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ALLÉES DE LA LIBERTÉ :
AUPRÈS DE
MON ARBRE…
Micocoulier
La célèbre chanson de Georges Brassens se fredonne à l’envi sur les Allées de la Liberté, où des arbres de grande taille ont été plantés en pleine terre en novembre dernier sur la portion comprenant le kiosque à musique, dans le cadre de la rénovation et de l’embellissement du site « comme prévu et conformément à notre engagement dès la conception même de ce projet de mandat emblématique, et d’ailleurs aussi comme nous le faisons pour chaque opération de rénovation, comme l’a souligné David Lisnard. Viendra ensuite le tour de la promenade de la Pantiero avec de beaux et grands platanes sains. »
M
icocouliers de Provence de 5 à 6 mètres de hauteur, jacarandas, palmiers et donc platanes… Au total, outre les nombreux agrumes en pots, ce sont 224 arbres qui ont été ou seront plantés sur l’ensemble du projet de rénovation, d’embellissement et de végétalisation des Allées de la Liberté, soit 33 de plus qu’avant pour apporter beauté et fraîcheur à la grande place centrale et méditerranéenne de Cannes qui forme désormais un vaste ensemble harmonieux, de la place du général De Gaulle à la place Bernard Cornut-Gentille, en incluant le cours Félix Faure piétonnisé. La végétalisation de
Micocoulier
ces Allées rénovées est au cœur même de l’opération, qui a aussi permis de sécuriser le site et de mettre 40 000 m2 d’espaces publics en accessibilité, là où les personnes handicapées peinaient jusqu’alors à circuler. L’objectif était de créer une belle agora arborée et végétalisée en plantant des arbres sains, en remplaçant ceux qui étaient malades et qui, malgré les apparences pouvaient avoir des racines et des troncs très fragilisés par des champignons, en harmonisant les générations et tailles des végétaux et en diversifiant les essences afin d’éviter le risque d’une contamination par un seul nuisible. « Partout où nous le pouvons, et où les lieux permettent aux systèmes racinaires des sujets de se développer et à ces êtres vivants – qui ont donc tous une durée de vie et qui peuvent aussi tomber malades – de s’épanouir de façon pérenne et écoresponsable, nous plantons, massivement, rappelle David Lisnard. Nous le faisons pour oxygéner notre ville, pour lutter contre le réchauffement climatique – en complément de nombreuses autres opérations concrètes –, mais aussi pour apporter du beau, et donc de la poésie à nos espaces publics. Le Beau, c’est la qualité de vie. »
Jacaranda
CANNES SOLEIL N° 243 - DÉCEMBRE 2023
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