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Préface, par Ken Baugh
Préface L’idée maîtresse
Un jour, j’ai entendu parler d’un étudiant sur le point de passer son examen final d’ornithologie, l’étude des oiseaux. Le cours était compliqué et le professeur jouissait d’une terrible réputation. Vous les connaissez, ces professeurs qui mettent un point d’honneur à rendre leurs cours le plus difficile possible. Eh bien, la fin d’année approchait et cet étudiant se croyait prêt… mais comment savoir vraiment si tous nos efforts ont suffi avec ce genre de professeurs? Le jour de l’examen, il est entré dans la salle de classe mais rien: aucun ordinateur n’était allumé, aucune feuille de question sur le bureau. Rien. Il a commencé à observer autour de lui et a vu vingt-cinq images de pattes d’oiseaux. Il n’avait aucune idée de ce qui se passait.
Une fois le reste de la classe arrivé, le professeur s’est levé et a déclaré: — Pour l’examen final, vous devez identifier ces vingtcinq espèces d’oiseaux au seul examen de leurs pattes. L’élève s’est emporté: — C’est fou. J’ai étudié comme un dingue et je me croyais prêt à tout, mais là, c’est trop! Personne ne peut réussir un examen comme celui-ci! — Oh, a répondu le professeur, comme c’est dommage, car c’est votre examen final! — Ce n’est pas juste et je ne le passerai pas.
— Vous le devez, pourtant, car vous êtes l’étudiant et le professeur, c’est moi. Vous devez passer cet examen ou je vous recale. — Puisque c’est comme ça, allez-y et saquez-moi. Le professeur lui a alors demandé: — D’accord, vous êtes recalé. Quel est votre nom? L’étudiant, d’un air indigné, a alors fixé le professeur du regard. Il a enlevé ses chaussures et ses chaussettes, a relevé les jambes de son pantalon et répondu: — Je ne sais pas, dites-le-moi!
Ah! Si seulement j’avais eu le courage de le faire avec certains de mes professeurs! Ce n’est pas évident de se préparer à un examen ou à une période difficile de la vie. Vous avez beau vous organiser, vous préparer, tout planifier, vous ne savez jamais vraiment si vous êtes prêt jusqu’au moment fatidique. Jésus a préparé ses disciples pendant trois ans, mais en Jean 13 à 21, il leur en faut un peu plus. Ils ne sont pas tout à fait prêts pour ce qui va arriver – et Jésus le sait. Alors, à partir de ce moment-là, Jésus détourne son attention des foules et se concentre sur la préparation de ses disciples pour leur examen final. Pour la période où ils vont devoir poursuivre son travail. L’idée maîtresse des chapitres restants parle de se préparer aux inévitables difficultés de la vie.
Jésus a promis que «Vous aurez des tribulations dans le monde» (Jean 16:33). Voilà une promesse à laquelle la plupart d’entre nous ne souhaiterons pas trop «nous accrocher». Il s’agit cependant bien d’une promesse, d’une réalité à laquelle nous devons nous préparer. Alors, que faire? Quelles sont les étapes pratiques pour nous préparer aux inévitables difficultés qui se produiront dans cette vie? La réponse tient probablement en une phrase: demeurez en Jésus. Tout disciple de Christ peut se préparer aux ennuis à venir s’il demeure en Jésus. Nous découvrons comment en Jean 13 à 21 – en particulier au chapitre 15.
Jean 15 est l’un de mes chapitres préférés de la Bible. C’est ici que Jésus révèle le secret pour se préparer face
au moindre problème à venir: si nous demeurons en lui, nous serons toujours prêts. Mais que veut dire «demeurer en Jésus»? Ce verbe «demeurer» se traduit aussi par «rester attaché à» (PDV). C’est un verbe important que Jean utilise tout au long de ses écrits: onze fois au chapitre 15, quarante fois en tout dans son récit de l’Évangile, et vingt-sept fois dans ses trois épîtres et Apocalypse. Le verbe signifie: «rester avec, demeurer ferme, s’accrocher quoi qu’il arrive». Autrement dit, Jésus explique à ses disciples, y compris à vous et à moi, que le secret pour être préparé à tous les problèmes qui nous attendent réside dans une totale dépendance à son égard. Comment vivre cette dépendance? De quelles manières pratiques pourrons-nous dépendre toujours plus de Jésus? Quatre habitudes nous garderont dépendants de Jésus et préparés à tout problème éventuel.
Habitude n° 1: faites confiance à la parole de
Jésus. Jésus a dit: «Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez tout ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé» (Jean 15:7). Nous pouvons demeurer dans les paroles de Jésus lorsque nous lisons et étudions quotidiennement notre Bible. Ce faisant, nous connaîtrons la volonté de Dieu et serons mieux en mesure de prier et d’agir en conséquence.
Habitude n° 2: aimez-vous les uns les autres.
Jésus a dit: «Voici mon commandement: Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés» (Jean 15:12). Aucun de nous ne peut vivre sa vie tout seul. Dieu nous a créés avec ce besoin de l’autre, ce besoin de camaraderie. Qu’est-ce que la solidarité, au fond? C’est passer du temps avec d’autres disciples de Jésus, d’autres personnes qui partagent votre faim de la parole de Dieu, d’autres personnes passionnées à l’idée de faire sa volonté. La convivialité offre un contexte favorable, qui va nous stimuler à l’amour et aux bonnes actions. Quand Jésus a commandé à ses disciples de s’aimer comme il les avait aimés, que leur disait-il au fond? De s’aimer jusqu’à se sacrifier pour l’autre. L’amour biblique consiste à rechercher le meilleur pour l’autre. Si
nous agissons de la sorte pour les autres et qu’ils font de même pour nous, nous aurons les forces de faire face à tout, puisque nous nous saurons entourés.
Habitude n° 3: faites confiance au travail du
Saint-Esprit. Jésus a dit aux disciples qu’il leur enverrait «le Consolateur», le Saint-Esprit (Jean 16:7). Le mot désigne celui qui se tient à nos côtés. Le mot grec provient du verbe parakaleô, qui signifie: «exhorter, encourager, réconforter et consoler». Chacune de ces traductions éclaire une facette des différents rôles que le Saint-Esprit joue dans nos vies. Quand nous avons besoin d’être incités à obéir, le Saint-Esprit nous exhorte. Quand nous avons besoin d’être fortifiés, il nous encourage. Quand nous sommes tristes, il nous réconforte et nous console. Jésus a envoyé le Saint-Esprit pour qu’il soit toujours avec nous. Il a promis de ne jamais nous quitter ni nous abandonner.
Habitude n° 4: priez. En Jean 17, Jésus a montré l’importance de la prière. La prière, c’est tout simplement parler à Dieu. C’est une conversation à laquelle nous pouvons participer constamment. «Priez sans cesse» nous enjoint l’apôtre Paul (1 Thes. 5:17): nous devons rester en contact permanent avec le Seigneur par la prière. Jésus a compté sur la prière pour obtenir force, direction et communion de la part du Père. Nous devons imiter cette habitude.
Si vous voulez vous préparer aux problèmes en tout genre qui vous attendent, voilà les quatre habitudes qui vous permettront de rester en Jésus. Si vous les pratiquez, vous serez prêts, quelles que soient les épreuves qui traverseront votre route.
Les commentaires de Warren Wiersbe me guident et m’inspirent depuis le début de mon pastorat. Son style bien à lui ne plane pas dans les hauteurs de l’érudition mais, théologiquement, il tient la route. Warren explique les vérités profondes des Écritures de façon à ce que tout le monde puisse les comprendre et les mettre en pratique. Que vous soyez un érudit de la Bible ou
un tout nouveau croyant en Christ, ses enseignements vous seront bénéfiques, comme ils l’ont été pour moi. Prenez votre Bible dans une main et ce commentaire dans l’autre. Vous serez en mesure d’analyser correctement les vérités profondes de la parole de Dieu et vous apprendrez à les mettre en pratique au quotidien.
Cher ami, délectez-vous des vérités de la parole de Dieu: elle est source de liberté, de paix, d’assurance et de joie. Elle vous mènera à Jésus-Christ.
Ken Baugh pasteur de l’Église Coast Hills Community Aliso Viejo, Californie