TOURISME
Après des travaux d’envergure, l’ex 1835 Radisson Blue est devenu Canopy by Hilton.
CANOPY BY HILTON :
L’ART DE
L’HOSPITALITÉ
Les fleurons de l’hôtellerie cannoise se sont récemment enrichis de nouvelles enseignes qui ont offert une cure de jouvence à plusieurs établissements phares du littoral (voir page 34-35). Parmi elles, le Canopy by Hilton a succédé au 1835 Radisson Blu. Un nouvel hôtel de prestige ? Oui, mais pas seulement. Si le Canopy peut se prévaloir d’un intérieur aux accents méditerranéens à la fois cosy et tendance, signé du designer belge Ramy Fischler, ainsi que d’une table sublimée par une vue spectaculaire à 360 degrés, il se démarque surtout par sa vocation culturelle inédite. En se faisant l’écrin d’une véritable biennale d’art contemporain intitulée Nouvelle Vague, il offre une dimension artistique à l’expérience client et visiteur, avec la volonté de la partager avec le public local et même les scolaires.
C
anopy by Hilton, c’est d’abord une histoire de famille : celle de Nathalie Esnée, qui a dirigé plusieurs établissements hôteliers sur la Côte d’Azur dont le 1835 Radisson Blu, né de son rachat en 2002 de l’ancien Sofitel Méditerranée. C’est aux côtés de son fils, Nicolas Esclapez, qu’elle a choisi de mener l’aventure extraordinaire du Canopy,
inauguré le 11 septembre dernier. Ensemble, en tant que propriétaires, ils vont transformer le Radisson Blu en une enseigne flambant neuve et atypique, désormais sous la signature Hilton. À lui, PDG du groupe hôtelier NVH, les rênes de l’établissement ; et à elle, en tant que collectionneuse d’art, la mission de directrice artistique de ce lieu pas comme les autres.
Confort hôtelier et écrin artistique
Lors de l’inauguration de l’établissement le 11 septembre dernier, en présence notamment d’Alexandra Martin, députée de la 8e circonscription des Alpes Maritimes, David Lisnard a salué l’investissement important réalisé par le groupe familial dirigé par Nicolas Esclapez et Nathalie Esnée, qui s’inscrit dans « une logique patrimoniale, de transmission » et dans l’excellente dynamique touristique de Cannes (voir page 34-35) ; ainsi que la dimension culturelle et artistique de l’hôtel.
32 CANNES SOLEIL N° 242 - NOVEMBRE 2023
Car il est ici question d’hospitalité, mais pas que. Bien sûr, l’hôtel et ses accents méditerranéens, dont les tonalités terracotta font écho à celles de l’Estérel, répond à toutes les promesses d’un accueil à la fois haut de gamme et empreint d’une chaleur toute méridionale. Dès la porte franchie, les plus de 1000 pots en céramique de Vallauris qui habillent le brunch club Café Crème se font la signature d’un spot authentique, gourmand et largement ouvert sur la ville. Au plus haut du bâtiment, le restaurant et bar à cocktail Marea
conjugue une vue à couper le souffle à 360° qui balaie la baie de Cannes, les collines de l’Estérel et la colline du Suquet, et une table fine de saveurs du soleil dirigée par le chef californien Alexander Burger ; sans oublier non loin de là un spa raffiné qui invite au bien-être absolu. Bien sûr, les 141 chambres, dont deux suites d’un peu plus de 100 m2, offrent le meilleur du confort hôtelier avec des boiseries chaudes, ses meubles design et de larges ouvertures sur la mer. Mais leur originalité est ailleurs, ancrée dans une particularité singulière : celle d’avoir été conçues spécifiquement,
CHAQUE CHAMBRE PRÉSENTE ET EXPLIQUE LES ŒUVRES D’UN ARTISTE SÉLECTIONNÉ jusque dans la fabrique sur mesure du mobilier, pour être les écrins privilégiés des œuvres de douze artistes reconnus* et sélectionnés par un jury confirmé dans le cadre d’une biennale qui vient s’installer dans le paysage culturel cannois, répondant au nom inspiré de Nouvelle Vague. « Nous avons voulu créer un hôtel de collectionneur pour les collectionneurs, précise Nathalise Esnée, un hôtel hybride, rayonnant aussi bien par sa clientèle internationale que par la fréquentation des riverains tout en mettant à l’honneur la création contemporaine sous toutes ses formes. » Une création perceptible partout dans l’établissement,