LE GIN EST IN

Un spiritueux aux parfums d’aristocratie

Le gin s’est depuis longtemps débarrassé de son passé sulfureux et s’est transformé en boisson hyper tendance. Au Grand-Duché, il connaît actuellement un boom qui pousse la production des gins «Made in Luxembourg».

Je ne sais pas pour vous, mais quand j’entends le mot «gin», j’imagine des aristocrates faisant craquer les glaçons de leurs long drinks avec ennui nonchalamment installés sous les porches de bâtiments coloniaux… Ce qui n’est peut-être pas surprenant. En effet le classique «gin tonic», encore populaire aujourd’hui, a été utilisé par les anciens colonisateurs pour traiter le paludisme – ceci grâce à la quinine conservée dans le tonique et l’effet euphorisant de l’alcool qui était plutôt un effet secondaire bienvenu. L’aristocratie britannique en particulier était une fervente adepte de ce spiritueux depuis l’arrivée de Schweppes. Queen Mum, la mère de la reine d’Angleterre, elle-même, en aurait consommé huit verres par jour ! Selon nos critères actuels, elle aurait sans nul doute été qualifiée d’alcoolique, même si son exemple confirme l’effet conservateur de l’alcool : elle a atteint l’âge biblique de 101 ans…

UNE ORIGINE LOIN DE LA ROYAUTÉ

Le gin n’a pas toujours joui d’une bonne réputation. Le mélange de baies de genièvre et d’alcool mis au point au milieu du XVIIe siècle par le médecin François de la Boë sous la forme de gouttes gastriques a d’abord acquis une renommée douteuse aux Pays-Bas sous le terme encore courant de «genièvre». Il n’y a pas que les ivrognes néerlandais qui se sont adonnés au breuvage. Lorsque les militaires britanniques ont soutenu les Hollandais dans la guerre hispano-néerlandaise, les soldats ont apporté le genièvre sous le nom adapté de «gin» sur l’île. Après avoir autorisé la production du gin sans licence au début du XVIIIe siècle et interdit toute importation de spiritueux, le gouvernement britannique a provoqué un véritable boom du gin et ainsi l’augmentation explosive d’une production de moindre qualité. Heureusement pour nous, la loi de 1751 sur le gin a freiné la production et induit l’augmentation de la qualité. Ce n’est qu’à partir de ce moment que le gin a commencé à être apprécié par un plus grand nombre. Il jouit aujourd’hui d’une grande popularité !

LE CHOIX DU CASINO 2OOO

Au bar du CASINO 2OOO, il est possible de déguster du gin «Made in Luxembourg». On y trouve celui distillé au Luxembourg par Opyos Beverages présent sur le marché depuis 2016. Il s’inscrit dans un héritage local. Élaboré en petits lots, l’Opyos Luxembourg Dry Gin est un mélange harmonieux de 8 plantes locales récoltées à la main dans nos régions et de 18 botaniques classiques pour ce genre de gin. Ceci confère à ce London Dry Gin un parfum et un profil de saveur atypiques, une complexité appréciable.

GIN – EINE ARISTOKRATISCHE SPIRITUOSE

Trotz seiner nicht ganz so vornehmen Vergangenheit hat sich Gin zum Trend-Getränk gemausert. Im Großherzogtum erlebt es zurzeit einen Boom, der auch die Produktion des Gins „Made in Luxembourg“ ankurbelt. Der Ursprung des Gins ist alles andere als edel. Die Wacholderbeeren – Grundbasis des Getränks – wurden nämlich erstmals in Holland als Mixtur mit Alkohol als eine Art pharmazeutische Magentropfen unter dem Begriff „Genever“ berühmt. Die Verbreitung dieses berauschenden Gebräus auf den englischen Inseln zog verheerende Folgen mit sich: Massenproduktion und -alkoholismus. Erst nach dem „Gin Act“ aus dem Jahr 1751 erlangte das Getränk nach und nach seine heutige Popularität. Kontrollierte Qualitätsware statt minderwertigem Massenprodukt. Queen Mum, die Mutter der amtierenden Queen, galt als absolute Gin-Genießerin, genehmigte sie sich doch ganze acht Gläser am Tag! Auch heute ist Gin wieder in. Nicht umsonst gibt es immer mehr Brennereien im Großherzogtum, die sich der trendigen Spirituose annehmen. Im CASINO 2OOO wird der lokale Gin von Opyos Beverages serviert, ein außergewöhnlicher London Dry Gin mit dem Label „Made in Luxembourg“ für alle Gin-Liebhaber.

“L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.”