CIM Magazine June/July 2008

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mines en vedette faillite. À la fin de 2004, Osisko a acheté 100 % des intérêts de la propriété de l’administration de la faillite.

La communauté La ville de Malartic comporte 1000 ménages (3500 personnes). Les 8,4 millions d’onces de réserves aurifères d’Osisko sont situées au sud de la ville; il y a actuellement 205 maisons à cet emplacement. Environ 30 % de ces maisons sont situées au-dessus d’anciennes mines. À certains endroits, le pilier de couronne au-dessus des chantiers a une épaisseur de seulement huit à neuf mètres, ce qui constitue un problème de sécurité. Des clôtures avec panneaux de mise en garde avaient été érigées dans ces secteurs de la ville durant les années 1970. Si Osisko décide d’aller de l’avant et d’exploiter le gisement, les 205 demeures devront être déplacées puisqu’elles sont dans le secteur à risque; une zone tampon de 150 mètres est aussi planifiée entre le mur final de la fosse et le reste de la ville de Malartic. Pour répondre aux besoins des résidents de la zone de réinstallation, Osisko a acheté des terrains à l’extrémité nord de la ville. La construction sur les nouveaux terrains a débuté en novembre 2007 et, à ce jour, 23 lots sont prêts et 157 autres sont en construction dans ce secteur, connu sous l’appellation Secteur 7. Osisko a déjà acheté 62 maisons dans le secteur sud et 124 ménages ont accepté la réinstallation au Secteur 7. La compagnie est à définir les derniers détails de déplacement des premières maisons sur leurs nouveaux sites cet été. La communauté a cependant été impliquée dès le début du projet de réinstallation. « Nous travaillons à la formulation de la réinstallation depuis 2005 avec un planificateur urbain », explique M. Roosen. « Nous avons créé un comité consultatif communautaire et les membres ont travaillé avec le planificateur urbain; ce dernier a effectué un relevé des secteurs autour de Malartic afin d’identifier les endroits où les gens aimeraient vivre. » Les résidents pouvaient signaler ce qu’ils aimeraient dans le nouveau secteur Nord, lequel est situé à proximité d’un terrain de golf et de l’école secondaire; de nombreuses rencontres ont été tenues avant d’arriver à un consensus. Osisko a aussi récemment ouvert un bureau des relations avec la communauté au cœur de la ville, avec trois employés à temps plein. « C’est ouvert à tous en tout temps », explique M. Roosen. « Les plans sont disponibles pour quiconque veut les voir. Notre directeur des communications est de Malartic et notre agent des relations publiques vient de Val-d’Or. »

La route à parcourir À ce jour, Osisko a acheté pour plus de 180 millions de dollars d’équipements miniers (les fournisseurs comprennent Hewitt Equipment/Caterpillar, Metso, Fl Smidth, ABB, GE Canada) et les études de délimitation indiquent une durée de vie

de 14,3 ans avec une production moyenne de 460 000 onces d’or; le coût au comptant des activités de production s’élèverait à 369 $ en tenant compte de la durée de vie de la mine. « Ce projet créera 400 emplois à long terme et environ 800 emplois durant la période de construction en plus de 700 à 1000 autres emplois dans les services et les emplois secondaires au cours de la durée de vie estimée du projet », dit M. Roosen à propos de l’impact économique du projet. « La sélection de fournisseurs locaux fait partie de notre stratégie de maximisation des bénéfices pour la communauté locale. À la fin d’avril, nous avons tenu trois ‘journées fournisseurs’ dans la région de l’Abitibi (à Malartic, à Val-d’Or et à Rouyn-Noranda). Nous avons rencontré des compagnies locales, nous avons expliqué nos exigences et nous leur avons donné la possibilité de participer au projet. Ces événements ont connu un franc succès – plus de 180 compagnies ont participé et ont échangé des informations avec nos directeurs de la construction et de l’exploitation. » Pour Osisko, le développement Malartic représente un tout nouveau modèle géologique dans un ancien camp minier. « Étant donné qu’il s’agit d’une mine qui a été fermée et que nous avons défini 8,4 millions d’onces additionnelles dans les 1000 premiers jours d’une nouvelle exploration, cela démontre le potentiel de durabilité à long terme de ce camp minier », dit M. Roosen. Il souligne l’importance d’investir en exploration et en recherche scientifique. « C’est principalement en raison des avances technologiques et de la montée des prix de l’or que nous pouvons exploiter des gisements d’un gramme par tonne, des gisements qui n’auraient pas été exploitables il y a dix ans. « Nous devons considérer de nouveaux modèles et continuer à investir en exploration et dans des chercheurs qui ont de bonnes idées. L’application des nouvelles technologies minièree et un nouveau modèle géologique sont les clés de notre succès à Canadian Malartic. Nous sommes confiants que ces idées conduiront à encore plus de succès dans ce camp et dans la région. Il semble que ces « bonnes idées » sont reconnues. Osisko a gagné le prix de prospecteur de l’année 2007 de l’Association canadienne des prospecteurs et des développeurs (PDAC); la compagnie a aussi mérité le prix de « Prospecteur de l’année » de l’Association de l’exploration minière du Québec. « En plus d’avoir découvert et défini un gisement aurifère de classe mondiale, une bonne partie de la raison derrière l’attribution du prix PDAC était basée sur notre travail en relations communautaires à mesure que nous avancions le projet », dit M. Roosen. « Nous avons regardé ce qui avait déjà été fait dans l’industrie lorsque les compagnies bâtissaient des mines à proximité de communautés existantes; nous nous sommes engagés à faire quelque chose de tout à fait différent. Osisko a aussi récemment ouvert un fonds de durabilité pour la ville de Malartic, fusionnant encore plus la ville et le futur succès de la compagnie. « À la fin de l’exploitation minière, nous espérons que ce programme de dotation se poursuivra à perpétuité, laissant un héritage qui soutiendra la ville de Malartic. » CIM June/July 2008 | 55


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