Pourriez-vous revenir sur lâhistoire de la CFPI? La CFPI a Ă©tĂ© fondĂ©e en 1982 suite Ă lâassociation de notre pĂšre, Carlo Lavizzari, et dâOlivier Payot. Il sâagit dâune alliance de compĂ©tences qui a permis de dĂ©velopper des opĂ©rations aussi bien pour le compte de mandants externes, tant privĂ©s que publics, que pour leur propre compte. Notre cĆur de mĂ©tier a toujours Ă©tĂ© la promotion et le pilotage de projets de construction, tant de logements, que de bĂątiment adminstratifs et commerciaux. Notre Ă©quipe est particuliĂšrement stable, sachant que la plupart des acteurs sont lĂ depuis la genĂšse de lâentreprise et quâĂ titre personnel, nous avons intĂ©grĂ© la structure dĂšs 2006. Nous sommes actuellement 7 collaborateurs, dont 4 impliquĂ©s au quotidien dans lâopĂ©rationnel.
Chancy
Vous ĂȘtes une des rares entreprises sur la place de GenĂšve centrĂ©e sur les activitĂ©s de promotion. Pouvez-vous nous en dire davantage? Depuis sa crĂ©ation, le cĆur de lâactivitĂ© de la CFPI repose sur la promotion, ou plus exactement sur le pilotage, tant Ă titre privĂ© pour les associĂ©s, que pour des mandants externes. Nous ne faisons ni le travail de rĂ©gie, ni celui dâentreprise gĂ©nĂ©rale. Notre mĂ©tier consiste alors Ă aider un propriĂ©taire Ă envisager au mieux le dĂ©veloppement de son patrimoine. Cela peut concerner un terrain non construit, mais aussi une transformation ou une densification. Nous accompagnons nos mandants ainsi de A Ă Z, tant dans les dĂ©marches fonciĂšres et administratives, que la rĂ©alisation et sa prĂ©paration. Nous sommes alors confrontĂ©s Ă de multiples partenaires que nous mettons en accord. Il sâagit bien Ă©videmment dâune lourde implication sur la durĂ©e.
La ForĂȘt
ARCenter
La dĂ©ontologie est une de vos valeurs primordiales, nâest-ce pas? La dĂ©ontologie est effectivement une prioritĂ© majeure dans la mesure oĂč nous nous faisons un devoir de traiter avec une Ă©thique irrĂ©prochable et de maniĂšre Ă©quitable lâensemble de notre clientĂšle et promouvoir ainsi une bonne et respectueuse image de la profession de promoteur. Il sâagit dâun vrai mĂ©tier qui ne sâimprovise pas. Depuis prĂšs de 35 ans dâexistence, nous nous efforçons de satisfaire notre large et diverse clientĂšle et le fait dâavoir pu et su rĂ©sister Ă la crise immobiliĂšre des annĂ©es 90 nous semble ĂȘtre la dĂ©monstration de ce savoir-faire et prouve notre soliditĂ©. Il faut Ă©galement ajouter que pour pouvoir rĂ©pondre aux particularitĂ©s genevoises, cela nĂ©cessite des compĂ©tences bien particuliĂšres. Il y a en effet plus de 100 lois qui rĂ©gissent le droit immobilier et il est alors primordial de pouvoir en maĂźtriser les rouages. Notre gage de rĂ©ussite est Ă©galement de travailler constamment en binĂŽme sur chaque projet, mais aussi dâavoir une seule adresse e-mail pour tous, permettant ainsi un suivi optimal des dossiers.
La CFPI vit un tournant avec lâarrivĂ©e de la deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration, nâest-ce pas? Comment voyez-vous son avenir? Depuis notre arrivĂ©e en 2006, nous nous impliquons de plus en plus dans le dĂ©veloppement de la CFPI, Ă tel point quâune prochaine intĂ©gration comme partenaires est sĂ©rieusement envisagĂ©e. Nous prenons alors le temps suffisant pour passer progressivement le tĂ©moin. Cela dit, nous nous positionnons davantage comme mandataire. De mĂȘme et de par lâĂ©volution de lâimage directrice urbanistique et du dĂ©veloppement prĂ©vu par le plan directeur cantonal 2030 et du marchĂ© immobilier genevois, nous sommes, dans un avenir proche, plutĂŽt axĂ©s sur des grands projets.
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