C!RQ EN CAPITALE - Numéro 7 - Avr.-Juin 2016

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REGARD

Étienne Borel

Membre des Argonautes, professeur de taiji quan et qigong « Comme tu n’arrêtes jamais de t’entraîner, tu vis en vêtements de travail, larges et souples. En même temps, jeune, tu as besoin d’une identité propre :  quel meilleur moyen qu’une certaine excentricité ? Les cheveux plus longs d’un côté, des vêtements chinés,… Un look bâti sur une utilité et un budget souvent limité ! »

Violaine Bishop

Acrobate aérienne, compagnie Lady Cocktail « J’ai toujours adoré les vêtements. Quand j’avais 5 ans, ma mère devenait dingue parce que je me changeais plusieurs fois par jour, en fonction du moment ! Ado, j’étais babacool, longue jupe, pantalon large. Je me sens plus féminine aujourd’hui. Vieille dame, je me vois très élégante… À l’écoute de mes envies, j’espère ! »

Romain Hugo

Diaboliste endiablé

François Dethor Acrobate aérien, professeur à l’Esac

« Je suis venu au cirque par le graphisme, et l’image en général reste importante pour moi. Je trouve super amusant de varier les styles vestimentaires. Sous la chemise, il y a des tatouages. Là aussi, je joue, j’agence. Mes bras commencent à s’emplir jusqu’aux épaules, comme une toile qui se poursuit peu à peu. »

« Je laisse pousser mes dreadlocks depuis 10 ans – depuis que j’ai pris la décision de faire du cirque professionnellement. Avec ma rousseur et le diabolo, cela bâtit mon identité artistique, en contraste avec un costume sobre en scène. Les dreads sont clairement liées au métier que je fais. Dans l’Horeca, ce serait impossible ! »

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