ACTES DE LA CONFÉRENCE ET DE LA JOURNÉE D’ÉTUDES AU SUJET DES « MAISONS DE TRANSITION »

Page 16

Coopération avec les partenaires externes Modérateur : M. Raoul Schaaf, directeur du Comité National de Défense Sociale (CNDS) La question suivante a été posée : Quel type de coopération est nécessaire entre la « Maison de transition » (qui ne peut assurer seule toutes les prestations requises par les résidents) et des partenaires spécialisés (œuvrant dans le domaine de la toxicomanie, de la mise au travail, de la psychiatrie, du surendettement, …) ? Le client doit être au centre de l’action. Les associations ne doivent pas se mettre en situation de concurrence entre elles, mais travailler pour une même cause. La sortie doit être préparée dès le moment de l’incarcération. Deux types d’accompagnement social sont possibles : celui du « case-manager » ou celui de la personne de référence (que la personne concernée peut choisir idéalement elle-même). Dans les deux cas, les intervenants doivent se connaître et être en connexion. La coordination ne doit pas seulement avoir lieu au niveau des associations, mais également au niveau des Ministères. >>> Retrouvez toutes les conclusions en page 41

Coopération entre les prisons de Givenich, Schrassig et le Service Central d’Assistance Sociale (SCAS) Modérateur : M. Sacha Schneider, préposé du Service Psycho-Socio-Educatif (SPSE) du Centre pénitentiaire de Luxembourg Les discussions ont eu lieu autour des questions suivantes : Quelle serait la meilleure façon de coopérer entre les établissements pénitentiaires et le SCAS ? Quelles informations peuvent et doivent utilement être communiquées ? Il existe déjà une coopération entre les SPSE et le SCAS. Ils ont le même but, c’est-à-dire la réinsertion du détenu. Néanmoins, la transparence est à améliorer, surtout pour la personne concernée. Plus de réunions devraient avoir lieu entre le SCAS, le SPSE et le client (éventuellement accompagné de son avocat en cas de besoin). Le détenu doit être au centre de l’action. Il est à éviter que le détenu ne doive raconter son histoire plusieurs fois. La transition doit se réaliser de manière fluide. >>> Retrouvez toutes les conclusions en page 43

Transposition des idées présentées par les experts internationaux au Luxembourg Modératrice: Mme Catherine Olinger, attachée au sein de la Direction des affaires pénales et judiciaires du Ministère de la Justice Cette table a cherché à répondre à la question suivante : Parmi les idées proposées par les 3 experts internationaux, lesquelles pourraient être adaptées pour servir au mieux les besoins du contexte luxembourgeois ? Différentes idées proposées par les 3 experts ont retenu l’attention particulière des participants : la coopération entre les partenaires, la signature d’une convention d’engagement, les consultations en matière de dettes pendant l’incarcération, la possibilité d’une prise en charge du loyer pour les peines inférieures à un an, l’accompagnement de la famille pendant la durée de l’incarcération, la mixité des publics, le bénévolat, l’importance du travail et des activités régulières et le fait d’accompagner également les prévenus. Les peines alternatives à la privation de liberté sont à privilégier. Les règles dans une maison de transition doivent permettre des rechutes si elles ne sont pas excessives. >>> Retrouvez toutes les conclusions en page 44

16


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.