LE LOISIR-SPORTIF DE NATURE, VECTEUR DE DEVELOPPEMENT A TRAVERS LE CADRE DU TERRITOIRE TOURISTIQUE by Céline VERBEEK

COMMANDITAIRE : TUTEUR DE STAGE : DIRECTEUR DE MEMOIRE :

Office Intercommunal de Tourisme de Roquebrune, Puget et les Issambres Séverine ROGER Olivier BESSY

« Projet de fin d’études »

LE « LOISIR-SPORTIF DE NATURE », VECTEUR DE DEVELOPPEMENT A TRAVERS LE CADRE DU TERRITOIRE TOURISTIQUE DE ROQUEBRUNE, PUGET ET LES ISSAMBRES

Céline VERBEEK

Année Universitaire 2013-2014

Université de Pau et des Pays de l’Adour Master Géographie, Aménagement, Sociologie Master 2 Spécialité Professionnelle « Loisirs, Tourisme et Développement Territorial LTDT »

Changer l’éthique des pratiques touristiques, ne plus vouloir lutter et conquérir l’environnement, mais se fondre en lui et mieux en profiter.

Philippe Charreton

REMERCIEMENTS En préambule de cette étude, les remerciements s’adressent à toutes les personnes qui m’ont permis de la réaliser dans les meilleures conditions.

Je souhaite tout d’abord remercier mon directeur de mémoire Monsieur Olivier BESSY, responsable du Master "Loisirs, Tourisme et Développement Territorial", pour ses conseils et sa disponibilité. A la suite d’échanges constructifs, il m’a accompagnée et guidée dans la constitution de ce dossier.

Je tiens également à remercier Madame Séverine ROGER, ma tutrice de stage et Directrice de l’Office Intercommunal de Tourisme, pour la confiance qu’elle m’a accordée tout au long de ces cinq mois. Après plusieurs entretiens et réunions sur le thème de la valorisation et du développement de la filière VTT et randonnée pédestre au départ de l’office de tourisme, elle m’a soutenue dans l’élaboration du diagnostic territorial touristique en répondant à mes attentes et m’a confiée des missions des plus enrichissantes.

Cette étude a été concrétisée grâce au personnel de l’OIT que je tiens également à remercier et qui m’a permis de mener à bien cette mission de développement, je pense aux filières nature avec Stéphanie DAHAN responsable offre groupe, marketing et nautisme avec Séverine ROGER et la filière etourisme avec Claire BOTELLA.

Je remercie également la Mairie de Roquebrune-sur-Argens / les Issambres, la Mairie de Puget-surArgens, la Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée, le Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur ainsi que les structures touristiques qui m’ont permis de réaliser cette étude.

J’exprime par ailleurs ma reconnaissance à toutes les personnes qui ont contribuées de près ou de loin à l’accomplissement de ce mémoire et de ma mission et notamment à ceux qui se sont gentiment prêtés à l’exercice des enquêtes et entretiens.

Je n’oublie pas mes proches qui m’ont fait confiance, m’ont soutenue et m’ont encouragée dans mes études ainsi que l’ensemble de mes camarades de master pour tous les moments passés ensemble dans la joie et le stress et avec lesquels cette expérience se termine.

AVANT-PROPOS Le présent document constitue l’étude du domaine du loisir sportif, plus particulièrement de loisir sportif de nature sur la filière VTT au départ de la structure porteuse de la compétence « tourisme » : l’office de tourisme intercommunal Roquebrune, Puget et les Issambres. Il retrace l’ensemble des étapes de réalisation du diagnostic territorial touristique ainsi que l’élaboration de la stratégie territoriale. Quatre chapitres composent ce document. Ils présentent son déroulement et mettent en évidence les différentes phases de réalisation de celui-ci, à savoir une première partie sur l’état des lieux du territoire, une seconde sur le diagnostic touristique du territoire avec un focus sur la filière cyclo-VTT, une autre sur la problématique et les enjeux du territoire menant à la phase de stratégie territoriale touristique. Cette phase présente les principes, les orientations et les objectifs opérationnels liés aux problématiques du territoire. Enfin, des fiches d’actions budgétisées sont proposées en fonction des orientations stratégiques prioritaires. Le lecteur pourra se référer :    

Aux références bibliographiques et sitographiques Au planning du projet A la table des illustrations Au glossaire

SOMMAIRE INTRODUCTION .................................................................................................................................... 6 1 ................................................................................................................................................................ 8 ETAT DES LIEUX .................................................................................................................................. 8 ET PERSPECTIVES ................................................................................................................................ 8 1.

Une situation géographique reconnue .............................................................................................. 9

L’organisation territoriale à l’échelle de la CAVEM ..................................................................... 10

Des ressources riches et variées, véritables attractivité du territoire .............................................. 12

Synthèse Partie 1 .................................................................................................................................. 14 2 .............................................................................................................................................................. 15 DIAGNOSTIC TOURISTIQUE ............................................................................................................ 15 1.

Le tourisme : un apport incontournable pour le territoire .............................................................. 16

Un territoire propice aux loisirs sportifs de nature associé à un marché en progression ............... 21

L’attractivité plurielle de la destination liant sport et nature.......................................................... 26

Synthèse Partie 2 .................................................................................................................................. 31 3 .............................................................................................................................................................. 32 PROBLEMATIQUES ET ENJEUX ...................................................................................................... 32 1.

Du bilan aux enjeux du territoire .................................................................................................... 33

Vers une mise en tourisme du territoire ......................................................................................... 35

Synthèse Partie 3 .................................................................................................................................. 38 4 .............................................................................................................................................................. 39 REFLEXION STRATEGIQUE ET OBJECTIFS OPERATIONNELS ................................................ 39 1.

Des premières pistes et orientations préconisées ........................................................................... 40

2. Une perspective dynamique de développement, « le loisir – sportif » en phase avec l’environnement...................................................................................................................................... 42 3.

Propositions d’orientations stratégiques ......................................................................................... 44

Axe 1 ...................................................................................................................................................... 45 Axe 2 ...................................................................................................................................................... 49 Axe 3 ...................................................................................................................................................... 52 Synthèse Partie 4 .................................................................................................................................. 57 CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................ 58

INTRODUCTION Dans le cadre d’une étude en « loisirs, tourisme et développement territorial », le commanditaire : l’Office Intercommunal de Tourisme de Roquebrune, Puget et les Issambres, a souhaité confier un travail sur le thème de la valorisation et du développement de la filière cyclo-VTT sur son territoire. Le territoire d’étude compte deux communes : Roquebrune-Sur-Argens/Les Issambres et Puget-sur-Argens. L’OIT, porteur de la compétence tourisme sous la forme d’un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), est délégué par une convention d’objectifs. Il se divise en cinq points d’accueils dont trois offices de tourisme (Roquebrune village, les Issambres et Puget-sur-Argens) et deux maisons : la Maison du Terroir et la Maison du Chocolat. Ces points d’accueil sont en charge de la promotion, la communication et de la mise en tourisme du territoire. Le besoin évoqué par le commanditaire porte sur la valorisation du territoire grâce à la filière du loisir sportif en réponse à la demande et tient compte d’une partie de l’offre fleurissante. Le diagnostic territorial touristique et son analyse permettront de démontrer l’intérêt de la commande suivante :

Le « loisir-sportif de nature » peut être un vecteur de développement territorial touristique

L’ambition sur le long terme est la valorisation du territoire par le développement durable du domaine loisir-sportif et son événementiel. Le territoire développe son offre touristique afin de répondre à la clientèle en recherche d’attractivité et aux enjeux environnementaux. La tendance en cours conduit à la multiplication et à l’extension de territoires sportifs (AUGUSTIN, 2007). Pour ce faire, le territoire doit composer avec des problématiques communes à d’autres qui concernent la durabilité. Il est alors nécessaire d’intégrer à la notion de tourisme et de loisir : le sport comme vecteur de développement si celui-ci respecte le cadre du territoire. En ce sens, le document présentera les Sports de Nature (SDN) comme vecteur envisagé de développement, mêlant le sport au loisir, car ils participent à la décentralisation de projets en tant que vecteurs de structuration des territoires et du développement durable. Ils sont au cœur de la tension attractivité-durabilité. Les SDN aujourd’hui répondent aux attentes de la société contemporaine de plus en plus en quête d’évasion, de ressourcement, d’authenticité, de lien social et également de santé. Les connaissances produites sur les SDN (recherches scientifiques et études) sont encore sous-exploitées par les acteurs responsables du développement territorial et les acteurs politiques. Cependant, les SDN apprécient aujourd’hui un engouement au niveau de la population française et occupent une place de plus en plus importante dans l’attractivité et le développement touristique des territoires. Une pratique majeure est mise en évidence dans cette étude et prend en compte tous les champs soulevés : le développement territorial touristique en lien avec le développement durable, l’attractivité du territoire et la clientèle de la filière sportive autant celle touristique que celle résidente à l’année composée de cyclistes et de vététistes.  Comment la filière cyclo-VTT peut-elle valoriser un territoire littoral ?

Dans un second temps, il s’agit d’élaborer la stratégie de développement territorial touristique qui s’appuie sur le diagnostic territorial et touristique. Cette partie du document retrace l’ensemble des étapes nécessaire à la construction d’une stratégie territoriale adaptée au territoire pour amplifier le rayonnement d’une collectivité et de renforcer la dynamique territoriale. Il s’agira de savoir comment faire le lien entre les acteurs du tourisme, l’offre touristique, la clientèle présente et les moyens de communication à disposition. Il est à noter que la structuration de l’offre en amont est primordiale car elle reflète de manière concrète le caractère du territoire. Afin de répondre à la problématique, une méthodologie a été mise en place en quatre phases. Avril Juin Août Mai

• Etat des lieux de la situation • Analyse territoriale

* Recherches documentaires * Repérage terrain * Bilan touristique du territoire

Réalisation diagnostic territorial : Etat des lieux du territoire et bilan

Juillet

* Analyse et structuration des enjeux majeurs • Problématique • Définition des enjeux stratégiques

• Elaboration de la stratégie de développement territorial

* Conceptualisation de la stratégie * Définition des principes, axes & mesures répondant aux objectifs

*Fiches actions (objectifs et budgetisation) • Plan d'action

• La première est le lancement de la démarche ; cette phase répond essentiellement au besoin d’identification du territoire et de ses acteurs, besoin auquel les recherches documentaires ont répondues. • L’élaboration de l’état des lieux (sélection des informations et des bases documentaires, découverte in situ du territoire, entretiens avec certains acteurs touristiques du territoire). • Diagnostic approuvé par l’office de tourisme intercommunal Pays-Mer-Esterel

Définition des enjeux stratégiques

• Extraction et analyse des enjeux majeurs du territoire en fonction des données extraites du diagnostic • Structuration des enjeux par rapport à la commande et problématiques

Elaboration de la stratégie territoriale touristique

• Justifications des objectifs et enjeux stratégiques en cohérence avec le contexte territorial • Conceptualisation de la stratégie • Définition d’axes et mesures en fonction des enjeux retenus et objectifs définis. • Proposition d’actions en fonction des axes et mesures

Plan d'action (fiches actions)

• Objectifs • Organisation de l'action • Budgetisation • Évaluation

1 ETAT DES LIEUX ETAT DES LIEUX

ET PERSPECTIVES

DIAGNOSTIC TOURISTIQUE

PROBLEMATIQES ET ENJEUX

RÉFLEXION STRATÉGIQUE ET OBJECTIFS OPÉRATIONNELS

1. Une situation géographique reconnue Situé en région PACA (Provence Alpes Côte d’Azur) et plus précisément en Provence près de la Méditerranée (fig.1), le département du Var a une superficie de 5973 km2. Son littoral atteint les 432 km (données Conseil Général du Var) et près de plus de 340 000 hectares de forêts. Le Var est divisé en 153 communes, 43 cantons et 3 arrondissements (Brignoles, Draguignan, Toulon). Le territoire est composé de deux communes : Puget-sur-Argens de 26.90 km² et Roquebrunesur-Argens de 106.10 km². Cette dernière s’étend sur 28 kilomètres de long et fait d’elle l’une des communes les plus vastes de l’Est varois. Roquebrune-sur-Argens comprend trois quartiers dont le village (cœur historique), les Issambres (7 km de criques et de plages) et la Bouverie. Elle est traversée par un fleuve côtier : l’Argens ainsi que par l’un de ses affluents : le Blavet. Le fleuve alimente une ancienne gravière réhabilitée en lac de loisir. Ce lac, anciennement le « Lac de l’Aréna » est actuellement appelé le « Lac Perrin Espace Aréna ».

Figure 1 Le territoire Pays-Mer-Esterel : les limites territoriales, Mapinfo VERBEEK, 2014

La commune de Puget est, quant à elle, limitée au sud par l’Argens et depuis le nord coulent les ruisseaux du Réal, du Gabron et de la Vernède. Ce territoire d’étude est limitrophe à d’autres à fort potentiel touristique, regroupant de nombreuses entités (fig.5) telles que le Golfe de Saint-Tropez dans un premier temps, la CC des Pays de Fayence et la CA Dracénoise. Aussi, sur le littoral varois, se trouvent d’autres territoires à fort potentiel touristique tels Fréjus, Saint Raphaël, le Pays des Maures ainsi que la CA de Toulon Provence Méditerranée (TPM). Cette dernière dispose d’une des plus grande rade d’Europe : la rade de Toulon et des îles de renom (Port Cros, l’île du Levant, Porquerolles et la presqu’île de Giens).

Figure 2 Localisation du territoire d’étude, Mapinfo VERBEEK, 2014

2. L’organisation territoriale à l’échelle de la CAVEM Depuis le 1er janvier 2013, la Communauté de Communes Pays Mer Estérel est compris dans la CAVEM (Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée) anciennement CAFSR (Communauté d’Agglomération Fréjus Saint-Raphaël). Elle regroupe non plus deux mais cinq communes : Roquebrune, Puget, Les Adrets de l’Estérel, Fréjus et Saint-Raphaël.

2.1.

La démographie du territoire

Entre 1978 et 2014, la population de la CAVEM a été multipliée par quatre. A ce jour, la population s’élève à 108 558 habitants sur un territoire de 334,5 km2 (CAVEM, 2014). La majorité de la population provient des communes de Fréjus avec 510,4 hab/km2 soit 52 203 habitants et Saint-Raphaël avec 382,5 hab/km2 soit 34 269 habitants (CG du Var, 2012). Cependant, Puget et Roquebrune se voient grandissantes avec respectivement une densité de 249,9 hab/km2 soit 6 722 habitants et 119,8 hab/km2 soit12 708 habitants. La commune des Adrets de l’Estérel représente une densité Figure 3 Composition de la CAVEM et sa démographie, d’environ 119,3 hab/km2 soit 2 656 habitants. CAVEM INFOS MAGAZINE N°7, 2014 De plus, les cinq communes ont mis certains moyens en commun, tels que les transports urbains, le ramassage et l’élimination de déchets, ainsi que certains équipements comme le Palais des Sports à Saint-Raphaël et le théâtre de Fréjus.

2.2.

Un trafic important et une accessibilité restreinte du territoire

La mobilité générale des résidents de la CAVEM est importante relativement à d’autres agglomérations de villes moyennes soit 3,97 déplacements par personne soit quotidiennement près de 366 000 déplacements tous modes. Aussi, la vocation essentielle du territoire est le tourisme. Sur la période estivale, la population résidente est multipliée par 3 sur la CAVEM. Il y a alors une importance de la mobilité touristique accompagnée d’enjeux problématiques des déplacements estivaux pour les touristes mais également pour les habitants. En effet, certaines installations urbaines s’avèrent insuffisantes et notamment l’offre de transports. La CAVEM en lien avec un consultant indépendant (groupement de cabinet d’étude du marché public) a mené une réflexion, durant deux ans, en associant les acteurs économiques et les acteurs du tourisme autour d’une dynamique globale : un Plan de Déplacement Urbain (PDU). Cette étude résulte des 40% que le transport représente sur l’ensemble des effets de serre. Il est le 1er devant l’habitat. Le projet, datant de novembre 2013, a pour objectif d’être atteint en 2024. Les données de l’étude ont été partagées avec l’ensemble des acteurs en juin 2014 et une courte enquête a été établie sur 49 structures touristiques d’hébergements. Sur ces 49 enquêtés, 25 ont répondu soit 51% de données recueillies. Les données par rapport à l’échantillon ne sont pas exhaustives mais définissent les tendances du marché.

2.2.1.

Les réseaux autoroutier et routier varois : enjeux problématiques du territoire

La première logique du territoire pour l’offre des transports en commun, a été celle de la mobilité scolaire soit 50% des lignes régulières dédiées pour les scolaires. A ce jour, une étude sur la restructuration du réseau de bus pour 2016 est engagée afin de le moderniser et répondre aux besoins de l’ensemble de la population. Ce projet tient compte également de l’augmentation de la fréquentation. En ce qui concerne la voiture, le diagnostic de l’étude mené en amont Figure 4 Réseau autoroutier varois, Mapinfo VERBEEK, 2014 montre l’utilisation de la voiture personnelle comme une alternative aux transports collectifs et représente 44% d’utilisation. Cette alternative engendre des conflits, des encombrements et une saturation des routes et des parkings. En effet, sur la RDN7, ancienne route nationale 7, en aval de l’échangeur de Puget, affiche plus de 40 000 véhicules en moyenne par jour, soit à peine moins que sur l’A8 (la Provençale) où passent autour de 45 000 véhicules par jour. Ce constat en fait la route départementale la plus chargée du Var. La RD7 engendre quant à elle, 15 000 véhicules par jour et collecte la majorité des flux générés par le village de Roquebrune. Au cours des dernières années, l’évolution du trafic sur ces axes n’est pas homogène avec des augmentations significatives. Sur la RDN7 à Puget, le trafic a augmenté de 25% ces dix dernières années et sur le littoral une tendance à diminuer, y compris l’été. 2.2.2.

Le réseau ferroviaire : un atout considérable

Le territoire est traversé et desservi par la ligne Marseille-Nice avec comme transport : des Trains à Grande Vitesse TGV, des trains intercités (Bordeaux-Nice) ainsi que des Transports Express Régionaux TER. Sur le territoire de la CAVEM, la gare de Saint Raphaël est la plus importante. C’est également la 2ème gare la plus fréquentée du département après Toulon avec plus de 1,2 millions de montées en 2009. Les gares encore desservies sont le Trayas, Agay, Saint Raphaël-Valescure et Fréjus. Les gares de Roquebrune et Puget ne le sont plus depuis les années 70. Un projet du TGV Méditerranée, avant sa remise à plat, prévoyait sur le territoire la réouverture de ces gares. Il existe également une Ligne Express Régionale LER et neuf lignes du CG du Var. La gare routière principale est celle de Saint Raphaël accolée à la gare SNCF pour former un véritable pôle d’échange. Ces lignes visent des trajets de longue distance et permettent de se déplacer à l’intérieur du territoire, notamment pour aller au village de Roquebrune-sur-Argens. La part du trafic interne de la CAVEM n’est que de 5% au total.

2.2.3.

Le réseau maritime : une vocation touristique

Les lignes maritimes sont principalement proposées par une compagnie privée « les bateaux de Saint Raphaël » et à destination de Saint Tropez. En pleine saison, cinq aller/retour par jour sont proposés entre les deux ports au plein tarif. Des départs sont aussi programmés depuis les ports d’Agay, Port Fréjus et Saint Aygulf. Le Golfe de Saint Tropez propose des « bateaux verts » depuis les Issambres (un aller-retour par heure) avec des prix adaptés pour les actifs et résidents. Une étude a été lancée en février 2013 afin d’intégrer les liaisons maritimes dans le réseau de transport collectif départemental. Il y a donc un positionnement fort d’une offre estivale et touristique. Cependant, un projet avait vu le jour à l’initiative de la CA de proposer des navettes maritimes à destination des actifs du territoire mais les résultats n’étaient pas satisfaisants. 2.2.4.

Le réseau aérien : cible internationale

Plusieurs aéroports sont à prendre en considération pour le trafic et l’attractivité du territoire et notamment pour le développement du tourisme :  L’aéroport international Toulon-Hyères dans le Var dessert 31 destinations (17 France ; 14 Europe) pour 82 132 passagers transportés en 2013 (progression nette de 0.56%, soit 3 251 passagers de plus qu’en 2012).  L’aéroport le plus proche géographiquement des deux communes est l’aéroport de Nice Côte d’Azur dans le département des Alpes-Maritimes (06). Il dessert 104 destinations (2 Amériques du Nord ; 30 France ; 7 Afrique du Nord ; 61 Europe ; 4 Moyen-Orient) pour 11 millions de passagers et possède le label « Famille Plus ».  A moins de 3h de route du territoire d’étude, l’aéroport de Marseille est également un aéroport d’importance avec 107 destinations desservies et 8,26 millions de passagers en 2013.

3. Des ressources riches et variées, véritables attractivité du territoire Le territoire, à l’échelle de la CAVEM, dispose de nombreux atouts d’attractivité grâce à sa situation et sa composition géographique.

3.1.

Des sites sportifs et de loisirs attractifs

Le fleuve et le littoral accueillent des sites attractifs comme les grandes plages ou lacs (le lac Perrin Espace Aréna ou les plages de Saint Aygulf, Fréjus Plage, Veillat, Débarquement, Agay, plage de la Gaillarde) et de nombreux ports de plaisance (les plus importants Port-Fréjus, Vieux port de Saint Raphaël, Santa Lucia), des équipements attractifs tels que la base nature, Casino de jeux, Palais des congrès et des espaces de déambulation (plages, ports) et également des équipements sportifs comme le complexe sportif de l’Esterel ou encore la thalassothérapie aux Issambres sur la commune de Roquebrune-sur-Argens. De nombreux équipements récréatifs spécifiques sont également à prendre en considération comme les golfs hors du tissu urbain ou encore les parcs aquatiques, loisirs ou zoologiques. Le Var est le 2ème département de PACA en termes d’investissements touristiques annuels soit 28% des investissements touristiques de la région.

3.2.

Le patrimoine culturel

La CAVEM dispose d’un patrimoine riche et attractif tels que les ruines romaines, le centre ou village médiéval, le théâtre, le palais des sports. La commune de Roquebrune-sur-Argens possède quatre monuments historiques : le Dolmen de la Gaillardes-sur-Mer (8 janvier 1910), la Chapelle Saint-Pierre (24 février 1926), le Vivier maritime de la Gaillarde aux Issambres (23 mai 1939) et l’Eglise SaintPierre-Saint-Paul (18 juin 1987) (cf. Annexe 4).

3.3.

Le patrimoine naturel

A l’échelle de l’agglomération, le territoire possède un patrimoine naturel riche. Il compte dans ses richesses le cœur du massif de l’Estérel et ses caps, le site de Malpasset, les petites Maures, les étangs de Villepey, le rocher de Roquebrune classé Natura 2000, le vallon de la Gaillarde aux Issambres préservés par le Conservatoire du Littoral et par le réseau Natura 2000 ou encore les gorges du Blavet à la Bouverie.

3.4.

La gestion des espaces, sites et lieux de pratique confiée au département

Le var est à plus de 55% concerné par des protections environnementales. Le conseil général du Var, par l’intermédiaire de sa Direction de l’Environnement, développe une politique de Préservation et Valorisation du Cadre de Vie avec 6 objectifs stratégiques : - préserver les milieux aquatiques et améliorer la gestion des ressources en eau, - participer à la protection des forêts contre les incendies, - développer la valorisation des produits de la forêt ainsi que la forêt territoire de développement économique, - mettre en œuvre une politique active et durable des Espaces Naturels Sensibles (ENS), des sentiers et des paysages, - sensibiliser à l’environnement et au développement durable, - prévenir et traiter les principales sources de pollution et lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Conformément à la réglementation et à l’objectif stratégique définit dans son plan d’engagement 20132015 le CG du Var s’est lancé, au travers d’un PDESI (Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires) dans l’objectif d’un développement maitrisé des sports de nature (article L311-3 du code du sport). « La finalité étant de proposer aux Varois, et plus largement à tous les usagers des espaces naturels, des lieux emblématiques en termes de pratique sportive tout en correspondant à l’engagement citoyen de préservation de la nature. » (CG du Var, 2013).

Synthèse Partie 1 Le territoire d’étude correspond aux communes de Puget-sur-Argens et Roquebrune-surArgens. Une partie de la commune de Roquebrune se trouve sur le bord de mer appelée les Issambres et une autre partie située dans les terres comprenant le quartier de la Bouverie et le village. Le territoire compose la Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée (CAVEM), avec les communes des Adrets de l’Estérel, Fréjus et Saint-Raphaël. Elle recense 108 558 habitants. Ces communes ont une caractéristique : l’Argens, un fleuve côtier. Celui-ci traverse en partie les communes la composant. L’Argens, créant entres autres le lac de loisir appelé Lac Perrin (anciennement le Lac de l’Aréna), le littoral avec ses plages et de nombreux équipements récréatifs (Zoo, golfs), sont des sites attractifs et de véritables atouts touristiques. Le patrimoine naturel et culturel variés, enrichissent également l’offre touristique et donc la destination. Plus largement, le département a un potentiel et une importante attractivité touristique grâce à son littoral qui capte de nombreuses clientèles de par sa notoriété et son positionnement comme la destination touristique du Var. De grandes zones urbanisées limitrophes au territoire d’étude sont à noter car elles représentent la concurrence et contribuent également à la visibilité de la destination. Ces destinations ont une notoriété et des atouts touristiques conséquents notamment le Golfe de Saint Tropez pour la partie littorale, ou la CA Dracénoise, la CC des Pays de Fayence plus dans les terres. Au sud du Var se trouve l’agglomération TPM (Toulon Provence Méditerranée). Cependant, de nombreux facteurs représentant des freins à l’accessibilité sont à relever. Ils sont liés à l’offre de transports inadaptée, morcelée et donc difficilement lisible à l’échelle de la CAVEM. En effet, les transports en commun sur le littoral sont plus conséquents en période estivale et ne pallient pas à la saturation de la destination tant au niveau des déplacements qu’au niveau du stationnement des voitures. Or, il existe une volonté d’amélioration du réseau maritime lors de la hausse de la fréquentation sur la période estivale. Des navettes maritimes, appelées « bateaux verts », sont proposées par le Golfe de Saint Tropez depuis les Issambres entres autres. Le réseau ferroviaire, lui, est un atout considérable via des gares importantes sur le territoire telles que la gare de Saint Raphaël qui se place en deuxième position de la gare la plus fréquentée après celle de Toulon. Ce moyen de transport collectif possède une partie du réseau du territoire inexploitée. Il s’agit des gares de Roquebrune et Puget qui ne sont plus disponibles depuis les années 70. De plus, la gestion des espaces et sites naturels est confiée au département et 55% du Var est alors concerné par des protections environnementales. Le territoire est soumis à un cadre réglementaire par le réseau NATURA 2000 et le Conservatoire du Littoral. Il instaure alors une limite à l’accessibilité du territoire pour les pratiques et activités sportives de nature notamment.

2 DIAGNOSTIC TOURISTIQUE

ETAT DES LIEUX

DIAGNOSTIC TOURISTIQUE

PROBLEMATIQES ET ENJEUX

RÉFLEXION STRATÉGIQUE ET OBJECTIFS OPÉRATIONNELS

1. Le tourisme : un apport incontournable pour le territoire La région PACA représente 20% des séjours français et se place en troisième position après la région Rhône-Alpes (24%) et l’Ile-de-France (21%) (CRT PACA, 2013).

1.1.

L’apport du tourisme de l’Estérel dans l’économie du 1er département touristique de la région VAR

9 millions de touristes 66,7 millions de nuitées soit 31% des nuitées de la région (24,8% Alpes Maritimes et 19,1% Bouches du Rhône) 3,4 milliards d’euros (recettes annuelles liées aux dépenses des touristes) La part du tourisme est de 9,6% dans la valeur ajoutée départementale soit 2 365,3 millions d’euros

ESTEREL 1,67 millions 14,4 millions 667 millions La part du tourisme est de 518 millions d'euros pour l’Estérel

Pour les emplois salariés et non-salariés touristiques du Var, 35 160 sont liés directement ou indirectement au tourisme soit 9,4% de l’emploi total du département. L’Estérel compte 6 596 emplois touristiques (CRT PACA, enquête clientèle 2010 – 2011). La restauration représente un secteur du tourisme considérable avec 29% des emplois touristiques, suivi de l’hôtellerie, deuxième employeur du secteur du tourisme dans le Var, avec18% des emplois touristiques (INSEE, DADS, RP 2007).

1.2.

Fréquentation « physique » touristique de l’OIT

Cette étude est réalisée grâce au logiciel ACVS renforcé par une enquête de satisfaction réalisée sur le territoire (en cours). Le nombre de visiteurs correspond au nombre de personnes entrant dans les différents points d’accueil, il est de trois fois le nombre de contacts recensés par le logiciel ACVS soit 104 256 visiteurs pour l’année 2013. 1.2.1.

Une clientèle majoritairement familiale et française

D’après les professionnels du tourisme et cette étude, la clientèle du Var et du territoire est composée pour l’essentiel de familles. Elle représente en moyenne sur l’année 47% des séjours dans le Var avec un pic de fréquentation sur la période estivale et 63% de clientèles familiales. La deuxième clientèle du Var est « en famille ou entre amis sans enfants » soit 24% de la clientèle varoise et présente peu de préférences pour la saisonnalité car les pourcentages de fréquentation sont constants. Sur le territoire d’étude à l’échelle de l’Estérel, la clientèle est surtout « familiale » ou « entre amis » avec 79% des séjours. 86% des séjours sont réalisés Origine clientèle 2013 par une clientèle française soit une augmentation de plus de 10% depuis 2003. 98% des séjours sont 100% Non qualifié (bornes) motivés par les loisirs soit les ¾ des séjours. Etrangers Cependant, il faut autant considérer les France (Hors PACA) excursionnistes sur l’année et les touristes en 50% Region PACA (Hors Département) période estivale. Département (Hors Locaux)

La clientèle étudiée provient majoritairement d’autres territoires français (hors région PACA) sur

Agglomération

Roquebrune, Puget, Issambres

34 752 « contacts » ou « clients » renseignés dans la base de données ACVS sur les différents points d’accueil de la destination (1 groupe étant considéré comme 1 contact multiplié ensuite par le quotient national de 2,5). La clientèle de l’agglomération se retrouve en deuxième position avec celle étrangère représentant quasiment le même nombre de contacts (cf. Annexe 9). L’origine de la clientèle de la destination est particulièrement celle de la région PACA, Ile-de-France et Rhône-Alpes. La provenance de la clientèle étrangère impliquant des marchés porteurs est tout d’abord la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Unis puis l’Italie (cf. Annexe 9). 1.2.2.

Une clientèle estivale

L’analyse de la clientèle montre des pics de saisonnalité notamment sur la saison estivale et des variations sur les « ailes de saison » qui correspondraient aux périodes de vacances scolaires (cf. Annexe 9). L’Estérel, avec une durée moyenne de séjour de 8,9 jours (cf. figure 5), les Pays de Fayence avec 8,8 jours et le Golfe de Saint Tropez avec 8,3 jours, se placent parmi les meilleures destinations en termes de durée de séjour. En effet, elles sont supérieures à la durée moyenne de séjour du département (7,7 jours) et de la région PACA (7,2 jours). 1.2.3.

Figure 5 La clientèle touristique de l’Estérel et du reste du Var, (ADT Var Tourisme, 2011)

Des activités ludiques pratiquées sur la destination

Les activités pratiquées par la clientèle interrogée de la destination sont essentiellement (40417 contacts) : de la visite du patrimoine culturel, des visites-dégustations des produits du terroir, des activités de loisirs (animations enfants, balades, excursions en bateau, activités liées 25000 au bien-être) et des activités sportives telles 20000 que des activités aériennes, aquatiques ou 15000 terrestres. Les activités pratiquées lors des 10000 visites sont donc majoritairement à caractère 5000 ludique. 0

Activités

La dépense moyenne quotidienne par loisirs sportives personne est de 47€ pour le territoire de l’Estérel et de 52€ pour la dépense moyenne pour le département du Var (ADT Var Tourisme, Var Estérel 20102011).

Visite Marché et patrimoine shopping culturel et terroir

Divers

43 €

76 €

Dépense moyenne d'un français

Dépense moyenne d'un étranger

1.3.

Analyse hors les murs : la fréquentation « numérique »

« L’accueil pour un office de tourisme commence sur Internet et ce bien avant le séjour » (Atout France, 2013). Internet représente l’un des modes majeur de réservation de l’hébergement. Il représente 48% de la préparation du séjour dans le Var tous segments confondus. En 2013, 95 785 visiteurs se sont rendus sur les différents sites internet de l’OIT (uniquement le site internet français, anglais, la marque blanche de réservation, la maison du chocolat, le blog de la maison du terroir, réseaux sociaux exclus). L’origine de la clientèle est similaire à celle « physique » avec une clientèle majoritairement française et de la région PACA Fréquentation du site internet en 2013 84 220 (cf. Annexe 6). En 2013, le wifi au sein des points Nombre de visites Visiteurs uniques 68 636 d’accueils est devenu gratuit. Ci-contre, la fréquentation Pages vues 375 599 de l’outil principal de communication de l’OIT : le site Dont 195 010 consultations uniques internet en français. Taux de rebond 31,38 % Temps moyen passé sur le site

02 min 45

Entre 2012 et 2013, le nombre de visites sur le site a Nombre de nouveaux visiteurs 67 884 progressé de 19.66% soit de plus de 13 847 visiteurs en Nombre de visiteurs connus 16 396 un an. Ceci peut s’expliquer par le travail sur le référencement qui a été effectué et par la mise en avant du site Internet sur des sites tels que : Flickr, Pinterest, Youtube (cf. Annexe 6). En 2013, la« web app » qui renvoie au site web mobile n’était pas encore disponible donc le territoire ne possède aucune donnée de fréquentation. En ce qui concerne les bornes tactiles et écrans dynamiques, le fournisseur n’est, à ce jour, pas en mesure de donner des statistiques sur l’utilisation de ces moyens numériques. En ce qui concerne les réseaux sociaux, la page Facebook est très active et d’autres réseaux sociaux tels que Instagram ou Twitter sont des outils encore peu utilisés par l’OIT. Ils vont être davantage sollicités tant les abonnés sont nombreux dans les recensements effectués par des agences de communication entre 2013 et 2014. Facebook représente 26 millions d’abonnés en France contre 1,23 milliard dans le monde, Twitter 4,5 millions en France et 241 millions dans le monde et Youtube représente 26 millions d’abonnés en France contre 1 milliard dans le monde. Selon le diagnostic numérique de territoire réalisé en 2013 via une enquête auprès de 160 structures, 87 interrogées sont dotées d’un site Internet soit environ 70%. La majorité des professionnels enquêtés possèdent un compte Facebook et plus particulièrement une page à travers laquelle ils réalisent leurs actions de communication et promotion. Des ateliers numériques sont ainsi mis en place afin de sensibiliser les professionnels aux e-tourisme dont les outils à exploiter sur Internet afin de mieux référencer l’offre de leur structure.

1.4.

Le parc d’hébergement de premier plan

A l’échelle régionale en 2012, l’Insee recense 55 484 nuitées (en milliers) sur la région PACA. Ce nombre de nuitées représente 14% pour les campings, 11% pour les hôtels et 21% pour les autres types d’hébergements à l’échelle nationale. La région PACA représente 14% du parc d’hébergement national (tous modes d’hébergement confondus) et se place au 1 er janvier 2013 au 2ème rang des régions pour l’hôtellerie de tourisme.

La capacité d’accueil véritable atout du développement touristique local

1.4.1.

Répartition du nombre de lits à l’échelle des territoires : PACA

3 millions

25% marchands

75% nonmarchands

Var

1,12 millions 24% 76% nonmarchands marchands

CAVEM

270000

30% marchands

70% nonmarchands

Roquebrune /Puget

54779

33% 67% nonmarchands marchands

La tendance de la fréquentation touristique au niveau national comme au niveau varois, se tourne particulièrement vers les hébergements marchands tels que les hôtels et les campings. Le camping reste le type d’hébergement privilégié des « jeunes » avec une progression de 3,2% des nuitées entre 2010 et 2011. Il représente 54% des lits commerciaux varois. Viennent ensuite les résidences de tourisme avec 22% des lits marchands, puis 11% pour les hôtels. Les résidences secondaires sur l’ensemble de l’agglomération représentent 41% du parc immobilier, ce qui est considérable (26% sur le Var). Le taux est particulièrement plus élevé sur les communes et les quartiers en bord de mer (cf. carte cicontre). Cette composante de l’hébergement touristique représente un enjeu réel pour le tourisme et l’économie du territoire. La moyenne française est de 68-70 % selon les méthodes de recensement. Il est à noter que de nombreux ménages habitent leur résidence secondaire plus de 6 mois dans l’année (EURECA, 2014). Ce pourcentage renseigné montre une capacité à pouvoir mettre sur le marché, en lots ou en location, des “lits chauds”, locatifs.

Figure 6 Nombre de lits marchands par type d’hébergement (Taxe de séjour 2014, hors St Aygulf)

Les lits des résidences secondaires non locatives sont nommés “lits froids” ou “volets clos” et exprime que cette forme Figure 7 Part des résidences secondaires (EURECA, 2014) d’hébergement échappe à l’économie touristique marchande pour de nombreux territoires. Dans ce cas, l’OIT n’a aucune prise sur ces hébergements pour accueillir des clientèles nouvelles. La destination représente 33% de lits locatifs, donc marchands. En territoire touristique le chiffre idéal est de 40% ou plus pour le développement touristique local, en dessous cela représente un handicap majeur. De plus, l’analyse du parc d’hébergement peut tenir compte également du nombre de lits nonmarchands autant en résidences secondaires qu’en résidences principales (hébergement à titre gratuit 19

pour les amis ou la famille). La capacité d’accueil en hébergements non-marchands serait alors estimée à 81% « lits théoriques » non-marchands (cf. Annexe 7). 1.4.2.

Les nuitées réalisées sur le territoire : prédominance des campings

L’ensemble des territoires littoraux (3 territoires) représente 82% des séjours. Ainsi, le territoire « Provence Méditerranée », concentre à lui seul 45% des nuitées touristiques du Var en 2010 et en 2011 également. Nuitées totales 1 056 546

NUITEES MARCHANDES

Sources : Logiciel de la Taxe de séjour, hors St Aygulf

Camping Village de vacances Meublé touristique Camping à la ferme Chambre d'hôtes et gîte Port de plaisance

539336 214010 164731 62246 50219 11656 4949 4132 2207 2023 1037

100000

200000

300000 400000 Nombre de nuitées

500000

600000

Sur l’ensemble des nuitées marchandes réalisées sur Roquebrune, Puget, les Issambres en 2013, l’hébergement de plein air (camping) est le premier type d’hébergement en représentant plus de la moitié des nuitées. Il correspond à la tendance du département qui le place en 2ème position en 2012 avec 19% en volume de nuitée précédé de l’hôtel avec 39%. Le Var comptabilisait 3 484 430 de nuitées hôtelières en 2011 (INSEE, ADT Var Tourisme 2011). Il est à noter que le nombre de nuitées en résidences secondaires et résidences principales pour les hébergements gratuits ne sont pas pris en compte du fait du manque de données en termes de nuitées.

1.5.

Des labels et classements, un gage de qualité pour le territoire

Figure 8 Répartition des modes d’hébergements marchands en pourcentage de nuitées

Sur le territoire d’étude, il existe différents labels et classements facteurs d’attractivité fortement incitatifs pour les visiteurs potentiels. Ils indiquent la performance et garantissent la qualité de la destination. Tout d’abord, la commune de Roquebrune-sur-Argens bénéficie de la dénomination de « commune touristique ». Ce statut donne une lisibilité accrue à la commune et représente un gage de qualité offert aux touristes. Depuis 2010, la commune possède la catégorie de classement sous la nouvelle réforme entrée en vigueur en 2009 : « station classée de tourisme » (DGE, 2013). Roquebrune se place comme la 11ème station classée en France et seconde dans le Var après Saint Raphaël. Elle possède également les labels « France Station Nautique » et « Famille Plus Mer ». La commune de Puget-sur-Argens, également bénéficiaire de la dénomination de « commune touristique », est labellisée quant à elle « Famille Plus Nature ». 20

Au niveau des structures du tourisme, l’OIT est classé 4 étoiles et labellisé « Qualité tourisme ». Le territoire recense également un certain nombre d’établissements labellisés « Tourisme et Handicap ». En ce qui concerne les hébergements sur la destination, sur 302 hébergements marchands recensés, 83 sont classés et 219 sont non classés (classement de 0 à 5 étoiles). Au niveau des restaurateurs sur Roquebrune et Puget, 84 sont recensés dont 31 répertoriés par l’OIT. Cela représente un nombre total de couverts de 2586 sur 31 restaurateurs soit 1/3 de l’offre répertoriée (1176 couverts en extérieurs et 1410 couverts en intérieurs). Il y a une volonté du territoire à connaitre son offre en termes de couverts. Ces données restent cependant une part de l’offre existante basée sur le partage des données entre les professionnels de la restauration et l’OIT.

189

200

Classés NC

180 160 140 120 100 80

60 40 20

7 2

10 4

1 3

2 2

7 4

- 1

- 3

- 1

Deux restaurants classés Logis de France Figure 9 Répartition des classements par type d’hébergement (possibilité d’hébergement), possèdent des marchands (Taxe de séjour, 2014) classements en « cheminée » et également en « cocotte » soit 3 cheminées et 2 cocottes pour l’un et 2 cheminées et 3 cocottes pour le second restaurant. A l’échelle de l’Estérel, 5 restaurateurs possèdent le titre de « Maître Restaurateurs » et sont adhérents au Club de la Gastronomie du Var. Décerné par l’Etat, il a pour objectif de promouvoir les restaurants de métier et la cuisine authentique, faite sur place avec des produits frais. 2 sont recensés sur la commune de Fréjus et 3 sur celle de Saint Raphaël.

2. Un territoire propice aux loisirs sportifs de nature associé à un marché en progression Les forêts et les espaces naturels couvrent 65% du département du Var. Il est le département le plus boisé de France. Le territoire de Roquebrune, les Issambres et Puget dispose de plus de 66% et rend la destination opportune au développement des loisirs sportifs de nature (LSDN).

2.1.

2.1.1.

Une société et des territoires en mouvement : des pratiques touristiques qui évoluent Du plein air aux sports de loisirs (SDN)

Jusqu’aux années 70, il existe une diffusion de l’idéologie du plein air en relation avec une nature saine qui compense un mode de vie de plus en plus urbain. Dans les années 80 et 90, un nouveau terme émerge, celui des APPN (Activité Physique de Pleine Nature). Il représente un nouveau rapport avec la nature et l’environnement est considéré comme cadre de pratique. Les APPN se définissent comme des « activités physiques pratiquées dans un milieu naturel, dont l’exercice présente des risques pris en compte dans l’élaboration des règles encadrant cette pratique » (MJS, 2011). 21

Récemment apparait une nouvelle appellation : les SDN (Sports de Nature). Ils mêlent de nouveaux enjeux socioculturels, environnementaux, avec des soucis de développement local et durable des territoires ainsi que de nouvelles pratiques. La notion globale des sports de nature est établie par la loi du 16 juillet 1984 modifiée. L’article L311-1 du code du sport précise que « les sports de nature s’exercent dans les espaces ou sur des sites et itinéraires qui peuvent comprendre des voies, des terrains et des souterrains du domaine public ou privé des collectivités publiques ou appartenant à des propriétaires privés, ainsi que des cours d’eau domaniaux ou non domaniaux ». 2.1.2.

Une dimension récréative aux SDN : les loisirs sportifs de nature

Il n’existe pas de définition officielle des loisirs sportifs de nature. Les LSDN forment une dimension ludique et complémentaire à la notion de compétition des sports. Ils s’opposent ainsi au sport fédéral et la société de consommation. Ils contribuent également à une nouvelle forme du tourisme : « un post tourisme » avec une évolution des tendances qui s’explique par l’émergence progressive d’une « culture récréative plurielle » (BESSY, 2011). Les LSDN présentent différentes facettes du tourisme identitaire, à la carte ou un tourisme durable davantage éthique et responsable. La montée en puissance de l’éco-tourisme montre une préoccupation de l’impact environnemental et humain et renforce alors cette pratique. Le tourisme de nature est une forme de tourisme durable. Selon les textes de l’OMT et d’Atout France, le tourisme de nature se caractérise comme une forme de tourisme dont la motivation principale est l’observation et la compréhension de l’environnement naturel. Il peut s’agir d’une activité physique ou éducative dans ce type d’espace.

2.2.

Les sports de nature en tête des activités physiques et sportives

D’après l’Observatoire du sport, l’analyse des activités physiques et sportives pratiquées notamment en club en 2012, indique que l’activité vélo (VTT et vélo de course) comprend une pratique dans le cadre du loisir et également comme moyen de déplacement. Les SDN sont pratiqués en majorité par des jeunes (moins de 25 ans) et par les jeunes adultes (25-34 ans) regroupant 47% des pratiquants estimés. Les personnes d’âge supérieur et les seniors pratiquent de plus en plus pour leur bien-être physique et leur santé (BESSY, 2012). Selon une enquête sur les pratiques sportives en France (métropolitaine et DOM), environ 25 millions de français (cf. Annexe 3), âgés entre 15 ans ou plus, pratiquent un SDN, soit une augmentation de 5 millions depuis 2000 (MJS, INSEP, 2010). C’est de loin le secteur des activités physiques de loisirs qui a connu la plus grosse croissance. Elle concerne notamment la randonnée pédestre, le VTT, l’escalade/canyon, le canoë-kayak et la voile. De plus, entre 2006 et 2011, une progression des adhésions est à noter dans les fédérations dites de « sports de nature » comparé à celle dites fédérations sportives agréées.

2.3.

L’offre du territoire répond à la tendance croissante nationale des SDN

Le territoire (Roquebrune/les Issambres et Puget) possède une offre pertinente à la pratique des sports de nature. Il propose des paysages diversifiés avec un accès à la mer et un autre dans les terres. 66% du territoire est recouvert de forêts et espaces naturels.

Pour la commune de Roquebrune d’une superficie de 10 610 hectares, les espaces boisés représentent 75 % dont 8 000 hectares avec le site des Petites Maures et les Issambres. Le patrimoine du Conservatoire du Littoral comprend 266 hectares sur le versant du fleuve "la Gaillarde", 8 hectares sur le Vallon de la Gaillarde et 235 hectares sur les Petites Maures. Pour la commune de Puget de 2 690 hectares, les espaces boisés représentent 30% de la superficie de la commune dont 305 hectares en forêt communale et 494 hectares en forêt domaniale. Hormis les 9 activités fédérales nautiques (Wake bord, location de bateau, voile, pêche, plongée, ski nautique, jet ski, kayak, stand up paddle) et des activités terrestres (paintball, mini-golf, quad, tennis, équitation) des activités touristiques durables sont prépondérantes sur le territoire. Les SDN correspondent à deux catégories sur trois possibles sur le territoire : Terrestres • Accrobranche (aucune information renseignée) • Randonnée (aucune information renseignée) • VTT (25 abonnés recensés et environ 20 000 pratiquants lors des événements), hors fréquentation non comptabilisée • Escalade (500 licenciés sur le site Bloc Rocher de Roquebrune) • Course à pied (aucune information renseignée)

Aquatiques • Pêche (aucune information renseignée) • Canoë-kayak (aucune information renseignée) • Nage avec palmes (aucune donnée)

Les chiffres de fréquentation pour certaines pratiques n’ont pas été communiqués par les prestataires. Trois filières particulièrement porteuses pour le territoire ont été mises en évidence car elles recensent une forte demande : - la randonnée : avec 9 sentiers nature recensés (dont 2 balisés sur Roquebrune-sur-Argens) soit environ 50 km de pistes recensées en 2014 et balisées fin d’année (cf. Annexe 5). - le VTT et cyclo : cf. l’analyse « benchmarking » de la communication de la filière cyclo-VTT pour le détail des kilomètres de circuits et l’estimation de la fréquentation - les activités aquatiques : avec la pratique du canoë-kayak sur l’Argens et en mer La catégorie aérienne sur le territoire n’est pas présente car il n’y a aucune activité officielle recensée.

2.4.

Les pistes cyclables : une volonté politique d’attractivité

L’offre de piste cyclable est un réel enjeu sur l’ensemble du territoire de la CAVEM. Le territoire possède les atouts nécessaires pour un développement de l’offre de déplacement des « modes actifs » (modes qui sollicitent un effort physique notamment la marche ou le vélo). En effet, le climat de la région, le relief, une concentration du trafic avec des courts trajets et une population retraitée amène à repenser les moyens de déplacement par des moyens plus doux. Cependant, il y a une faible structuration de l’offre à l’échelle de l’intercommunalité. Pourtant, la commune Fréjus se distingue par sa politique cyclable identifiée. 7km de piste Roquebrune-surArgens

11km de piste Saint Raphael

27km de piste Fréjus

L’état des aménagements montre des insuffisances telles la mise à disposition de vélo en libre-service, la largeur des bandes, le positionnement sur un trottoir au détriment du cheminement piétonnier, la présence de mobilier gênant la circulation des vélos, des revêtements parfois dégradés, la signalisation verticale et horizontale, le traitement des extrémités des aménagements et de certaines intersections. Il est à noter qu’il existe une offre alternative au manque de mise à disposition de vélo en libre-service et en réponse à la forte demande pour ce type de transport. Cette alternative renvoie à une mise à disposition d’un service de location de vélos par initiative des prestataires d’hébergement eux-mêmes.

2.5.

Figure 10 Les aménagements cyclables, cartographie EURECA, exploitation CONFLUENCES, 2014

L'aperçu des fonctions des protagonistes : un réseau d’acteurs du tourisme morcelé

Il s’agit de comprendre et de définir quels sont les acteurs du tourisme du territoire ainsi que leur rôle. Lors du diagnostic territorial touristique, il a été difficile d'identifier les missions des différents partenaires. 2.5.1.

Le réseau de distribution touristique : les partenaires

« Le partenariat se définit comme une association active de différents intervenants qui, tout en maintenant leur autonomie, acceptent de mettre en commun leurs efforts en vue de réaliser un objectif commun relié à un problème ou à un besoin clairement identifié dans lequel, en vertu de leur mission respective ils ont un intérêt, une responsabilité, une motivation, voire une obligation » (ledicodumarketing.fr). La CAVEM, la Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée, principal porteur de la démarche de distribution touristique, a confié la compétence tourisme à l'acteur touristique majeur : l’OIT. Il dépend alors de la CAVEM et se présente sous la forme d'un EPIC (Etablissement Public à Caractère Industriel et Commercial). Il s'occupe de la gestion des opérations de promotion, de l'accueil et l'information du public, de la commercialisation de produits touristiques, de l'animation du territoire avec l’organisation de visites (balades, ateliers…). Son objectif majeur est la promotion de la destination. Les partenaires de l’OIT sont nombreux et difficilement identifiables :   

Les deux communes du territoire et les services de communication de chacune avec une information échangée entre les services de la mairie et l’OIT. Les autres OT compris dans la CAVEM : Saint Raphael, Fréjus et Pays de Fayence Le Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur, association dans lequel chaque OT adhérent. Il regroupe, avec un comité exécutif composé de directeurs d’OT, 14 offices de tourisme dont les communes de Saint-Raphaël, Roquebrune, Puget, les Adrets de l’Estérel, les 9 villages du Pays De Fayence ainsi que Fréjus. Deux missions ont été attribuées au pôle. La première mission consiste à regrouper un service de réservation



   

d’hébergements sous la forme d’une centrale de réservation et la deuxième mission est de porter des projets à l’échelle du territoire notamment la gestion des projets d’e-tourisme (2010), cyclo-VTT (2013) et une étude de marque à venir. Ainsi, des actions de promotion, de communication et de développement numérique tels que les bornes et une application smartphone à l’échelle des 14 offices de tourisme ont pu être mises en place. Il permet également au territoire d’être présent dans les salons tels que celui de Strasbourg ou Bruxelles. L’agence de Développement Var Tourisme, créée et financée par le CG du Var. Elle regroupe au sein de son Conseil d'Administration tous les représentants des acteurs du tourisme ainsi que des élus du CG. Elle contribue à l'élaboration et à la mise en œuvre des politiques départementales en matière de tourisme. Elle a pour missions d’organiser, développer, commercialiser l'offre et de promouvoir le tourisme varois. Elle est en charge des balades nature commentées. Le CG du Var possède la compétence SDN et subventionne le Pôle Estérel Côte d’Azur. Le CRT de la région PACA a pour mission la promotion du tourisme dans cette région Le CRT Riviera (département des Alpes-Maritimes 06) est le maître d’œuvre du marketing territorial de la Côte d’Azur. Il a une mission d’ingénierie touristique et d’observation et de veille La FROTSI de PACA : formation, professionnalisation et accompagnement des OTSI La CCI du Var est partenaire des entreprises au travers de ses missions d’information, de soutien, d’accompagnement. Il a un rôle de gestion des équipements collectifs (les ports, l’aéroport, les zones d’activités) et de développement d’une offre de formation pour les jeunes et les salariés

D’autres partenaires peu mis en avant sur le territoire jouent un rôle important dans le domaine du tourisme : 



  

L’ADEE, Association pour le Développement de l’Education à l’Environnement, pour lequel l’OIT est partenaire financier. C’est une campagne nationale qui vise, sur le territoire d’étude, à sensibiliser les acteurs du nautisme grâce à des informations mer. Les protections réglementaires : o L’ONF (Office Nationale des Forêts) o Le Conservatoire du Littoral (Protection des forêts du littoral des Issambres) o Le réseau NATURA 2000, conciliation de préservation de la nature et des préoccupations socioéconomiques. Il est le relais des orientations de la stratégie Nationale pour la Biodiversité 20112020. Les prestataires autour des SDN : accompagnateurs, clubs, matériel Tous les professionnels du tourisme du territoire sont également considérés comme des partenaires, il s'agit des hébergeurs, des restaurants, cinéma, etc. La population locale

2.5.2.

Une gouvernance fragile dans le jeu des acteurs de la filière cyclo-VTT

La contribution des loisirs sportifs de nature au développement durable s’inscrit dans un processus en cours de réalisation qui ne peut aboutir que grâce à la mobilisation de tous les acteurs concernés. L’analyse du contexte local permet de mettre en évidence un engagement fragile et hétérogène de ces derniers. Si l’action de chacun des acteurs est engagée dans le développement de son territoire et la communication de son offre touristique, le manque de concertation entre eux est très préjudiciable. Chaque acteur se positionne de façon particulière en fonction des enjeux et la structuration des loisirs sportifs de nature ainsi que l’opportunité de contribuer au développement touristique de manière durable se voient affaibli.

Le Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur a pour rôle de fédérer les acteurs du tourisme concernés par le projet notamment celui du cyclo-VTT. Il est subventionné par la CAVEM. En 2014, Fréjus quitte le regroupement.

Figure 11 Schéma de la gouvernance du territoire sur la filière nature et plus particulièrement Cyclo-VTT (VERBEEK, 2014)

3. L’attractivité plurielle de la destination liant sport et nature La notoriété du littoral varois en fait un attrait majeur de la destination. Or, il se trouve saturé en période estivale alors que d’autres marqueurs d’attractivité peuvent être améliorés. Comme vu précédemment, il existe un engouement des SDN. En ce sens, élargir l’offre touristique et aménager les zones de déambulation dans les espaces naturels deviennent alors essentiels dans le développement local.

3.1.

Etude macro d’une importante filière à l’échelle nationale : la filière sportive cyclo-VTT

Le chiffre d’affaires de l’ensemble des activités liées au vélo en France est évalué à 4,5 milliards d’euros pour 35 000 emplois pour les secteurs du tourisme, de l’industrie et du commerce. Le tourisme représente 44% de ce CA soit 1,9 milliard d’euros dont 50% correspond au CA en hébergement et restauration. Pour le commerce cela représente 31% et l’industrie 8%.

En France, la pratique du vélo évolue et seulement 3% des déplacements sont effectués à vélo alors que 50% des trajets sont de moins de 3km. Pourtant, 80% des trajets en véhicules à moteur représentent moins de 5km et la moitié des déplacements en ville. Des chiffres plus élevés pour la pratique du vélo sont à souligner pour les pays d’Europe du Nord avec 27% en moyenne pour les pays bas, 18% au Danemark, 10 à 20% pour des villes allemandes, suisses, flamandes (Belgique), scandinaves. Des villes sont toutefois supérieures à la moyenne nationale, telles que 8% au cœur de Bordeaux (3 à 4% pour le Grand Bordeaux) ou 8% pour la communauté urbaine de Strasbourg et 15% dans la ville, 5 à 6% à Grenoble et Nantes. Même si la France se place loin derrière certains pays, une augmentation importante de la pratique est à prendre en considération. La pratique a été multipliée par 2 ou 3 au cours des 5 à 10 dernières années dans les villes engagées sur ce mode de déplacement doux et en contrepartie, une stagnation ou une diminution pour les villes non investies.  24 millions pratiquent le vélo pour les loisirs et le tourisme en France, 40% des français pratiquent régulièrement  1,8 millions de séjours effectués par des cyclistes étrangers (1/4 des cyclistes)  50 % des séjours vélo sont réalisés par les cadres, professions libérales, les étudiants et les professions intermédiaires  Activité physique n°1 des séniors et des femmes (ATOUT France, 2009)  En moyenne, le touriste à vélo dépense 75€ par jour pour les itinérants, 61€ par jour pour les touristes en séjour contre 50 à 55€ pour des touristes qui ne circulent pas en deux-roues (d’après le plan national vélo établi en 2012). 76 €

75 €

43 €

61 € 50 €

Dépense Dépense moyenne d'un moyenne d'un Touriste français étranger itinérant à vélo

3.2.

Touriste en séjour à vélo

Touriste qui ne circule pas en deux roues

L’événementiel sportif : « outil » de développement territorial

11000 manifestations sportives ont été recensées sur l’année 2011 (base de 50 départements répondants). 3984 d’entre elles concernent l’activité cyclisme au sens large et la place comme la discipline pour laquelle les manifestations sont les plus nombreuses contre 1407 manifestations pour la randonnée pédestre. Sur 2676 manifestations réparties sur 6 départements en PACA, 74% se déroulent en milieu terrestre. L’activité cyclisme est la plus représentée avec 30% du total des manifestations sportives de nature (Ministère des sports, 2013).

Figure 12 Volume des manifestations sportives de nature en 2011 (Source : enquête volumétrie des manifestations sportives de nature, PRNSN, 2012)

Le territoire d’étude intègre l’événementiel au cœur de sa stratégie de développement territorial avec de nombreux événements tels que le « Show Nautique de Roquebrune » en juillet de chaque année sur deux journées, qui compte 16000 personnes dont 9000 aux Issambres et 7000 au village en 2013, ou la « Fête du nautisme » qui comptabilise la même année sur la même commune 6000 visiteurs et 900 pratiquants. D’autres manifestations sportives sont à citer notamment celles de nature, facteurs de promotion et de développement territorial en cohérence avec la tendance nationale mais également avec l’offre du territoire et avec la demande. Il existe sur le territoire, des manifestations pour la catégorie des SDN terrestres et aquatiques :  VTT o o o o

Roc d’Azur : 20 000 participants en 2013 La Rando Raid du Rocher (Raid aventure 83) : 100 participants en 2014 Des « enduroq n’roull tour » (Roq n’roull vtt band) : 100 participants au total Dual Enduro Day : (Roqn’roullvtt band) : 30 participants au total

 Randonnée pédestre o o

Randonnée des lucioles (avril) : 1700 participants La Semaine de la randonnée varoise a été annulée les années précédentes par manque de participants et cette année 2014 va être remise en place notamment grâce au passage de randonneurs sur le chemin de Compostelle, la course du rocher n’a plus lieu

 Activités aquatiques : o

Le nettoyage des berges de l’Argens en canoë-kayak en 2013 : 52 pratiquants

 D’autres événements mélangent différentes disciplines. C’est le cas pour le « challenge famille » organisé par l’agence événementiel Capkaya (aucune donnée de fréquentation fournie).

3.3.

Mise en perspective de la filière cyclo-VTT : l’analyse « Benchmarking » de la communication

Il est nécessaire de procéder à une analyse de Roquebrune, Puget et les Issambres et un territoire comparable qui valorise l’offre cyclo-VTT et plus généralement les SDN : Les Alpes de HauteProvence. Ces destinations sont proches par rapport à leur offre mais également géographiquement avec : la Haute-Provence/Luberon, Verdon, Alpes Mercantour. Il est à noter que la cible étudiée comprend des sportifs amateurs et professionnels dont des vététistes entre 25 et 45 ans incluant une clientèle famille et des cyclistes (vélo de course) entre 45 et 75 ans majoritairement des couples sans enfants et retraités (ATOUT France, 2012). L’enjeu global de l’analyse est de se situer par rapport à l’offre concurrentielle. La méthode choisie pour réaliser l’analyse est le « benchmarking » autrement dit une évaluation comparative. En 1989, Robert Camp le définit comme « la recherche des méthodes les plus performantes pour une activité donnée, permettant de s’assurer une supériorité ». 3.3.1.

L’événementiel, comme moyen de diversification de l’offre touristique et vitrine de la destination

Les atouts paysagers et le climat de la destination exercent une forte attraction et expliquent le flux conséquent des déplacements des résidents et visiteurs. La saturation du littoral et sa proximité poussent la population à utiliser des moyens de locomotion plus doux notamment le vélo. Ce mode de déplacement est sollicité pour de courtes distances et tend en faveur des SDN. 28

Chiffrer la réelle fréquentation du vélo sur le territoire est très difficile et donc non exhaustive car aucun outil de comptage n’est mis en place notamment pour la pratique du VTT. L’analyse de la fréquentation n’est pas comme dans une station de ski par exemple car les espaces dans ce cas sont ouverts. Il n’y a pas de point spécifique et stratégique pour la comptabilisation des pratiquants. Néanmoins, une analyse peut être réalisée en fonction du nombre de participants aux activités encadrées. Il n’y a que peu de passage en point d’accueil notamment dans les offices de tourisme mais la location est également un moyen de déterminer la fréquentation au niveau touristique. Sur la zone de chalandise, 9000 cyclistes et 13000 vététistes sont recensés par les professionnels du tourisme en 2013 (magasins de location, vente). Les hébergeurs peuvent également témoigner sur la fréquentation du site car le public cyclistes et vététistes, indissociables, représente une part considérable dans le poids économique. En effet, selon un hébergeur, ce public représente plus de 1000 séjours en plus à 7,5 nuits soit plus de 7000 nuitées dont 95% pour le cyclo et 5% pour le VTT sur le territoire de Roquebrune-sur-Argens. Les concurrents directs de la destination d’après les professionnels du tourisme sont les Alpes de Haute-Provence. Roquebrune requiert d’une visibilité accrue pour la pratique du vélo (cyclo et VTT) grâce à la notoriété de son événement : le Roc d’Azur. En effet, le Roc d’Azur est un événement international et est le 1 er événement VTT du monde. Il concentre plus de 20 000 participants en 2013. Il est un élément constructif et incontournable dans la communication, la promotion et l’image de la destination : c’est la vitrine de la destination. En 2014, Roquebrune sur Argens, en réponse urgente à la demande de la clientèle touristique pratiquante de vélo, a rendu accessible des sentiers balisés de manière provisoire : - 3 circuits VTT (Roquebrune) soit environ 37 km de pistes - 1 piste pour vélo route soit 70 km

Figure 14 Circuit cyclo officiel passant par Roquebrunesur-Argens créés en 2014, Openrunner VERBEEK, 2014 Figure 13 Circuits VTT officiels de Roquebrune-sur-Argens créés en 2014, Openrunner VERBEEK, 2014

A l’échelle de l’agglomération, la communication de la filière nature et particulièrement celle de l’offre cyclo-VTT est éclatée. En effet, actuellement de part une gouvernance morcelée, l’information est multiple et non regroupée. Chaque office de tourisme ou hébergeur communiquent sur leur propre offre cyclo-VTT. Un exemple est possible avec l’hôtel Club Vacanciel possédant un point d’accueil cyclotourisme label FFC avec un site web « sejourvelo.com ». Ce site web est dédié à l’offre séjour vélo clé en main et l’hôtel donne la possibilité de participer à des stages cyclistes. Des documents papiers et liens web (cartes et fichiers Gpx) sont disponibles et téléchargeables. En revanche, il n’y a aucun maillage ni cohérence entre les territoires (balisage, panneautage, topo-guide global).L’offre est alors difficilement lisible et visible sur le web, sur le papier et sur le terrain. Actuellement, comme précisé dans l’organigramme de la gouvernance (voir dans ce chapitre en 2.5.2), il y a une volonté de fédérer les acteurs du tourisme autour du projet vélo par le Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur. Ainsi, à l’échelle de l’agglomération, le projet vélo en cours regroupe un comité exécutif composé des offices de tourisme et permet de construire, d’organiser l’offre et de regrouper l’information sur une page web dédiée au vélo. 3.3.2.

La promotion – communication, un outil de marketing territorial : coup d’œil sur Les Alpes de Haute-Provence

L’offre vélo du département est une offre touristique structurée, elle se compose de 100 à 350 km de sentiers balisés VTT et représente 111 circuits VTT, 20 pistes pour vélo-route et 16 stations-services (lavage, gonflage, réparation). Ces dernières ont été installées dans tout le département et répondent aux besoins des pratiquants. L’offre cyclo-VTT possède une communication structurée via :  un seul topo-guide payant pour l’offre VTT. Des parcours sont disponibles et scindés en fonction du territoire de pratique sur différents topo-guides payants également.  un seul topo-guide également pour les circuits à vélo, soit 1200 km de piste intégrant les patrimoines culturel et naturel (Les Alpes de Haute-Provence à vélo) avec la possibilité de cartes interactives (Googlemap) et un fichier gpx téléchargeable.  une signalétique (balisage et panneautage) sur les sites adéquate à la pratique. Elle suit une même charte graphique pour l’ensemble du territoire et renseigne sur la difficulté des circuits par la couleur, la direction à emprunter, le signalement d’une mauvaise direction pour les vélos ou un danger. Le département des Alpes de Haute-Provence regroupe son offre sur des supports de communication afin d’obtenir une cohérence de l’information et être davantage lisible et visible face aux autres territoires concurrents. En ce sens, il existe un blog et une page Facebook VTT. Une image sportive du territoire est véhiculée grâce au site officiel touristique du département des Alpes de Haute-Provence regroupant l’offre touristique. Il existe une promotion forte portée sur la qualité de l’offre via: - 9 sites labellisés dans le département - Des documents cartographiques qui présentent les itinéraires cyclo-VTT faisant partie des 6200 km de chemin de randonnée du département inscrit au Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée - Une communication sur l’existence de 3 « Grandes traversées VTT » : l’Alpes-Provence », La TransVerdon, Les Chemins du Soleil - De nombreux événements sont à noter autour de l’offre notamment les Duathlon, les Enduro, les séjours itinérants, par exemple « le Rando VTT itinérant sur Les Chemins du Soleil » qui a lieu en septembre ou encore la Coupe du Monde de VTT Trial en juillet. 30

Synthèse Partie 2 La destination possède de nombreux labels et classements, gage de qualité du territoire notamment le label « Famille plus » au niveau des communes avec un volet Mer et un Nature. A l’échelle de l’Estérel, la clientèle est surtout familiale ou entre amis avec 79% des séjours. 98% des séjours sont motivés par les loisirs soit les ¾. En 2013, l’OIT de Roquebrune, Puget et les Issambres, sur ses 5 points d’accueil, recense une clientèle dite « physique » et « numérique » majoritairement française provenant de la région PACA, Ile-de-France et Rhône-Alpes. La clientèle étrangère implique des marchés porteurs avec tout d’abord la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Unis puis l’Italie. Il est important de souligner que les activités pratiquées sont majoritairement à caractère ludique. Le Var est le 1erdépartement touristique de la région avec 9 millions de touristes et 66,7 millions de nuitées. Il représente 31% des nuitées de la région contre 24,8% pour les Alpes Maritimes et 19,1% pour les Bouches du Rhône. L’apport du tourisme de l’Estérel dans l’économie du département joue un rôle considérable avec 1,67 millions de touristes représentant 14,4 millions de nuitées. Cette destination possède la durée de séjour la plus longue avec 8,9 jours contre 8,8 pour le pays de Fayence, 8,3 pour le Golfe de Saint-Tropez et 7,7 jours en moyenne pour le département du Var ou encore 7,2 pour la région PACA. Le territoire de la CAVEM comptabilise 270 000 lits en hébergements touristiques et les résidences secondaires représentent 41% du parc immobilier ce qui est considérable (26% sur le Var). A l’échelle du territoire de Roquebrune et Puget, sur 1 056 546 nuitées comptabilisées en 2013 avec le logiciel de la taxe de séjour, l’hébergement de plein air (camping) est le premier type d’hébergement sollicité en représentant plus de la moitié des nuitées soit 539 336 nuitées (hors résidences secondaires et résidences principales du fait du manque de données). De plus, l’offre du territoire est diverse et répond à la tendance croissante nationale pour la pratique des SDN. Deux catégories sont praticables sur la destination grâce à un patrimoine naturel riche : terrestre (accrobranche, randonnée pédestre, VTT, escalade, course à pied) et aquatique (pêche, canoë-kayak, nage avec palmes). L’étude porte essentiellement sur l’analyse de l’offre nature et plus particulièrement sur l’offre cyclo-VTT. Un projet, à l’échelle de la CAVEM, est porté par le Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur afin de structurer l’offre vélo. Cependant, il existe une multitude d’acteurs du tourisme à prendre en compte dans le projet notamment les acteurs économiques, tels que les hébergeurs ou prestataires vélo, en attente d'une offre structurée afin de la communiquer à la clientèle. L’offre touristique du territoire est élargie grâce au patrimoine et au terroir riches ainsi que par la mise en place d’événementiels sportifs, véritables « outils » de développement territorial. En effet, le Roc d’Azur constitue la vitrine de la destination par une communication et une promotion forte pour le VTT. Toutefois, l’offre est accessible que lors de cet événement. Une différence considérable est visible lors de l’étude « benchmarking » de la communication avec les Alpes de Haute-Provence (destination concurrente par son offre cyclo-VTT). L’implication et la fédération des acteurs véhiculent une communication structurée grâce à une offre vélo importante mais centralisée par chacun des territoires qui composent le département. Ce dernier renvoie ainsi une image de qualité et une cohérence de l’offre entre les territoires le composant. 31

3 PROBLEMATIQUES ET ENJEUX

ETAT DES LIEUX

DIAGNOSTIC TOURISTIQUE

PROBLEMATIQES ET ENJEUX

RÉFLEXION STRATÉGIQUE ET OBJECTIFS OPÉRATIONNELS

1. Du bilan aux enjeux du territoire 1.1.

L'analyse FFOM

L'analyse FFOM (Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces ou encore, analyse appelée SWOT pour le terme en anglais) permet « d'identifier les forces et les faiblesses internes d'une entité, ses opportunités d'évolution ainsi que les menaces susceptibles d'affecter sa raison d'être ou de compromettre l'atteinte de ses objectifs » (QSE, 2006).

Forces

Faiblesses

Opportunités

Menaces

D’après ce tableau il apparait distinctement qu’il existe un marché porteur sur la filière vélo. La structuration de l’offre réside dans son accessibilité et dans son adaptabilité pour tous les publics. Une multi activité (cyclisme et VTT) de cette pratique peut être réalisée soit dans un cadre ludique accessible famille, soit dans une recherche de sensations liées à la performance et l’extrême. De plus, résulte de la forte demande de la clientèle touristique autour de la filière vélo, une volonté de la France a devenir l’une des 1ères destinations pour le tourisme à vélo. 33

1.2.

Les enjeux du territoire : analyse de l’existant

Le positionnement doit être en prise avec une analyse des enjeux macros (socio-culturels et environnementaux, étique de la société nationale ou internationale) et ceux micros (en partance d’un territoire pour construire le positionnement) propres à l’environnement du territoire d’étude. 1.2.1.

Une volonté de dynamisation mais des aménagements inappropriés avec la demande touristique

La stratégie pour dynamiser le territoire est une stratégie de communication qui s’appuie sur des projets d’aménagements du territoire ou de valorisation de l’existant, sur les valeurs historiques, culturelles, politiques. Elle requiert l’utilisation de supports de communication, de publicité (papiers, Internet, site web, newsletter, télévision) ou encore de l’événementiel (festivals, fêtes, concerts, spectacles, conférences, évènements sportifs). Cependant, l’existant doit être en mesure de répondre aux attentes des visiteurs autant les touristes que les habitants. Une clientèle recensée : loisir et sport (patrimoine culturel, nature et activités nautiques) Forte capacité d'accueil (hébergements marchands et non-marchands) Labellisation et classements du territoire

Services du territoire

1.2.2.

Volonté d'accessibilité des circuits et sentiers (randonnées,VTT) Transports en commun faible entre intérieur et bord de mer : voiture favorisée Manque de mobilités douces, voies cyclables, parc à vélo et sécurité

Volonté de dynamisation mais l’aménagement reste inapproprié avec la demande touristique

Environnement

Une gouvernance fragilisée entraine une communication fragilisée

Les acteurs du territoire doivent travailler dans une convergence, synergie de partenariat (économique, culturel, touristique, environnemental) et se fédérer afin d’aller dans le même sens sur des projets communs. Cela permet de renforcer le développement du territoire. Commité de pilotage sous l'égide du Pôle Touristique : groupe de travail autour du projet vélo Communication individualisée Volonté de partenariat autour de projets communs

Services du territoire

Professionnels de la filière vélo en attente d'une offre structurée Faible structuration de l'offre et communication éclatée

Une gouvernance fragilisée entraine une communication fragilisée

Environnement

Une multitude d’acteurs compose le territoire, certains d’entre eux jouent un rôle majeur dans la gouvernance autour de l’offre nature notamment dans le projet vélo à l’initiative collégiale des 14 communes avec le comité de pilotage (composé des directeurs d’OT) sous l’égide du Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur. Ce dernier tente de rassembler les acteurs et professionnels du tourisme afin d’améliorer la compétitivité et la performance des acteurs de la filière cyclo-VTT de la destination. Le multi-usages de la forêt est possible dans les conditions de dialogue avec les usagers. Il requiert de développer leur sensibilisation à la richesse de leur environnement naturel. Les démarches doivent être structurées et conduites par l’ensemble des acteurs du tourisme. La communication du territoire

devient alors pensée et travaillée en synergie de partenariat avec les autres territoires du projet et améliore la cohérence de l’offre touristique avec la demande.

2. Vers une mise en tourisme du territoire 2.1.

Des pratiques touristiques en phase avec l’environnement

Une étude menée dénonce l’éthique du consommateur comme étant le développement durable et le commerce équitable (CREDOC, 2008). L’émergence d’un tourisme responsable conduit à concilier le tourisme et l’authenticité du territoire. D’autres évolutions sont à intégrer au cœur de la stratégie touristique, telles que l’exigence accrue en matière de qualité, une quête de bien-être et des voyageurs « connectés ».

Economiques

Territoriaux

Socio-culturels

• Développement économique du territoire par son patrimoine naturel lié aux autres domaines (terroir, culture) • Accessibilité financière

• Evolution de l'identité du territoire : nature • Davantage de loisir : ludisme • Une station SDN : tournée vers les randonnées (pédestre, cyclo-VTT)

• Nouveaux modes de consommation • Nouveaux rapports à soi (mieux vieillir) • Consommateur pluriel

Respect des principes du Développement Durable

De plus, selon l’OMT, "Le développement touristique durable satisfait les besoins actuels des touristes et des régions d'accueil tout en protégeant et en améliorant les perspectives pour l'avenir. Il est vu comme intégrant la gestion de toutes les ressources de telle sorte que les besoins économiques, sociaux et esthétiques puissent être satisfaits tout en maintenant l'intégrité culturelle, les processus écologiques essentiels, la diversité biologique, et les systèmes vivants". Par exemple, le VTT a un impact positif important sur le tourisme mais également sur l’environnement. Il permet d’étaler la clientèle sur l’année et vers l’intérieur des terres. En effet, il permet l’ouverture de la montagne en été pour des clientèles plus jeunes et offre une possibilité de diversification des activités. Ce loisir sportif de nature intègre la notion de durabilité et sensibilise la clientèle à l’environnement grâce à un « tourisme de nature ».

Le travail de stratégie territoriale visera davantage à promouvoir une destination au positionnement fort « tourisme de nature» sur l’ensemble du territoire en ayant recours aux loisirs sportifs de nature pour structurer son offre.

2.2.

Le territoire d’étude coté nature : le cadre réglementaire

Pour l’étude du territoire et l’élaboration d’une stratégie viable, il est nécessaire de prendre en compte le cadre réglementaire existant. A ce jour il existe plusieurs documents d’objectifs de protection environnementale dans un souci de développement territorial adapté au territoire. De plus, le vélo est considéré comme un véhicule au même titre que le cheval et inclus alors des restrictions d’usage appliquées à tous les véhicules. 35

La destination est associée à différents inventaires d’espaces naturels et réseaux favorisant la mise en valeur du patrimoine naturel. En effet, des délimitations ont été tracées pour assurer des objectifs de développement territorial tout en garantir la protection environnementale. La Colombelle fait partie de la liste des sites archéologiques dans commune de Roquebrune-surArgens et les Petites Maures est un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral. Figure 15 Cadre réglementaire sur le territoire d’étude sur Mapinfo, Inpn, VERBEEK 2014

2.2.1.

Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF)

L’inventaire des ZNIEFF a été initié en 1982 par le Ministère chargé de l’environnement. Il identifie, localise et décrit les territoires d’intérêt patrimonial pour les espèces vivantes et les habitats et organise le recueil et la gestion de nombreuses données sur les milieux naturels, la faune et la flore. Cet outil de connaissance ne constitue pas une mesure de protection juridique directe. La validation scientifique des travaux est confiée au Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel et au Muséum National d’Histoire Naturelle. Roquebrune-sur-Argens ZNIEFF TYPE 1

ZNIEFF TYPE 2

2.2.2.

Puget-sur-Argens

vallons du Ronflon et de ses affluents massif de la Colle-du-Rouet et de Malvoisin Palayson et mares de Catchéou plaine de Raphaèle, rocher de Roquebrune vallée de l'Endre et ses affluents vallon de la Gaillarde vallons du Blavet et de ses affluents bois de Palayson et terres Gastes Maures Rocher de Roquebrune - les Pétignons vallée de l'Argens

Le réseau NATURA 2000

Un réseau européen de sites écologiques sur la conservation des habitats naturels de la faune et de la flore sauvage est également remarquable sur le territoire et correspond au réseau NATURA 2000. Ce réseau, mis en place en application de la Directive "Oiseaux" (Zones de protection spéciale ZPS) datant de 1979 et de la Directive "Habitats" (Sites d’importance communautaire SIC) datant de 1992, vise à assurer la survie à long terme des espèces et des habitats particulièrement menacés, présentant de forts enjeux de conservation en Europe. 36

Roquebrune-sur-Argens

Puget-sur-Argens

SIC

Embouchure de l'Argens

ZPS

Forêt de Palayson - bois du Rouet la plaine et le massif des Maures Val d'Argens Colle du Rouet

2.3.

Problématique

De nombreux effets structurants en dehors des forces et atouts du territoire sont à relever. Les SDN contribuent à la protection et à la valorisation de l’environnement naturel en rendant la découverte active et sensible du patrimoine. Ils favorisent en retour un respect, une appropriation, une défense du patrimoine et une prise de conscience de la richesse mais aussi de la fragilité des sites par les usagers et les acteurs du tourisme. 2.3.1.

Générales aux territoires

Pour développer son économie touristique, tout territoire est confronté à plusieurs problématiques incontournables (CR Région Centre, 2011) :  Comment rendre son territoire « désirable » aux yeux des clients potentiels et du public plus largement en intégrant les résidents ?  Comment rendre « accessible » son territoire, autant sur l’accessibilité physique, économique et l’accessibilité à l’information des produits touristiques ?  Comment faire en sorte que les visiteurs consomment mieux et dans les meilleures conditions l’offre touristique du territoire ?  Comment dynamiser l’activité et capter les flux touristiques tout en minimisant l’impact environnemental ? De plus, l’offre VTT est confrontée à une problématique majeure pour son avenir qui est la diminution de l’offre de sentiers par des interdictions dûes à différents types de perception par les décideurs locaux (ATOUTS, 2013). L’offre est perçue comme : - un danger : le propriétaire ou la collectivité souhaite se prémunir de la responsabilité - une nuisance : le propriétaire ou la collectivité souhaite conserver, sanctuariser sa propriété 2.3.2.

Particulières au territoire

Des problématiques particulières au territoire d’étude sont à prendre en considération notamment le fait que 80% du massif estérel se situe en territoires privés (sans compter les Petites Maures). De nombreux acteurs gèrent les espaces forestiers tels que l’ONF pour la Forêt domaniale (domaine privé de l’état) ou encore le Conservatoire du Littoral pour les zones situées sur le littoral. Cette multitude d’acteurs engendre des conflits d’entretien et un retard considérable dans la structuration de l’offre et dans l’obtention de conventions adéquates à l’aménagement du lieu de pratique. Pour répondre à ces problématiques de la manière la plus pertinente possible, le territoire doit savoir positionner son offre et ses atouts concurrentiels mais également avoir conscience de ses points faibles pour mieux appréhender ses marges de progression.

Synthèse Partie 3 D’après le bilan du diagnostic territorial touristique, établi sous forme d’analyse FFOM, il en ressort un territoire disposant de nombreux atouts tels que une variété riche des espaces ou encore des prestataires vélo existants. De plus, une forte demande des sports de nature et plus précisément venant des vététistes et cyclistes se fait ressentir sur le territoire et convint d’un marché porteur à l’échelle nationale autour de cette filière. En effet, il existe un réel engouement des clientèles internationales pour les séjours à vélo. En ce sens, la France a une volonté de devenir l’une des 1ères destinations pour le tourisme à vélo. Toutefois, il convient de noter que cet engouement des SDN provoque une sur-fréquentation et donc un cadre réglementaire à maintenir. En ce sens, les acteurs du tourisme, sous l’égide du Pôle Estérel Côte d’Azur à l’échelle du territoire ont initié le projet de structuration de l’offre vélo. Or, le système de gouvernance reste fragile et une communication cohérente est possible que par une convergence, une synergie de partenariat entre les acteurs du territoire dans la structuration et le maillage de l’offre sur l’ensemble des territoires. Cette structuration réside dans l’accessibilité de la pratique et dans son adaptabilité pour tous les publics avec une multi activité (cyclisme et VTT) qui peut être réalisée soit dans un cadre ludique soit dans une recherche de sensations associée à la nature. L’accessibilité de la pratique est l’intérêt de chacun des territoires pour répondre à la demande touristique. Il existe un cadre réglementaire considérable garantit par le réseau NATURA 2000 ou les ZNIEFF. Ces protections et conservations de certaines zones naturelles rendent le balisage et le panneautage des sentiers délicats à mettre en place à des fins touristiques. Au niveau de la qualité de la destination, certaines structures d’accueil sont entrées dans des démarches de labellisation ou sont labellisées « accueil vélo ». Certaines ont dédié un site internet à leur offre de séjour orienté sur la pratique du vélo. Il y a donc une volonté de dynamisation mais l’aménagement reste inapproprié avec la demande touristique sur l’ensemble du territoire d’étude. La communication reste alors individualisée. L’offre cyclo-VTT a un impact positif important sur le tourisme mais également sur l’environnement. Tout d’abord, l’événementiel Le Roc d’Azur permet des retombées économiques importantes sur le territoire et représente la vitrine de l’offre cyclo-VTT et de la filière sportive sur la destination. Cependant, peu d’événements à fortes retombées économiques ou à forte notoriété existent sur le territoire au travers d’autres SDN. Ce SDN permet d’étaler la clientèle sur l’année et vers l’intérieur des terres. En effet, il ouvre la montagne en été pour des clientèles plus jeunes et offre une possibilité de diversification des activités. Rendre accessible les sites naturels et associer ce SDN à la notion de loisir permet de sensibiliser et comprendre les richesses naturelles préservées. Cette offre peut être également associée à la découverte du patrimoine culturel ou encore au terroir et représente ainsi un véritable vecteur de développement local et durable. C’est pourquoi, en tenant compte des problématiques générales aux territoires et celles particulières à Roquebrune, Puget, les Issambres voire même à l’échelle du projet porté par le Pôle Touristique Estérel Côte d’Azur, le travail de stratégie territoriale visera davantage à promouvoir une destination au positionnement fort « tourisme de nature» sur l’ensemble du territoire en ayant recours aux loisirs-sportifs de nature pour structurer son offre. 38

4 REFLEXION STRATEGIQUE ET OBJECTIFS OPERATIONNELS

ETAT DES LIEUX

DIAGNOSTIC TOURISTIQUE

PROBLEMATIQES ET ENJEUX

RÉFLEXION STRATÉGIQUE ET OBJECTIFS OPÉRATIONNELS

1. Des premières pistes et orientations préconisées 1.1.

L’image mal comprise du tourisme littoral

Le littoral, considéré comme l’espace de prédilection des touristes, voit ses zones rurales et de montagne faire l’objet d’efforts de développement. En effet, le tourisme de proximité autour de l’agritourisme et la randonnée pour le littoral méditerranée s’accroit. L’arrière-pays de la Provence accueille une clientèle internationale toute l’année dont 65% des touristes cependant passent leur vacances sur le littoral et résident à moins de 500 mètres de la mer. Une pression importante sur cette bande littorale et sur le milieu marin est alors à noter (DUBOIS, 2007). Le littoral varois présente une image de tourisme de masse, autour des stations balnéaires touristiques et provoque un sentiment de privilège et de luxe pour accéder aux sites car il y a une forte urbanisation en site vierge (privatisation, augmentation des prix pour gestion des flux). C’est un mode plus consommateur. Sur le territoire d’étude, des stations telles que les Issambres sur Roquebrune-surArgens ou encore Saint Aygulf sur la commune de Fréjus, sont des destinations prisées des touristes. L’arrière-pays est une autre offre « du littoral » à mettre en valeur car elle est davantage tournée vers le tourisme durable. Cet « autre littoral » présente une image plus paisible, loin de la masse des côtes et plus proche de la nature. C’est un domaine en mouvement où il est possible d’y être actif et de pratiquer des sports tels que la randonnée pédestre, le VTT, le canoë-kayak. Sur le territoire d’étude, le côté « nature » est proche du littoral car la commune de Roquebrune-sur-Argens possède une parcelle de côte et dans ses terres des espaces boisés et rocheux. Cela permet de proposer une offre élargie « mer et terre » afin de capter la clientèle du littoral.

1.2.

Les effets structurants des LSDN dans le développement local

Les sports de nature, depuis une dizaine d’années, sont devenus des vecteurs de structuration des territoires (AUGUSTIN, 2002). En effet, les premiers intérêts étaient hygiénique ou ludique pour les pratiquants, ils sont désormais des atouts pour les territoires et relient le développement durable à celui local grâce aux effets qu’ils engendrent. Ces effets sont tout d’abord économiques, avec une clientèle élargie, d’une part sportive et d’autre part occasionnel et touristique ; socioculturels, en fédérant des acteurs du tourisme autour d’un projet de structuration de l’offre ou en renforçant la construction identitaire (DI MEO, 1998) ; ou des effets environnementaux stimulant la réalisation d’aménagements qui délimitent des espaces de pratique et valorisent des zones naturelles. Ils contribuent dans une certaine mesure au développement touristique durable. L’évolution de la demande d’un tourisme vert et authentique, la clientèle « ludico-sportive » sensible à l’environnement recensée sur le territoire, un allongement de la période touristique d'avril à octobre grâce à la pratique ainsi que les freins liés à celle-ci n’étant pas des inconvénients mais des difficultés (distance, vol, climat, relief, l’urbanisme) amènent à penser qu’il est nécessaire d’obtenir une meilleure structuration et valorisation des points forts de l’offre touristique locale de nature. Il s’avère que les habitants ne veulent pas d’une mobilité imposée mais d’un élargissement du choix des déplacements possibles (EURECA, 2014) et la cible est autant pratiquante de VTT que de vélo route. En effet, les vététistes empruntent la route pour se rendre d’un point à un autre. Aussi, les étudiants sont davantage ouverts aux changements en ce qui concerne leurs déplacements et leurs habitudes de transport. 40

Le plan national vélo présenté pour la première fois en 2012, a pour objectif de parvenir à un taux d’usage global de 12% en 2020 avec différentes actions prévues notamment des incitations à l’usage quotidien du vélo, le développement des aménagements et infrastructures, et l’amélioration de la sécurité. Ce plan national vélo a été relancé en Mars 2014. D’autres intérêts sont relevés par ce plan comme une économie considérable dans le budget transport des ménages et une lutte contre la dépendance géographique. Cela permet également une moindre dépendance à l’automobile et au transport en commun parfois difficile d’accès en termes d’horaires. Aussi, la pratique permettrait des économies au niveau des dépenses de santé par an ou encore la réduction des polluants atmosphériques et des gaz à effet de serre avec pour exemple une réduction de 15% des émissions de CO2 dans les transports si chaque européen pédalait comme les Danois, soit 2,6km par jour (calcul réalisé par la Fédération des cyclistes européens ECF). D’ici 2020, l’UE s’est engagée à réduire ses émissions de CO2 de 20% par rapport au niveau de 1990 et de 80% en 2050. Cela est renforcé par le réel succès de certaines villes avec les locations de vélos en libre-service (Vélib’, Vélo’v…). La stratégie porte alors sur l’adaptabilité et l’accessibilité de l’offre (pistes cyclables, vélo-station avec stationnement sécurisé, circuits balisés) aux nouvelles attentes de la clientèle en prenant en compte qu’il est nécessaire d’équilibrer entre le tourisme de masse du littoral et le tourisme rural de l’intérieur des terres. Cette évolution est renforcée par l’article 57 de la loi Grenelle 2 qui rend obligatoire de réaliser des parkings vélo sécurisés et équipés dans les bâtiments neufs (tertiaire et habitation) pour les permis de construire accordés après le 01 juillet 2012, mais pas d’obligation pour l’habitat existant. De plus, les pôles (travail, loisirs, université, et lien avec les transports collectifs) constituent des atouts pour fidéliser un large public en liant par exemple les mobilités dites douces aux transports en commun. La construction d’une image de destination sportive tournée vers la nature est impérative.

1.3.

Une destination de qualité : l’image du territoire

Les objectifs en marketing territorial sont d’attirer les entreprises à investir, satisfaire les habitants et les touristes. Le but étant d’amplifier le rayonnement d’une collectivité, ici du territoire d’étude autour de l’offre cyclo-VTT intégrant la mobilité douce ainsi que la nature. Il conduit à une amélioration de l’aménagement, de la structuration de l’offre touristique et de l’image territoriale qui en découle vers une image davantage durable et non plus exclusivement littorale et de masse. Pour améliorer l’image de la destination, la démarche à suivre nécessite des projets à valeur ajoutée grâce à la visibilité et la lisibilité de son offre vélo au travers de démarches de qualité tourisme, labels et classements. Il s’agit également de mettre en avant les labels et classements existants. La promotion-communication sera un moyen de valoriser l’offre par la réalisation d’un plan média en fonction de la clientèle présente. Elle sera appuyée par l’utilisation des NTIC qui accélèrent et améliorent la circulation de l’information.

2. Une perspective dynamique de développement, « le loisir – sportif » en phase avec l’environnement La destination doit rester attractive et gagner des parts de marché face à une concurrence active et l’évolution des comportements des clientèles touristiques. Il y a une tendance à la réduction de la « distance-temps » du voyage et une augmentation de la clientèle sénior (30% d’augmentation prévue en 2060 d’après la Commission Européenne). La culture du voyage, la crise économique et le vieillissement de la population sont des réalités à prendre en compte pour les territoires touristiques.

2.1.

Le développement local et durable par le loisir sportif

La proximité des pôles touristiques présents sur le littoral méditerranéen et limitrophes au territoire amène à penser que le tourisme littoral se veut être le moteur du développement touristique en captant les clientèles tout en les modérant. Le but est de prendre en considération les incertitudes des tendances socio-économiques et touristiques futures, aux changements climatiques en renforçant alors le tourisme de proximité présent. Cette volonté d’un tourisme de proximité est confortée par la fréquentation actuelle qui se veut être de la région et de l’agglomération. La proximité favorise un étalement de l’offre sur l’année et conduit à un tourisme plus durable : moins loin, moins de consommation, tout en conduisant et sensibilisant a un tourisme plus responsable sur le territoire. La promotion d’un tourisme plus durable constitue un engagement de l’OMT et consacre une volonté de transformer le tourisme mondial. Du fait des risques d’incendie, les massifs du Var en période estivale ne sont pas accessibles et l’étalement ainsi que la visibilité de l’offre VTT conduirait la clientèle pratiquante à venir sur d’autres périodes de l’année favorisant le tourisme de proximité sur les ailes de saison. Pour la pratique du cyclisme, sa structuration propose une offre de déplacement requérant les mobilités douces en faveur des touristes ainsi que des habitants. Elle répond aux problématiques du territoire saturé en véhicules motorisés pendant la période estivale et plus particulièrement dans l’accessibilité du littoral. La dimension de loisir liée aux SDN, donne un accès à tous les pratiquants plus ou moins âgés, sportifs ou non ainsi qu’une nuance récréative à la pratique. Comment assurer la mise en valeur du territoire de Roquebrune, Puget et les Issambres, grâce aux loisirssportifs de nature, envisagés comme levier du développement local, avec comme préoccupation partagée : la durabilité ?

Faire connaître et valoriser le patrimoine fait appel à de multiples outils et canaux de diffusion que facilite le recours aux nouvelles technologies. Cependant, la structuration de l’offre est indispensable en amont afin de véhiculer une information juste. Au travers des différents enjeux soulevés du diagnostic territorial et celui touristique, de l’analyse FFOM, des restrictives liées au cadre réglementaire et des compétences du territoire, un concept s’affirme :

Faire de ce territoire, aux atouts indéniables, LA destination touristique du « loisir - sportif de nature » entre terre et mer.

2.2.

Des valeurs hédonistes appliquées au fondement de la stratégie

La destination renvoie à une image très sportive au travers de l’événementiel : le Roc d’Azur ainsi que par le manque de balisage et de sécurité sur les voies. Ce manque de signalétique implique une connaissance du terrain ou un matériel d’orientation adéquat pour la pratique du vélo dans sa généralité. La clientèle sportive est présente mais compte celle inscrite dans les clubs ou lors des événements. Elle possède les connaissances et un matériel spécifique adapté à la pratique. Cela ne correspond pas à la clientèle principale de la destination qui est la famille sur l’ensemble de l’année. De plus, comme évoqué dans le diagnostic du territoire, la destination est labellisée « Famille Plus » et suppose alors une offre adaptée à la cible famille ce qui n’est donc pas le cas pour les SDN notamment le VTT et le cyclo. Rendre la destination accessible au plus grand nombre de visiteurs, déjà présents et demandeurs, est primordial d’une part pour faire profiter des aménagements et des services existants, d’autre part pour gagner en notoriété à travers leur satisfaction. Le concept implique une accessibilité et une adaptabilité de l’offre touristique aux problématiques actuelles et aux enjeux du territoire. L’offre s’appuie sur le patrimoine « nature » et l’image sportive du territoire, en intégrant une dimension récréative afin d'avoir une offre multiple et élargie. Cela passe par une offre tournée vers le sport (recherche de sensation) mais également davantage vers le loisir intégrant des valeurs hédonistes (découverte patrimoine nature, culture de manière ludique). Il faut tenir compte alors que l’accessibilité comprend aussi bien les accès routiers, ferroviaire, transport en commun, co-voiturage, piéton mais également l’accès aux personnes en situation d’handicap qui correspondent à l’accessibilité physique. L’accessibilité renvoie également à des caractères non palpables tels que l’accessibilité socio-culturelle avec l’accès à l’information (signalétique, langues), ainsi que l’accessibilité numérique. Elle comprend également l’accessibilité économique car la pratique du VTT ou du cyclisme est coûteuse de par le matériel spécifique (politique de prix). De plus, le concept implique une prise en compte des aménagements autour de l’offre nature et de sa mise en scène (matériels numériques pour les balades, aménagements sur la voie). En effet, il s’agit d’affirmer une identité et un positionnement autour des LSDN dans une logique de découverte des patrimoines culturel et naturel, de manière ludique en intégrant la notion de durabilité.

Valeurs hédonistes

Aménagements, mise en tourisme

Attirer une clientèle plus large

Accessibilité

Cyclisme

Entre découverte ludique et sport de nature

VTT

Figure 16 Fondement de la stratégie, les valeurs hédonistes appliquées, VERBEEK, 2014

3. Propositions d’orientations stratégiques Les propositions d’orientations stratégiques ci-après sont complétées par des fiches d’actions adaptées au territoire en fonction de la stratégie touristique territoriale élaborée. La réflexion stratégique suppose l’élaboration d’une vision soutenue par des priorités stratégiques et des objectifs annuels qui doivent être évalués régulièrement et réajustés. Elle est également un outil du management stratégique.

3.1.

Présentation des axes, mesures et actions Axe 1 : Structuration d'une offre touristique nature de qualité

Axe 2 : Une gouvernance participative sur la mise en tourisme des espaces nature du territoire

Axe 3 : Une politique de communication renforcée et cohérente

AXE 1 Objectifs opérationnels : MESURES

Actions

AXE 2

Objectifs opérationnels : MESURES

Actions

Structuration d'une offre touristique nature de qualité

Fiche 1. Mise en tourisme du territoire

Fiche 2. Labellisation "accueil vélo"

Fiche 4. Evénement nature : raid nature multisports

Fiche 3. Séjour itinérant

Une gouvernance participative sur la mise en tourisme des espaces nature du territoire Coordination des acteurs autour du projet vélo Fiche 5. Replacer le Pôle Touristique au coeur de la stratégie

Mise en réseau des acteurs Fiche 7. Intégrer les professionnels liés aux loisirs-sportifs de nature

Fiche 6. Intégrer la population locale

Une politique de communication renforcée et cohérente

AXE 3 Objectifs opérationnels : MESURES

Actions

Elargissement et diversification de l'offre

Dynamisation du territoire à travers ses aménagements de qualité

Lisibilité et visibilité de l'offre du territoire

Fiche 8. Regrouper l'offre cycloVTT sous un seul et même site web

Fiche 9. Rendre visible les labels et classements de qualité

Fiche 10. Inciter les professionnels du tourisme à entrer dans des démarches qualité

Positionnement commun autour du loisir-sportif de nature Fiche 11. Associer les dimensions culture et terroir au positionnement

Fiche 12. les réseaux sociaux et leurs ambassadeurs

3.2.

Axe 1

Propositions d’actions (objectifs, déroulement, communication, critères d’évaluation et suivi, budgétisation et recette) Structuration d'une offre touristique nature de qualité

Mesure 1. Dynamisation du territoire à travers ses aménagements de qualité

Fiche action

Nom de l’action Descriptif Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Rétroplanning Et déroulement de l’action

Plan de communication Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation

Mise en tourisme du territoire Aménagements adéquats pour les touristes à vélo - Répondre à la demande, embellir la destination et la dynamiser - Valoriser la forêt méditerranéenne comme lieu d’aventure touristique (hors littoral) : jeux numériques et géocaching - Objectif 2016 d’obtenir la labellisation « site VTT-FFC » (outil d’animation territorial) et « station sport- nature » ‐ Hiver 2014 : repérage nouveaux circuits publics (club VTT ou sur le web par des particuliers pratiquants) ou sentiers pédestres autorisés VTT ‐ Printemps 2015 : installation table pique-nique ‐ Printemps 2015 : accessoire Bluetooth pour une déambulation originale (Indices complémentaires pour les joueurs, informations pour les promeneurs) - Annonce dans la newsletter sur le site web de l’OT et sur les réseaux sociaux - RH : Scénarisation des enquêtes valeur d’un poste de stagiaire 5 mois à temps plein = 2180€ o Tables pique-nique bois à sceller : 5 tables x 320€ = 1600€ (http://www.technicontact.com/produits/4009-6610737-table-de-piquenique-en-bois.html#product-desc) o Bluetooth pour jeux d’énigmes et geocaching =30100€ (financement possible : privé, CRT, CDT, subventions européennes : FEDER) (exemple Terra Aventura) - Fréquentation des sentiers aménagés - Bluetooth permet un comptage clients

Recettes

4€ location gps

10 circuits VTT potentiels soit 204,5 km de pistes (une carte présentant les circuits nord et une autre du sud de Roquebrune avec le plus long circuit reliant intérieur des terres et le bord de mer d’environ 63 km) 1 circuit Cyclo potentiel avec intérieur des terres et bord de mer

Nom de l’action Descriptif

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Fiche action

Labellisation "accueil vélo" Développer l’économie touristique liée au vélo. Elle propose les outils nationaux qui apportent une valeur ajoutée à l’ensemble de la filière - Sécuriser les visiteurs - Uniformiser la signalétique des itinéraires de randonnées (pédestres, VTT et équestres) selon une charte de balisage - Pousser les professionnels du tourisme à obtenir le label - Apparaitre sur un plan dédié aux structures labélisées : mutualisation de la communication (voir fiche action 9) - Valoriser l’image de la pratique du vélo : santé, personnalité à vélo, allier transport en commun et la pratique du vélo, protection de l’environnement objectifs dans l’avenir : VAE (vélo à assistance électrique car croissance des ventes et utilisation, une clientèle touristique de plus en plus âgée, une innovation séduisante l’Eneloop Bike) ‐

Rétroplanning Et déroulement de l’action

‐

Plan de communication

Budget HT

Novembre 2014 : choix du matériau de panneautage et choix balisage Février 2015 : démarche engagée (Cf. guide pratique Accueil Vélo : http://www.francevelotourisme.com/contenus/fichiers/accueilvelo-guide-pratique.pdf) Labellisation faite : lien et annonce o dans la newsletter o sur le site web de l’OT o sur les réseaux sociaux o aux élus : bulletins d’info o offres labellisées (structures, points d’accueil) rassemblées sur une carte sur le web (carte google, cf. Fiche action 9) RH : une personne en charge du montage et du suivi du dossier soit 10h*9 = 90€

Service environnement mairie : o Balisages (poteaux bois et lamelles en "Trespass") o Panneaux d’informations

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Office de tourisme « Accueil vélo » o Parc de stationnement : râtelier 5 places = 60€ - Finalisation de la démarche dans les temps imparti - labellisation en mai 2015

Notoriété de la destination, augmentation de la fréquentation, impacts économiques sur le territoire

Axe 1

Structuration d'une offre touristique nature de qualité

Mesure 2. Elargissement et diversification de l'offre

Nom de l’action Descriptif

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Fiche action

Rétroplanning Et déroulement de l’action

Plan de communication selon les cibles

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Séjour itinérant Séjour vélo clé en main : Boucle VTT de 200 km. Réservée aux sportifs de bon niveau, elle s'effectuera en 4 jours3 nuits, avec un dispositif d'hébergement en 1/2 pension, de commodités pour les vélos et de transport de bagages. - Etalement sur les ailes de saison - Favoriser la création de gîtes d’étapes avec des séjours vélo - Viser les structures avec services: lieu fermé pour stocker les vélos ou autorisation de les monter en chambre, nettoyage vélos, repas adaptés, et possibilité de laver son linge (machine ou pressing). - Inciter les restaurants à entrer dans des démarches de labellisation ou classement - Sur le long terme : viser un regroupement d’offices autour du projet : « application vélo » avec itinéraire de la bande cyclable, les haltes sur les points d’intérêts (point de vue, visites, prestations à faire), hébergements accueil vélo et restaurants - bars sur la piste ‐ Novembre 2014 : Recherche d’itinéraires sur bande cyclable sécurisée ainsi que les points à visiter ou à intérêt touristique (village de caractère, point de vue…) pour les inclure dans une carte détaillées des circuits vélo ‐ Décembre 2014 : Cibler les hébergements labellisés accueil vélo sur la bande cyclable et les restaurants labellisées ou classés pour inclure dans le prix du séjour : nuits, dîners (hors boissons), une balade ou visite terroir ou culturelle ‐ Décembre 2014 : Proposer des parcours à thème « découverte patrimoine », « la route du terroir »… ‐ Choix du service pour le suivi des bagages (par un service proposé par un office organisateur, par un regroupement d’offices ou prestataire partenaire) - lien et annonce auprès de la cible vélo (VTT et cycle) o dans la newsletter o sur le site web de l’OT o sur les réseaux sociaux o aux élus : bulletins d’info - offres (hébergements, restaurants, points touristiques) rassemblées sur une carte sur le web (carte google, cf. Fiche action 9) - RH : cf. action 9 pour création carte googlemap - Matériel : cf. Fiche 9 avec la carte version papier comprise dans le prix du séjour et carte web (googlemap) - Application vélo sur le long terme avec proposition du séjour, parcours à thème (cf. Fiche 11) - Nombre de séjours renseignés et vendus - Satisfaction clientèle - Nombre de téléchargement de l’application vélo

Nombre de séjours achetés Prix par personne en basse saison (de mars à juin et de septembre à octobre) et un autre en haute saison (juilletAout) Location de vélo en option (envoie chez un prestataire)

Nom de l’action Descriptif Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Fiche action

Rétroplanning Et déroulement de l’action

Plan de communication selon les cibles

Budget HT Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Evénement nature : raid nature multisports Diversification de l'offre loisir vélo : raid nature ou raid aventure Communiquer sur la filière sportive, valoriser les espaces nature et l’offre cycloVTT, notion de durabilité Développer sur la filière évènementielle Véhiculer une image dynamique du territoire Apporter du contenu sur les supports web pour augmenter le trafic ‐ Demande de sponsors novembre 2014 ‐ Ouverture des inscriptions janvier 2015 ‐ Date du raid : juin 2015 ‐ Lier la manifestation avec un concours Gopro (concours meilleure prise de vidéo pendant le raid) ‐ La nature : lieu de prédiction - 2 raiders par équipe en autonomie : 3 parcours (100 km 9h d’effort, 55km 5h d’effort, 35km 3h d’effort) - Disciplines : o Kayak, 3 à 8% (en ligne où en orientation) o Course à pied, 20 à 30% (trail où orientation) o VTT, 60 à 75% (spéciale où orientation) o Bike and run, 3 à 8% o A prévoir : des épreuves d’adresses et surprises - Grand public : écran MDT, site Internet, blog, Facebook, Youtube, article Var Matin, newsletter grand public, envoi d’un communiqué de presse, tribune et CAVEM infos - Professionnels : newsletter, mails avec affiches aux sponsors, annoncer le lancement - élus : bulletins d’info - RH : valeur d’un poste de stagiaire 5 mois à temps plein = 2180€ - Matériel : - Nombre de participants - Presse : nombre d’articles - Satisfaction participants et public - Newsletter : taux d’ouverture - Youtube : nombre de vues - Facebook : nombre d’interactions - Site : augmentation de la fréquentation -

Parcours 1 : 100km = 85€  50 équipes Parcours 2 : 55km = 55€  100 équipes Parcours 3 : 35km : 35€  50 équipes

Exemple de parcours en fonction des conventions possibles : environ 60 km -

Départ du lac Perrin, Base du Rocher Lac l’Aréna en canoë-kayak jusqu’au lac Noirel (A/R) discipline surprise  course à pied sur le Rocher Roquebruneépreuve d’adresse surprise  VTT départ chapelle/cimetière (départ rando 25 ponts)  plage de la Gaillarde  Bike route & run jusqu’à l’arrivée à la San Peire aux Issambres

Axe 2

Une gouvernance participative sur la mise en tourisme des espaces nature du territoire

Mesure 1. Coordination des acteurs autour du projet vélo

Nom de l’action Descriptif

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Fiche action

#5 Rétroplanning Et déroulement de l’action

Replacer le Pôle Touristique au cœur de la stratégie Définir et positionner un porteur de projet afin de regrouper l’information VTT de chacun des acteurs - Renforcer l’action et pérenniser la démarche du projet - Coordonner les interventions des divers partenaires du développement touristique - Mise en commun des données économiques de l’ensemble des acteurs : observatoire économique mutualisé - Mise en commun des sentiers et circuits pour un maillage et une offre cohérente à l’échelle de la CAVEM - Définition des rôles respectifs des acteurs, complémentarités des interventions dans le projet ‐ ‐

1 réunion tous les mois Echange de l’information de l’OIT auprès du Pôle Touristique

RH : o

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation

Temps plein : 1 personne porteur de projet au sein du Pôle Touristique o Par structure touristique impliquée dans le projet vélo : 3h30 de réunion x6*9 x 2 personnes (deux personnes dont la responsable de la filière nature) = 378€ Avancée du projet Investissement de chaque acteur Date d’échéance tenue Pérennisation du projet Satisfaction des pratiquants Augmentation du trafic du site du pôle ainsi que sur les pages dédiées à l’offre vélo des offices de tourisme

Recettes

Axe 2

Une gouvernance participative sur la mise en tourisme des espaces nature du territoire

Mesure 2. Mise en réseau des acteurs

Nom de l’action Descriptif Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Fiche action

#6 Rétroplanning Et déroulement de l’action

Plan de communication selon les cibles

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation

Intégrer la population locale Balade de découverte cyclo-VTT - Faire des habitants les ambassadeurs du territoire : meilleure connaissance de l’offre afin qu’ils en fassent la promotion. - Favoriser l’éducation à la nature pour le grand public et découvrir les richesses de leur milieu - Permet un accès au projet de territoire et ouvre au débat - Minimiser les conflits ‐

‐

Avril 2015 : 2 dates pour les balades cyclo et VTT pour les habitants roquebrunois Chaque lundi du mois, rédiger un article sur les richesses « nature » du territoire et point d’intérêt à découvrir (lien avec les dates des événements à venir : de débroussaillage, nettoyage des berges, randonnées pédestres, canoë) Location possible auprès des prestataires vélo du territoire

Bulletin d’information, journal local Newsletter Site web RH : 2h par mois x 12 * 9 = 216€ Prestataire guide VTT : 150€ ½ journée Prestataire guide cyclo route : 150€ ½ journée Matériel : /

Evaluation de la satisfaction des participants par une enquête de satisfaction en ligne  constitution de la base de contacts pour la newsletter

Tarif préférentiel par adulte : 5 € (maximum de 12 inscrits VTT et cyclo route) Enfant : gratuit Visite dégustation terroir : retombées sur la Maison du terroir

‐

Recettes -

Nom de l’action Descriptif Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Fiche action

#7 Rétroplanning Et déroulement de l’action Plan de communication selon les cibles

Intégrer les professionnels liés aux loisirs-sportifs de nature « Petit déj’ pro» autour de la filière loisirs-sport de nature - Communiquer sur l’offre randonnée, cyclo-VTT, canoëkayak et les parcours balisés et signalisés courant fin d’année 2014 - Intégrer l’ADT du Var (charte balisage, création cartes pour maillage des territoires du Var) - Etoffer l’offre et faire des liens entre les acteurs : prestataires vélo (guides, loueurs) et hébergeurs - Apporter de la valeur ajoutée au projet (connaissances, compétences) ‐ ‐

Décembre 2014 ; recherche d’une salle Date du rdv : février 2015

Professionnels du tourisme, service environnement, CG : cartons d’invitation Bulletin d’information élus

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

RH : temps de préparation : 6h*9 temps de la réunion : 3h*9 x 2 personnes (directrice et responsable filière nature) Matériel : impression liste guides, loueurs activités nature et réparateurs vélo à l’échelle de la CAVEM, impression guides cyclo-VTT Nombre de participants Satisfaction de l’information échangée et attente des professionnels du tourisme

Axe 3

Une politique de communication renforcée et cohérente

Mesure 1. Lisibilité et visibilité de l'offre du territoire

Fiche action

Nom de l’action Descriptif Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Regrouper l'offre cyclo-VTT sous un seul et même site web Site web dédié à l’offre nature du territoire (SDN) - Centraliser l’information - Faciliter l’accessibilité à l’information - Visibilité de l’offre nature notamment l’offre cyclo-VTT - Lien avec la page dédiée au VTT par le Pôle Touristique

Rétroplanning Et déroulement de l’action

‐ ‐ ‐

Plan de communication selon les cibles

‐

Montage Diffusion et animation Intégrer les guides, créer un carnet de voyage en ligne, possibilité d’obtenir son roadbook (exemple : http://www.lavelodyssee.com/idees-parcours/roadbook) Disponibilité de faire sa carte postale numérique

Newsletter Lien site web de l’OT Annonce sur les réseaux sociaux

RH : Animateur numérique de territoire sur promotion/communication autour des SDN à l’échelle de l’agglomération Matériel : blog lié au site web soit 14h de création blog/charte graphique + 2h d’article/semaine soit 52 semaines* 9 = 1062€

Budget HT -

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Site web : fréquentation et téléchargement des documents en ligne Satisfaction de la clientèle : enquête sur la satisfaction de la réponse donnée par le site web fréquentation, impact économique sur le territoire

Nom de l’action Descriptif

Fiche action

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire Rétroplanning Et déroulement de l’action Plan de communication selon les cibles

Rendre visible les labels et classements de qualité Regrouper l’offre touristique sur une même carte (VTT et une autre cyclo-route), maillage du territoire à l’échelle du projet (CAVEM) - Prouver la qualité de la destination - Gagner en compétitivité - Lisibilité de l’offre touristique (circuits, prestations, location et réparation, hébergements labellisés) ‐ ‐ ‐

Création cartes Création carte web Diffusion des supports

A l’accueil des OT Chez les professionnels du tourisme Disponibilité de téléchargement en ligne sur le site web de l’OT et les réseaux sociaux

RH :regroupement de l’offre sur le web (carte google) : 14h de création carte web*9 Matériel : carte de randonnée VTT et cyclo-route o version papier : 7€ de création et impression o version Google: MapsEngine Pro environ 5€/mois (Outil de création de cartes, 10 calques)

téléchargement des cartes numériques et visites de la page achat des topo-guides dans les points d’accueil

Prix de la carte papier cyclo ou VTT complète : 10€ - 7€ Carte papier par territoire : 2€

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Nom de l’action Descriptif

Fiche action

#10

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Inciter les professionnels du tourisme à entrer dans des démarches qualité Label « assiette du pays », « accueil vélo » (classement FFC), des éco-labellisation (Ecolabel européen, Green Globe, Clef verte, Ecogîte, Gîtes Pandas, etc.) - Faire connaitre au niveau communication - Se faire connaitre au niveau du produit touristique - Cela permet une reconnaissance du label - Valorisation des restaurateurs et hébergeurs avec une proposition d’un produit touristique - Prouver la qualité de la destination - Gagner en compétitivité ‐

Rétroplanning Et déroulement de l’action

Plan de communication selon les cibles

‐ ‐

Fin octobre 2014 : invitation des professionnels autour d’un « petit déjeuner » pour découvrir le projet de valorisation du territoire, dossier pour entrer dans la démarche de labellisation de la structure touristique Réunion novembre 2014 Partenaires : ADT, CG83

Professionnels : mails élus : bulletins d’info

RH : une personne en charge de la préparation 4h*9 = 36€ l’animation de la réunion : 3h*9 = 27€ Suivi des démarches : 2h/semaine sur 3mois *9 = 216€

Nombre de démarches engagées Nombre de structures labellisées

Impacts économique sur le territoire : augmentation fréquentation dans les structures touristiques, restaurants et sur le territoire

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Axe 3

Une politique de communication renforcée et cohérente

Mesure 2. Positionnement commun autour du loisir-sportif de nature

Fiche action

#11

Nom de l’action Descriptif

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Associer les dimensions culture et terroir au positionnement Circuits thématiques : Balade demi-journée avec parcours comprenant les produits et activités touristiques terroir et culture - Valoriser la destination - Attirer une clientèle plus large - Valeur ajoutée au circuit VTT et cyclo : terroir et culture - Renforcer le partenariat avec les professionnels du tourisme (location) ‐

Rétroplanning Et déroulement de l’action

‐

Plan de communication selon les cibles

Newsletter et application tablette (Flipboard magasine cyclo-VTT) Lien site web de l’OT et annonce sur les réseaux sociaux

RH o

Budget HT

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation Recettes

Accessibilité : balade libre ou 2 balades de 10km famille par semaine d’avril à octobre sur le sentier des 25 ponts o Circuit « l’escale gourmande » (Maison du Terroir, Chocolatiers) o « Sur les traces du patrimoine et de l’artisanat » (Maison du patrimoine, visite village) Location du matériel possible avec tarifs préférentiel : VTT, casque, gants, chercher le matériel chez les prestataires partenaires

balade avec un guide moniteur indépendant VTT-MCF : ½ journée à 150€ (cf. Annexe 2) o 2h communication 2 fois par an (avant saison) : 4h*9 Matériel : topo guide à imprimer, cf. Fiche action 9 carte web Satisfaction des clients Ventes additionnelles à la balade Fréquentation, inscription aux balades

balade 35€ ou balade + location 40€, ouvert à 8 personnes

Nom de l’action Descriptif

Fiche action

#12

Objectif de l’action Effets attendus sur le territoire

Les réseaux sociaux et leurs ambassadeurs Partage de médias et commentaires des visiteurs - Faire des visiteurs les ambassadeurs du territoire - Diffuser l’information sur les sites/visites/activités - Augmenter le trafic et les interactions sur les réseaux - Augmenter les ventes - Véhiculer une image dynamique ‐

Rétroplanning Et déroulement de l’action

‐

Définir un programme tous les 2 jours via Twitter et Facebook Recherche de commentaires et médias via le « # » communiqué sur le terroir, culture ou nature et les partager sur nos réseaux

exemples : #VELORoquebrunesurargens, #MDTRoquebrunesurargens, #MDCRoquebrunesurargens , #RandoRoquebrunesurargens - organiser un jeu concours photos et vidéos

Plan de communication selon les cibles

Communiquer sur les différents « # » sur le web (site, blog, réseaux sociaux et applications Flipboard, Storehouse)

Budget HT

RH : mission animateur numérique du territoire

Critères de suivi Critères d’évaluation Indicateurs de réalisation

Facebook : nombre d’interactions, de vues et de partages de l’article du visiteur Site : augmentation de la fréquentation Blog : augmentation de la fréquentation

Recettes

Gain de visibilité de l’offre : impacts économiques sur le territoire

Synthèse Partie 4 La destination présente une offre touristique tournée majoritairement sur son littoral méditerranéen. En effet, comme constaté dans le diagnostic touristique, la fréquentation du territoire est plus haute pour la période estivale. Pourtant, l’arrière-pays est une « autre offre » du littoral à mettre en valeur car elle répond davantage à un tourisme plus éthique et de nature. Il véhicule une image paisible opposée à celle de masse renvoyée par le littoral méditerranéen. C’est un domaine en mouvement où il est possible d’y être actif et de pratiquer des LSDN d’autant plus que la particularité de cette destination réside dans un relief varié avec un côté « mer » et un autre « terre ». Cette particularité permet de proposer une offre élargie, variée afin de capter la clientèle du littoral. L’interprétation de la commande renvoie à la problématique suivante : comment assurer la mise en valeur du territoire de Roquebrune, Puget et les Issambres, grâce aux loisirs-sportifs de nature, envisagés comme levier du développement local, avec comme préoccupation partagée : la durabilité? La perspective de développement repose sur « le loisir-sportif » en phase avec l’environnement. La dimension de loisir liée aux SDN, donne un accès à tous les pratiquants plus ou moins âgés, sportifs ou non et donne une nuance récréative à la pratique. Le but est de prendre en considération les incertitudes des tendances socio-économiques et touristiques futures, et les changements climatiques en renforçant alors le tourisme de proximité déjà présent. Cette volonté d’un tourisme de proximité est confortée par la fréquentation actuelle venant de la région et de l’agglomération. La proximité favorise un étalement de l’offre sur l’année et conduit à un tourisme plus durable. La pratique du vélo dans sa globalité répond aux problématiques du territoire saturé en véhicules motorisés pendant la période estivale et plus particulièrement dans l’accessibilité du littoral autant pour les touristes que pour les habitants. La valorisation de la destination passe tout d’abord par la qualité de son offre, de l’information, puis de la communication mais également par les NTIC. Cela nécessite des projets à valeur ajoutée notamment grâce au démarches de qualité tourisme, labels et classements ainsi que par la faculté à savoir diversifier l’offre touristique en l’associant aux loisirs, à la culture et au terroir. Les effets structurants des LSDN dans le développement local sont alors économiques, socioculturels et environnementaux et contribuent dans une certaine mesure au développement touristique durable. Un concept ainsi s’affirme : Faire de ce territoire, aux atouts indéniables, LA destination touristique du « loisir - sportif de nature » entre terre et mer. De cette manière, il implique une prise en compte des aménagements autour de l’offre nature et de sa mise en scène. Il s’agit d’affirmer une identité et un positionnement dans une logique de découverte des patrimoines culturel et naturel, de manière ludique en intégrant la notion de durabilité. En ce sens, trois axes sont alors proposés avec des mesures et un plan d’actions : Axe 1 : Structuration d'une offre touristique nature de qualité Axe 2 : Une gouvernance participative sur la mise en tourisme des espaces nature du territoire Axe 3 : Une politique de communication renforcée et cohérente 57

CONCLUSION GENERALE Ce projet montre que le « loisir-sportif de nature », est un véritable vecteur du développement des territoires touristiques. Une des questions principales du mémoire était : comment assurer la mise en valeur du territoire de Roquebrune, Puget et les Issambres, grâce aux loisirs-sportifs de nature, envisagés comme levier du développement local, avec comme préoccupation partagée : la durabilité? L’objectif pour toute destination touristique est de gagner en notoriété, afin d’attirer davantage la clientèle tout en maîtrisant les flux touristiques dans un souci de durabilité. De surcroît, la maîtrise de l’impact environnemental est un véritable enjeu pour les territoires et une valeur ajoutée dans la valorisation de leur patrimoine et plus globalement de leur offre touristique. Une stratégie planifiée sur le moyen terme est possible pour faire de ce territoire, aux atouts indéniables, la destination touristique du « loisir - sportif de nature » entre terre et mer. Elle requiert la mise en place d’une offre structurée et de qualité au moyen d’une coordination forte entre les acteurs du tourisme à l’échelle du projet. L’implication de ces acteurs et leur intérêt pour le tourisme est un moyen de ramener la stratégie sur le court terme. Notre travail montre que le territoire fait apparaitre des atouts non négligeables pour envisager un développement local par les SDN. Les conditions météorologiques sont idéales sur l’ensemble de l’année, les patrimoines naturel et culturel sont riches voire protégés et il existe une variété des espaces apportant du potentiel à la pratique des SDN. Aussi, des prestataires ou des hébergements proposant des services adéquats à la pratique du vélo sont recensés sur le territoire. La volonté de qualité engagée et les projets initiés par certains acteurs touristiques autour de l’offre vélo sont de bons indicateurs de l’évolution de la situation. Ils apportent de la crédibilité et du cachet à la destination via par exemple le label « accueil vélo ». Cependant, des faiblesses sont à noter notamment un manque de balisage et signalétique des sentiers autant pour la randonnée pédestre que pour le VTT, ou encore un manque de sécurité et d’aménagement des pistes cyclables. D’où une impossibilité à informer la clientèle existante pourtant en attente de cette offre. La prise de conscience de cette forte demande sur l’« autre littoral » que constitue l’intérieur des terres, représente un vrai potentiel touristique permettant d’élargir l’offre en rendant accessible la pratique du vélo. Cette pratique associée à la découverte de patrimoines naturels et culturels riches permettrait de renforcer l’identification sur le marché et le développement local mais il est nécessaire pour cela que l’offre soit davantage structurée et maitrisée. Il s’agit d’associer le sport au loisir, à la nature, à la culture et au terroir afin d’élargir l’offre touristique et donner une double dimension à la fois ludique et culturelle dans le but de toucher une plus large clientèle. Toutefois, le cadre réglementaire du territoire représente un frein au développement de la pratique car les démarches d’ouverture des espaces forestiers sont longues et parfois impossibles car elles s’opposent à la protection environnementale. 58

Rendre le territoire accessible au plus grand nombre de visiteurs est primordial, d’une part, pour faire profiter des richesses naturelles et culturelles, des aménagements et des services existants, d’autre part, pour gagner en notoriété. Aujourd’hui, les acteurs du tourisme remarquent de nombreux pratiquants expérimentés ou non et notamment pour le cyclo, le VTT et la randonnée pédestre. Pourtant, l’offre reste peu structurée et la fréquentation difficile à maitriser. Ce déficit engendre une image amoindrie de la destination à travers la satisfaction du visiteur. De plus, la clientèle famille reste la clientèle majeure et cible du territoire en référence au label « Famille Plus » de la destination. Néanmoins, il convient d’insister sur le fait que le but du développement local est de rendre accessible le territoire à la pratique et de prendre en considération le respect des enjeux du développement durable. Une offre structurée autour du loisir-sportif et de la notion de durabilité donne l’opportunité aux visiteurs de découvrir les richesses du territoire sur l’ensemble de l’année et notamment sur les ailes de saison. Du fait, le territoire peut également sensibiliser sa clientèle à son environnement. C’est en quelque sorte une « éducation à l’environnement » au travers du LSDN, en l’occurrence ici au travers de la pratique du vélo de route ou du VTT. Le « tourisme de nature » ayant pour objectif de prôner un respect de l’environnement au travers d’activités sportives ou scientifiques, évolue en intégrant des valeurs hédonistes en apportant une dimension ludique aux SDN. En ce sens, il s’agit pour l’OIT, principal acteur de l’animation et de la commercialisation des produits touristiques, de proposer du contenu et mettre en valeur le patrimoine différemment. Des parcours enrichis via les nouvelles technologies et supports multimédias, tels que les applications disponibles sur Smartphone ou par le jeu tels que les jeux de piste géocaching et chasse au trésor, sont alors des animations ludiques à projeter. L’offre touristique associée à la réalité augmentée devient alors une « aventure » à vivre. L’exemple d’un parcours VTT intégrant des énigmes par l’intermédiaire d’un appareil Bluetooth poussant l’information sur le smartphone de l’utilisateur, est une manière de découvrir les patrimoines naturels et culturels de la destination de façon ludiquo-sportive. Cette interaction rend ludique et immersive l’expérience touristique et le visiteur, enfant comme adulte, devient alors un « consom’acteur ». Ce tourisme permet au territoire de se démarquer et peut se définir comme un « tourisme de loisir nature ». La conception de la stratégie passe par l’évaluation du diagnostic et sa définition relève d’un choix politique. Les SDN peinent à trouver leur place dans les politiques publiques et signalent des limites à la stratégie pour le développement local. En effet, la difficulté à concilier le développement économique et la préservation de l’environnement conduit à rechercher des équipements davantage durables et structurants. Du fait, la mise en tourisme autour de cette filière cyclo-VTT nécessite des aménagements par les structures ou les collectivités et requièrent d’un entretien régulier. Une telle démarche engendre des coûts et des investissements incontournables et sa pérennité se détermine par les politiques publiques. 59

Pour exemple, la ville de Créteil, a initié avec Cristolib une opération de vélo en libre-service. Or, cette offre présentait des insuffisances au niveau des aménagements. Des voies non sécurisées, peu entretenues et un projet conçu que pour une partie de la ville et non à l’échelle de l’agglomération sont relevés. Cette initiative s’est révélée être un échec en termes d’usage mais également en termes financiers pourtant la fréquentation de la clientèle vélo est présente et en hausse. La ville repense actuellement sa démarche et tend à la renforcer. De plus, un constat est relevé sur la difficulté à offrir une communication, une tarification ou un produit cohérent en milieu rural (CORNELOUP, 2000). Il semble tout aussi délicat d’intégrer toutes les exigences de la demande (hébergement, restauration, encadrement et présence d’activités annexes). Il apparait indispensable de mettre en œuvre une politique, des actions devant toutes concourir à un développement durable des structures touristiques et du territoire et de fédérer les acteurs à l’échelle de la démarche. Une logique de synergie élargie sur l’ensemble des territoires de l’agglomération voire du département permet de renforcer le projet à l’échelle local. Elle évite également des doublons ainsi que des gaspillages engendrés par la concurrence qui épuisent les initiatives. Il est donc primordial d’assurer une plus grande efficacité de la politique et de la stratégie de développement engagées par une équipe de pilotage et/ou une animation de réseau pour le fonctionnement et la pérennisation d’une telle démarche.

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GLOSSAIRE

ADT APPN CC Cf. CA CAVEM CG CR CRT (dir.) DOM DREAL EPCI FFC fig. GT HT LSDN LTDT NTIC OMT OT OIT PACA PME PNR SDN TPM UE UPPA VTT

Agence de Développement Touristique (du Var), Conseil Général Activité physique de pleine nature Communauté de communes Voir référence Communauté d’Agglomération Communauté d’Agglomération Var Estérel Méditerranée Conseil Général Conseil Régional Comité Régional du Tourisme Sous la direction de. Département d’outre-mer Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Etablissement Public De Coopération Intercommunale Fédération Française de Cyclisme figure Grande Traversée Hors Taxe Loisirs sportifs de nature Loisirs Tourisme et Développement Territorial Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication Organisation Mondiale du Tourisme Office de tourisme Office Intercommunal de Tourisme Provence Alpes Côte d’Azur Catégorie des Petites et Moyennes Entreprises Parc Naturel Régional Sport de Nature Toulon Provence Méditerranée Union Européenne Université de Pau et des Pays de l’Adour Vélo Tout Terrain

TABLES DES ANNEXES

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ANNEXE 1 : Entretiens informels

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ANNEXE 2 : Tarifs indicatifs pour Moniteur Cycliste Français pour l’année 2014



ANNEXE 3 : Liste des sports de nature SDN et chiffres de fréquentation 2010



ANNEXE 4 : Liste du Patrimoine culturel et architectural du territoire



ANNEXE 5 : Randonnées pédestres sur le territoire de Roquebrune-sur-Argens/Les Issambres



ANNEXE 6 : Fréquentation numérique 2013. Sources : OIT, Bilan E-Tourisme 2013



ANNEXE 7 : Chiffres lits marchands et non marchands



ANNEXE 8 : Budget prévisionnel Communication-Promotion 2014



ANNEXE 9 : Origine de la clientèle (ACVS, 2013)

ANNEXE 1 : Entretiens informels

Date de l’entretien informel 25/04/2014 22/05/2014 entretien téléphonique 12/06/2014 17/06/2014 17/06/2014

Structure

OIT Nouveaux territoires OIT Association Roqn’roullvtt band(club VTT) OIT

Poste/Fonction Référent offre groupe Logiciel taxe de séjour Directrice OIT

Personne rencontrée S.DAHAN J. Payany S. ROGER

Président

Y. GRASSO

Chargée de mission E-tourisme

C. BOTELLA

ANNEXE 2 : Tarifs indicatifs pour Moniteur Cycliste Français pour l’année 2014

ANNEXE 3 : Liste des sports de nature SDN et chiffres de fréquentation 2010 Aériennes

Activités de nature

Terrestres

Aquatiques

Parapente

Biathlon

Eaux vives

Biplace

Canyonisme

Hockey subaquatique

Aéromodélisme

Accrobranche

Nage avec palmes

Aérostation

Raid nature

Nage en eau vive

Deltaplane

Via-Ferrata

Canyonisme

Giraviation

Luge

Hydrospeed

Modélisme

Rafting

Parachutisme

Motoneige

Raid nature

Paramoteur

Alpinisme

Spéléologie

ULM

Ski

Pêche

Vol à voile

Snowboard

Canoë-kayak

Saut en parachute

Pêche Randonnée VTT escalade

Les sports de nature par milieu

Effectifs de pratiquants (en millions)

Taux de pratique sportive (en %)

Part des femmes (en % des pratiquants)

22,5 42,6 46 Ensemble des sports de nature terrestres 7,2 13,6 51,5 Dont pratiquants de la randonnée à pied 15,5 29,4 43,8 Dont pratiquants du véloVTT de loisir 9,5 18 43 Dont pratiquants d'autres disciplines 6,4 12,1 24 Ensemble des sports de nature nautiques 0,2 0,4 ns Ensemble des sports de nature aériens 24,9 47,1 43,3 Ensemble des sports de nature Ensemble des sports de 30,9 57,3 45,3 nature y compris les activités en marge du champ ministériel (Source : enquête « pratique physique et sportive 2010 », CNDS/Direction des sports, INSEP, MEOS)

ANNEXE 4 : Liste du Patrimoine culturel et architectural du territoire

Centre Roquebrunesur-Argens

Alentours de Roquebrune

Aux Issambres

Puget-surArgens

Patrimoine Le cadran solaire situé en bas de la rue André Cabasse Les portiques sont des maisons à arcades construites au 16ème siècle. La fontaine neuve fut inaugurée en 1902. En face de l’hôtel de ville Le portalet date du 11ème siècle. Porte principale du castrum, délimitait l’enceinte du village fortifié Le castrum, vers le milieu du 11ème siècle, les Seigneurs de Roquebrune fixèrent leur résidence sur une butte rocheuse. L’Eglise paroissiale date du 16ème siècle. Inscrite à l'inventaire des monuments historiques : l’Eglise Saint-Pierre-Saint-Paul La tour de l'horloge, construite au 16ème siècle sur le rempart médiéval. Elle est surmontée d’un campanile très ouvragé. La fontaine vieille est la première fontaine du village. Elle fut construite au 18ème siècle La chapelle Saint-Michel date du 12ème siècle. Elle devint propriété de la confrérie des pénitents blancs en 1582. La tour anfred, située sur la place Perrin, elle faisait partie autrefois de l’enceinte fortifiée La Maison du Terroir, permet de découvrir les produits des agriculteurs de la commune. Les tarifs sont les mêmes que sur les exploitations La Maison du Patrimoine, raconte l’histoire du village de la Préhistoire à nos jours, à travers une collection de vestiges archéologiques, d'objets et d'outils provençaux. Exposition aménagée autour d’une véritable glacière du 17 ème siècle. Exceptionnelle collection d’ex-voto La Maison du Chocolat, dans une chapelle du 17ème siècle, exposition de plus de 6000 pièces sur le thème du chocolat La chapelle Saint-Roch, à la sortie du village direction le Muy. Fermée au public. Le vieux pont de l'Argens date du 18ème siècle. La chapelle Saint-Pierre à la sortie du village direction les Issambres, la plus ancienne chapelle du village La chapelle Sainte-Anne située près du cimetière. Départ de 4 sentiers pédestres dont « le sentier botanique des 25 ponts ». Le site des 25 ponts est un aqueduc datant du 18ème siècle qui alimentait la première fontaine du village Le belvédère situé sur les hauteurs des Issambres. Magnifique point de vue sur les golfes de Saint-Tropez et de Fréjus-Saint-Raphaël Le vivier romain constitué de trois bassins séparés par des murets, il servait à capturer et à garder le poisson : Vivier maritime de la Gaillarde aux Issambres La chapelle des dolmens située boulevard des Ibères, composée de 4 piliers de pierre soutenant un toit :Dolmen de la Gaillardes-sur-Mer L’Eglise Saint-Jacques construite de 1572 à 1577 sur l’emplacement d’une autre église Saint-Jacques. l’église primitive, sous le titre de Saint-André La tour de l’horloge du 17ème siècle et les ruelles provençales Marie Curie et Fréderic Mistral

Patrimoine inscrit

monuments historiques

monuments historiques monuments historiques

ANNEXE 5 : RandonnĂŠes pĂŠdestres sur le territoire de Roquebrune-sur-Argens/Les Issambres Le rocher : 3 parcours

25 ponts

Les gorges du blavet

Sentier du littoral

Vallon de la gaillarde : 3 parcours

ANNEXE 6 : Fréquentation numérique 2013. Sources : OIT, Bilan E-Tourisme 2013 Nombre de visites par pays en 2013 Pays / Territoire 1. France 2. Belgique 3. Allemagne 4. USA 5. Suisse 6. Pays Bas 7. Grande Bretagne 8. Norvège 9. Italie 10. La réunion

Visites 72 162 3 361 1 790 1 037

920 833 748 496 442 260

Nombre de visites par régions françaises en 2013 Régions 1. Provence-Alpes-Côte d'Azur 2. Ile-de-France 3. Rhône-Alpes 4. Nord-Pas-de-Calais 5. Languedoc-Roussillon 6. Pays de la Loire 7. Lorraine 8. Bretagne 9. Alsace 10. Aquitaine

Visites 22 391

17 780 7 746 3 332 2 107 2 049 1 727 1 635 1 470 1 448

Une baisse de plus de 2 000 visiteurs issus du site roquebrune.com. Sites référents : www.roquebrune.com www.ledemondujeu.com www.toutgagner.com www.google.fr m.paysmeresterel.com www.paysmeresterel.com www.vacanciel.com www.visitvar.fr

Visites 4 954 2 504 2 478 2 331 2 331 2 177 1 580 923

ANNEXE 7 : Chiffres lits marchands et non marchands Source : logiciel taxe de séjour Pays Mer Estérel (hors Saint Aygulf) Roquebrune CAPACITE D'ACCUEIL : LITS

Hébergement marchand lits « banalisés » ou « chauds »

Le village (cœur historique)

La Bouverie

Total sur l'Intercommunalité

Puget

Hôtel

448

181

647

Meublé touristique

333

898

126

1 421

Gîte

Chambre d'hôtes

101

Chambre d'hôtes et gîte

Village de vacances

320

1 251

400

1 971

Résidence de tourisme

3 376

400

300

4 076

Port de plaisance

5 617

150

Camping

3 813

584

1 220

Aire de camping-car

150

Camping à la ferme

180

176

Total hébergements par quartier et par commune Total capacités d’accueil lits marchands Hébergement non marchand lits « non banalisés » ou « froids »

Les Issambres

RESIDENCE SECONDAIRE et logement occasionnel (capacités d’accueil en lits théoriques) Résidence principale/hébergement gratuit Total capacités d’accueil lits non marchands TOTAL CAPACITE D’ACCUEIL en lits théoriques sur la CAVEM

289

3 822

4 062

318

4 232

18 144

6180*5 = 30 900

1147*5= 5 735

36 635

5463*5 = 27 315

2737*5= 13 685

41 000

5 136

6 506

2 270 13 912

58 215

19 420

77 635 95 779

ANNEXE 8 : Budget prévisionnel Promotion -Communication 2014 Budget prévisionnel 2014 Promotion – Communication (HT)

33 160 €

Publicité Filières

Presse Radio Web (film) Evénements

Salons, foires, expositions Maintenance bornes interactives et tactiles Editions Docs (Approche marketing créative, évolution charte graphique, rédaction web, affiches, catalogue) Conception Docs (impressions)

1 330 € 1450 € 4 500 € 13 400 € 12 480 €

ANNEXE 9 : Origine de la clientèle (ACVS, 2013) 9223

Origine de la clientèle française 2013

4461 3240 20671798 777 777 625 622 557 552 540 481 454 452 437 403 402 280 275 258 105 13 11

Sources : logiciel ACVS 2013 sur 28 810 contacts répartis sur les différents points d’accueils

1500

Origine de la clientèle étrangère 2013

1024 802

MONACO

UKRAINE

HONGRIE

ISLANDE

SLOVENIE

ESTONIE

ISRAEL

KOWEIT

LETTONIE

LITUANIE

SLOVAQUIE

JAPON

PORTUGAL

GRECE

TCHEQUIE

IRLANDE

AUTRICHE

ESPAGNE

POLOGNE

RUSSIE

LUXEMBOU…

SUEDE

ETATS-UNIS

Autres

DANEMARK

CANADA

NORVEGE

ITALIE

SUISSE

PAYS-BAS

ROYAUME-…

BELGIQUE

113 72 64 47 45 37 34 32 22 21 20 18 11 7

ROUMANIE

314

FINLANDE

408

Sources : logiciel ACVS 2013 sur 5 845 contacts répartis sur les différents points d’accueils Saisonnalité et pic de fréquentation 2013 8000 6000 4000 2000

Roquebrune, Puget, Issambres

TABLE DES ILLUSTRATIONS Figure 1 Le territoire Pays-Mer-Esterel : les limites territoriales, Mapinfo VERBEEK, 2014 ...........9 Figure 2 Localisation du territoire d’étude, Mapinfo VERBEEK, 2014..............................................9 Figure 3 Composition de la CAVEM et sa démographie, CAVEM INFOS MAGAZINE N°7, 201410 Figure 4 Réseau autoroutier varois, Mapinfo VERBEEK, 2014 .......................................................11 Figure 5 La clientèle touristique de l’Estérel et du reste du Var, (ADT Var Tourisme, 2011) ..........17 Figure 6 Nombre de lits marchands par type d’hébergement (Taxe de séjour 2014, hors St Aygulf)19 Figure 7 Part des résidences secondaires (EURECA, 2014) ..............................................................19 Figure 8 Répartition des modes d’hébergements marchands en pourcentage de nuitées ..................20 Figure 9 Répartition des classements par type d’hébergement marchands (Taxe de séjour, 2014)...21 Figure 10 Les aménagements cyclables, cartographie EURECA, exploitation CONFLUENCES, 2014 ............................................................................................................................................................24 Figure 11 Schéma de la gouvernance du territoire sur la filière nature et plus particulièrement CycloVTT (VERBEEK, 2014) ....................................................................................................................26 Figure 12 Volume des manifestations sportives de nature en 2011 (Source : enquête volumétrie des manifestations sportives de nature, PRNSN, 2012) ...........................................................................27 Figure 13 Circuits VTT officiels de Roquebrune-sur-Argens créés en 2014, Openrunner VERBEEK, 2014 ....................................................................................................................................................29 Figure 14 Circuit cyclo officiel passant par Roquebrune-sur-Argens créés en 2014, Openrunner VERBEEK, 2014................................................................................................................................29 Figure 15 Cadre réglementaire sur le territoire d’étude sur Mapinfo, Inpn, VERBEEK 2014 ..........36 Figure 16 Fondement de la stratégie, les valeurs hédonistes appliquées, VERBEEK, 2014 .............43 La bouverie Roquebrune sur Argens Cliché C.VERBEEK, 2014 .......................... 4ème de couverture

TABLE DES MATIERES REMERCIEMENTS ........................................................................................................................... 3 AVANT-PROPOS ............................................................................................................................... 4 SOMMAIRE ........................................................................................................................................ 5 INTRODUCTION ............................................................................................................................... 6 1 ........................................................................................................................................................... 8 ETAT DES LIEUX ............................................................................................................................. 8 ET PERSPECTIVES ........................................................................................................................... 8 1.

Une situation géographique reconnue ......................................................................................... 9

L’organisation territoriale à l’échelle de la CAVEM ................................................................ 10

2.1.

La démographie du territoire .................................................................................................. 10

2.2.

Un trafic important et une accessibilité restreinte du territoire .............................................. 10

2.2.1.

Les réseaux autoroutier et routier varois : enjeux problématiques du territoire ................. 11

2.2.2.

Le réseau ferroviaire : un atout considérable ...................................................................... 11

2.2.3.

Le réseau maritime : une vocation touristique .................................................................... 12

2.2.4.

Le réseau aérien : cible internationale ................................................................................ 12

Des ressources riches et variées, véritables attractivité du territoire ......................................... 12

3.1.

Des sites sportifs et de loisirs attractifs .................................................................................. 12

3.2.

Le patrimoine culturel ............................................................................................................ 13

3.3.

Le patrimoine naturel.............................................................................................................. 13

3.4.

La gestion des espaces, sites et lieux de pratique confiée au département ............................. 13

Synthèse Partie 1 .............................................................................................................................. 14 2 ......................................................................................................................................................... 15 DIAGNOSTIC TOURISTIQUE ....................................................................................................... 15 1.

Le tourisme : un apport incontournable pour le territoire ......................................................... 16

1.1. L’apport du tourisme de l’Estérel dans l’économie du 1er département touristique de la région 16 1.2.

Fréquentation « physique » touristique de l’OIT.................................................................... 16

1.2.1.

Une clientèle majoritairement familiale et française .......................................................... 16

1.2.2.

Une clientèle estivale .......................................................................................................... 17

1.2.3.

Des activités ludiques pratiquées sur la destination ............................................................ 17

1.3.

Analyse hors les murs : la fréquentation « numérique » ........................................................ 18

1.4.

Le parc d’hébergement de premier plan ................................................................................. 18

1.4.1.

La capacité d’accueil véritable atout du développement touristique local ......................... 19

1.4.2.

Les nuitées réalisées sur le territoire : prédominance des campings .................................. 20 77

1.5. 2.

Des labels et classements, un gage de qualité pour le territoire ............................................. 20 Un territoire propice aux loisirs sportifs de nature associé à un marché en progression .......... 21

2.1.

Une société et des territoires en mouvement : des pratiques touristiques qui évoluent ......... 21

2.1.1.

Du plein air aux sports de loisirs (SDN) ............................................................................. 21

2.1.2.

Une dimension récréative aux SDN : les loisirs sportifs de nature..................................... 22

2.2.

Les sports de nature en tête des activités physiques et sportives ............................................ 22

2.3.

L’offre du territoire répond à la tendance croissante nationale des SDN ............................... 22

2.4.

Les pistes cyclables : une volonté politique d’attractivité ...................................................... 23

2.5.

L'aperçu des fonctions des protagonistes : un réseau d’acteurs du tourisme morcelé ............ 24

2.5.1.

Le réseau de distribution touristique : les partenaires ......................................................... 24

2.5.2.

Une gouvernance fragile dans le jeu des acteurs de la filière cyclo-VTT .......................... 25

L’attractivité plurielle de la destination liant sport et nature ..................................................... 26

3.1.

Etude macro d’une importante filière à l’échelle nationale : la filière sportive cyclo-VTT... 26

3.2.

L’événementiel sportif : « outil » de développement territorial ............................................. 27

3.3. Mise en perspective de la filière cyclo-VTT : l’analyse « Benchmarking » de la communication .................................................................................................................................. 28 3.3.1. L’événementiel, comme moyen de diversification de l’offre touristique et vitrine de la destination .......................................................................................................................................... 28 3.3.2. La promotion – communication, un outil de marketing territorial : coup d’œil sur Les Alpes de Haute-Provence .................................................................................................................. 30 Synthèse Partie 2 .............................................................................................................................. 31 3 ......................................................................................................................................................... 32 PROBLEMATIQUES ET ENJEUX ................................................................................................. 32 1.

Du bilan aux enjeux du territoire ............................................................................................... 33

1.1.

L'analyse FFOM ..................................................................................................................... 33

1.2.

Les enjeux du territoire : analyse de l’existant ....................................................................... 34

1.2.1. Une volonté de dynamisation mais des aménagements inappropriés avec la demande touristique .......................................................................................................................................... 34 1.2.2. 2.

Une gouvernance fragilisée entraine une communication fragilisée .................................. 34

Vers une mise en tourisme du territoire..................................................................................... 35

2.1.

Des pratiques touristiques en phase avec l’environnement .................................................... 35

2.2.

Le territoire d’étude coté nature : le cadre réglementaire ....................................................... 35

2.2.1.

Les Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique (ZNIEFF) ............ 36

2.2.2.

Le réseau NATURA 2000 .................................................................................................. 36

2.3. 2.3.1.

Problématique ......................................................................................................................... 37 Générales aux territoires ..................................................................................................... 37 78

2.3.2.

Particulières au territoire ..................................................................................................... 37

Synthèse Partie 3 .............................................................................................................................. 38 4 ......................................................................................................................................................... 39 REFLEXION STRATEGIQUE ET OBJECTIFS OPERATIONNELS ........................................... 39 1.

Des premières pistes et orientations préconisées ....................................................................... 40

1.1.

L’image mal comprise du tourisme littoral ............................................................................ 40

1.2.

Les effets structurants des LSDN dans le développement local ............................................. 40

1.3.

Une destination de qualité : l’image du territoire ................................................................... 41

2. Une perspective dynamique de développement, « le loisir – sportif » en phase avec l’environnement ................................................................................................................................. 42 2.1.

Le développement local et durable par le loisir sportif .......................................................... 42

2.2.

Des valeurs hédonistes appliquées au fondement de la stratégie ........................................... 43

3. 3.1.

Propositions d’orientations stratégiques .................................................................................... 44 Présentation des axes, mesures et actions ............................................................................... 44

3.2. Propositions d’actions (objectifs, déroulement, communication, critères d’évaluation et suivi, budgétisation et recette) ..................................................................................................................... 45 Axe 1.................................................................................................................................................. 45 Axe 2.................................................................................................................................................. 49 Axe 3.................................................................................................................................................. 52 Synthèse Partie 4 .............................................................................................................................. 57 CONCLUSION GENERALE ........................................................................................................... 58 BIBLIOGRAPHIE............................................................................................................................. 61 SITOGRAPHIE ................................................................................................................................. 63 GLOSSAIRE ..................................................................................................................................... 66 TABLES DES ANNEXES ................................................................................................................ 67 TABLE DES ILLUSTRATIONS ...................................................................................................... 76 TABLE DES MATIERES ................................................................................................................. 77

Résumé Les acteurs du tourisme de la destination Estérel Côte d’Azur plus particulièrement le commanditaire de cette étude, l’Office Intercommunal de Tourisme de Roquebrune, Puget et les Issambres, ont pour projet touristique : le développement et la valorisation de la filière vélo. Le territoire d’étude offre un potentiel indéniable à la pratique, il est « un véritable spot pour le vélo, Roquebrune est au pied des pistes, comme Courchevel pour le ski ! ». La valorisation de la destination comme une entité du « loisirsportif de nature » portée par le cyclisme et le VTT, est alors un enjeu majeur sur le plan touristique au travers d’une offre structurée et une information regroupée. Cette étude permet de situer l’offre par une analyse de l’existant et d'évaluer ce que la destination doit mettre en place pour répondre aux attentes de la clientèle et ainsi se rendre davantage compétitive sur le marché du vélo, véritable porteur de l’économie touristique.

Mots-clés Diagnostic territorial touristique, stratégie territoriale touristique, vélo, sports de nature, loisirsportif, cyclisme, VTT, développement durable, Var, Estérel, Roquebrune-sur-Argens, Puget-sur-Argens, les Issambres

La bouverie Roquebrune sur Argens Cliché C.VERBEEK, 2014