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MISSION DEFENSE

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Tableau n° 6 : Détail du surcoût des opérations extérieures par opération depuis 2011 En M€ de CP 2011 2012 2013 - Afghanistan 518 485 250 - Libye (Harmattan) 293 - Mali (Serval et EUTM) 650 - Tchad (Epervier) 97 115 106 - Liban (FINUL, Daman) 79 76 56 - Océan indien (Atalante) 29 30 19 - Kosovo (Trident) 47 40 33 - Côte d'Ivoire* 64 63 61 - République centrafricaine 27 - Autres** 43 63 48 Total 1 247 873 1 250 * Licorne, Corymbe-Golfe de Guinée, CALAO, ONUCI ** Astrée (Bosnie-H), Furet, Griffon, Boali (jusque 2012), Tamour (Jordanie) Source : ministère de la défense

L’exercice de prévision du surcoût OPEX est assurément difficile. La programmation ne peut pas prendre en compte à l’avance les décisions politiques de lancement d’opérations (par exemple l’opération Serval lancée en janvier 2013). L’intensité même des opérations déjà lancées peut fortement varier du fait de l’évolution de la situation géopolitique et sécuritaire dans les régions concernées (par exemple l’évolution de la situation au Mali à l’automne 2013). La prévision peut enfin être déjouée par des éléments plus classiques, comme les cours du pétrole ou la difficulté de prévoir certains coûts non récurrents (cf. le retrait d’Afghanistan). Force est cependant de constater que le niveau des OPEX dépasse 850 M€ depuis 2008 (sauf en 2012 avec 817 M€) alors que les LFI successives ne prévoient que 630 M€ pour couvrir ces dépenses, soit un défaut de couverture récurrent de 220 M€. En effet, les opérations imprévues se succèdent année après année, si bien que, au socle d’OPEX récurrentes, s’ajoute une couche relativement constante d’OPEX imprévues. C’est pourquoi la Cour considère anormale la sousbudgétisation récurrente du surcoût OPEX.


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