Bul d'info n°48

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Comptes-rendus yeux le manque d’intérêt constant pour ce sujet. Du point de vue des fédérations représentées par l’UNA, il y a de multiples modes et de nombreux acteurs qui peuvent intervenir et tous se justifient… jusqu’à un certain point. Pour elles, l’acteur doit être professionnel, qualifié, avoir une équipe qui le soutient, être accompagné et encadré. L’objectif de l’UNA est de moderniser le secteur. Il rebondit sur la formulation employée par Paulette GUINCHARD et affirme que ces professionnels ne doivent pas rester des « femmes de ménage ». « Le secteur est créateur d’emploi si l’on en modifie les données. » Il termine par la question de l’aidant. Dans les associations, il a toute sa place mais dans les structures fédérative ou intermédiaire, elle est insuffisante. C’est l’un des axes de réflexions de l’UNA. Il invite l'assistance à signer la pétition en ligne de l'UNA sur le maintien à domicile : http://www.una.fr/159018434/detail-breve-mon-aide-a-domicile-j-y-tiens.html Plusieurs remarques succèdent à ces deux interventions : un usager s’étonne qu’il ne soit pas plus souvent question des familles d’accueil, une alternative pourtant intéressante quand le maintien à domicile n’est plus possible. Un autre usager fait part de son indignation fasse aux gaspillages de l’assurance maladie sur le dos des personnes âgées. Par exemple : la facturation de matériel à des personnes décédées.

Marie-Catherine TIME, bénévole à l’APF Rhône-Alpes fait part d’un projet mené dans la Drôme quant au recueil des attentes des usagers qui, aujourd’hui se décline sur d’autres départements. De même, la structure « Handrôme service » propose des formations pour que les professionnels de l’aide à domicile apprennent les gestes techniques essentiels à leur métier. Eric BAUDET, de l’AFM Rhône-Alpes revient sur une expérience réalisée à Grenoble : les aidants ont participé aux formations des professionnels, leur permettant ainsi d’intervenir et d’être reconnus. Pour lui, il est important de travailler à ce que tous les acteurs travaillent entre eux. Marie-Hélène LECENNE rebondit sur l’intervention d’Eric BAUDET. Elle pense que ces formations doivent être développées à l’échelle territoriale car c’est dans la proximité que doit se jouer la coordination. Francis CONTIS revient quant à lui sur le label HANDEO. Il est d’accord sur le fait que les PA et les PH aient des besoins semblables mais différents. Il faut donc s’adapter avec une démarche plus globale car sans cela, plusieurs certifications sont mises en place, pour les associations c’est lourd, c’est cher et ce n’est pas forcément reconnu. Les personnes contrôlées ne voient pas forcément le retour. D’où l’importance du dialogue avec les usagers et leur famille. Paulette GUINCHARD revient sur deux sujets évoqués : l’accueil familial, tout d’abord. Elle trouve que le procédé est intéressant mais il faut mettre en place un encadrement pour éviter les dérapages. Ensuite, concernant les dérives de la sécurité sociale. Elle précise que des contrôles et de nouveaux projets concernant l’aide technique doivent être mis en place.

© CISS RA

Laurent DURIEUX, bénévole à l’APF Rhône-Alpes, fait remarquer qu’il y a de nombreuses similitudes entre les problématiques relevant des personnes âgées (PA) et des personnes handicapées (PH). Pourtant, les besoins et les attentes sont différents. Il parle ensuite d’HANDEO, enseigne de service à la personne en situation de handicap, qui a créé un label « Cap’Handéo » pour les organismes.

© CISS RA

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