Définition d’une méthode de validation des performances techniques du beton de reemploi en vue d’une utilisation comme revetement de sol
setec lerm / Guide méthodologique et technique pour le réemploi de béton en revêtement de sol
Figure 2 : Mesures au pachomètre ou au ferroscan Passivation des aciers/ profondeur de carbonatation La carbonatation du béton est une réaction «naturelle» qui se produit entre les composés calciques de la pâte de ciment (portlandite, C-S-H,…) et le dioxyde de carbone (CO2) présent dans l’atmosphère. La cinétique de carbonatation est directement liée aux caractéristiques intrinsèques du béton (microstructure, composition minéralogique,…), à sa durée d’exposition (âge de la structure) ainsi qu’aux conditions environnementales (humidité, température,…). La carbonatation induit une baisse du pH de la solution interstitielle du béton, pouvant être préjudiciable vis-à-vis de protection des armatures contre la corrosion. Le test à la phénolphtaléine, peu coûteux et simple à mettre en œuvre, permet de mesurer la profondeur de carbonatation, par aspersion d’une solution de phénolphtaléine sur des fractures « fraîches » réalisées par fendage des carottes de béton. La phénolphtaléine, qui est un indicateur coloré de pH, permet de différencier la zone carbonatée (pH < 9) qui est incolore, de la zone non carbonatée (pH > 9) qui prend une coloration rose. La pratique d’un test à la phénolphtaléine permettra donc de contrôler l’état de carbonatation du béton et l’état de passivation des armatures le cas échéant. La figure ci-dessous (Figure 3) illustre un résultat d’un test par aspersion d’une solution de phénolphtaléine sur une carotte de béton.
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Rapport N°17.42092.001.01.B
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