K. Marx : Le Capital (Livre III, section V)
En hausse En baisse Sans changement
1° mars 1844
16.162.000 £
2 ¼ %
1° décembre 1845
13.237.000 £
4 ½ %
11 4
1° septembre 1846
16.366.000 £
3 %
7 8
1° septembre 1847
9.140.000 £
6 %
6 6 3
1° mars 1850
17.126.000 £
2 ½ %
5 9 1
1° juin 1851
13.705.000 £
3 %
2 11 2
1° septembre 1852
21.853.000 £
1 ¾ %
9 5 1
1° décembre 1853
15.093.000 £
5 %
14 1
Hubbard fait suivre ce tableau de la remarque suivante : « Tant pendant la période 183443 que pendant celle 184153, les variations de l'encaisse métallique de la Banque furent accompagnées d'augmentations ou de diminutions de l'intérêt de l'argent avancé pour les opérations d'escompte ; d'autre part, les variations des prix des marchandises restèrent indépendantes de celles de la circulation, reflétées par les oscillations de l'encaisse métallique de la Banque d'Angleterre » (Bank Acts Report 1857, Il p. 290 et 291). Le prix du marché des marchandises étant déterminé par l'offre et la demande, il est erroné, comme le fait Overstone, d'identifier la demande de capitalargent empruntable (ou plutôt les varlations de l'offre), exprimée par le taux de l'escompte, avec la demande de « capital » effectif. La thèse que les prix des marchandises sont en rapport avec les variations de l'importance de la currency s'abrite alors derrière celle phrase que les oscillations du taux de l'escompte expriment des variations de la demande de capital effectif et non de capitalargent. C'est sous cet aspect que les choses furent présentées devant la Commission tant par Norman que par Overstone qui, ainsi que nous l'avons vu (chapitre XXVI), se retrancha derrière une série de subterfuges jusqu'à ce qu'il fut définitivement acculé. C'est l'ancienne absurdité qui fait hausser ou 97