Guild Mag 4

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Edito Du 8 au 14 mars c’est le Printemps des Poètes. La cession 2004 comme celles des autres années est destinée à mettre en lumière la parole poétique auprès d'un large public. Le Guild-Mag vous invite, à cette occasion, à emprunter des chemins faits de rimes à travers une petite composition de son rédacteur en chef.

Un chiot a eu un super cadeau : Une fillette lui a offert un os tout beau. Il l’a enterré pour plus tard le manger, Mais un berger le lui a volé, Ahuri, il cherche son bien en aboyant. Une fois le jardin labouré, il n’a trouvé que néant. Il ne comprend pas ce qui s’est passé, Il ne peut imaginer qu’un être plus fort puisse le dérober, Lui le petit chiot qui n’avait rien fait de mal, Qui se retrouve sans son cadeau et avec la dalle. Pour le mois prochain ne croyez pas que la poésie quittera nos pages, Magic Steffie vous livrera une œuvre très personnelle. Mais avant de vous dévoiler ce dont le numéro du mois prochain sera fait, voici déjà le contenu de votre numéro d’aujourd’hui:

- le strip du mois par Bey & Vance (page 1) - Flash Gordon, un héros immortel (page 2) - les bonnes initiatives BD: « case départ » (page 3) - le deuxième chapitre de votre nouvelle « la boussole » (page 4) - l’image de la femme dans le PAF. Un petit mot sur la journée de la femme (page 5) - les chercheurs d’emploi : vous cherchez un taff ? Lety a connu ça aussi (page 6) - le printemps arrive et les beaux jours aussi. Et si on allait passer nos journées sur internet ? (page 7) - le Manoir : la 1ère BDVD (page 8) - Jules Verne est à l’honneur ce mois ci, une occasion de célébrer les héros et les super héros… enfin c’est ce qui était prévu au départ (page 9) - des dessinateurs de fanzines (page 11) - et pour finir notre habituelle pin-up vous attend (page 10) Je vous souhaite une bonne lecture, et n'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou de vos articles à forumverse.info. La Rédaction

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Flash Spécial Amis asthmatiques attention, c’est une vielle BD pleine de poussière que je viens de déterrer pour vous. Un petit bijou qui a su traverser les époques et qui mérite un écrin de choix : votre bibliothèque.

C’est un véritable voyage dans le temps que l’on entreprend quand on ouvre les pages des tous premiers Flash Gordon. Une époque où l’on pensait encore qu’aujourd’hui on conduirait tous des voitures volantes, qu’on se nourrirait uniquement de gellules et qu’on deviendrait tous célèbres en chantant comme une casserole à la TV. Or ce n’est pas un voyage au pays des Jetson que nous propose Flash, mais dans une civilisation extraterrestre « avancée » qui ne reprend en rien les stéréotypes des évolutions que pourrait connaître l’humanité quand elle-même deviendrait « avancée ». Contre toute attente cette civilisation ressemble plus à un étrange passé peuplé de rois, de chevaliers, de sauvages… Le créateur de Flash Gordon (Guy l’Eclair en français) se nomme Alex Raymond. Il est né le 3 juillet 1911 à NewRochelle NY. Il entre au King Features Syndicate comme assistant dessinateur de Tillie the Toiler et travaille ensuite une série noire : L'Agent Secret X 9 sur des scénarios de Dashiell Hammett. Quand le King Features Syndicate décide de lancer un comics de science fiction, A. Raymond s’engage corps et âme, donnant naissance au chef d’œuvre de ça vie : « FLASH GORDON » Cette série mythique fut adaptée en show radio très tôt mais aussi en films, dès 1936 Larry Buster Crabbe interprète Flash dans 3 serials, rôle repris par Sam J. Jones en 1980 (accompagné par Queen à la partition), puis en dessins animés (en 1979, en 1980 où notre héros est accompagné par Mandrake et le Phantom et en 1999).

Il est impressionnant de voir comment dès 1934 Alex Raymond sait déjà où il veut amener son personnage. Le trait précis et le scénario qui peuvent sembler vite répétitifs, permettent à ce comics de donner une place importante à la personnalité des personnages et à l'action. Sans une seconde de répit, le héros sort d’un piège pour tomber dans un traquenard juste avant de sombrer dans un guet-apens. L’action intense ne laisse pas une seconde pour respirer (découpage adapté au format hebdomadaire de la BD sortie au début comme planche dominicale, mais moins adaptée au format album) mais évoque sans détour le thème du « péril jaune ». En effet l’empereur Ming est une représentation du japon impérialiste d’avant guerre très militariste. Les traits d’Alex Rymond s’affineront entre 1934 et 1936, mais conserveront toujours leur charme presque hypnotique. En ce qui concerne l’histoire, si vous avez vu le film de Mike Hodges (de 1980), vous la connaissez déjà : un sportif accompli et une jeune journaliste se retrouvent impliqués dans une aventure spatiale où ils devront empêcher l’empereur Ming de détruire la Terre. Le film est étonnamment fidèle aux premières années de la BD, même si la scène où Flash Gordon joue au Football Américain avec les gardes de Ming dans son Palais est une libre adaptation d’une scène ressemblant plus à une démonstration de lutte gréco-romaine. Le scénario, qui se laisse encore facilement lire, fait que cette BD mérite encore aujourd’hui d’être découverte ou redécouverte. Beyonder

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Une bonne initiative mêlant communication et Bande Dessinée

Comment ouvrir les portes d’un lieu plein de mystère au plus grand nombre ? Réponse en faisant appel à un art populaire par excellence : la bande dessinée.

Le 13 mars 1974, le premier vol commercial se posait sur l'aéroport de Paris Charles-de-Gaulle. Déjà 30 ans que l'aéroport de Roissy est en service, mais connaissez vous bien ce lieu, lieu de passage, mais aussi lieu de vie. Une très bonne initiative de Guillaume Maczkowiak (assistant relations extérieures), et Grégory Renard (emploi-jeune) vous permettra de découvrir cet univers étrange et fascinant à travers une bande dessinée (figurant parmi les 100 meilleures ventes de nouveaux albums tout de même). Au début de ce millénaire, ADP (Aéroports de Paris) a fait appel à 20 artistes pour réaliser un album composé de dix histoires inédites et neuf poèmes illustrés. Scénarisé par Olivier KA, les dessins d'Alfred, de Frédéric Bezian, de Guillaume Bouzard, de Nicolas Dumontheuil, de Christophe Gibelin, de Jean-Denis Pendanx, de Jean-Philippe Peyraud, de David Prudhomme, de Pascal Rabate, de Riff Reb's, de Hugues Labino, de Benjamin Bozonnet, de Virginie Broquet, de François Duprat, d'Edith, de Marc Liziano, de Lolmede, d'Emmanuel Moynot, d'Olivier Supiot et de Yoann nous emmènent dans leur monde. Nous ressentons les choses avec leur perception, tout à la fois poétiques, lyriques et décalées. Je vous conseille notamment un ballet sur piste pas piqué des hannetons.

Puis, comme on arrête pas une machine qui marche, ADP avec la classe de CM1 de l’école Adrien-Théry de Gonesse, a réalisé (sous le regard bien veillant du scénariste et du dessinateur Marc Lizano) une autre bande dessinée : "CASES DÉPARTS JUNIOR". Cette fois-ci ce sont les enfants qui donnent leur vision du monde aéroportuaire peuplé de supers héros... L’album "CASES DÉPARTS" édité par "Petit à Petit" (au pris de 10 euros), est une odyssée à travers l'univers de dessinateurs différents qui revisitent le thème de l'aéronautique d'une façon nouvelle et différente. Ne vous attendez pas à retrouver la même ambiance que dans les autres excellentes BD parlant d’avion telles que les Buck Danny, Les Chevaliers du ciel et autres Ailes de plomb… qui d’ailleurs pour l’occasion des 30 ans d’ADP verront leurs auteurs en dédicace au Bourget. Ne ratez donc pas les 19, 20 et 21 mars 2004 les 1ères rencontres de la BD Aéronautique et spatiales. Cette manifestation réunira pendant trois jours les auteurs français et étrangers dont les œuvres mettent en image des aviateurs et des astronautes, des avions et des vaisseaux spatiaux. Outre les traditionnelles séances de dédicaces auxquelles prendra part une trentaine de dessinateurs et de scénaristes dont Francis Bergese (Buck Danny), Philippe Berthet (Pin Up), Dimitry (Kamikaze), Yvan Fernandez et Patrice Serres (Tanguy & Laverdure), Renaud Garreta (Fox One), Christophe Gibelin (Les Ailes de Plomb), François Waltery…, des tables rondes seront également organisées tout au long du week-end, ainsi que des projections de films, de séries télévisées et de dessins animés tirés de bandes dessinées. Plus que jamais pour voyager, il n’y a qu’à ouvrir un livre. Beyonder

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La boussole Chapitre II

Nous nous mariâmes quelques temps plus tard. Elle tomba très rapidement enceinte. Le bébé allait arriver dans trois mois quand nous nous sommes installés dans un appartement commun. Je ne songeais qu’aux jours heureux que nous allions vivre ensemble. Nous avions choisi l’ameublement de l’appartement et celui de la chambre du bébé. Mon père avait construit lui même le berceau. Il avait utilisé le bois de sa tendre forêt. Nous n’aurions jamais pu être aussi heureux qu’en cet instant, mais elle semblait toujours distante et embarrassée. Un jour où nous étions de visite chez mes parents, Laura avait décidé d'étudier je ne sais quelle espèce de fougère dans la forêt. J’étais au bar ce jour-là, et ce n’est qu’en rentrant à la maison que j’appris qu’elle était tombée de la falaise et qu’elle s’était tuée dans le lac avec l’enfant. La cause de sa mort n’avait pas été bien justifiée. D’après le médecin légiste, elle semblait s’être étouffée et rien n'expliquait sa chute. Je me souviens de son visage blafard et de son ventre moribond quand je suis allé à la morgue pour identifier son corps. Je me rappelle encore son regard qui avait retrouvé toute sa fragilité d'antan et qui était à présent doublée d’effroi. J’ai tout détruit de Laura, tout ce qui indiquait qu’elle avait un jour existé, tout ce qu’elle avait possédé, tout ce qu’elle avait touché.

En somme, j’ai voulu la détruire une seconde fois. Mon cœur est mort, il s’est éteint ou peut-être qu’il commençait seulement à battre et à vivre maintenant que mes deux amours étaient morts. J’ai pensé que je devais me tuer pour les rejoindre là où ils sont, mais je ne le méritais pas, je devais vivre avec ça, je devais souffrir pour ne pas avoir été là. J’ai brûlé la chambre du bébé. Le berceau brûla bien, sans lui je n’aurais pas réussi aussi bien ma tâche. Ma pauvre mère, jamais je ne la vis aussi désemparée qu’à l’enterrement de Laura et de l’enfant. Elle se rejetait la faute, elle avait l’air couverte de honte et de chagrin. Je ne m’en souciais guère. J’étais bien trop occupé à supprimer les traces de vie de ma chère famille. J’ai jeté la boussole de ma femme dans sa tombe, ses initiales étaient toujours inscrites. J’espère que sa boussole saura les conduire elle et notre enfant dans les ténèbres où je les rejoindrai un jour. Je suis resté chez mes parents durant six long mois, en insultant ma mère tous les jours, ce n’est que lorsque je l’ai frappé au sang que mon père me chassa. Amusant de se dire que celui-ci m’avait interdit de revenir jusqu'à ce qu’il soit mort. Hélas pour lui ou pour ma mère car ce jour est arrivé. June Maker

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L'image de la femme dans le PAF Ou comment profiter de la journée internationale des femmes pour pleurer la fin d'une série culte.

Une jeune lycéenne d’aujourd’hui, qui va même finir par travailler dans un fast-food ! Elle doit faire preuve d’une grande détermination, d’une grande force de caractère et d’indépendance tout en restant fidèle à elle-même pour protéger Sunnydale et le monde.

Le 8 mars c’était la journée intenraitonale des femmes. Alors que l’image de la femme dans les médias sert toujours à promouvoir tout type de produits (voiture ou bombes à raser), présentoir de charme (défilés de mode), cruche de service (Annie Pujole), faire valoir (Ariane et Faugiel)… il est toujours aussi important de remettre la femme au centre du débat socio-culturel. Cette journée a vu ses débuts le 8 mars 1910 à Copenhague où une confédération internationale de femmes socialistes de tous pays ont voulu promouvoir le vote des femmes. Plus tard, le 23 février 1917 du calendrier Grégorien (correspondant au 8 Mars dans notre calendrier Julien) à Saint Pétersbourg, des ouvrières manifestent dans la rue pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front. C’est une grève féminine, le 8 Mars 1857 à New York, qui sert aux Américains pour récupérer la paternité du « Woman Day » et c’est en 1975 que les Nations Unies organiseront la Journée internationale des femmes. Si l’image des femmes à la TV, comme dans tous les autres médias, reste purement décorative (« sois belle et tais-toi ») une série donne à une jeune fille un rôle de femme forte, encrée dans son temps, loin des clichés.

Buffy contre les vampires, loin de donner un rôle du genre « ma sorcière bien aimée » (dont la moralité était tout de même « reste à la maison faire la popote, et ne prends surtout aucune décision ») offre à Sara Michelle Gellar un rôle qui redore enfin l’image de la femme dans le PAF. Cette série TV est le résultat en 1992 de la volonté d’Hollywood de donner à Luke Perry (au sommet de sa carrière grâce à Beverly Hills) un rôle dans un film racontant comment une lycéenne chasse les vampires de sa cour de récréation. Ce nanar sera récupéré en 1997 par la chaîne Warner Bross et deviendra une série culte qui durera 7 ans. Finie aux Etats-Unis en mai 2003, vous découvrirez ou avez découvert ce que les fans considèrent déjà comme faisant partie des meilleurs épisodes. Trois petit tours et puis s’en vont : le 13 mars 2004 M6 diffusa les trois ultimes épisodes de notre « tueuse » blonde. Joss Whedon met un terme à sa saga en réalisant lui-même l’épilogue « péchu » qui brandit l’étendard féministe. En effet l’une des dernières tirades est une ode au pouvoir féminin "mon pouvoir devrait être votre pouvoir […] toutes les filles qui attendent d’avoir le pouvoir, celles qui étaient soumises résistent enfin. Des tueuses. Chacune d’entre nous. Etes vous prêtes à être fortes ?" (dixit Buffy). Alors une question se pose : quelle sera la prochaine héroïne emblématique du PAF dont l’ambition sera plus grande que d’être un simple fantasme masculin ?

Beyonder

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Le recherche d'emploi Un grand nombre de personnes se trouve dans la même situation que moi, c’est-à-dire concerné et/ou au courant qu’il est vraiment super difficile de trouver son premier emploi en ce moment.

Le marché de l’emploi actuel est très difficile : peu d’offres et beaucoup de candidats ! C’est pourquoi il faut s’armer de patience face au monde des recruteurs dont le fonctionnement est pour moi comme pour beaucoup d’autres, difficile à cerner. Et oui après plusieurs mois, je n’ai toujours pas compris comme fonctionnent les recruteurs. J’ai bien essayé de me mettre à leur place mais je n’y suis pas arrivée, pour plusieurs raisons : - la rapidité : dans la plupart des annonces, les postes sont à pourvoir « de suite », mais les recruteurs ne se donnent la peine (quand c’est le cas d’ailleurs) de vous répondre ou de vous recevoir, qu’après avoir laissé passer plusieurs semaines entre l’envoi de votre candidature et le contact direct ! Donc la notion de rapidité chez le recruteur et pour le reste du monde ne semble pas exactement identique. Mais après tout, le temps est une notion assez relative !

- la politesse : c'est une valeur qui n’a vraisemblablement pas été intégrée dans le monde des recruteurs ; en effet la politesse n’existe pas ou peu, répondre quand on envoie un CV ou à la suite d’un entretien même si c’est négatif, non, ça ce n’est pas possible pour eux apparemment. Alors qu’il est nettement plus agréable de recevoir une réponse négative que d’attendre en espérant inlassablement. Mes petits conseils pour ceux qui n’ont pas encore trouvé le boulot de leur rêve : 1. garder le moral quoiqu’il arrive car ça arrive toujours à un moment ou à un autre. 2. faire fonctionner au maximum son « réseau » c’est le meilleur vecteur pour trouver un job même si notre fierté (peut-être mal placé) nous dit de ne pas le faire. 3. Cibler ses candidatures et surtout ne pas envoyer la même lettre de motivation et CV à l’ensemble des postes auxquels vous postuler. Il faut adapter en fonction de l’offre. 4. Faire de la relance, c’est-à-dire rappeler les recruteurs pour savoir dans quelle phase ils en sont dans la longue démarche de recruteur qu'ils ont mis en place. Cette démarche montre votre détermination et votre sérieux. 5. Et enfin une fois que vous aurez trouvé, ne vous faites pas trop d'illusion : le travail parfait, dans une entreprise parfaite, avec des collègues parfaits, ça n’existe pas. Mais ce qu’il faut retenir je pense est qu’il faut toujours garder le moral, être positif, déterminé et tenir bon car ça arrive toujours à un moment ou à un autre. De plus, la reprise se fait ressentir sur le marché du travail, donc je suis sur que le tour de chacun est très proche. Laëtitia

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Fête de l'Internet Avec le retour des beaux jours, le printemps du cinéma va faire le bonheur de tous.

Du 29 mars au 4 avril aura lieu la Fête de l'Internet. Diligenté par l'association pour la Fête de l'Internet (AFI) le but est de créer un rendez-vous annuel, d'information, d'initiation, d'appropriation, de partage, d'expériences, à travers de nombreuses actions locales, afin d'aller à la rencontre du public, de démocratiser l'accès à l'Internet, de favoriser le développement des usages, de créer un lieu d'apprentissage et d'expression. La première édition de la Fête de l'Internet date de 1998. Devenu un rendez-vous annuel (chaque session ayant un thème différent, cette année c’est «internet tout public ») cette manifestation à travers la présentation d’un panel d'initiatives (autour des usages comme le haut débit par exemple) dans chaque ville, s’inscrit dans un calendrier global, afin de capitaliser les expériences.

La Fête de l'Internet 2004 a lieu dans toutes les régions de France, aussi bien dans les grandes villes que dans les petits villages. Certains pays francophones participent également à l'événement : la Belgique, le Québec, le Burkina-Fasso, le Sénégal, Madagascar… Alors un petit conseil, n’hésitez pas à sortir de vos sites habituels et découvrez les différentes initiatives des nombreux sites participant à l'opération. Enfin une bonne raison de surfer ! En ce qui concerne le Forumverse.info il réfléchit déjà sur les actions qu'il entreprendra l’année prochaine pour luimême profiter de cet événement pour apporter sa pierre à l’édifice et faire avancer le débat. Beyonder

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Le Manoir Une bonne initiative mêlant la BD et le DVD

C’est un peu en tâtonnant que les gens s’approchent de cet étrange DVD, et qu’ils finissent par l’acheter. En passant à la caisse il demandent au caissier « c’est bien ? Je le prends pour un cadeau, mon copain aime bien les BD alors… » réponse du caissier « qu’est-ce que j’en sais si c’est bien moi ? ». Le premier BDVD, né de l’envie d’allier la BD et le DVD a poussé les créateurs à se creuser les méninges pour voir comment ce mariage était faisable sans faire un pur dessin animé. Le temps qu’ils ont passé à la réflexion, la cliente ne va pas le passer à essayer de deviner ce que cette union cache. Elle prend le produit…. « On verra bien si ça plaît, de toute façon ce n’est pas pour moi ». Il est vrai que ce nouveau concept n’a pas encore de notoriété, d’un parce que c’est un nouveau concept et de deux car il n’est tiré qu’a 140 000 exemplaires. Il vous faudra donc chercher un peu pour le trouver. Mais alors quel est donc le principe de cette BD interactive me demanderiezvous. Je répondrais qu’on ne dit pas BD interactive, mais BD/DVD. Sur la base d’un scénario de bande dessinée, des dessins fixes sont filmés de manière dynamique, sonorisés par des voix, des musiques, des bruitages… bon mais ce n’est pas tout, le BDVD utilise les possibilités d’interactivité qu’offre le DVD. On peut ainsi suivre l'aventure en choisissant un des personnages. Bref on fait soit même le choix de l’histoire qu’on va voir.

Bon ça c’est pour le côté technique. Mais l’histoire va-t-elle vous plaire ? Elle n’est pas révolutionnaire. Sur fond d’enquête sur des événements « au-delà de l’entendement humain » qui se passent au manoir de Greenwood, on suit les investigations de Ted Hunter, l’héritier de la mystérieuse bâtisse, et de ses connaissances qu’il a invitées pour le week-end : le professeur James Mac Govern, Rosemary Clooney, Connie Van Deberg et Jeremy Face. Malgré un menu énigmatique (il n’y a aucune indication, alors il faut y aller en tâtonnant et se rappeler des choix qu’on a fait auparavant) cette BD, montée comme une véritable réalisation cinématographique, offre une histoire qui se « feuillette » facilement, et qui en fonction des cheminements narratifs que l’on choisit, permet de renouveler le scénario à chaque « lecture ». Conscient que ce n’est qu’un premier essai, cet hybride entre deux « produits commerciaux », qui ont le vent en poupe, ne demande qu’à faire d’autres petits. Cette initiative permet à la BD de dépasser ses frontières actuelles, d’explorer de nouvelles voies, et au DVD de ne plus être qu’une étape du cycle de vie d’un film, mais de devenir un produit à part entière conçu comme tel dès le départ. Bref ce sont deux mondes qui en se rencontrant ont réussi à s’apporter énormément l’un à l’autre. En ça on peut dire que c’est un mariage réussi.

Beyonder

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Le 12e trophée Jules Verne mettait cette année à l’honneur les super héros Une bonne initiative plantée par une très mauvaise organisation.

ALBUM (grand temple de la BD américaine nommé Comicshop) et Jules Verne Aventures présentent « Les Dessinateurs Extraordinaires » : le clou du spectacle est le Jules Verne Award de la meilleure œuvre. Les hostilités débutaient le mercredi 10 mars à 16H00 au Grand Rex, en présence de tous les dessinateurs sélectionnés. Invités : - Stan Lee (dessinateur de Spider-Man) (Dixit le site officiel !) Bryan Hitch (créateur de Ultimates) - Kevin O'Neill (dessinateur de la Ligue) La première sélection, de six artistes en compétition, des meilleures bandes dessinées fantastiques de l’année 2004 étaient : “Neptune” - Tome 1 : À LA CONQUÊTE D’UN RÊVE de Delitte, Jean-Yves Delitte, “Réseau Bombyce” - Tome 2 : MONSIEUR LUNE de Cecil, “La ligue des Gentlemen Extraordinaires”, d’Alan Moore et Kevin O’Neill. “West” Tome 1 : LA CHUTE DE BABYLONE, de Rossi & Dorison, “Les Aquanautes” - Tome 3 : L’ALLIANCE, de Parnotte & Mallié, “Vortex” - Tome 9 : Tess Wood & Campbell de Stan & Vince. Le prix n’a pas encore été remis à la date où j’écris ces lignes (le mardi 16 mars 2004). Ce festival promettait d'être fort intéressant. On y annonçait Christopher Reeves, et Stan Lee. Bref n'importe quel fan de BD est aux anges et commence à grimper aux rideaux. Mais déjà le doute plane.

Bref ça sent le coup médiatique. Enormément de monde venu en début d'après midi pour les dédicaces de Bryan Hitch et de Kevin O'Neill les derniers à avoir eu des dédicaces étaient venus à midi et demi. Or comme les séances commençaient officiellement à 16h certaines personnes sont arrivées en tout début d'après-midi. Certaines personnes sentant dès l'entrée qu'il serait dur d'obtenir un dessin demande à la caisse si en prenant une place tout de suite ils étaient sûrs d'avoir un sketch. Un membre du Staf du Rex monte et lui dit "oui bien sûr". Il paye 8 euros et obtient le numéro 94… une trentaine de personnes seulement passeront pour ces auteurs. Les malheureux qui ont acheté au stand Album une BD qu'ils n'ont pas pu faire dédicacer n'ont pas pu non plus se les faire rembourser (toutefois un échange était possible). Alors un constat s'impose, l'organisation était très mauvaise.

A 20h la veille aucune info sur le déroulé de l'événement n'était encore communiqué aux intéressés, les auteurs Stan et Vince sont arrivés avec deux heures de retard, les organisateurs selon leurs dires ont du eux-mêmes payer leur place (information non vérifiée), et les personnes ayant fait la queue toute la journée et n'ayant rien eu ne pouvaient pas être prioritaires aux autres dédicaces ayant lieu le samedi et dimanche suivant. Une fois de plus Album a montré son incompétence à organiser un événement digne de ce nom. Beyonder

Sur le site officiel on parle de Stan Lee le dessinateur de Spider-Man (en fait il était le scénariste), Olivier Jalabert (Album) avait prévenu que l’invité que tout le monde attendait ne serait pas là sur le forum Marvel France, mais il n’y a pas eu d’annonce générale vu le nombre de gens persuadés qu’il viendrait…

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Entretien avec un dessinateur plein d'avenir Ce mois-ci c’est Geoff que nous rencontrons. Il est dessinateur chez Highlight Comics, une association qui produit plusieurs séries dont : Night tales ; Les brèves d'Eden ; Night tales visions ; Behind The Mirror ; Gwen ; Créatures nocturnes et Collection 400 ML. Ces productions ne sont disponibles que sur Internet ou par le bouche à oreille.

Beyonder : Bonjour, pour commencer, décris-nous un peu Highlight Comics ? Geoff : Loup Garou, fée, vampires, elfes, et tout cet univers des contes (le premier titre ainsi créé s'appelle Night Tales) fantastiques en bande dessinée ; cependant avec des origines différentes.

Beyonder : Quels dessinateurs t’influencent ? Geoff : GIBBONS Dave, du moins son travail sur Watchmen, tant au niveau graphique que dans son découpage, et MATHIEU Marc Antoine, parce que c'est la classe. Beyonder : Sur quels projets bosses-tu actuellement ?

Beyonder : Parmi toutes les productions de Highlight sur lesquelles travailles-tu ? Geoff : J'ai travaillé sur la première histoire de Night Tales Visions (les histoires sont indépendantes des unes des autres, c'est l'équivalent d'un "what if") et je suis dessinateur attitré de Nemesis (sous le label Collection 400 ML). Beyonder : Ces BD en dehors des réseaux de distribution classiques ont-elles un avenir ? Geoff : Je n’en sais rien, le monde des comics est dur rien qu'en Amérique, alors en France... Quoiqu'il en soit, c'est l'occasion de me donner à fond dans ma passion, le dessin.

Geoff : J’ai deux projets en cours chez Highlight, et deux autres hors Highlight, ha ambition professionnelle ! Beyonder : Highlight Comics donne une chance à de jeunes auteurs de débuter, mais penses-tu que la créativité et l’inventivité soient l’apanage des jeunes ? Geoff : Ah je ne sais pas, je ne comprends pas la question. Beyonder : Bon bah dis tout de suite que ma question n'était pas claire (rires). Pour finir voici une question récurrente mais idiote que je pose à chaque fois pour conclure mes articles : Highlight Comics fera-t-il un crossover avec Organic Comix (éditeur indépendant de comics français)? Geoff : Ben si t'as leur numéro hein, mais j'en doute. Beyonder : On verra ça après l’interview, merci d’avoir répondu à mes questions.

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