Guild Mag 7

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Edito Combien de temps de trajet avez-vous pour aller travailler ? Moi j’en ai pour quatre heures aller-retour tous les jours. Qui dit mieux ? Hein j’en vois un là-bas qui lève la main. Mon pauvre je te plains. Avec un tel temps dans les transports il n’est qu’une chose à faire, écouter de la musique et lire.

C’est incroyable ce qu’on peut ingurgiter comme livres avec quatre heures de lectures par jour. De quoi remplir une belle bibliothèque. Il est évident que très tôt le matin on cherche à lire des choses distrayantes qui ne demandent pas une grande attention (surtout si on doit aller prendre les transports avant 7 heures du matin, les yeux mi-clos et la bouche pâteuse). Quoi de mieux que les romans de gare et les bons polars. Si vous habitez Paris et que vous désirez savoir ce qui se fait de mieux dans le domaine du polar en ce moment je vous invite à vous rendre aux différents événements de Paris Littéraires "Le Polar" du jeudi 10 au samedi 12 juin.

Aussi le jeudi 10 juin, assistez a la projection d’un film de Jean-Pierre Melville : Le deuxième souffle à l'UGC Gobelins (métro place d’Italie), le vendredi 11 juin, assistez au débat : "Psychopathes et tueurs en série" à l’amphithéâtre de l’hôpital Saint Anne ( 1 bis rue Cabanis dans le 14e) et le samedi 12 juin participez aux nombreuses rencontres qui auront lieu dans les différentes librairies du 13e… Mais revenons-en à une littérature tout aussi captivante, celle de notre journal. Dans les transports, chez vous ou même au travail vous pourrez lire des articles sur : - Captain Biceps, le nouveau héros de Zep (le papa de Titeuf) (page 2) - La fête du cinéma, qui fête ses 20 ans (page 3) - La fête de la musique, et plus particulièrement le groupe Valentine et les Spoutniks (page 4 et 5) - La fête des mères, et des papas aussi, il ne faut pas oublier les papas voyons (page 6) - Le Punisher qui va faire un petit tour dans les salles obscures (page 7) - Un nouveau poème de notre poète maudit Alf Lemoine (page 3) - Spider-Man Unlimited et son comparse Batman Beyond (page 9) - Le fansub, deuxième partie de l’interview consacrée à ces sous-titreurs d'animés (page 10) - le projet de BD de la classe de Hero (page 11) Mais aussi la Pin Up du mois de Vance (page 8) ! En ce qui concerne la deuxième partie du dossier Invaders entamé le mois dernier il vous faudra attendre un mois, en effet le numéro 1 d'Invaders est repoussé d'un mois alors... Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture, et n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou de vos articles à Forumverse.info La Rédaction


Captain Biceps Comme quoi les héros Français sont les plus forts.

Il est clair maintenant que les comics sont devenus une référence culturelle qu’il est de bon aloi d’étaler. Encore récemment considérés comme de la sous-BD, elle-même rangée au rang de sous-littérature… les comics sont désormais un élément du paysage médiatique important. Quoi de plus normal vu que les enfants qui ont grandi nourris à cette culture sont ceux qui créent la culture d’aujourd’hui. Ainsi dans le dernier Tarantino (Kill Bill Vol.2) on a le droit à toute une tirade sur Superman. Mais, me direz-vous, c'est surtout vrai aux USA ! Que nénies, il n’y a qu’à voir le nombre de parodies de superhéros qui ont été faites de par chez nous. Tous encore vous vous souvenez de la parodie des héros en collant des Nuls. Puis la BD franco-belge commence elle aussi à s’intéresser à son cousin américain nommé comics. Les nouveaux auteurs ont grandi avec les héros américains et désirent eux aussi leur rendre hommage à leur façon. Issue de Fluide Glacial le personnage de Gotlib est la parodie des héros américains la plus connue. Super-Dupont (alias Albert Dupont simple mécanicien auto) petit-fils du soldat inconnu a rencontré dans le tome 4 de ses aventures Zuper-Man, la Ligue de Justice et même les FF. En adaptant à la sauce Franchouillarde le mythe du héros Gotlib fait une critique de la société française. Moins engagées, les parodies servent aussi la franche rigolade, ne reculant pas devant la grossièreté. Ainsi dans « Putain de Télé » (Albin Michel – 1995) Stan & Vince détruisent l’auréole que pouvaient avoir à nos yeux les héros de notre petit écran et de nos comics préférés. Révélant l’horreurs qui se déroulaient sous nos yeux quand on était minot, sans que nous nous en rendions compte : Superman pédophile ? Le Pape chefs d’une secte Ninja ? Disney obsédé sexuel ?

Mais tout ceci n’était que le préambule au plus grand hommage que l’on pouvait faire à la BD américaine : créer le plus grand héros de tous les temps, le plus grand défenseur de la veuve et de l’orphelin. Ainsi la morale et la justice triompheront-elles toujours, protégées par celui qui nous inspire droiture et courage, celui que nous voudrions tous être : Captain Biceps. Ce personnage dessiné par Tébo (dessinateur de Samson et Néon grand fan de Comics) et scénarisé par Zep (papa de Titeuf qui pour la première fois écrit pour un autre que lui) met la pâtée aux plus grands super héros existants Michael Jackson (heuu ?!?), Minouwoman, Spider-Man, Daredevil, Heulk, Torchman, Pacific Man… Alors que les héros américains se prennent souvent très au sérieux en sauvant le monde, créant chez nous une sorte d’émerveillement face à ces demi-dieux, ici le choix a été fait de les rembarrer au rôle de rigolos en collant se mettant des baffes. Désacraliser les héros de notre enfance, un nouveau sport à la mode ? Un moyen d’enterrer notre enfance pour devenir adulte ? Se moquer de personnages se prétendant des modèles, est-ce se moquer de nous-mêmes ? Ou simplement un moyen facile de nous faire facilement rire aux éclats ? Peu importe, ce qui compte c’est que c’est hilarant et qu’on en redemande. Captain Biceps nous embarque dans une série de gags qui feront le bonheur des petits et des grands et égayera notre bédéthèque. Et dire que nous avions pensé tout savoir sur les héros alors qu’on ne connaissait pas le meilleur d’entre eux. Honte sur nous, et pour réparer cette lacune je ne dirai qu’un seul mot « Captain-Biceps !!! » Beyonder


La Fête du Cinéma Sandrine Bonnaire, Rossy de Palma, Jamel Debouze, Charlotte Rampling, Virginie Ledoyen, Uma Thurman, Vincent Cassel, Tom Cruise, Gad Elmaleh, Bernard Giraudeau, Michael Youn vous l’ont dit non ? C’est les 20 ans de la fête du cinéma !!

Avec le retour des beaux jours, les cinémas cherchent à attirer les spectateurs. Après le printemps du cinéma, voici la fête du cinéma qui va encore faire le bonheur de tous. Le principe est simple, les 27, 28 et 29 juin nous allons pouvoir, en achetant un premier billet plein tarif, recevoir un passeport qui nous donne droit à un nombre illimité de places à seulement 1,50 euro. De quoi faire le plein de films. La Fête du Cinéma a été créée il y a 20 ans à l'initiative de la Fédération nationale des cinémas français avec le ministère de la Culture et l'ensemble des professions du cinéma. Avec une fréquentation moyenne oscillant entre 3 et 4 millions d'entrées, c’est l’occasion pour tous les fauchés de pouvoir aller au ciné sans trop compter. Les sorties du mercredi 23 juin : La Valise des Gros Derrières, Mémoires Of Murder, Au Secours J’ai Trente Ans !, Les Fils Du Vent et Shrek 2.

Les films qui sans doute ne manqueront pas d’attirer le plus de monde seront selon toute vraisemblance : "Shrek 2" avec la voix d'Alain Chabat, "Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban", troisième épisode des aventures du magicien à la cicatrice, "Le rôle de sa vie" de François Favrat avec Agnès Jaoui et Karin Viard, "Ladykillers" des Frères Cohen avec Tom Hanks. Ou moins probablement The Punisher avec John Travolta…

Malheureusement cet événement ne dure pas assez longtemps, mais ça reste quand même un bon plan. Sur ce amusez vous bien… June Maker / Beyonder

Je pense sous la lune Le soir, lors de la nouvelle lune Je pense à la vie avec rancune. Les bus dans la ville me rappellent les vers, Ceux qui traversent les cadavres en long en large et en travers, Se nourrissant du corps putréfié, Formant des galeries dans le macabé. Les rues comme ces créations animales Permettent le déplacement des charognards idéales: Ceux qui se trouvent dans ces transports, Et qui traversent la ville, le mort.

Le soir, lors de la pleine lune Je pense que rien ne change et que c’est une lacune. Les gens n’en ont rien à faire, Ils ne se battent que pour sauver leur bouffes, leurs terres, Et c’est bien humain, mais pas civique. La prise de conscience serait dramatique, Les gens se rendraient compte qu’ils sont pas si bien que ça. La société résisterait-elle à cette révélation là ? Ils se terrent comme les insectes grouillant sous terre Et disent à ceux qui crient leurs misères de se taire.

Le soir du premier quart de lune Je pense aux gens sans fortune, Les morts-vivants des villes, Dont ils sont le profil. Quelques riches, tels des croques morts, Croquent, mangent, se nourrissent de la misère tels des porcs. Les honnêtes citoyens aident ces charognards A saigner à blanc les plus démunis pour quelques dollars, Sans même s’en rendre compte, leur inactivité Est la preuve de leur culpabilité.

Le soir lors du dernier quart de lune Je pense à la vie avec Rancune. Rancune est un ami à moi. Avec lui en voyant le monde tel qu’il est, on a perdu la foi. Les charognards ont comme compère Prospérité, Qu’ils nourrissent sur le dos des pigeonnés. Pour guérir la société Il faut la disséquer Et retirer ce vers solitaire Qui bien que son hôte se meure, prospère. Alf Lemoine


Valentine et les Spoutniks à la fête de la musique C'est en 1982 que le Directeur de la Musique et de la Danse décide de fêter le solstice d'été (le 21 juin) en faisant participer les cinq millions de français qui font de la musique (dont un jeune sur deux tout de même). Cette initiative est très vite adoptée par les musiciens professionnels et amateurs de tous horizon musicaux qui sont exhorté à faire partager leur passion dans la rue entre 20h30 et 21h. Le ministère de la Culture diffuse même des plans pour que ceux qui n'ont pas d'instruments puissent en fabriquer, ce qui contraste avec la "Symphonie Fantastique" de Berlioz jouée sur le parvis du Palais Garnier par l'Orchestre de l'Opéra.

Alors que traditionnellement le 21 est un jour pluvieux, le soleil brille (au métaphorique bien sûr) dans les rues au son de jazz, rock, musiques traditionnelles, opérettes…grâce au soutien de la SACEM, à la gratuité des concerts, et le relais des médias (même s'il n'était pas présent dès les premières années) et l'appui des collectivités territoriales (qui voient là un bon moyen de communiquer). Dès 85 la fête de la musique dépasse les frontières hexagonales, le son des troubadours va envahir en moins de 15 ans plus de cent pays. Cette fête de la musique permet de donner à cet art une véritable place privilégiée.

un son pop de style :"guitare électrique avec de la reverb". On préfère les sons plus bruts et énergiques, ou alors plus authentique et chaleureux comme dans le blues, la folk et le reggae. A ce jour, La plupart des groupes s'inscrivent plus dans une démarche d'expression directe et brute, comme dans le rock, alors ils utilisent fatalement un son brut. Tout le monde veut extérioriser sa révolte contre tout. Mais à chaque période, il y a toujours un groupe qui utilise ce son. Il serait plus honnête de dire que ce son n'est pas délaissé, mais qu'il n'est pas très prisé et qu'il n'est pas connu du grand public. Beyonder : Les autres titres qui ne sont pas encore enregistré, mais déjà sur le papier, sont-ils dans le prolongement de cet univers 60’s ? Valentine et les Spoutniks : Oui, ils seront bien dans le prolongement de l'univers 60's.

Ainsi le 21 juin 2003 le ministre de la Culture et de la Communication (Jean-Jacques Aillagon) a consacré Iggy Pop au rang d'officier des Arts et des Lettres, et Zazie, Carla Bruni, Thomas Fersen ont été fait chevalier des Arts et des Lettres. Cette grande fête institutionnelle est l’occasion idéale de découvrir de nouveaux talents et des sons hors format radio. Le disque « Elodie ne veut plus jouer avec nous » est un disque d’amateur pour les amateurs. Ca faisait longtemps qu’on avait plus entendu un tel son. J’ai interviewé Valentine et les Spoutniks pour vous, dont le porte parole est Outsider. Beyonder : Bonjour et merci de bien vouloir nous accorder un peu de ton temps. A ton avis pourquoi les groupes pop d’aujourd’hui ont-ils délaissé ce son ? Valentine et les Spoutniks : Il y a eu une vague dans les années 90: c'était la "Brit pop" et la "ligne claire" en France, où ce son a été de nouveau prisé, mais c'est retombé. De toute Façon, cela marche par coup de coeur. Les jeunes, lorsqu'ils jouent de leurs guitares, ont des références comme Hendrix, Led Zepplin,ETC... Il est vrai, peut -être, que les gens sont spontanément attirés par des sons puissants. Les jeunes ne sont pas portés vers

Beyonder : A-t-il été facile d’obtenir cette ambiance musicale ? Valentine et les Spoutniks : Il est facile d'obtenir à ce niveau cette ambiance musicale quand on sait parfaitement ce que l'on veut faire ressortir. J'ai des références musicales pop bien précises et donc j'ai l'idée d'une chanson et d'un son bien précis également. Le thème d'"Elodie", déjà défini au préalable, consistait donc de faire une chanson pop intimiste classique avec un son de guitare électrique avec pas mal de reverb. Les soucis techniques ne sont pas trop contraignants à notre modeste niveau : une guitare correcte,un ampli, un quatre pistes, ça suffit. Après, le plus dur est de trouver les collaborateurs qui comprennent où tu veux en venir pour recréer cette ambiance et qui sachent manipuler la technique du son, j'ai eu cette chance. Beyonder : Ces collaborateurs comme tu les appels ce sont des amis à toi, a-t-il été facile de les convaincre de ta vision des choses ? Valentine et les Spoutniks : Je tiens à dire que le collaborateur fondamental sans qui rien n'aurait pu se …/…


Valentine et les Spoutniks à la fête de la musique

faire, c'est Mikaël! Il a su parfaitement recevoir et comprendre mes attentes et il a su les réaliser, en faisant preuve de beaucoup de patience et d'écoute. Faire ressortir le son, tel qu'on le conçoit, aussi fidèlement est exceptionnel. Cela n'a pas été dur de le convaincre, Mikaël dispose d'une bonne culture pop, il connait bien mes références et il faisait déjà de la musique pop avec ses copains. Il avait apprécié la chanson et l'idée qu'une chanteuse puisse l'interpréter le motivait. Pour Valentine, avec beaucoup de simplicité et d'enthousiasme, elle avait accepté de se prêter au jeu. Elle avait bien aimé la chanson. Cela dit, c'était dur de trouver une chanteuse. Olivier, à la flûte, et Fred, à la clarinette, ont une grande culture musicale classique et instrumentale et ils aiment bien aussi les musiques de films et la pop orchestrale comme "Divine Comedy", On a pu se retrouver sur ce terrain là, ils sont très ouverts.

Valentine et les Spoutniks : Oui, mais pour deux chansons encore, c'est tout. Cela dit, La personne la plus récurrente dans mes chansons est "Guillemette", une cousine à Elodie.

Beyonder : Et comment as-tu réuni tout ce petit monde. Valentine et les Spoutniks : C'était difficile car il fallait compter sur la disponibilité de chacun. On enregistrait tous séparément chez Mikaêl. On a reçu Valentine qui est venue chanter durant une soirée, puis un autre jour, Olivier et Fred, puis après, les choristes Samantha et Raphaëlle.

Beyonder : Pour finir, comme il est devenue une habitude dans notre journal, voici la question idiote. Après « Elodie ne veut plus jouer avec nous » et prochainement « Elodie à bord du Spoutnik» va-t-on avoir droit à La Lettre à Elodie, puis Elodie Soirée Disco comme avait lui-même décliné ses chansons Boris en 1995 ? Valentine et les Spoutniks : Non, en fait on ne retrouvera plus Elodie dans les chansons à venir, mais des titres qui n'ont rien à voir tel que « Martine ne veut plus jouer avec nous », « Silvie ne veut plus jouer avec nous » et bien sûr « Christine ne ne veut plus jouer avec nous » (rires) Question du Beyonder

Beyonder : Après avoir rallier à ta cause tes partenaires a-t-il été facile de trouver le matos pour faire l’enregistrement. Valentine et les Spoutniks : A ce niveau, l'accession à un matériel s'est assez démocratisé. Mais je suis assez bloqué pour investir car je ne sais pas si je fais des choses assez valables pour justifier de telles dépenses. Cela dit le Quatre pistes n'étant pas à moi, j'en ai rarement l'accès. Et je ne suis pas sûr que tout le monde ait forcément du temps à me consacrer, la disponibilité de chacun n'est pas une chose simple. Je ne peux pas mobiliser du monde pour ma pomme. Mes amis ont déjà été très sympas d'avoir participé, je les remercie encore. Beyonder : Pour la petite histoire ce disque a été composé pour une vraie personne, une vraie Elodie. Comment a-t-elle réagie en découvrant qu’il y avait tout un titre sur elle ? Valentine et les Spoutniks : Elle a surtout été très intriguée par le thème et le sujet de la chanson. Pourquoi avoir fait une chanson sur ce sujet? Ce n'est pas le fait qu'il y ait eu tout un titre sur elle qui la dérangeait le plus, mais plutôt le sujet du titre. La question n'est pas :" pourquoi une chanson sur Elodie?" mais:" Pourquoi dire qu'Elodie ne veuille plus jouer avec nous?". Beyonder : Cet album est composé en grands thèmes retrouveront-on des thèmes d’Elodie dans les prochains titres ?

Beyonder : Tout à l’heur tu parlais d’Hendrix, de Led Zepplin… Quels sont les groupes qui t’on inspiré ? Valentine et les Spoutniks : Je suis très marqué par toute la vogue pop anglaise psychédélique des années 60. Notament, Syd Barrett, le 1er leader du groupe des "Pink Floyd", bien sûr ,les "Beatles" avec l'album "Revolver",en particulier. Mais pour la chanson d'Elodie qui n'est pas psychédélique mais plutôt une chanson pop intimiste, je me suis inspiré des ballades du "Velvet underground" et de la pop française des années 80 et 90 comme "Eli et Jacno", Etienne Daho et "Autour de Lucie".

Réponses d'Outsider


Sommaire

Bonne fête Maman Et bonne fête Papa Dès la Grèce antique on fêtait Rhéa, la mère de tous les dieux, plus tard les Romains célébraient les "Matralia", fête des femmes et des mères, au mois de juin.

Après avoir totalement disparu, cette tradition fût de nouveau respectée. En effet Napoléon décida de rendre cette fête officielle dès 1806. La première fête des mères a été célébrée par l'Union Fraternelle des Pères de Famille en juin 1906, dans l'Isère. Avec la première guerre mondiale les français voient les américains écrire énormément de courrier à leur mère. Cet envoi massif de lettre pour le "Mothers Day" déjà mis en place aux Etats-Unis. De là croit l’envie célébrer aussi les mères en France. Le but étant de mettre en avant les vertus de la famille et prôner l'importance de la fécondité en cette période de déclin démographique. Le 16 juin 1918, à Lyon, est célébrée la première "Journée des mères", puis en 1919 une "Journée des mères de familles nombreuses" le 15 août, jour de l'Assomption de Marie, mère de Jésus. En 1920, on célèbre les "mères méritantes" en mai. Le gouvernement décida alors d’officialiser la "Journée des mères" en 1928. Cette fête est régie par une loi depuis le 24 mai 1950. Fixée au dernier dimanche de mai, elle est, comme c’est le cas cette année, reportée au premier dimanche de juin si le dernier dimanche de mai est aussi celui de la Pentecôte. C’est Sonora Smart Dodd à Spokane, aux Etats-Unis, qui en écoutant un sermon le jour de la fête des mères de 1909 décida de créer une fête pour que les enfants honorent leurs pères. En effet élevée par son père, Henry Jackson Smart, après la mort de sa mère, elle voulait lui faire savoir à quel point elle lui était reconnaissante. Elle choisit le mois de juin car c’était le mois de naissance de son père pour organiser la première fête des pères.

Sur ce je vous laisse à vos préparatifs de cadeau fait main pour vos parents. Prenez donc inspiration sur les quelques idées que vous donne Pierre Desproges : " (…) tandis que j'ouvrais machinalement le tiroir aux trésors où la mère de mes enfants et moi même engrangeons jalousement les charmants cadeaux qu'année après année les petits anges confectionnent de leurs petites mains potelées, sous la tendre férule de la maîtresse d'école. Il y a avait là, pêle mêle, sous mes yeux éblouis d'émotion paternelle, six colliers de nouilles, trois bracelets de haricots, huit videpoches en pots de yaourt, harmonieusement enrobés de feutrine mauve et jaune, cinq boîtes à bijoux Caprice des Dieux, et trois magnifiques pieds de lampe de chez Préfontaines, consignés, certes, mais quand on aime, on ne compte pas. [sans oublier l’incontournable] déclaration octosyllabique, dont le texte, délicatement colorié façon la gerbe, enveloppe encore le joli cache-pot William-Saurin de la dernière fête des pères. C'est un fort beau texte. Je ne résiste pas au plaisir de vous en faire profiter. La Merveille : Ma vie est un enchantement / Quand je m'endors, quand je m'éveille, Ou quand je joue, à tout moment, / Une fée douce me surveille. Elle m'entoure de soins charmants / Cette merveille, c'est maman." Beyonder

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The Punisher Ce n’est pas l’histoire d’une vengeance, mais celle d’une punition.

Le Punisher n’est pas un héros à la Superman, ni super pouvoirs, ni respect de la vie. Non ce serait plus un inspecteur Harry super violent qui pense que pour que les criminels payent et ne recommencent plus il faut qu’il soit juge, jury et bourreau. Tuant ses ennemis de sang froid, ce personnage a été créé par Marvel en 1975 (apparu pour la première fois dans Amazing Spider-Man 129). Notre fou de la gâchette a déjà tenté en 1989 une percée au cinéma. Pour vous dire, Mark Golblatt, le réalisateur, a dû venir en France pour voir son film sur grand écran. En effet ce film de 5 millions de dollars de budget ne sortit pas en salles aux USA. Pourtant le monteur était celui de Rambo II, le chef en second celui de l’équipe de Robocop et le premier rôle taillé pour l’ancien champion de karaté Dolph Lundgren (oui celui qui a joué Musclor). Vous n’allez pas me dire que le film n’a pas marché parce que le Punisher ne portait pas de tee-shirt à tête de mort ? Non ? Ah oui, c’est vrai le film avait l’air d’être fait pour la TV en première partie d’après-midi (plusieurs fois le micro perche entre dans le champ de la caméra, ce n’est pas très sérieux tout ça). Malgré cela le justicier expéditif tente encore les producteurs Hollywoodien. Le succès des Spider-Man, Hulk et autres X-Men a relancé la machine. Et vu le four du premier film on peut se dire que les droits d’adaptation de ce personnage devaient être les moins chers de chez Marvel. Et pendant qu’on est dans les économies de budget on prend un acteur pas trop connu dans le rôle principal (Thomas Jane), mais comme il faut quand même attirer le quidam on va mettre un nom connu sur l’affiche (John Travolta). L’ancien héros de Grease qui connaît des hauts et des bas est toujours demandeur d’un rôle qui re-booste sa carrière, ce qui permet aux producteurs d’avoir une célébrité mondiale pour pas trop cher s’ils sont attentifs au cours boursier des acteurs (comme tout cours boursier il faut acheter au plus bas et revendre au plus cher).

C’est donc le 9 juin 2004 que sortira en France le film réalisé par Jonathan Hensleigh (le film est sorti depuis le 16 avril aux USA).

Pendant deux heures vous assisterez à un drame humain : l’ancien membre de la Delta Force Frank Castle devenu agent spécial au FBI voit tuer sa famille sous ses yeux. Alors que ce qui décida Batman à devenir un héros était la mort de ses parents, c’est la mort de son fils et de sa femme qui décidera Castel à faire payer le coupable à la hauteur de son crime. Bref un film de divertissement qui ne révolutionne pas le monde du cinéma, même s’il nous offre un anti-héros apportant ainsi une bouffée d’air au milieu de cette déferlante de bons samaritains en collant qui envahissent nos salles obscures. Pour ceux qui le désireraient, vous pouvez retrouver le Punisher dans la BD officielle du film et dans la collection luxueuse 100% de chez Marvel disponible en librairie. Sans oublier le jeu vidéo développé par les studios Volition Inc. prévu sur Xbox et PS2 pour l’automne 2004 aux EtatsUnis. Sur ce, soyez sages si vous ne voulez pas être punis. Beyonder

ADVERTISMENT :



Spider-Man Unlimited Vs Batman Beyond

« Noubliez pas que dans le Futur tout est possible » Les frères Bogdanoff.

L’adaptation en dessin animé de bande dessinée est d’une affligeante banalité. Ne serait-ce qu’en 1941, on voyait déjà le premier dessin animé de Superman, fait par les frères Fleisher. C’est le premier dessin animé qui ne met pas en scène un animal mais un personnage à l’anatomie humaine. Puis pour varier les plaisirs, on ne fait pas que dans la qualité. Ainsi en 1966 on fait des adaptations pas très adaptées des BD de Jack Kirby. Le principe est simple. Vous avez aimé les comics de Kirby retraçant les aventures de Captain America? Oui ? Alors on découpe les dessins et on les anime façon South Park dans un dessin animé qui reprend le scénario et les dessins des BD parues quelques temps auparavant. Là pour le coup, le Kitsch est présent à mort. Mais arrivent dans les années 90 des dessins animés destinés à amener un peu de liquidité financière à Marvel (en vendant les droits). En effet cette période n’est pas la meilleure qu’aient connu les maisons d’édition américaines (Marvel était au bord de la faillite). Mais comme il fallait varier un maximum les personnages à adapter (Spider-Man, Fantastic Four, Hulk, Iron Man, les X-Men et autres Silver Surfer étaient déjà passés à la moulinette TV) les producteurs ont eu l’idée de faire une deuxième série animée basée sur Spidey. Mais attention ce serait une version alternative de notre héros. Ce n’est pas la première fois qu’un dessin animé prend du recul avec l’œuvre d’origine : rappelez vous du Phantom 2040 (dessin animé français de 1994) qui reprenait le concept du comics The Phantom mais à la sauce futuriste. Cette fois Spider-Man Unlimited, réalisé par Red Richard en 1999 (pour Kid Fox) narre la manière dont notre héros va sauver les humains de la Contre-Terre des créations du Maître de l'évolution, dans un monde très proche de celui de Spider-Man 2099 (série alternative de chez Marvel déclinant déjà les héros actuels à la sauce futuriste). On y rencontre Vénom et Carnage ainsi que des versions alternatives du Vautour et de Green Goblin (des méchants de l’univers classique de Spider-Man).

Cette série qui n'eut que quelques épisodes (elle n'a pas marché) à pourtant vue le jour en même temps qu’un grand succès animé : "Batman Beyond" (diffusé en janvier 1999 sur WB network). Cette série pourtant se situe sur le même créneau en montrant une version alternative (futuriste) d'un héros de BD connu, un univers étrange où on doit tout redécouvrir, un générique punchy (guitare électrique à l’appui) et un robot plus humain que les humains, devant lutter pour être accepté pour ce qu’il est. Ce robot apparut la pour la première fois dans l’épisode 27 de Batman Beyond (qui donnera lieu au dessin animé « projet Zeta ») est clairement adapté du robot X-51 (alias Machin Man) présent dans les BD Marvel et dans le dessin animé Spider-Man Unlimited. En plus du concept et de l’univers futuriste assez proche, les costumes des héros suivent la même évolution : plus de collants mais en armure, armure qui vole et qui devient invisible pour Batman. L’armure nanotechnologique de Spidey elle aussi peut devenir invisible, dingue non ? Contrairement à la série de notre arachnide préféré, Batman n’est plus celui des origines : Wayne. Même si Bruce Wayne est toujours très présent, le héros est son successeur, Terry McGuinnis. Pour Spidey on retrouve Peter Parker, mais loin de sa famille et de ses amis, il doit se faire une nouvelle vie. Dès lors, du Spider-Man que l’on connaît il ne reste que l’idéale… Ne peut-on pas faire alors encore un parallèle entre le nouveau Peter Parker et Terry McGuinnis ? urtout si on prend en compte le fait que Spidey soit toujours Peter et que Bruce soit toujours si proche des aventures de Batman, ce n'est en fait qu'une manière stylistique de se porter caution morale des ces adaptations. Cautions morales destinées à faire accepter ces nouvelles versions qui n'ont de commun avec l'original que le nom du héros et leur lutte pour la justice. Alors que les aventures de Spidey sur la Contre Terre sont passé inaperçues en France, Batman Beyond continue d’être diffusé sur France 3 actuellement le dimanche matin dans F3X, comme quoi le succès dépend du juste équilibre entre le relooking et classicisme. Beyonder


Le Fan-sub, un phénomène croissant en France

Voici la suite de l'interview de Shana, membre d'une team de fan-sub. Retrouvez la 1ère partie dans le Guild Mag n°6.

Odessa : Où trouve-ton les mangas que vous traduisez? Shana : On les trouve sur notre site FTP. Je ne peux pas mettre l’adresse ici parce que sinon le modérateur de la section manga va me priver de dessert ! ;) Le mieux est d’aller récupérer les adresses en parlant avec les membres des teams sur IRC. Odessa : Quel est votre public ? Shana : Ben en fait euh… J’en sais rien. On imagine souvent des ados boutonneux et associables, mais j’ai fait un petit test et les résultats m’ont bien surprise. J’en ai parlé au boulot, dans une filiale bancaire, bastion du sérieux. Et bien, on a fini par chanter le générique des Mystérieuses Cités d’Or. Comme quoi les gens entre 20 et 30 ans aiment aussi les mangas. Et ont des enfants à qui ils transmettront leur passion. Et qui, en en parlant, se feront des amis. Même ma maman aime les mangas !!! C’est une vraie révolution des mentalités. Par contre pour ce qui est de notre public, ce sont surtout des passionnés qui sont à la recherche de plus que ce que peut leur apporter le commerce, et des gens avec un accès Internet Haut débit. La moyenne de téléchargement d’un épisode étant de 2 heures avec une connexion 512k, un pauvre modem 56k imploserait… Odessa : Comment vous faites-vous connaître ? Participezvous à des conventions/festivals ? Shana : Les sites listant le travail des équipes, notre site et le channel IRC sont les seules « pubs » qu’on a. Mais c’est plus un support. On s’est surtout fait reconnaître par la qualité de nos sorties et leur régularité. Nous mettons un point d’honneur à terminer toutes les séries que nous commençons, sauf si leur sortie prochaine est annoncée. Le bouche à oreille est une arme formidable. Pour ce qui est des festivals, on va essayer de se voir à la JAPAN EXPO. Nous ne participons pas en tant que team mais en tant que spectateurs. Par contre notre encodeur fait de tellement beau Karaoké qu’il en a concocté un pour la JAPAN EXPO ! :) Odessa : Comment faire partie de l'association ? Shana : Suffit de demander et surtout d’être motivé. Odessa : Quel est pour toi l'intérêt de ce job ? Qu'est-ce que ça t'apporte ? Shana : Moi, ça me permet de garder un certain niveau en anglais puisque nous traduisons de l’anglais au français. En plus j’ai accès à des séries vraiment sympa avant tout le monde (surtout les musiques) et je rencontre des gens vraiment adorables, animés des mêmes passions que moi. Chacun peut y trouver son compte. Par exemple une future professeur de français nous a rejoint en tant que vérificatrice. Bon entraînement non ?

Odessa : Comment as-tu connu l'association ? Shana : Par un ami qui a connu ça par un forum IRC. C'était une période de recrutement alors j’ai voulu essayer. Bon d’accord on est continuellement en période de recrutement Odessa : Y a-t-il un site Internet particulier ? Shana : On a tous un site mais qui nous sert assez peu finalement. Sauf pour le "guest book" et le journal des sorties qui n'est pas trop tenu à jour en ce moment. On pense faire un "A la recherche du nouveau webmaster" d'ailleurs. Je ne pense pas que toutes les équipes aient un site très animé mais par contre toutes les teams ont leur forum de discussion IRC et certains sites listent les équipes et leurs sorties. On les surveille de près puisque c'est souvent là que les commentaires pleuvent sur les équipes. Une sorte de classement s'est établi et les places sont chères. Beaucoup de teams naissent puis disparaissent avec peu de séries à leur actif ou d'autre bâclent leur boulot. Ca nous permet de faire le tri (on a même un bêtisier:… je le trouve plus, promis je cherche) Odessa : Choisis-tu les mangas que tu vas traduire ou te les impose-t-on ? Shana : Comme c’est pour le plaisir, on ne s’impose rien. Parfois on fait des séries qu’on aime moins parce qu’il faut terminer en urgence suite à un problème mais c’est rare. Généralement on se concerte et on distribue selon les goûts de chacun. Personne ne prendra la série culte du voisin. Odessa : Tombes-tu parfois sur des séries qui ne t'intéressent pas ? Shana : Jusqu’à présent non. Mais il m’est arrivé de ne plus vouloir traduire une série parce que c’était vraiment l'horreur. Plus jamais je ne prendrai une série au 10ème épisode de la saison 2, je le promets. Traduire sans contexte sur une série compliquée c’est l’enfer ! Plus jamais ça ! Et pourtant j’adore la série. Odessa : Quel est ton style de mangas préféré ? Cite des séries que tu adores (sorties en France, chez les éditeurs classiques). Shana : Je préfère les mangas d’action (les Shônen). De préférence quand il s’agit de bonnes bastons avec arts martiaux. S’il y a de l’humour c’est encore mieux donc figurent dans mes lectures et DVD : Naruto, One Piece, Hunter X Hunter, GTO, Slayers, Cat’s eye, Robotech, Vandread et étonnamment je suis une grande fan de Fruits baskets mais ça c’est pour le scénario. La beauté du dessin est aussi un point essentiel pour moi. Il faut donc rajouter à la liste les Clamps (surtout TREFLE), Alichino et les films de Miyasaki. Odessa : Merci bien Shana, et bonne continuation ! Odessa


Projet BD : Branle bas de combat Le crayon à la main, je m'arrête deux secondes, le temps de pister le script que j'ai reçu six jours plus tôt. Ce qui m'attend au niveau du dessin va être énorme, attendez-vous à voir des scènes impressionnantes où l'on pourra observer des combats entre de simples soldats contre des monstres assoiffés de sang. Vu comme ça, on se croirait sur les plages de Normandie. Pas du tout, l'histoire se déroule en plein Moyen-Âge (ajouté en plus un style vestimentaire qui s'approche d'avantage du monde contemporain) sur une île où vit un peuple. L'intrigue principale est liée au volcan, qui est située sur l'île. Le mystère qui plane autour de cette montagne, va laisser des traces. Pas sur un petit rayon mais sur l'échelle planétaire. Le final de cette histoire aura de grandes répercussions sur l'avenir du monde. Ne vous attendez pas à une simple histoire où les gentils gagnent à tous les coups. Vu le récit des batailles, les scènes seront morbides à souhait. Le projet a débuté en Octobre 2003. Notre ambition était de réaliser une BD dans le cadre du lycée (et non de l'éditer). J'ai failli l'arrêter vu la lenteur du projet pour un autre (La création d'un fanzine qui ne verra jamais le jour).

Les vacances d'hiver ne m'ont pas servies pour aller skier mais pour commencer (enfin) mes premières planches (six). Mars et le printemps arrivent (vu le temps, on se croirait en automne), le projet avance et rattrappe facilement son petit retard. J'apprends par la bouche de mon proviseur, que la BD pourrait être éditer. Je dis "pourrait", car dernièrement, après une petite réunion, nous apprenons que le projet BD n'est pas prioritaire dans le budget de la rentrée 2004/2005, les heureux élus sont ceux d'une classe de vente, ce qui est normal vu que notre projet ne fait pas partie du domaine scolaire. Si (et je préfère commencer cette phrase par ce petit mot, vu les rumeurs concernant notre travail) le projet est accepté, et si le budget soit avancé correctement, il n'y aura aucun souci pour présenter le projet à Angoulême. Pour l'édition, il va falloir attendre un peu plus. La cause : l'administration, qui va sûrement repousser la sortie de la BD, ce qui me génerait un peu. Mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs, attendons avant de conclure. Ce qui est sûr, c'est que la BD sera bel et bien finie pour septembre. Au moment où j'écris ces lignes, j'en suis à la 16ème planche, il me reste environ deux mois pour la terminer complètement. Le seul souci dans l'histoire est le budget que l'académie va nous accorder pour l'année prochaine... Quelles seront les conséquences de ces petits soucis ? Le projet sera-t-il réalité ? Toutes les réponses à la rentrée. En attendant, je ne m'arrête pas à de simples rumeurs, je continue les dessins (pour être dans les temps), et je croise les doigts. - y en a besoin Hero (Jérémy Maffre)

Janvier 2004 : Pendant mon stage, j'apprends qu'un de mes collègues nous avait inscrit pour le festival des lycéens dans le cadre de la BD. La nouvelle aurait dû me faire sourire mais on n'avait rien réalisé (aucune planche n'était faite et le scénario n'avançait pas).


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