spectacle vivant
DÉSOBÉIR & LA TENDRESSE :
#BALANCETONMODÈLE [THÉÂTRE] Désobéir - Théâtre Sorano | du 1 au 6 fév. | 8 à 22 € theatre-sorano.fr La Tendresse - ThéâtredelaCité | du 2 au 6 fév. | 8 à 12 € theatre-cite.com
DÉSOBÉIR
© Axelle De Russe
Désobéir et La Tendresse sont deux créations de Julie Berès qui ont à cœur de s'interroger sur la construction des jeunes femmes et hommes dans une époque post #Metoo. La metteuse en scène nous parle de ces pièces énergiques, positives et sans concessions. | Propos recueillis par Valérie Lassus
Pouvez-vous nous dire deux mots sur Désobéir et La Tendresse et leur lien ? Dans Désobéir je me suis intéressée à l'édification du féminin. Après un travail d'immersion avec deux auteurs, Kévin Keiss et Alice Zéniter, auprès d'une quarantaine de jeunes filles, nous en avons choisies quatre, issues de l'immigration. Nous avons raconté comment, par leur désobéissance à un certain nombre d'obligations sociales, culturelles, traditionnelles et familiales, elles avaient pu se réinventer, trouver un espace de renaissance. Après Désobéir, je me suis dit que je n'en avais pas fini avec cette question. Car il y a aussi des millénaires de stéréotypes qui continuent à influencer la construction du masculin. Avec huit interprètes non déconstruits, nous nous sommes interrogés sur ce qu'est un homme bien. Y a t-il toujours une injonction aussi forte à la performance, à la réussite sociale ? Existe-t-il une possibilité de se réconcilier avec sa fragilité, ses larmes, sans être déconsidéré par le groupe ? 36 •