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extrême cinéma TOP six... raisons de craquer ! [Festival] Cinémathèque de Toulouse | du 9 au 17 fév. lacinemathequedetoulouse.com
Parce qu’ il ressuscite la VHS
• sam. 10 fév. | 17h Après tout, c’est grâce à la K7 Vidéo que le cinéma de genre est largement sorti de son carcan, au tournant des années 80. Avant d’être reléguée aux oubliettes de l’Histoire, la VHS fait son baroud d’honneur sur grand écran avec un film « surprise », interdit à l’époque dans 46 pays. On mise sur Face à la mort, qui ferait passer Cannibal Holocaust pour une promenade de santé.
Parce que Joe Dante n’a pas fait que Gremlins
• sam. 10 fév. | 15h Qui n’est même pas son meilleur film. Le meilleur, c’est Panic sur Florida Beach, déclaration d’amour au cinéma d’horreur des 50’s. D’accord, le film est programmé en séance jeune public. Mais comme on a gardé notre âme d’enfant et qu’il y a John Goodman à l’écran, on trouvera bien le moyen de se faufiler dans la salle.
Parce que Russ Meyer
• lun. 12 fév. | 19h Réduire l’œuvre de Russ Meyer aux protubérances mammaires démesurées de ses Vixens est tentant. Mais le maître de la sexploitation était surtout un subversif dans l’âme. Preuve avec Faster Pussycat Kill! Kill !, pierre précieuse de la cinéphilie bis, où trois pulpeuses « super-femmes » inversent les stéréotypes de genre dans une furie féministe plutôt décalée. Autres temps, autres mœurs : la veille, c’est le gang de filles de Springbreakers, d’Harmony Korine, qui sera à voir.
Parce que Mademoiselle Kat
• sam. 10 fév. | 19h & lun. 12 fév. | 21h Pas étonnant que le choix de la graffiti-artist toulousaine se soit porté sur La machine à explorer le temps, de Georges Pal et They Live, de John Carpenter. D’un côté, le charme 60’s d’une aventure adaptée d’un des premiers romans