Book 2014

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Portfolio 2014 Christelle DĂŠri 0662193694 c.deri@hotmail.fr


0.1

somma ire 0. Présentation 0.1 SOMMAIRE p.6 0.2 CV p.8

1.Projets de master

1.1 Monaco

1.1 PFE p10 1.2 Ville éphémère p.26 1.3 Gucun Park p.36 1.4 Téléphérique urbain p.42

2. Projets de licence 2.1 Logement collectif p.48 2.2 Espace culturel p.54

3. Autres 3.1 Mémoire p.58 p.4

1.4 Saclay / 2.1 Mantes-la-

3.2 Voyages p.60

2.2 Calabre


-jolie

1.2 Tokyo 1.3 Shanghai

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0.2

curr iculum vitae Nom: Déri Prénom: Christelle Nationnalité: Monégasque Date de naissance: 24/01/1991

1.Expériences professionnelles . Février 2013 - Juillet 2013: stage assistante chef de projet aux Ateliers Lion Associés à Paris, France . Juillet 2010: stage assistante chef de chantier chez Alexandre Giraldi à Monaco, Monaco . Juillet 2009: stage assistante chef de chantier à SATRI, à Monaco, Monaco Juillet 2012: assistante chef de club au CESMM (club de plongée), à Monaco, Monaco. . 2012: trésorière association Wonderbrass (fanfare), à Versailles, France. . 2013-2014: responsable communication association Wonderbrass (fanfare), à Versailles, France. . 2012-2014: déléguée de promotion à L’ENSAV, à Versailles, France.

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2.Formation . 2011-2014: master d’architecture à L’ENSAV à Versailles, France. . 2008- 2011: France.

licence d’architecture à L’ENSAV à Versailles,

. 2007- 2008: baccalauréat section scientifique à FANB à Monaco, Monaco.

3.Compétences Langues: Français: langue maternelle Anglais: parlé, lu et écrit Espagnol: parlé, lu et écrit Logiciels: - Suite Adobe - Autocad - Microsoft word et excel - Sketchup, Rhino 3D

4.Intérêts -Musique Tromboniste dans une fanfare Bénévole au festival écausystème à Gignac depuis 2012 -Sports Plongée -Voyage (Europe, Etats Unis, Australie, Chine)

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1.1

Projet de fin d'etudes Mixite en zone frontaliere Pays: Monaco Ville: Monaco echelle: territoriale

Enseignants: Djamel Klouche Ido Avissar Date: Oct 2013-Fev 2014

La ville de Monaco telle que nous la connaissons aujourd’hui est le fruit d’une évolution radicale qui s’est opérée en seulement un demi siècle. Face à un espace de plus en plus restreint et un besoin sans cesse croissant de nouvelles surfaces la Principauté a été contrainte de développer des stratégies de densification radicales. Depuis 50 ans la course à la hauteur et aux extensions en mer a progressivement changé le paysage monégasque. Le regard doit se porter toujours plus haut pour apercevoir le flanc des Alpes, il doit s’échapper d’un tissu urbain dense pour pouvoir contempler la mer. La ville dans sa course à la renommée et à un nécessaire espace a perdu son humilité, prenant le pas sur son environnement naturel. La Principauté s’est progressivement refermée sur elle-même tournant le dos à son paysage mais aussi aux communes limitrophes françaises avec qui elle ne forme qu’une seule et même ville. Un urbanisme en amphithéatre et les seuls espaces fonciers encore disponibles ont contribué à l’établissement progressif d’une véritable rampart bâtie entre Monaco et Beausoleil. L’objectif de ce projet n’est pas de nier ce processus de densification mais plutôt de le repenser et de l’accompagner selon trois volontés fortes: - la révélation de la ville de Monaco et de ses limites - la redécouverte de son paysage et de sa topographie naturelle - la mise en place d’une nouvelle dynamique sur la zone transfrontalière. p.8


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Monaco tant pour son développement économique que démographique nécessitera, à l’horyzon 2050, la construction de 1 225 000 m2 de surfaces de plancher. La frontière terrestre de Monaco s’étend quant à elle sur 4350 m. La combinaison de ces deux chiffres permet d’établir un gabarit en accord avec la volonté de limitation de l’impact visuel et physique du bâti soit une enveloppe théorique continue de 25 m de large sur un maximum de 11 étages. Afin de permettre des variations de hauteurs qui accentueront la perception de la topographie et permettront des respirations entre les bâtiments ce gabarit est élargi à 30 m sur 17 étages. La topographie épineuse de la principauté mais aussi ses limites géogrpahiques sont ainsi révélées par ce gabarit constant le long de la frontière. L’ensemble des bâtiments qui se succèdent au sein de cette enveloppe théorique est pensé comme un tout qui se compense et se complète tant au niveau des surfaces générées que dans les programmes qu’il accueille. Ces programmes, pour la plupart, permettent la mise en place d’une nouvelle dynamique de quartier pout la zone transrontalière et profitent à la vie quotidienne. Certains équipements publics cependant sont plus importants. Actuellement manquants en Principauté et dans les communes limitrophes, ils viennent générer de véritables lieux de rencontre (théatres, cinéma, complexe sportif etc.). Logements, équipements touristiques et bureaux se répartissent de manière à correspondre aux différentes séquences urbaines traversées.

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complexe sportif piscine école d’infirmière

école des arts scéniques

bibliothèque

théatre cinéma

base nautique

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théatre

école logement

logement

bureaux

logement bureaux

logement complexe sportif

bar / piscine

hôtel

bureaux église marché

gare café

café

parking

commerces parking

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restaurant


logement

logement

logement restaurant

bureaux

bureaux

logement

bureaux logement fitness club

lYCĂŠE

cinĂŠma grande surface

ĂŠ

parking

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Le zoom choisit à l’échelle du quartier est révélateur de l’ensemble de la zone transfrontalière. Il cumule quatre séquences urbaines (proximité d’un équipement public français, zone dense, point de rencontre avec une infrastructure de transport, zone peu dense) auxquelles le processus de densification viendra s’adapter tant au niveau de la morphologie, que du traitement de l’espace public et des programmes accueillis. Les bâtiments viennent s’implanter selon une orienation Est-Ouest qui permet un ensoleillement maximal, des vues sur la montagne et la mer mais aussi au niveau du sol des percées visuelles et physiques renforçant la porosité entre les deux villes. leur gabarit s’adapte à la séquence urbaine traversée. Au niveau de la gare la densification verticale se fait vers le bas autour de l’accés souterrain existant. L’espace public tant minéral que végétal est le fil d’Ariane du projet. Il assure de manière douce la transition entre les différentes strates de la zone s’appuyant parfois sur les bâtiments créés afin de limiter l’impact sur le sol naturel. Son traitement homogène vient révéler la frontière entre les deux villes tout en favorisant les échanges entre elles. Il s’agit d’un espace public augmenté permettant l’accés aux équipements publics situés dans les différents niveaux des bâtiments et permettant ainsi la mise en place d’une importante mixité programmatique.

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E

le

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PorositĂŠ spatiale

Espaces verts

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Espaces ver

Espaces verts

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nce Fra

Espaces verts




La dernière étape de ce projet s’intéresse à l’organisation interne des bâtiments le long de la frontière. Elle réfléchit à la mise en place d’une importante mixité programmatique nécessaire à la redynamisation du quartier et source d’un gain d’espace important engendré par la superposition des fonctions et la mutualisation des espaces servants. Cette mixité est réfléchie en fonction des pourcentages de répartition des programmes observés sur le territoire monégasque (répartition essentiellement sectorisée) et permet à la zone de fonctionner comme un tout. La mise en place de cette mixité est permise par une trâme orientée Est-Ouest basée sur l’unité du logement (5m sur 7,5m) qui permet l’installation et l’organisation de programmes plus grands tant dans le plan que dans la coupe. Le traitement des façades lui-même s’adapte à cette trâme différenciant les programmes au sein du bâtiment (plutôt modulaire et intime pour le logement à l’opposé de façades largement vitrées et de hauteur sous plafond importante pour les équipements publics et bureaux). Par cette mixité de nouvelles connexions entre des programmes très différents sont créées assurant dynamisme de quartier et mixité sociale. Elle permet également de nouvelles façons de vivre certains programmes en connexions direct avec le paysage environnant. Ainsi le panorama de la Principauté s’offre en décor de pièces de théatre, les cours de récréations se nichent entre mer et montagne, la piscine d’un hôtel semble se continuer directement dans la méditerranée.

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1.2

villes reelles / imagina ires ville ephemere Pays: Japon Ville: Tokyo echelle: Quartier

Enseignants: Suzanne Stacher Ido Avissar Date: Oct 2012-Fev 2013

Qu’est ce que l’éphémère? Qu’est ce qu’une ville éphémère ? Qu’est ce que l’éphémère dans la ville ? Le projet présenté ici s’intéresse à ces questions et prend alors place au Japon, à Tokyo, où la notion de l’éphémère est part entière de la culture (art, architecture, urbanisme) et de la vie quotidienne. Inspirées des ukiyô-e, ces territoires autarciques au sein de la ville où tout était dédié à la célébration de la beauté de la nature, les différentes villes de ce projet sont tournées vers l’observation d’instants éphémères qu’offrent un coucher de soleil sur l’eau, un orage ou la floraison des arbres. Tout dans ces trois cités, de l’urbanisme jusqu’à l’architecture en passant par le design du mobilier urbain, est alors pensé pour sublimer ces moments de courte durée.

«Nous ne vivons que pour l’instant où nous admirons la splendeur du clair de lune, de la neige (...) Nous jouissons du jour enivrés par le vin sans nous laisser dégriser par la misère qui nous fixe du regard. Dérivant comme une calebasse emportée par le courant de la rivière nous ne nous laissons pas décourager un seul instant. C’est ce qu’on appelle le monde flottant et éphémère» ` Asai Ryoi «Récit du monde flottant» 1661

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“Il est 8h30 du matin, et comme tous les jours, mademoiselle Li, part de chez elle pour aller travailler. Comme tous les jours, elle prend le métro. Mais aujourd’hui, avec ce temps printanier, elle décide de prendre un nouvel itinéraire, certes un peu plus long mais aérien pour pouvoir profiter de ce temps dégagé sur la ville. Le nez contre la vitre elle voit les petites rues de Tokyo qui défilent, les grattes ciels toujours plus nombreux et aperçoit quelques montagnes à l’horizon. Elle approche maintenant de la mer et passe dans cette incroyable boucle de rails qui lui donne la sensation d’être à la fête foraine. Elle continue son chemin, arrive sur une ile mystérieuse et entre dans une nappe. Il fait nuit. Non… il fait jour. Mais si il fait nuit ! Puits de lumière, patio, jour nuit jour nuit. On n’y comprend plus rien ! On entre dans une grande place ronde. Que le ciel est beau… Et hop, on a quitté l’île. Qu’est-ce que c’était ? Insaisissable. Insoupçonnable. Il faudra y revenir ! Après cette agitation, Mademoiselle Li retrouve son calme. Elle vol au-dessus de l’eau, ou alors, sur l’eau ? A moins que ce soient les maisons qui flottent sur l’eau. De grands ilots qui semblent surgir de l’eau et qui reflètent sur leurs façades vitrées le mouvement des vagues. Cette ville semble habiter l’eau, avec de petits passages creusés dans l’eau, de petites maisons qui flottent ici et là, et il y a aussi des piscines, des plages, des jardins japonais. Il y a tant de choses à regarder ! … mais déjà le métro repart. Mademoiselle Li ferme quelques instants les yeux pour se demander si elle ne rêve pas encore. Quand elle les rouvre la voici au beau milieu d’un champ de Sakura en fleur. Quel spectacle ! Quelle beauté. Et ce parfum ! En regardant mieux, elle se rend compte qu’entre les cerisiers, se nichent de petites maisons. Les gens sont souriants, paisibles. Ils se déplacent à pied ou en vélo. Avec un tel paysage, il est normal de vouloir prendre son temps se dit-elle. Et hop, le métro reprend son chemin. Mademoiselle Li ne sait pas si elle a trop fait infuser son thé ce matin ou alors si c’est sa séance de Yoga d’hier soir qui lui a un peu trop ouvert les chakras. Mais une chose est sûre, en parcourant ces villes inconnues, presque imaginaires, elle n’a cessé de penser à son grand père qui lui a inculqué l’art du Haiku. Il est 9h15. Mademoiselle Li descend du métro, plus légère et souriante qu’à son habitude.”


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La ville du ciel est une ville introvertie. Elle se niche au sein d’une immense dalle fermée sur l’extérieur à l’exception des nombreuses ouvertures qui offrent pour seul horyzon le ciel. Ces ouvertures sont tels des encadrements qui permettent l’observation des changements constants du ciel de Tokyo tout au long de l’année mais aussi tout au long de la journée. Les équipements publics s’ouvrent sur de gigantesques espaces publics à ciel ouvert. Les logements, totalement enterrées dans la nappe, s’organisent autours de patio dans le respect des traditions d’habitat japonaise. La toiture de la dalle est quant à elle accessible. Uniquement plantée d’immenses pelouses et de parcs, elle devient un point d’observation idéal des différents phénomènes celestes.

«Ciel sans nuage Elle marche à grand pas La lune» Seisensui Ogiwara

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La ville de l’eau prend place sur un bras de mer entre deux îles. Elles se composent d’une multitude d’îlots artificiels qui accueillent logements et équipements publics. Ces îlots fermés constituent des bassins au sein desquels viennent s’insérer des parcs ou des activités en rapport direct avec le milieu aquatique. La circulation entre les différents groupements de bâtiments se fait par des ponts soit en hauteur soit partiellement immergés qui offrent différentes façons d’observer le milieu marin. Les bâtiments, d’une hauteur maximale de deux étages sont entièrement vitrés de par et d’autres afin de renforcer l’impression de vivre sur l’eau. Des panneaux inspirés de la tradition architecturale japonaise permettent aux habitants de se protéger des regards ou au contraire d’ouvrir pleinement leur logement sur l’horyzon aquatique. Ils peuvent ainsi observer les changement de teinte de couleur de l’eau au cours de la journée, les lumières qui s’y reflètent une fois la nuit venue ou au coucher du soleil.

«Vieille mare Une grenouille plonge Bruit de l’eau» Mastuo Bashô


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La ville des sakura enfin se niche au sein d’un immense parc de cerisiers du Japon. A tout moment dans cette ville le regard se porte sur un de ces arbres roses qui bordent les routes, occupent les jardins partagés au sein des îlots et sont l’élément central des patios de chaque habitation. Le changement d’état des sakuras au cours de l’année est constant et constitue ainsi des ambiances très différentes pour le ville tout au long de l’année jusqu’à la saison de floraison où cette dernière semble alors disparaitre sous un manteau de pétales roses. Les maisons de la ville des sakuras sont directement inspirées des habitats traditonnels japonais avec leur cloisons semiopaques créant de véritables jeux d’ombres, et leur système de fonctionnement organisé autour de patios.

«Regardant par dessus mon épaule, Tout était recouvert de fleurs de cerisiers»


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1.3

Le grand shangha i Guncun Park station Pays: Chine Ville: Shanghai echelle: metropolitaine

Enseignants: Patrice Noviant Florian Hertweck Date: Mars 2012-Juil 2012

Ce projet s’inscrit dans une réfléxion de groupe s’axant sur la redynamisation et la mise en valeur de la ceinture verte de la ville de Shanghai. Le Gucun Park est l’un des parcs de cette ceinture verte. Il est connu à travers toute la Chine pour son festival en l’honneur de la floraison des cerisiers qui attire une foule très importante. Cependant, le reste de l’année, ce parc peu aménagé est quasiment vide. Enclavé entre deux grandes infrastructures de transports et des canaux, l’accès s’y fait difficilement y compris pour les habitants du quartier. la station de métro la plus proche est extérieur au parc et lors du festival la foule qui en sort se presse aux grilles de celui-ci créant de véritables mouvements de foule. Le quartier proche du parc quant à lui est essentiellement composé d’habitations sans activité publique à proximité et la circulation piétonne s’y fait difficilement. Ce projet propose de concevoir un véritable système de circulation piétonne aérienne qui puisse permettre de limiter les fractures urbaines et de reliers les différents tissus du quartier. Cette circulation aérienne sera également propice à la mise en place d’équipements publics permettant de redynamiser le quartier. Enfin il s’agira de repenser la station de métro afin de favoriser les échanges de flux lors du festival mais aussi tout au long de l’année afin de ramener la population de Shanghai vers sa ceinture verte.

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La station de métro de Gucun Park est d’abord repensée afin de créer un lien nouveau entre le parc et celle-ci. la station prend place au coeur de l’espace naturel dont la topographie est retravaillée afin de descendre directement au coeur de la gare qui accueille désormais également un centre commerciales, des cafés et des restaurants. Afin de minimiser l’impact du bâtiment sur le parc, ce dernier est en grande partie enterrée à l’exception de deux avancées qui viennent percer le sol naturel afin de rediriger le flux piéton au sein des espaces boisés. La configuration de la gare permet, au cours des festivals, l’arrêt des trains à l’extérieur de la station afin de favoriser l’écoulement des foules au sein du parc. Une nappe de circulation aérienne piétonne et cycliste vient relier les différents niveaux alors mis en place mais aussi les différents tissus urbains. Essentiellement structurelle l’impact visuel de cette nappe est alors limité et s’adapte à son environnement. Les “arbres” qui soutiennent la structure assurent également l’acheminement des différents flux (électricité, eau, marchandises, piétons, voitures) à l’intérieur du complexe gare/ centre commercial ou accueillent les programmes nécéssaires à une animation de la vie de quartier.

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Arbres et circulation piĂŠtonne

Topographie

Centre commerciale/gare

Projet

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1.4

Telepher ique urba in Gare de Lozere Pays: France Ville: plateau de Saclay echelle: territotiale

Enseignants: Emmanuel Combarel Luc Régis Date: Oct 2011-Fev 2012

Dans le cadre de recherches sur les possibilités d’intégration d’un téléphérique à l’aménagement urbain du futur cluster du plateau de Saclay, le choix s’est porté sur la gare de Lozère (proche de l’école Polytechnique) comme lieu de départ d’un potentiel trajet pour le téléphérique. A l’étude du trajet se rajoute également la réfléxion sur un bâtiment permettant la liaison entre un transport commun plus conventionnel (RER) et le téléphérique mais aussi ayant le potentiel de réanimer cette zone essentiellement résidentielle. Les enjeux d’un tel projet ne sont pas seulement urbains, le téléphérique traversant une zone boisée (le coteau qui entoure le plateau) engendrera une importante déforestation marquant fortemment le paysage de Saclay et de ses alentours.

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La gare de Lozère est d’abord repensée comme une plateforme de transition entre le RER et le futur téléphérique, jouant sur différents niveaux de plancher où le lien est à la fois physique et visuel entre ces deux moyens de transports. Afin de redynamiser la zone, la nouvelle gare accueille également de nombreux programmes annexes tel qu’un espace modulable pouvant servir à la fois de marché, de salle d’exposition ou de fête, mais aussi un espace numérique rendant plus agréable l’attente pour les voyageurs. l’ancienne gare est quant à elle conservée et réabilitée en café. Une esplanade fait le lien entre cette dernière et la nouvelle gare créant une véritable dynamique d’abords de gare. A cette recherche de faisabilité s’ajoute un enjeux environnemental. Il s’agit dans la deuxième étape de ce projet de penser la cicatrisation du coteau boisé suite à la déforestation engendrée par le passage du téléphérique. Un parc urbain est alors créé. IL favorise par son traitement l’accès piétonnié, jusqu’alors difficile, au plateau ainsi qu’une transition progressive de l’espace naturel vers l’espace urbain. Le téléphérique offre alors une vue agréable sur ce nouveau parc.

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2.1

Logements collectifs

intim ité et mur actif / communauté et square Pays: France Enseignants: Matthieu Gelin Date: Mars 2011-Juil 2011 Ville: Mantes-la-jolie programme: logements collectifs

Permettre de se définir en tant qu’individu est l’un des moteurs du processus d’”habiter”. Dans la mise en place de logements collectifs où est donc la part de l’individualité et celle de la collectivité ? Les deux sont étroitement liés. Dans ce projet l’individu se défini au travers du regard des autres et de son appartenance à un groupe d’habitation. Les logements sont conçus comme autant de petites maisons avec jardins ou grandes terrasses qui donnent sur un square. Ce coeur d’îlot libre d’accès pour tous devient alors un lieu de rencontre et d’échanges, une intimité partagée à l’abri de la circulation automobile et du bruit. Un partie du bâtiment en porte à faux, située à l’angle de la parcelle, vient marquer l’entrée de ce parc. Les façades sont également le reflet de la personnalité de chacun et de la vie intérieur du bâtiment. Munies de panneaux roulants, les occupants peuvent occulter ou au contraire dévoiler une partie de leur quotidien et ainsi la façade s’anime au grès des envies de chacun. Pour minimiser l’impact d’un nécessaire parking celui-ci est enterré sous le square et seul quelques percements apportent alors la lumière qui lui est nécéssaire.

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Au sein des logements l’individu va pouvoir se définir par un espace qui lui est propre. Les cloisons coulissantes permettent à chacun de rentrer progressivement dans sa bulle d’intimité. Différentes cellules composent alors le logement offrant différents degrès d’intimité et adaptées aux différentes activités du quotidien de chacun. Lorsque toutes les portes sont ouvertes, l’appartement devient un grand espace dédié à la famille qui s’articule autour d’un “mur actif” de couleur vive. Ce dernier accueille la cuisine et de nombreux rangements mais aussi, lorsque les appartements sont en duplex, les escaliers permettant l’accès à la mezzanine.





2.2

mutation d'un ouvrage d'art Espace culturel Catoiu Pays: Italie Région: Calabre programme: espace culturel

Enseignants: Workshop Date: Janvier 2011

Au coeur de la Calabre serpente une autoroute dont la construction a necessité la mise en place de nombreux ouvrages d’arts. Désormais hors-normes pour la circulation automobile rapide ces ouvrages coûteux sont voués à la destruction. Ce studio réfléchit donc à une potentielle réhabilitation. Il s’agit pour ce projet d’un tunnel semi-enterré situé entre deux viaducs et offrant une vue imprenable sur la mer d’Italie. Décision est prise de conserver cette oeuvre massive à l’esthétique brute comme point de départ d’un projet de musée qui lui viendrait se nicher au coeur de la falaise. Un immense puit de lumière accueillant un escalier à double hélice est ainsi creusé au coeur de la roche et sert de noyau aux diverses galeries. le toit en continuité du viaduc est conçu comme une esplanade boisée afin de se fondre dans le paysage et offrir une magnifique vue.

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3.1

mémoire

les outils et les stratégies d'internet au service d'un concenption collective de la ville groupe: art et philosophie

Enseignants: Manola Antonioli Vincent Jacques Date: février 2012-février 2013

«Faire la ville c’est mettre ce débat sur la place publique. » écrit Patrick Norynberg dans son livre “Faire la ville autrement”. L’espace public n’est plus désormais le seul lieu du débat mais aussi le sujet de celui-ci, son enjeu. La ville ne peut désormais plus être réfléchie et se faire sans non seulement l’avis mais aussi la participation active de ses habitants, de ses usagers, de ceux qui la pratiquent. Ils sont les experts de leur ville, de leur quartier, de leur environnement et en détiennent ainsi de nombreuses clés indispensables à leurs compréhensions. Leur implication est d’autant plus nécessaire que les systèmes déléguaires et représentatifs ont depuis longtemps montré leurs limites. Il faudra toujours plus de délibérations mais surtout de co-productions afin de faire naitre des projets d’avenirs pour une ville aux qualités spatiales mais aussi sociales. « L’appropriable est une des dimensions du durable ». Peu à peu émergent dans l’espace urbain des « expériences » de projets participatifs voyant la collaboration du triptyque élus/professionnels/habitants tout au long du processus de conception, c’est à dire de la recherche des problématiques urbaines à solutionner jusqu’à la construction du projet et même parfois après dans son suivi. Une telle conception de l’urbanisme semble être l’avenir de la ville durable de demain. Elle implique une modification des échelles de réflexions et de conception de projet vers toujours plus de local afin de mobiliser toujours plus de citoyen sans pour autant faire fi d’une dimension globale de la ville. Chaque projet, bien que mené indépendamment vient enrichir la ville toute entière dans une toute nouvelle dynamique de création de cette dernière. Néanmoins de nombreuses limites persistent et constituent un frein au développement d’une telle démarche.

Face à cette nécessité grandissante d’un urbanisme nouveau s’ajoute un constat. L’évolution des technologies de l’informatique et de la communication a modifié de façon conséquente voire radicale notre quotidien, changeant les modes de consommation, d’organisation du temps et les pratiques sociales. Le numérique fait désormais partie intégrante de nos vies et se révèle être une nouvelle couche de l’espace urbain, dont on doit désormais tenir compte pour la compréhension de la ville mais aussi dans sa conception. Le monde physique et le monde numérique ont fini par se fusionner et se coordonner pour devenir indispensables et indissociables l’un de l’autre : le premier permet l’enracinement et la concrétisation du deuxième, tandis que celui-ci en peut rendre plus facile la lecture, la description voir l’appropriation. Ainsi émerge peu à peu une « ville 2.0 », une « ville augmentée » avec ses nouvelles caractéristiques induisant des nouveaux modes de vie et de consommation de l’espace urbain.

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De plus l’internet est le lieu où se fait désormais en premier et en majorité le débat public au travers des réseaux sociaux et autres forums. Les sujets de discussions sont illimités et l’échange est permanent. Il présente ainsi un pouvoir fédérateur et omniprésent. Mieux, on voit peu à peu naitre des systèmes de collaboration basés sur la libre participation de chacun et ayant atteint aujourd’hui pour la plupart une certaine pérennité. Ils permettent l’échange de biens, d’information, d’astuces etc. Ses stratégies participatives (libres encyclopédies, sites d’échanges de particulier à particulier etc.) aussi multiples qu’elles soient, ont désormais fait leurs preuves et continuent sans cesse de s’améliorer dévoilant toujours plus de mécanismes pour assurer leur longévité et leur crédibilité face à un monde numérique du constant renouvellement. La nouvelle conception de l’urbanisme qui voit le jour, dans sa volonté de démarche collaborative pourrait alors apprendre intéresse. Déjà les individus mais aussi les collectivités s’appuient de plus en plus sur les outils et réseaux numériques pour résoudre des problèmes locaux. C’est le cas par exemple des réseaux de quartiers qui recréent un lien parfois fragile voir inexistant, et augmentent les capacités d’échange indispensable à l’action collective. Mais les capacités d’internet ne s’arrêtent pas à l’échange de simples informations. Le potentiel quasi illimité du net permet et permettrait la multiplication des pratiques pour en faire une interface efficace, interactive et en constante évolution entre les habitants, les élus et les techniciens de l’urbanisme. Une interface qui serait alors un des outils du processus de projet participatif et qui l’inscrirait dans une démarche toujours plus itérative. C’est cette possibilité d’un internet au service du projet urbain participatif qu’il s’agit de tenter d’explorer dans ce mémoire. Elle passe tout d’abord dans un premier chapitre par la compréhension de ce qu’est le projet urbain participatif dans sa méthode, dans ses volontés. Après un bref historique, il s’agira d’en dévoiler et d’en expliquer les processus mais aussi d’en cerner les limites. Dans un second chapitre, il faudra aussi aborder les stratégies participatives en place sur le net pour en saisir toutes les mécanismes et voir ensuite lesquels sont applicables au processus de projet et ce en captant toutes les possibilités de l’internet afin que celui-ci ne reste pas un lieux d’échanges mais deviennent surtout un lieu de création, de conception, une sorte de page blanche munie d’un crayon numérique qui permettrait à tous d’apporter sa brique à l’édifice du projet. Enfin dans la dernière partie, après un récapitulatif des liens qui unissent désormais la ville physique et la ville numérique, la volonté de ce mémoire sera de définir les chemins possibles vers une interface pertinente du projet urbain participatif et les outils et mécanisme qui la rendront pérenne.

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3.2

Voyages et photographies

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