connaissance, l’architecture moderne et contemporaine de la ville. Désireux de dépoussiérer les traditionnelles visites patrimoniales, ce catalogue s’est aussi enrichi de plusieurs propositions inattendues, comme cette visite théâtralisée qui détourne le parcours classique du centre ancien avec plusieurs haltes propices aux surprises. Et surtout, le parcours articulé autour du graff, mené de concert par un guide conférencier et un artiste, en quête des traces d’un street-art dont Toulouse fut et reste une place forte. Culture et patrimoine ne font alors plus qu’un. •9