Rapport de stage gros-oeuvre

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STAGE GROS OEUVRE du 07 au 25 juillet 2014

Licence 2ème Année EnsaNantes

Clément MAURIN Entreprise Galand


A

vant toute chose, je tiens à remercier Olivier pour m’avoir offert l’opportunité de vivre une expérience exceptionnelle dans son entreprise. Merci à Thierry et Pierre de la confiance qu’ils m’ont accordé en me laissant participer activement au chantier. Merci encore à François et Arnaud pour leur bonne humeur au quoditien. A tous, Marseille* ! * Merci, selon Arnaud

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Plan du rapport

I_ Introduction

II_ Chantier du Plessix-Balisson

III_ Transformation d’une maison de bourg en garderie à Saint Juvat

1_Présentation de l’entreprise Organigramme, types de missions, histoire de l’entreprise... 2_Planning des taches réalisées sur le chantier Présentation du projet, des taches attribuées à l’entreprise et des objectifs du chantier 1_La mise en paille du projet 2_L’enduisage des murs en paille Présentation du projet, des taches attribuées à l’entreprise et des objectifs du chantier 1_Reprise du solivage altéré 2_ Elargissement des carrées IV_ Reprises sur ouverture dans maçonnerie Changement d’un linteau chez Olivier

pierre

V_ Enseignements du stage

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Introduction

L’entreprise Galand est spécialiste dans l’intervention sur le patrimoine bâti rural breton. Experte en réhabilitation, elle intervient sur le bâti ancien de manière respectueuse, tant des techniques de construction et des matériaux que des typologies de maison nord-bretonnes. Du fait de la remise aux gouts du jour des techniques de construction anciennes, l’entreprise Galand réalise également des constructions neuves employant des techniques non conventionnelles ; murs en terre, enduits à la chaux, etc. Récemment, elle a développé une activité d’isolation par bottes de paille.

Olivier Thierry & Pierre Moi

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François

Luc & Damien Rémi Arnaud

Le dépot de l’entreprise, point de départ quotidien des équipes

L’entreprise Galand est une petite entreprise de maçonnerie de 5 employés rassemblés autour de la personne d’Olivier Galand et installée à Evran, près de Dinan (Côtes d’Armor). Olivier est également enseignant au sein d’ECLIS, une SCIC proposant des formations aux professionnels dans les domaines de l’éco construction, la construction paille et la rénovation du patrimoine. La majorité des employés n’ont pas de formation initiale de maçon mais ont des profils variés (ingénieur, ouvrier spécialisé, etc.) qui apportent un autre regard sur la maçonnerie lors des chantiers. L’entreprise accueille régulièrement des stagiaires venus se former aux techniques spécifiques qu’elle met en application. Ainsi, la majorité de mon stage se sera déroulée avec un autre stagiaire, François, étudiant en génie civil.


Calendrier des tâches réalisées Lundi Chantier Paille

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Pose de paille sur le pan EST

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Mardi Chantier Paille

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Pose de paille sur le pan SUD

Garderie à Saint-Juvat

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Remplacement du solivage altéré

Mercredi Chantier Paille

Réfaction des joints

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Pose de paille sur le pan SUD Chantier bloqué (retard couvreur)

Chantier Paille

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Pose de paille sur le pan NORD

Jointoiement 21 Jointoiement 22 Reprise de linteau Piquetage des anciens joints à la chaux après repérage Tests de couleur

Juillet 2014

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Ouverture du mur Dépose du linteau Pose du nouveau Maçonnerie au dessus du linteau

Jeudi Garderie à Saint-Juvat

Vendredi 10

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Elargissement de double carrées

Enduit Terre

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Protection des murs et sols Début application première couche

Enduit Terre

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Application d’une seconde couche de lissage

Enduit Terre

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Application première couche

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Le premier chantier sur lequel j’ai travaillé est un chantier de 180m2 d’ateliers d’artistes dans la commune du Plessix-Balisson, commandé par la Communauté de Communes de Dinan. La structure est en ossature bois issue de forêts locales et le bâtiment est isolé en paille par l’intérieur. Cette paille est recouverte avec un enduit en terre. L’entreprise Galand est missionnée pour la pose de l’isolation paille et l’application de l’enduit terre intérieur.

1_La mise en paille du projet

80/110 cm

La paille employée provient d’un agriculteur local. Les bottes sont produites selon des standards agricoles anciens. Elles mesurent 47cm de largeur, 37cm de profondeur, et leur longueur varie entre 80 et 110cm selon la densité de la paille qui est écrasée par la botteleuse. Les architectes doivent s’adapter à ces formats lors du dessin du bâtiment, la structure ossature bois étant composée de travées de 45cm de large (dimension de la botte légèrement comprimée) et non de 60cm.

37 cm

Isolation Paille

Ateliers d’artistes, Le Plessix-Balisson

45 cm

Vue en plan des bottes posées

Vue en coupe


150 cm

1_ recoupe à la bonne dimension La botte peut être trop haute ou trop large, principalement au niveau des ouvertures. Chaque coupe doit être réalisée sur une “table“ de découpe bricolée par Thierry. Le but est d’assurer l’unité de la botte lorsqu’on coupe avec la scie crocodile, avant de la reficeler. On vient ficeler les bottes en les traverçant d’une aiguille fabriquée pour les besoins du chantier et en serrant fort pour éviter que la botte change de dimensions lorsqu’on coupera les autres ficelles. On utilise un lien végétal, celui-ci ayant une meilleure tenue du noeud par rapport au polyéthylène qui a tendance à glisser. Réservations coupées dans la paille

La table à découpe, en plan et axonométrie

2_ Découpe “d’oreilles“ dans la botte qui permettent l’encastrement parfait dans l’ossature et évitent tout espace résiduel entre deux bottes.

3_ Remise en forme des angles supérieurs et inférieurs (qui se sont écrasés lors de manipulations) en travaillant la paille avec les mains.

arrière de la botte

5 cm 15 cm

Isolation Paille

I Ajustement de la botte à la forme voulue

oreille

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II Pose des bottes 1_Mise en place de “chausse bottes” Bricolés en plastique pour faciliter la pose des bottes. Les bottes étant posées très serrées, il est impossible de les appliquer sans chausse botte du fait des frottements paille/ paille qui sont trop importants. chausse botte

3_Mise en force de la botte et retrait du chausse botte On vient enfoncer la botte à l’aide d’un outil dit “persuadeur”, sorte de longue masse bricolée. La paille est un matériau très souple qui permet un bourrage des parties interstitielles si besoin avec les déchets de coupe.

L’outil dit “persuadeur“, composé d’un étai et de pièces de bois

150 cm

Liteau de compression

4_ Pose d’un liteau de compression sur chaque rangée finie pour bloquer les bottes. La rangée supérieure est bloquée en passant une sangle qui vient se fixer entre les travées d’ossature.

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Isolation Paille

2_ Présentation de la botte Attention ! Si l’oreille est mal formée la botte aura tendance à ressortir avec le temps.


Isolation Paille

L’étape d’ajustement de la botte conditionne énormément le temps de pose. Selon le besoin de recoupe, on a pu poser entre 30 et 80 bottes par jour à 3. Ces découpes peuvent être moins nombreuses si le bureau d’étude responsable du calcul de structure est formé aux spécificités de l’isolation paille.

Des abaques de contrôle qualité. Les informations collectées sur chantier sont transmises au RFCP

Note sur le sens des bottes: souvent, le sens de pose est horizontal. Ici, le bureau d’études a choisi de poser les bottes verticalement. L’inconvénient de la botte horizontale est que sa hauteur n’est pas constante (entre 80 et 110cm). Ainsi, il est plus judicieux de prendre une valeur sure, la largeur (47cm) comme entraxe d’ossature. L’écart de hauteur est compensé par ajout de paille avant la pose du liteau de compression.

On note l’importance de la fabrication artisanale concernant les outils : le matériau paille étant peu développé pour le moment, les ouvriers font preuve d’ingéniosité pour produire des outils qui leurs sont adaptés. chausse botte, presse à botte, persuadeur... Une règlementation est en train d’apparaître : Une sorte de DTU est paru en 2012 et des bases de données sont développées grace aux retours que les entreprises font au Réseau Français de Construction Paille. Toutes les 20 bottes environ, une est sélectionnée pour être testée (densité) On peut ainsi savoir si la qualité des bottes convient à l’isolation.

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Ateliers d’artistes, Le Plessix-Balisson 2_L’enduisage des murs en paille.

Enduit terre

I_Tests de qualité de la terre

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Pour réaliser un enduit en terre, il faut s’assurer de la qualité de celle ci. Elle doit être tamisée et contenir entre 15 et 25% d’argile, qui constitue le liant de l’enduit. Si l’argile est trop peu présent, l’enduit va fariner; au delà, craquera au séchage. Une terre plus riche en argile pourra cependant être utilisée pour la réalisation d’un mur en terre (pisé, bauge...)

+

+ +

Retrait de différentes terres selon leur taux d’argile

Pour déterminer la proportion d’argile, plusieurs tests sont réalisables (test du boudin, du bocal, analyse en laboratoire...). Ici, c’est le test dit du bocal qui sera réalisé. De la terre est mélangée à de l’eau en grande quantité puis placée dans un bocal. Après 24 heures, les différents constituants de la terre ont sédimenté et on peut interpréter les résultats. Cette terre a une bonne teneur en argile, elle peut être utilisée. En pratique, on utilise une terre plus argileuse (35-40%) qui sera mélangée par la suite avec du sable.

ARGILE 20% LIMONS 25% SABLE 55%

après agitation

+++

après 24h


II_Application de l’enduit terre Avant de projeter l’enduit, il est nécessaire de protéger les sols et plafonds grâce à du film polyane. Un adhésif de raccord est fixé autour de la paille pour faire l’étanchéhité une fois noyé dans l’enduit.

Enduit terre

Un gobetis est appliqué a la projeteuse dans laquelle est réalisé le mélange. Un opérateur dose précisément le mélange terre/sable/eau au risque d’obstruer la lance. Pour appliquer l’enduit, il faut tenir la lance de la projeteuse près du mur et effectuer des mouvements circulaires après avoir ouvert la vanne du compresseur raccordé à la machine. Le gobetis terre appliquée, on noie à la taloche une trame de fibre de verre qui assurera la tenue du mur en lui évitant de fissurer.

Le pignon Est, prêt à enduire (adhésif de raccord en bleu)

Une projeteuse à enduit classique convient très bien à l’enduit terre si le dosage est rigoureux Un pan de mur sud une fois fini

On tire ensuite l’enduit a la règle en s’assurant que le mur est d’aplomb. Après une semaine, le corps d’enduit a perdu une bonne partie de son eau et on peut appliquer une seconde couche qui rectifiera la planitude du mur avant finition.

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Aménagement d’une garderie, Saint-Juvat Du fait de la réforme des rythmes scolaires, une maison du début du XIXè en bauge doit être transformée pour l’accueil d’enfants. Qu’est-ce que la bauge? C’est une technique de mise en oeuvre de murs monolithiques en terre crue très utilisée dans le quart nord ouest de la France jusqu’au début du XXè siècle. Fréquemment employée dans le monde rural, elle a également servi à construire de nombreux bâtiments dans des petits bourgs, comme ici à Saint-Juvat. Plus rudimentaire que le pisé, cette technique consiste en un empilement de couches de terre argileuse mélangée à des gravats fins et des fibres (végétales, animales parfois) qui font office d’armature en assurant l’unité du mur.

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La maison nécessite une mise aux normes en tant qu’établissement recevant du public. Ainsi, le solivage est a refaire, il a pourri par endroits et le plancher du 1er étage s’est affaissé de près de 8cm en dessous. Parallèlement, deux ouvertures doivent être reprises car trop petites.

Reprise de soliage

1_Reprise du solivage altéré

8 cm

Deux solives en chêne sont pourries jusqu’au coeur, elles seront changées par des nouvelles en pin de section 18x6 et de longueur 3,6m. Il est nécessaire de percer la bauge au burineur autour des anciennes solives. Des étais sont placés (1 tous les 50cm) pour redresser le plancher. La solive pourrie est retirée, celle de remplacement est posée. On comble les trous réalisés en pierre de falun (roche issue de dépôts sédimentaires caractéristiques de la région, immergée il y a 20Ma) maçonnée au mortier de chaux (3 parts de sable pour une part de chaux hydraulique, eau selon consistance voulue).

360 cm

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Deux portes intérieures sont trop basses et trop étroites: elles seront élargies de 30cm et rehaussées de 40cm. Sur de la bauge, le principe constructif d’une ouverture s’appelle une double carrée: c’est un assemblage complexe de pièces de chêne de section moyenne (8x10 environ) par tenons et mortaises, le tout fixé grâce à des chevilles. Après avoir reporté les dimensions de la nouvelle sur les murs, on retire l’ancienne double carrée. Le mur de bauge se tient de lui même, la carrée n’a pas de rôle structurel (sa fonction est uniquement de préserver les angles de l’usure et de tenir les huisseries). On agrandit l’ouverture dans le mur en retirant de la terre au burineur, tout en installant les pièces de bois de la carrée. On met d’abord en place un cadre, puis on assemble les traverses et planches de remplissage sans cheviller. On vient alors emboiter l’autre cadre, monté séparément. Enfin, on vient poser les chevilles de jonction entre les cadres et traverses. On recoupe les chevilles qui dépassent trop, en prenant garde à laisser entre 5 et 10mm dépasser, pour faciliter un éventuel démontage. On comble le jeu entre le bois et le mur en appliquant de la terre argileuse fluide à la douille, puis on lisse à la truelle langue de chat les parties retouchées.

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Une double-carrée. On observe un soubassement en pierre côté extérieur.

Elargissement de carrées

2_ Elargissement des double-carrées


Elargissement de carrées

Double-carrée, vue en éclaté et assemblée cheville tenon

mortaise Détail d’assemblage par tenon et mortaise

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Jointoiement d’un mur en pierre

Une maison installée dans une grange du 17è siècle a souffert d’un mauvais entretien : Ses murs en pierre de falun, initialement montés à la chaux, n’ont pas été jointoyés depuis longtemps, à l’exception de retouches réalisées au ciment. Le ciment, étanche, force l’humidité à passer par les pierres de falun poreuses, qui s’effritent alors. L’entreprise Galand a été missionnée pour refaire des joints à la chaux qui laisseront respirer le mur.


Jointoiement d’un mur en pierre

Qu’est-ce que la chaux? Il s’agit de calcaire siliceux qui est cuit aux alentours de 1 000 °C. Un agglomérat appelé chaux vive est produit, puis concassé de la même manière que le clinker devient du ciment. La résistance de la chaux augmente avec son taux de silice. Note sur la sécurité : La chaux, ça brûle! Il est très important de porter des gants lorsqu’on l’emploie sous peine de lésions.

Piquetage

On retire les anciens enduits (chaux, ciment) sur 2 à 3 cm de profondeur en prennant soin de laisser les petites pierres, trop souvent retirées lors d’interventions par des maçons non spécialistes.

Brossage

On brosse les pierres pour retirer les poussières qui empêcheraient la tenue du nouvel enduit.

Garnissage

Après des tests de couleur, on garnis les sillons entre les pierre à la truelle dite “langue de chat” du mélange chaux/ sable (2 pour 5). On réalise une finition lissée plutôt que brossée pour un meilleur vieillissement.

Brossage

En fin de journée, on brosse le mortier pour un toucher plus lisse. On nettoie également les pierres à la brosse métallique.

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Changement d’un linteau chêne

Dans une ancienne ferme, un linteau en chêne doit être remplacé parce qu’il est pourri. Intégré dans une maçonnerie en pierre monté à la terre crue, il va être déposé, remplacé, puis le mur sera remonté en respectant la limousinerie originelle. Bloc de maçonnerie monté à la chaux, témoin qu’une solive de la pièce derrière a été changée, probablement vers la fin du 19è siècle. Réservation laissée à l’époque de la construction du mur. Elle servait à placer des pièces de bois tenant des planches faisant office d’échaffaudage.

Demi linteau intérieur (40x40x230, chène)

La porte après la dépose du linteau pourri. Le mur, épais de 80 cm, comporte un linteau double, c’est-à-dire composé de deux poutres en chène de 40cm de section chacune. Pierres retirées du mur. Elles seront réemployées pour le remonter.

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Changement d’un linteau chêne

Avant intervention, le linteau transmet les charges supérieures aux murs sur lequel il repose.

On vient retirer les pierres en permettant le report lattéral des charges par un principe d’escalier. Ici, un gros bloc chaulé, issu d’une précédente intervention, aide au maintien en partie haute et évite de démaçonner une trop grande surface.

On tronconne le linteau pourri. Le second linteau ainsi que les pierres restantes, dont certaines sont traversantes, permettent de maintenir l’unité du mur sans avoir à étayer.

Après avoir posé le nouveau linteau (grâce à un engin de levage vu son poids), on remaçonne la partie supérieure. Une fois le mur bien avancé on en profite pour retirer le bloc de maçonnerie chaulé disgracieux.W

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Les pierres sont montées avec de la terre seule comme mortier. Celle ci provient directement du terrain et est prise sous la couche de terre végétale. Ainsi, on est certains d’employer la même ressource que les premiers contructeurs du mur, et la couleur de la retouche permettra de dissimuler l’intervention. Du fait des caractéristiques de la terre qui n’a pas de prise (contrairement à la chaux ou au ciment), il est nécessaire de mettre les pierres en contact direct les unes avec les autres. Il est important de replacer des pierres dites “traversantes” faisant office de dents en pénétrant en profondeur dans le mur. Ce sont elles qui assurent sa tenue générale et évitent l’effondrement. Il faut longtemps observer un mur avant de le démonter. AInsi, on peut voir différents alignements discrets qu’il faudra reprendre dans la mesure du possible. Ce sont eux qui rendront la reprise invisible. “Une pierre ne doit pas regarder la lune!” Pour des règles d’esthétiques, la face des pierres a toujours été dirigée vers le sol et il faut reproduire cette caractéristique. C’est ainsi qu’on peut voir si un mur en pierre a bien été restauré ou non. Faites le test quand vous en verrez un!

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Trois pierres montées à la terre. On note les nombreux points de blocage entre les pierres

Les trois mêmes pierres, montées par quelqu’un non formé aux techniques de restauration. Le mur aura moins de tenue dans le temps.

En rouge, une pierre traversante.

Bien reproduits, les alignements discrets feront la beauté d’un mur restauré Sur cette coupe, on voit bien qu’aucune pierre ne regarde vers le haut. Ainsi, un observateur aura l’impression que les pierres lui font face.

Changement d’un linteau chêne

Note sur les techniques de limousineries mises en oeuvre


Conclusion Pourquoi ai-je choisi cette entreprise? J’ai saisi l’opportunité d’expérimenter un mode de construction alternatif de celui enseigné licence d’architecture pour élargir mon regard sur la construction vers des techniques employées en restauration du patrimoine tout en étant des techniques d’avenir pour le domaine du bâtiment. De plus, le fait que l’entreprise soit composée d’une équipe restreinte m’a permis de mettre littéralement la main à la pâte plutôt que de rester majoritairement observateur comme ça l’aurait été dans une structure de dimensions plus importantes.

D

urant ces trois semaines, j’ai pu découvrir un monde professionnel qui m’était inconnu. Ce stage m’a permis une ouverture vers les modes de construction alternatifs. Au-delà des nombreux apports techniques que ce stage m’a apporté, je retiens surtout l’expérience sociale et la volonté de partage des ouvriers passionnés par ce qu’ils font.

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