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tout de même exercer un large spectre d’expériences au moins dans des scénarios virtuels, les organisations de gyrophare bleu de Zurich et Saint-Gall utilisent des simulateurs de conduite depuis plusieurs années. Le programme spécialement conçu pour la formation aux urgences promet que les acteurs du trafic se comportent dans les situations simulées de la même manière que dans la vie réelle. Concrètement, ce réalisme est exercé dès que le conducteur active le gyrophare et la sirène dans le simulateur. À partir de là, les autres acteurs du trafic réagissent aux droits spéciaux du véhicule d’intervention. Pour un apprentissage réaliste, l’installation de formation Hot Pot utilisée par Schutz und Rettung Zürich (SRZ) dans le centre de formation de Rohwiesen utilise la conduite réaliste dans des voitures et camions en intégrant l’environnement, la situation de conduite, la météo et d’autres influences dans le simulateur de conduite. Une formation régulière dans les simulateurs de conduite complète la formation conventionnelle à la conduite. Pour cela, le centre de formation du SRZ dispose par exemple aussi d’une „ salle de charge ” utilisée pour représenter la charge physique continue lors d’une intervention. Tous ces efforts ont naturellement pour objectif principal de réduire le nombre d’accidents aux courses de service urgentes. Mais les objectifs vont encore bien plus loin. Ainsi, les conducteurs dans le simulateur doivent apprendre entre autres à évaluer les situations de danger, reconnaître rapidement et désamorcer les situations d’accident potentielles, ainsi que reconnaître à temps et interpréter correctement les intentions des autres acteurs du trafic. L’exercice consiste également à exprimer clairement ses propres intentions dans la circulation pour les autres, reconnaître à temps les trajets alternatifs dans la circulation et gérer correctement le stress généré.
Scénarios de formation diversifiés Les outils de simulation nécessaires, utilisés entre autres au SRZ, sont conçus chez Rheinmetall Swiss Simtec à Thoune. Pour le chef de projet Johann Walther, les deux simulateurs de conduite pour véhicules personnels et poids lourds
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servent principalement à la formation aux dangers et à simuler les interactions dans la circulation routière : on s’entraîne virtuellement à ce qui ne peut pas être représenté dans un environnement réel, explique-t-il. Le simulateur passe des scénarios avec une certaine quantité de facteurs qui s’influencent mutuellement : „ Dans la pratique, une représentation de ces scénarios est possible uniquement à travers une simulation virtuelle ”, souligne Walther. Il explique les raisons ayant mené à l’introduction de ce type de formation à travers l’exemple de l’aviation. Ici, des raisons de coûts, de sécurité et de protection de l’environnement ont donné lieu au passage aux simulateurs. Il s’agissait également d’amener le niveau de formation des jeunes pilotes à un haut niveau aussi rapidement que possible à moindres frais, et de maintenir les pilotes existants à ce niveau. Des phénomènes semblables auraient également favorisé l’utilisation des simulateurs dans les organisations de gyrophare bleu. La formation devrait être adaptée constamment, notamment en raison de la hausse constante des exigences, des prescriptions et des changements de lois. Ainsi, comme le dit Walther, les prescriptions et conditions se seraient renforcées et les temps de formation prolongés par le passé dans le domaine des pompiers volontaires. Mais comme les secouristes volontaires manquaient parfois de temps pour investir encore plus de jours et de soirées libres, la formation devait pouvoir être effectuée de manière encore plus efficace, ciblée et flexible. C’est pourquoi la simulation s’est établie comme un moyen de formation optimal. Elle permet d’exercer des problèmes essentiels tels que les bouchons à l’intérieur des villes et sur les autoroutes, tout comme le comportement d’autres acteurs du trafic débordés, le passage d’arrêts de bus et de chantiers, les croisements avec feux de signalisation ou le comportement vis-à-vis des cyclistes, des piétons ou par exemple des animaux. Walther parle aussi de scénarios dans lesquels le comportement près des écoles, dans des zones à circulation réduite ou de rencontre avec forte limitation de vitesse est exercé au même titre que le comportement sur pistes aménagées ou chemins de forêt. Et bien sûr, les poursuites sont exercées, tout comme l’arrêt de véhicules en fuite
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sur l’autoroute ou en ville. Les exercices incluent aussi la communication lors des courses d’urgence ou la conduite dans des conditions difficiles telles que la neige, la glace, la pluie, la nuit ou le brouillard.
Johann Walther Chef De Projet
Formation du comportement pour les cas graves Walther admet qu’une formation de conduite virtuelle ne peut pas remplacer complètement la formation réelle sur les véhicules. Mais il souligne que la grande disponibilité des systèmes, l’authenticité impressionnante de la circulation simulée et le système visuel haute résolution font du simulateur de conduite un outil de formation très efficace. Il faut également noter que les exercices concrets ont une structure différente en fonction du concept de formation. Ainsi, la formation à la poursuite peut durer entre 30 minutes et une heure, alors que les exercices habituels durent généralement entre 10 et 20 minutes. Walther recommande de former les conducteurs de secourisme au moins quatre fois par an sur le système de simulation. Enfin, il fait référence à ses expériences passées de formateur militaire en matière d’intensité de formation : le principe „ exerce-toi comme tu combats ” serait également applicable au domaine civil. Une course d’intervention n’aurait rien à voir avec un combat, mais avec une situation grave, d’après Walther. Comme le système de simulation a pour objectif de former le conducteur ou le personnel de manière aussi réaliste que possible pour les cas graves, la formation comportementale serait essentielle pour réagir correctement dans certains scénarios en cas de stress. C’est exactement sur ce point que Rheinmetall Swiss Simtec s’est concentré lors du développement de son simulateur. La commande des véhicules serait secondaire, car elle fait partie des conditions préalables.