état des lieux
La culture à Albi Belle et rebelle ?
Par amour du vin, Clutch ne pouvait que s’intéresser au plus beau département de l’Occitanie. Et à sa capitale estampillée Unesco. Notre question existentielle : la vie culturelle albigeoise rayonnet-elle autant que son patrimoine ? Pour le savoir, cap sur le paradis tarnais. | Maylis Jean-Préau
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l pleut, mais ça ne fait rien. Trempé sur le pont vieux, un homme prend en photo le décor de carte postale : le Tarn, la brique du palais des évêques. « Avec un filtre ça ira », balance t-il. Depuis le classement de la cité épiscopale au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, les touristes affluent. Le quartier classé a été rénové, mis en valeur. Au risque que certains crient à « la muséification du centre-ville ». Pour commencer à tâter
quarante ! C’est le nombre de groupes ou musiciens tarnais ayant participé à la dernière édition du FOMAC à Albi, un forum pour les jeunes acteurs des musiques actuelles. Preuve d’une véritable créativité made in 81 !
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le terrain, un petite visite de courtoisie s’impose. Nous voilà cathédrale Sainte-Cécile, assis devant la fresque du jugement dernier, face à une pécheresse condamnée à l’enfer qui gobe tout cru un serpent. On y va ? Matin À deux pas de là, le musée Toulouse Lautrec promet d’apporter de premiers éléments de réponse. Niché dans le palais de la Berbie, le lieu a relevé un sacré défi en 2012 : « devenir un musée du XXIe siècle », glisse sa conservatrice, Danièle Devinck. Dans les salles voûtées, récemment restaurées, on découvre les esquisses de jeunesse de Toulouse Lautrec et ses tableaux plus célèbres. Au sous-sol, une exposition temporaire est consacrée à Carolyn Carlson, la danseuse et plasticienne. En septembre, ce sera le calligraphe japonais Inoue. « Nous avons mis l’accent sur la transdiscipli-