BRUXELLES POST-EUROPE

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A va n t p r opos Premièrement, ce mémoire est né d’une volonté à confronter des questions qui m’animent, depuis le début de mes études, à mes convictions sur la société contemporaine. Cela se traduit par trois questions : Doit-on « Construire » pour la ville ou pour les personnes qui y habitent ? Par quoi cela passe-t-il ? Est-ce possible de mêler ces deux démarches en une ? Comment lire le passé des villes pour mieux appréhender leur futur ? En quoi l’existant et l’identité culturelle ont-ils une influence sur le développement des villes ? Sur quoi notre regard doit-il se porter lorsque l’on pense à un projet ? Un lieu peut-il répondre à la question : « Qui suis-je ? ». Deuxièmement, de ma passion pour Bruxelles. Je souhaite mettre en question mon expérience personnelle et mon regard sur Bruxelles. J’y ai vécu pendant un an, qu’ai-je retenu culturellement, physiquement, moralement? Pourquoi me suis-je étonné de voir en Bruxelles une ville de « l’éternel provisoire » ? Voire celle d’une « éternité provisoire » ? « Rien n’y trouve un achèvement, mais rien non plus semble définitivement perdu. Sauf ce qui a été détruit »1. Troisièmement, de mon admiration des friches ferroviaires et zones industrielles qui représentent à mes yeux des terres de possibles. Quatrièmement, de la friche de Josaphat, le choix d’un lieu auquel je me suis attaché. Ce mémoire espère donc amener une réflexion sous forme de cinq nouvelles formant ensemble une histoire. 1.  KIR, Emir, LAGROU, Evert, Bruxelles, 175 ans d’une capitale, Liège, Mardaga, coll. « architecture et urbanisme », 2005, p167.


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